sábado, 21 de março de 2009

Une ONG qualifie "d’avancée significative" le rapport du PE sur les droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés


Madrid, La Coordination espagnole des associations de soutien au peuple sahraoui (CEAS) a qualifié jeudi "d’avancée significative" le rapport du Parlement Européen (PE) sur la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, notamment en matière de "clarification" du conflit du Sahara occidental.

"C’est la première fois (…) qu’une institution parlementaire européenne reconnaît l’abus constant auquel est soumise la population sahraouie, marqué par les violences et les tortures physiques, les détentions et les procès arbitraires qui cherchent à intimider et faire taire politiquement ceux dont le seul tort est de défendre seulement de manière pacifique leurs droits et aspirations les plus légitimes", s’est réjouit la Coordination dans un communiqué rendu publique jeudi.

L’ONG espagnole souligne que le rapport des eurodéputés "ne fait que soutenir" celui élaboré déjà par Human Rights Watch accablant le Maroc, et "confirme une fois de plus la permanente violation des droits de l’homme de la population sahraouie de la part des autorités marocaines qui occupent illégalement le Sahara occidental".

Tout en soutenant la demande du PE sollicitant l’intervention de l’UE devant l’ONU pour que la MINURSO (La mission internationale des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental) puisse superviser le respect des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, l’Organisation en appelle à l’Etat espagnol et son gouvernement, ainsi qu’aux forces politiques et sociales, à "s’impliquer davantage pour être les garants et défenseurs de la justice au Sahara occidental, en réformant le mandat de la MINURSO dans ce sens".

Pour la CEAS, une telle évaluation telle qu’explicitée dans le rapport "devrait susciter une nouvelle réflexion au sein du PE et l’amener à conditionner le +Statut Avancé+ pour le Maroc au respect des droits de l’homme de la population sahraouie, et sans que sa mise en application implique, en aucun cas, les habitants, les terres ou les biens du Sahara occidental dont la souveraineté est actuellement en litige".

La Coordination estime enfin que "l’heure a sonné pour que la politique des faits concrets s’impose, dans ce conflit (Sahara occidental) comme dans d’autres, du côté de la reconnaissance de la justice, de la défense de l’agressé face à l’agresseur et pour le respect des droits légitimes à une décolonisation du territoire".

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