terça-feira, 28 de abril de 2009

Manifestation à Lisbonne pour l’indépendance du Sahara Occidental


Lisbonne, Une manifestation de soutien au peuple sahraoui a été organisé samedi à Lisbonne à l’occasion de la célébration du 35ème anniversaire de la révolution portugaise, revendiquant l’indépendance du Sahara Occidental, a-t-on appris auprès de la représentation du Front Polisario auprès du Portugal.

Les manifestant ont soulevé des banderoles sur lesquelles ont peut li lire "pour un Sahara libre et indépendant", a précisé la même source.

Une association d’amitié et de soutien au peuple sahraoui a été créée récemment au Portugal, afin de sensibiliser la société portugaise autour de la cause de ce peuple qui lutte depuis plus de trois décennies pour son indépendance.

Une forte délégation d’une cinquantaine de personnalités avait participé le 10 avril, aux côtés des délégations d'Espagne, Italie, France, Autriche, Allemagne, Amérique, Salvador, Norvège, Cuba et Algérie à la manifestation pacifique internationale pour le démantèlement du mur de la honte marocain, rappelle-t-on.

Une ONG sahraouie appelle à une enquête sur les responsables de la paralysie de Bachir Hamidi


Zaag (sud du Maroc), Le comité sahraoui des droits humains, section Zaag, a appelé à l’ouverture d’une enquête autour des circonstances ayant conduites à la paralysie du vieux sahraoui, Bachir Saaid Hamidi, en raison de "la négligence des autorités marocaines".

Le comité a appelé à traduire les responsables devant la justice, estimant que le Maroc est entièrement responsable de la dégradation de l’état de santé de ce vieil homme et des membres de sa famille en grève de la faim depuis une semaine en protestation contre la suspension du salaire de Bachir.

Il a également dénoncé la politique érigée en système contre les défenseurs sahraouis, notamment, le membre de ce comité, Hammadi Hamidi, exprimant sa solidarité avec lui et sa famille dans cette épreuve à laquelle ils sont soumis de la part des autorités marocaines.

Le comité a enfin lancé un appel en direction des organisations internationales de défense des droits humains des personnes éprises de paix et de justice, à agir en urgence auprès des autorités marocaines, afin de sauver la vie des grévistes de la faim.

Le père Bachir Saaid Hamidi qui souffre de l’hypertension avait perdu la conscience récemment et ne pouvait plus bouger, selon sa famille, rappelle-t-on.

Une activiste sahraouie en visite de sensibilisation en Suède


Stockholm, L’activiste sahraouie, Rabab Amidan entame depuis quelques jours une visite de sensibilisation de la société civile suédoise autour de la question des violations flagrantes des droits de l’Homme commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario en Suède.

Invitée par l'ONG suédoise, EMMAUS, Rabab Ameidan , a critiqué la persistance de la violation des droits de l'homme dans les territoires occupés, exposant son expérience et celle de sa famille qui ont été victimes de la répression marocaine.

Elle a à cet égard, regretté le manque d'attention de la communauté internationale et en particulier le Conseil de sécurité de l'ONU vis-à-vis des droits de la population sahraouie civile sans défense dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines.

Au cours de son séjour en Suède, Rabab a eu plusieurs entretiens avec les différents médias, dont la plus importante interview a été publiée sur la page du journal suédois, Dagens Niheter, rappelle-t-on.

La question du Sahara Occidental "est un problème de décolonisation" (M. Corell)


Alger, L'ancien secrétaire général-adjoint des Nations unies, chargé des affaires juridiques, M. Hans Corell, a reconnu dimanche à Alger que la question du Sahara Occidental "est un problème de décolonisation".

M. Corell, qui animait une conférence devant les étudiants de l'Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI), a souhaité que les deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario) puissent trouver une solution "mutuellement acceptable" permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination.

Concernant les licences d'exploitation délivrées par le Maroc à certaines compagnies étrangères dans les territoires sahraouis occupés, l'intervenant a affirmé que l'exercice de ces activités "sans le consentement des sahraouis, est une violation du droit international".

Au chapitre de la réforme des Nations unies, M. Corell a estimé que même "si celle-ci constitue une nécessité, elle ne doit pas cependant signifier la destruction de tous les fondement sur lesquels l'organisation a été créée".

Il a ainsi jugé "important" de défendre l'intégrité des Nations unies, ajoutant que l'Assemblée générale de l'ONU "serait un outil merveilleux si tous ses membres respectaient la Charte de l'organisation".

L'intervenant a fait remarquer, en outre, que si les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-unis, Russie, France, Royaume Uni, Chine) "continuent de se comporter de la sorte, ils risqueraient de détruire cet organe de maintien de paix et de sécurité dans le monde".

L'ancien secrétaire général-adjoint des Nations unies chargé des affaires juridiques a souligné, par ailleurs, l'"urgence" de réformer certaines organisations internationales à l'instar du Fonds monétaire international (FMI), afin "de contrecarrer l'influence de certains pays membres dans la prise de décisions".

Au chapitre des Droits de l'homme, M. Corell est revenu sur la célébration, il y a un an, du 60è anniversaire de l'adoption par l'assemblée générale des Nations Unis, de la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH).

"Les 30 articles qui constituent cette déclaration sont le noyau des Droits de l'homme d'aujourd'hui", a-t-il estimé, ajoutant que "maintenant, il faut traduire ces articles en bonne gouvernance".

Le Polisario invité d'honneur à la journée de la libération de l'Afrique du Sud au Danemark


Copenhague, Le Front Polisario a été représenté, par le vice-représentant du Front au Danemark, Abba Malainin à la cérémonie célébrant de la journée de la libération de l'Afrique du Sud, organisé, samedi à Copenhague par l'Organisation danoise, Africa contact.


"Aujourd'hui, nous célébrons la Journée nationale de la liberté de l’Afrique du Sud démocratique, mais, malheureusement, il existe un autre pays encore colonisé en Afrique, qui est le Sahara occidental" a indiqué, Morten Nielsen, responsable de l'information de l’Africa contact.


Pour sa part, le représentant adjoint du Front Polisario, a appelé l'ONU à assumer ses responsabilités dans le parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental et de créer un mécanisme pour surveiller les violations des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental.


Il a également souligné que l'Afrique du Sud et plus de 80 pays ont reconnu la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) situé au nord de l’Afrique comme un État ayant le plein droit à son indépendance.


Enfin le diplomate sahraoui a remercié Africa contact pour sa solidarité avec la juste cause du peuple du Sahara occidental et à ses efforts de sensibilisation sur ce problème au Danemark.

Le président de la République félicite son homologue de l’ANC pour avoir remporté les élections en Afrique du sud


Bir Lehlou, Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a adressé samedi un message de félicitations au président du Congrès nationale africain (ANC), Gedleyihlekisa Jacob Zuma , à l’occasion de la victoire de son parti dans les élections générales qui ont eu lieu la semaine derrière en Afrique du sud, nous publions le texte intégral de la lettre.

" S.E.M. Gedleyihlekisa Jacob Zuma,
Président du Congrès national africain d'Afrique du Sud, (ANC)
Pretoria
Bir Lehlou, le 25 avril 2009
Excellence et Cher Frère,
C'est avec une grande joie que nous avons appris la grande nouvelle de la victoire du Congrès national africain, dans les élections générales tenues récemment dans la République sœur d'Afrique du Sud.

Au nom du peuple sahraoui et le Gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique et en mon nom personnel, je tiens à exprimer à Votre Excellence et Cher Frère, à l'ANC et au peuple frère de la République d'Afrique du Sud, nos félicitations les plus sincères et meilleurs vœux.

Le taux élevé de participation et le grand enthousiasme manifesté par les électeurs a montré de nouveau la grande confiance que le peuple frère de l'Afrique du sud a affiché à l'ANC comme une avant-garde forte et unifiée pour la réalisation de ses aspirations à la liberté, la démocratie sociale et le développement économique. Nous sommes convaincus que la République sœur d'Afrique du Sud va continuer sa progression régulière, sous votre sage direction, en vue de la réalisation de plus de développement, de progrès et de prospérité.

Ce nouveau triomphe de la démocratie dans votre pays frère est aussi une victoire pour nous et pour tous les peuples de notre continent. En Afrique du Sud cela a été et sera toujours un symbole de la lutte pour la liberté et la dignité de l'homme, aujourd'hui, l'Afrique du Sud est l'exemple d'une démocratie dynamique qui lui a valu une grande admiration et le respect dans le monde entier.

Le peuple sahraoui aura toujours à s'inspirer non seulement de votre vaillante lutte pour la liberté, mais aussi de vos efforts pour reconstruire le pays, renforcer les institutions démocratiques et agir en faveur du bien de tous les citoyens.

La République d'Afrique du Sud est reconnue au niveau régional et international pour son engagement actif dans la recherche des solutions justes et pacifiques aux conflits en Afrique et ailleurs. Le peuple sahraoui sera toujours reconnaissant pour l'immense solidarité et généreux soutien de votre pays frère envers notre peuple dans sa lutte légitime pour l'autodétermination et l'indépendance.

Je voudrais renouveler à Votre Excellence et Cher Frère notre ferme volonté de consolider et de diversifier les liens très forts d'amitié, de solidarité et de coopérations déjà existantes entre nos deux pays dans l'intérêt de nos peuples frères et des peuples de notre continent.


S'il vous plaît accepter, Excellence et Cher Frère, les assurances de ma très haute considération.

Mohamed Abdelaziz,
Président de la République arabe sahraouie démocratique,
Secrétaire général du Front POLISARIO".

Rassemblement de solidarité avec le peuple sahraoui à Paris


Paris, Un rassemblement de solidarité avec le peuple sahraoui a été organisé samedi après-midi à Paris, par plusieurs ONG pour informer et sensibiliser l’opinion publique française et briser le mur du silence qui entoure cette cause juste dans l’Hexagone.


Brandissant des drapeaux aux couleurs de la RASD, les participants très actifs, ont réussi à attirer l’attention des passants et susciter leur curiosité, les poussant à s’arrêter pour suivre les différentes prises de parole et à prendre connaissance de l’appel lancé par les organisateurs de cet évènement qui entendent manifester contre l’occupation marocaine des territoires sahraouis pour l’arrêt de la répression et en faveur de l’organisation du référendum pour l’autodétermination du peuple sahraoui.

Mme Claude-Marguerite Mangin-Asfari, présidente de l’Association des amis de la RASD (AARASD), a rappelé que ce rassemblement survient dans un contexte très particulier ".

"Nous avons eu deux soutiens de poids ces derniers mois. D’abord, fin décembre dernier, avec l’ONG Human Right Watch qui a publié un rapport sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental, contenant une série de recommandations. Puis fin janvier, avec la visite de la délégation parlementaire européenne Ad-hoc au Maroc et dans les territoires occupés qui a eu des rencontres, non sans difficulté, avec des militants des droits de l’homme", a-t-elle indiqué

"Les parlementaires ont fait un rapport très intéressant dans lequel ils demandent, entre autres, l’élargissement de la mission de la Minurso à la protection des populations civiles au Sahara occidental, victimes des exactions marocaines", a-t-elle précisé, ajoutant que la délégation européenne recommande également l’envoi d’observateurs aux procès qui ont eu régulièrement et demande la non utilisation des notions "appartenance à des organisations non officielles" et "atteinte à l’intégrité territoriale" lors de ces procès.

Pour la représentante de l’AARASD, "les ONG doivent faire pression sur la France, membre du conseil de sécurité de l’ONU, instance devant veiller sur l’application des résolutions de l’ONU, qui considère, depuis 1976, le Front Polisario seul représentant du peuple sahraoui et appelle à l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination qui n’a jamais eu lieu car la France est l’alliée du Maroc".

Elle a déploré le fait que l’envoyé spécial de l’ONU, M. Christopher Ross, ne s’est rendu qu’en Espagne et en France, "tous deux alliés du Maroc", alors qu’il y a de nombreux pays européens qui soutiennent le principe de l’autodétermination.

Pour illustrer ces "bonnes relations avec le régime Maroc", elle a rappelé qu’à la fin de sa présidence de l’UE, la France a accordé au Maroc le statut avancé avec l’UE. "Seuls deux pays ont bénéficié de ce statut, le Maroc et Israël, qui sont deux pays colonisateurs", a-t-elle noté.

De son côté, la représentante de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA) a rappelé que "depuis 1975, la France soutient le Maroc. Des avions de l’armée de l’air française ont participé au bombardement des populations civiles sahraouies".

"Politiquement, à l’ONU, la France s’oppose au déroulement du référendum sur l’autodétermination, bien qu’il soit internationalement reconnu. Le peuple sahraoui doit exercer son droit inaliénable à l’autodétermination. Toutes les ONG et les militants des droits de l’homme doivent se solidariser avec ce peuple en lutte pour le recouvrement de son indépendance et de son territoire spolié", a-t-elle ajouté.

Le vice-président du Comité pour le respect des libertés et droits humains au Sahara occidental (CORELSO) a souligné la nécessité de la poursuite du combat jusqu’à la concrétisation des aspirations du peuple sahraoui et d’une solidarité internationale avec la juste cause que mène ce peuple.

Enfin, le responsable adjoint de la représentation du Polisario en France, M. Sid Ahmed Daha, a déclaré que ce genre de manifestations permet d’apporter une visibilité au citoyen français qui méconnaît la cause sahraouie "en raison du blocus imposé par les médias français" sur la situation prévalant au Sahara occidental.

"Chaque jour, des violations inacceptables des droits de l’homme sont commises par les forces d’occupation marocaines. Malheureusement les médias français n’en parlent pas", a-t-il déploré, tout en estimant que "le mouvement associatif français peut apporter beaucoup à notre cause, à travers un travail continu et soutenu vis-à-vis de la classe politique et de la société civile françaises".

"Un travail de fond de la société civile pourra pousser les décideurs politiques à adopter des positions plus justes en faveur de la question sahraouie car c’est cette base qui élit et désigne ces décideurs. L’apport de la société civile, que ce soit en France ou ailleurs, est déterminante", a ajouté Sid Ahmed Daha.

domingo, 26 de abril de 2009

WSRW requests Security Council to demand halt of exploitation


Western Sahara Resource Watch today sent letter to the members of the UN Security Council, requesting them to demand a halt of plundering of occupied Western Sahara.



Melbourne, 21 April 2009

TO ALL MEMBERS OF THE UN SECURITY COUNCIL

Western Sahara Resource Watch, an international NGO whose aim is to ensure the proper application of international justice to the Western Sahara, wishes to convey the following:

1. The relevant organs of the United Nations have been concerned with the matter of the Western Sahara for several decades. The General Assembly, in the discharge of its responsibilities, has maintained consistently since 1966 (Resolution 2229) that the original peoples of Western Sahara have the right to self-determination. The Security Council, consistently since 1988 (Resolution 621), wishing to safeguard the peace and security of the Western Sahara, has insisted on the necessity of carrying out a referendum for self-determination by the Saharawi people. The International Court of Justice has stated in its Advisory Opinion of 16 October 1975 on the Western Sahara that the right to self-determination by the original peoples of the Sahara is not in doubt in any way.

2. Western Sahara Resource Watch draws the attention of members of the Security Council to the fact that the exploitation of the natural resources of the Western Sahara is being carried out in contravention of relevant international legal principles, including those reflected in the resolutions of the UN General Assembly (including resolutions 62/120 and 63/111) and Article 1 of both the International Covenant on Civil and Political Rights and the International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights, both ratified by the Kingdom of Morocco. As established with great clarity by the UN Legal Counsel in 2002: ‘…if further exploration and exploitation activities were to proceed in disregard of the wishes and interests of the people of Western Sahara, they would be in violation of the principles of international law applicable to mineral resource activities in Non-Self-Governing Territories.’

3. The illegal exploitation of the natural resources of Western Sahara has as one its aims the consolidation of the military occupation and illegal colonization of Western Sahara by the Kingdom of Morocco. Not only are the proceeds of such activities used to finance an illegal military presence, but new immigrants are brought in by the Kingdom of Morocco to service this exploitation, thus producing
social and economic conflicts that are putting at risk the peace and security of the territory. The incidents of 21 July 2008 in the region of Dajla (formerly Villa Cisneros), where the Moroccan settlers attacked the few Saharauis employed in the fishing industry, represent a cause for alarm that should be carefully noted. For the above reasons, Western Sahara Resource Watch requests that the Security Council, in its resolution next week, call an immediate halt to all natural resource exploration and exploitation activities undertaken by the Kingdom of Morocco and other foreign interests in contravention of the principles of international law.

For further information, contact:
Cate Lewis, International Coordinator, Western Sahara Resource Watch
lewis.cate@gmail.com
+61 407 288 358

Ki-moon received SADR sea claim


The EEZ declaration of the Western Sahara republic has been officially received by the UN. The claim was mentioned in the Secretary-General's background report from last week.


In his report to the the Security Council, 13 April 2009, UN Secretary General Ban Ki-moon notices the maritime claim issued by the Saharawi Arabic Democratic Republic.

"On 22 January 2009, the Frente Polisario declared an exclusive economic zone for Western Sahara, which would extend 200 nautical miles from the coast of the Territory. Upon signing the declaration, the Secretary-General of the Frente Polisario, Mohamed Abdelaziz, said in a public statement that the declaration was based on the right of the people of Western Sahara to self-determination and to permanent sovereignty over their natural resources, and he called on the European Union to suspend its 2005 fisheries agreement with Morocco", the report reads.

Polisario protests plundering


On 8th April 2008, Polisario sent a letter to the Security Council protesting the plundering of Western Sahara. The letter has now been published as an official document of both the General Assembly (A/63/871) and the Security Council (S/2009/198).



Polisario's letter protesting natural resource-related activities was been published as an official document of both the General Assembly (A/63/871) and the Security Council (S/2009/198). See the letter below.

Letter dated 8 April 2009 from the representative of the Frente Polisario addressed to the President of the Security Council

On behalf of the Frente Polisario, I wish to bring to your attention the systematic and ongoing plunder of the natural resources of Western Sahara by the Kingdom of Morocco and cooperation foreign interests. These activities are in clear breach of the international legal principles applicable to the utilization of the natural resources of Western Sahara as a recognized Non-Self-Governing Territory under the Charter of the United Nations.

The Territory of Western Sahara and its offshore areas are rich in natural resources. Phosphate reserves, including those in the BuCraa mine, are estimated to contain 1.13 billion cubic metres of phosphate rock. Areas offshore of Western Sahara’s 1,200 kilometre coastline contain some of the world’s richest and most productive fisheries and, according to numerous geological surveys, the Western Sahara continental shelf is thought to have significant reserves of oil and methane gas.

In accordance with General Assembly resolution 1514 (XV), which contains the Declaration on the Granting of Independence to Colonial Countries and Peoples, the natural resources of the Western Sahara are the heritage of the Saharawi people. Activities which deprive the Saharawi people of the right to enjoy and benefit from the exploitation of those resources are in contravention of international law.

In this regard, I draw your attention to the long-standing illegal exploitation of the rich phosphate resources of the Territory of Western Sahara. A Moroccan State-owned company, PhosBoucraa, a subsidiary of the Office Chérifien des Phosphates, operates the mine at BuCraa in the north-west of the Territory. The mine is estimated to produce approximately 3 million tons of phosphate rock annually, worth billions of dollars in exports.

The International Court of Justice established unequivocally that there were “no ties of territorial sovereignty between Morocco and the Territory of Western Sahara” prior to the Spanish colonization of the Territory. In addition, the United Nations Under-Secretary-General for Legal Affairs and Legal Counsel confirmed, in an important legal opinion provided to the Security Council in January 2002, that the so-called Madrid Agreement between Spain, Morocco and Mauritania “did not transfer sovereignty over the Territory, nor did it confer upon any of the signatories the status of an administering Power”. In the absence of any such links, it is clear that Morocco has no legitimate authority to exploit the phosphate resources at the BuCraa mine. It is in this context that the United Nations Legal Counsel declared in his 2002 opinion that: “If further exploration and exploitation activities were to proceed in disregard of the interests and wishes of the people of Western Sahara, they would be in violation of the principles of international law applicable to mineral resources activities in Non-Self-Governing Territories”.

Given the clarity of the applicable law, we cannot but express our dismay and serious concern at the ongoing plunder by Moroccan-flagged vessels and foreign fishing interests of the Saharawi people’s offshore fisheries resources. I wish to draw to your particular attention fisheries conducted by European Union-flagged vessels pursuant to the 2005 Fisheries Partnership Agreement between the European Communities and the Kingdom of Morocco (Fisheries Partnership Agreement).

According to its terms, the Fisheries Partnership Agreement purports to provide European Union vessels with fishing opportunities in “the waters falling within the sovereignty or jurisdiction of the Kingdom of Morocco”. In the absence of any sovereign ties between Morocco and Western Sahara, it follows that the waters off Western Sahara cannot and do not fall under the jurisdiction of Morocco. In spite of this legal reality, the Fisheries Partnership Agreement is silent on the southern extremity of its area of application, a silence which is exploited unlawfully by the European Union and Morocco to allow access by European vessels to the fisheries resources off the coast of Western Sahara. For their complicity in the theft of Western Saharan natural resources, the Kingdom of Morocco will receive a total of more than 144 million euros (€).

The former United Nations Legal Counsel responsible for the aforementioned legal opinion provided to the Security Council in 2002, Ambassador Hans Corell, confirmed recently that, in failing to make an express distinction between Moroccan waters and those of Western Sahara, the European Union-Morocco Fisheries Partnership Agreement is in clear violation of international law. I note in this context the recent passage of Law No. 03/2009 of 21 January 2009 Establishing the Maritime Zones of the Saharawi Arab Democratic Republic, which declares for the Saharawi Arab Democratic Republic (SADR) a 200-nautical mile Exclusive Economic Zone, in accordance with international law. Pursuant to this legislation, the Government of the SADR renders illegal any activities related to the exploration or exploitation of the marine living and non-living resources of Western Sahara conducted without its express authorization.

It has also come to the attention of the Frente Polisario that entities of the Kingdom of Morocco have entered into commercial arrangements purporting to grant reconnaissance and exploration rights in respect of the Western Sahara Territory and adjacent offshore areas. As made clear in the aforementioned opinion of the United Nations Legal Counsel to the Security Council in 2002 (S/2002/161), exploration activities undertaken in disregard of the wishes and interests of the people of Western Sahara are in violation of international law. On behalf of the Saharawi people, the SADR Petroleum Authority has protested vociferously against such activities.

Most recently, SADR Petroleum Authority issued letters of protest in January 2009 to United States-based Kosmos Energy LLC and its Dutch and Norwegian-based technical contractors (Fugro NV and Fugro-Geoteam, respectively) in relation to exploration activities conducted under agreements with Morocco authorities. Similar protests in the past have resulted in withdrawal from the Western Saharan Territory of operations by French-based TotalFinaElf S.A. and United States-based Kerr-McGee Corporation. Of further concern are recent revelations that Texas-based San Leon Energy Plc and its joint venture partners (including Island Oil and Gas, an Irish-based international oil and gas company), are pursuing, with Morocco’s Office National des Hydrocarbures et des Mines, an upgrade of their purported Reconnaissance Licence in the Zag Basin area (in the northern part of Western Sahara) to a full exploration licence. As made clear by the United Nations Legal Counsel in 2002, activities pursuant to such a licence would be in direct violation of international law.

As reaffirmed most recently in General Assembly resolution 63/102 of 18 December 2008, the Saharawi people have the exclusive right to the enjoyment of their natural resources and to dispose of those resources in their best interests.

To ensure that the fundamental rights of the Saharawi people are upheld, we call on Member States, consistent with General Assembly resolution 63/102, to take “legislative, administrative or other measures in respect of their nationals and the bodies corporate under their jurisdiction that own and operate enterprises in the Non-Self-Governing Territories that are detrimental to the interests of the
inhabitants of those Territories, in order to put an end to such enterprises”.

The Frente Polisario, as the internationally recognized representative of the Saharawi people, reserves the right to use all available means, including legal avenues, to prevent and seek reparation in respect of any unauthorized activities relating to the natural resources of Western Sahara.

We believe that it is the responsibility of the Member States of the United Nations, and in particular the Security Council, to restore respect for international law, and to call a halt to the illegal plunder of the natural resources belonging to the people of Western Sahara. This deplorable situation seriously undermines any efforts at confidence-building that might engender progress towards a peaceful solution that provides for the self-determination of the people of Western Sahara.

I would be most grateful if you would bring the present letter to the attention of the members of the Security Council.

(Signed) Ahmed Boukhari
Representative of the Frente Polisario

Tenerife News: Canary Islands face a new dilemma


Is an oil war about to erupt in the middle of the Atlantic, with the Canary Islands embroiled right in the middle of the conflict? Tenerife News, 16 April 2009.


That's certainly the scenario being suggested in the national Spanish press and the revelations make for interesting reading.

For years, the Canary Islands have been pressing for a clear and precise definition of the waters which lie equidistant between the archipelago and Morocco. Now, according to various sources, this demarcation is even more imperative.

Whilst you soak up the sunshine and holiday atmosphere of Tenerife, you might not realise that out there in the ocean, between Morocco, the Canary Islands and Western Sahara, multi-nationals have arrived in search for much-needed natural resources. It's being reported that a gas field has already been found off the coast of Morocco by Repsol and Natural Gas and a Norwegian firm is sinking wells in front of Bojador of the coast of Western Sahara. A private American oil company, Kosmos is also on the scene and is carrying out its own searches off Morocco, searches which, if the information being received is accurate, are already paying dividends.

Furthermore, Kosmos is eyeing up the beach and valley of Agando in Tuineje, Fuerteventura as a base, believing it to be ideal for convenience, safety and tax reasons, and an official approach has apparently been made to the authorities of the Canary Islands and to Madrid.

That's great news, you may be thinking, not just for the future prosperity of the Canary Islands in terms of investment and job creation but in the search for new sources of oil to cut dependency on the traditional markets.

So, what's the problem? According to the sources who have been speaking to the Spanish press, it comes down to one word. Ethics.

The oil, you see, may or may not belong legally to Morocco. It could well be, and probably is, the property of Western Sahara. And that, say the experts, will place the Canary Islands in a very difficult position, economically, environmentally and ethically.

At the moment, the archipelago has good relations with both its neighbours but does it want to be compliant with Morocco stealing resources from Western Sahara? If the Government of the Canary Islands says nothing, is it helping to violate the rights of the Saharan people?

"It can't be the bride of all," says Sergio Ramírez Galindo of the organisation, Western Sahara Resource Watch in an interview with La Opinión de Tenerife.

Taking their oil, he alleges, would be blatant theft and it would be virtually impossible for the Saharan people to win it back. Yet, in the meantime, Kosmos eyes up one of the Canary Islands as a base and the Americans spend their free time enjoying the social delights and charms of Tenerife and company whilst they conduct their explorations off Morocco. These searches, it is claimed, are illegal. Yet who is going to turn down requests to base ships or rigs or workers in the Canary Islands when today's economic situation is so dire?

Politicians of all parties seem to agree that something must be done to regulate the situation and defining the waters is imperative and urgent as the Canary Islands would have the power to say yes or no to explorations.

Green campaigners are already worried about a host of spin-off effects, such as harm to the environment, forests and fisheries and even see corruption and conflict ahead as resources are pillaged. WSRW also says that allowing Kosmos to set up base on Fuerteventura will be 'a disaster' on all fronts.

Oil has always been the source of controversy and intrigue and when the sun sets on oil rigs not so far away from the Canary Islands, it would appear there's going to be turmoil behind the imposing façade too.

Arabic network condemns sentencing of journalist


The Arabic Network for Human Rights Information has denounced the recent increment of sentence of the Moroccan journalist and blogger Hassan Barhoun by the Appeals Court.

The court in the Moroccan city of Tetuan, increased the sentence on journalist last week Monday to ten months in prison instead of six, after he had accused the public prosecutor of collusion in a corruption case.

The Court of Appeal had Mr Barhoun’s sentence increased to ten months without allowing his lawyers to submit a plea during the trial's proceedings.

Mr Barhoun was arrested on 26 February and was sentenced on 6 March to six-months in jail. He was charged with circulating false news, after publishing a petition signed by more than 60 people, including activists, journalists and officials accusing the King's deputy in Tetuan, the Public Prosecutor of collision in a corruption case.

“Instead of being interrogated about the article, Mr Barhoun was arrested and sentenced to six months in prison. At the Court of Appeal, the sentenced was increased to ten months,” the Network statement said.

The Network said the harsh ruling against Mr Barhoun is part of a series of free expression violations against critics who expose state corruption and lack of transparency in the country’s administration.

It further said Moroccan judiciary denies journalists any protection, increasing the burden on the brave journalists and bloggers in a country that is rapidly retreating to years of darkness and silence.

Morocco has previously caused international outrage with its treatment of Internet users and bloggers. In 2008 Mr Fouad Mortada was sentenced to three years in prison for creating a false profile on Internet site 'Facebook' using identity of King's brother.

However, he received a royal pardon following protests from other Internet users around the world. Morocco's press code makes it an offence to show disrespect to the King.

SWESA demande l'extension de mandat de la MINURSO à la protection de la population civile sahraouie


Stockholm (Suède), L'action suédoise pour le Sahara occidental (SWESA) a exprimé sa "profonde préoccupation" par les violations continues des droits de l'homme dans les territoires sahraouis sous l'occupation marocaine, a déclaré dimanche l’ONG dans une lettre au Président du Conseil de sécurité, l'Ambassadeur Claude Heller.

L'Organisation regroupant 26 organisations membres, dont six des sept partis politiques représentés au Parlement suédois, a exprimé son soutien aux pétitions de l'organisation Human Rights Watch et du Bureau International pour le Respect des Droits de l'Homme au Sahara Occidental, en faveur de l’extension du mandat de la MINURSO à la protection de la population civile sahraouie.

Il a également appelé les Nations Unies, en tant que garant de la Déclaration des droits de l'homme, à inclure cette question au sein de l’agenda du Conseil de sécurité durant ses débats de la question sahraouie, afin de doter la Minurso d’un mécanisme pour la défense et le respect des droits humains au Sahara Occidental.

SADR Ministry of Health hosts 26th Scientific Workshop on Health


In the administrative meeting hall of the Saharawi refugee camp of Smara, the Ministry of Health of the Saharawi Arab Democratic Republic (SADR) brought together Saharawi doctors, nurses, and health specialists, as well as representatives from international NGOs to participate in the 26th Scientific Workshop on Health on Friday.

While the dust storm raging outside filled the meeting hall with oppressive powder, the 150-plus attendees looked on with interest and pride as the many health programs of the Saharawi refugee camps were detailed.

"The 24th of April is the National Day of Health," began Sid Ahmed Tayyib, the SADR Minister of Health. "It is a day for us all to reflect upon our level of training. A day to reflect as a team. We come together to recognize the efforts of all of the servants who work to improve the health of the Saharawi people on the local, national, or international level."

This year’s workshop, which touted the theme of "Health: Professional Preparation and Continual Training," built on last year’s meeting to include more participants, more projects, and higher standards. Medical specialists, both Saharawi and foreign, presented their research and projects from the past year before a panel of two
Saharawi judges, who evaluated the programs based upon their scientific merits and organization.

More than 15 different speakers gave 10-minute presentations on their work, which were followed by a five-minute period of defense of both their methods and results before questions from the audience and the judges.

Presentation topics ranged from depression to hyperglycemias to eye surgery to post-birth hemorrhaging to children’s wellness. Saharawi midwives, nurses, and doctors, NGO representatives, and health specialists from Spain, Norway, Greece, and Cuba all proudly displayed their results and defended their investigations.

At the end of the full-day of events, prizes of honorable mention were given to a dozen of the projects, while the two best presentations in the categories of "doctors" and "health specialists" were awarded the top prizes.

Sid Ahmed Tayyib closed the workshop insisting that all of the health professionals, both national and international, who work towards the improvement of the health of the Saharawis, improve their levels of coordination and professionalism.

On display
Before the defense of the projects, the attendees roamed the meeting hall, where they were able to view and discuss with professionals a number of displays on different medical fields in the camps.

Displays included exhibitions on prosthetic limbs, traditional medicines, and modern medicines fabricated in the camps.

This last process is carried out in the Mohamed Embarek Fakala Medicinal Production Lab. The lab was opened in 1996 and began producing in 1998. Today, the nine specialists in the lab produce more than 78 different medicines, including antibiotics, creams, pills, solutions, and even fortified shampoos and bath gels.

The lab is funded by two international organizations – The Saharawi Khaima from Italy and the Catalonian branch of Doctors of the World in Spain – and staffed by Saharawi chemical engineers and technicians.

"Those organizations give us the materials we need," said Mulay Mosud, a chemist who works in the labs, as he showed off an impressive display of medicines, "but we produce all of the medicines here in the camps."

"In 2003, we were at our highest production levels, but since then we have been unable to get sufficient primary materials to keep up that pace," he added.

The laboratory is located in the SADR National Hospital in the administrative Saharawi camp of Rabouni.

Star-studded
Also in attendance at the workshop was SADR Prime Minister Abdelqadar Talib Omar, who addressed the audience before the presentations began.

"Our sincere thanks to the many NGOs and other organizations who help us to take care of our own people here in the camps, thus avoiding the long, expensive trips that some of these health conditions would otherwise require," said.

Senia vs. phosphate exploitation lawyers: Part I


Saharawi student and activist Senia Bachir Abderhman is demanding answers from the US law firm Covington & Burling, which has been accused of assisting the Kingdom of Morocco in the illegal plundering of phosphates from the occupied areas of the Western Sahara.

The Western Sahara Resource Watch (WSRW) has decried the Washington-based law firm for drafting a legal opinion for its Moroccan government client, OCP, stating that the exploitation of Western Saharan phosphate resources by the Kingdom of Morocco is legal because it benefits the people of the territory.

Senia, a Saharawi refugee from the Western Saharan territories currently occupied by Morocco, would beg to differ. The Saharawi student claims that none of her fellow countrymen benefit from the industry. Senia has demanded that the US law firm to explain how said plunder is assisting the Saharawis.

After Morocco occupied the Western Sahara in 1975, they fired most of the Saharawis working in the phosphate industry, replacing them with Moroccan settlers.

The Kingdom of Morocco currently earns approximately 2 billion dollars a year from the Bou Craa mine in the Western Sahara. At the same time, more than 150,000 Saharawis are forced to suffer in the refugee camps outside of Tindouf, Algeria, where they live on humanitarian aid that is equal to approximately 2.5 percent of those 2 billion dollars.

Covington & Burlington’s analysis of the industry is used by international phosphate importers to legitimize their imports, claiming them to be legal. The confidential analysis is said to prove the local people benefit from the phosphate extraction. Nonetheless, the Saharawi people do not have access to the law firm’s report.

WSRW also sent a letter Covington & Burlington on November 4, 2008, demanding an explanation, but the law firm has yet to respond.

U.S. Senators ask President Obama to support Saharawis’ right to a referendum on self-determination


In a letter to President Obama, Senators Jeff Bingaman [D-NM] and Tom Udall [D-NM] asked the US President and his Administration engage in the Western Saharan conflict and push for a referendum that allows the Saharawis to realize their right to self-determination.

In their letter, dated April 22, the Senators spoke of the inability of the United Nation’s Mission for a Referendum in the Western Sahara (MINURSO) to realize its principle mission: the organization of a free and transparent referendum that will allow the Saharawis to determine their own future.

"The people in the Western Sahara are entitled to a referendum to determine how that land will be governed," stated the Senators. "This right of self-determination is recognized in U.N. charter."

The letter from Senators Bingaman and Udall is the latest to come out of the United States Congress, in which both Senators and Representatives are urging the President and his Administration to take a position on the issue in advance of the resolution that will be published next week by the UN Security Council regarding MINURSO’s mandate.


April 22, 2009

The President
The White House
Washington, DC 20500

Dear Mr. President:

We are writing to ask that your administration work to resolve the territorial dispute in the Western Sahara. A decade and a half of war beset this region after Spain ended its colonial administration of the area in 1975. On one side, Morocco claims the Western Sahara is part of its kingdom; on the other, the Sahrawi people and their political leadership, the Polisario, claim sovereignty over their native homeland. Despite a ceasefire that began in 1991, the land dispute was never resolved. The result has been decades of tension and uncertainty, thousands of deaths from violence and poverty, and a humanitarian crisis that goes on to this day. Right now, over 100,000 people live in the refugee camps near the border in Tindouf, Algeria and their fate is inextricably linked to the resolution of the land dispute.

The United Nations has been involved in this dispute for over forty years. Since 1991, it has tried to implement the U.N. Settlement Plan, whose centerpiece would be a referendum to decide the disposition of the Western Sahara. Meaningful progress has been thwarted, however, by the political maneuvering of one or both sides. Their political objections have been couched as technical objections over such issues as voter registration lists. Much energy has been expended on resolving the technical problems rather than addressing the underlying disagreements from which they stem.

After nearly eighteen years of work, over half a billion dollars of funding, and the involvement of skilled envoys of several U.N. Secretaries General, the U.N. Mission for the Referendum in the Western Sahara (MINURSO) has yet to accomplish its namesake objective. The people in the Western Sahara are entitled to a referendum to determine how that land will be governed. This right of self-determination is recognized is U.N. charter. Moreover, at one time or another, both Morocco and the Polisario have agreed to a referendum.

It is important for the U.N. Security council to be united and push together for a political solution that enables a referendum to occur. Your leadership, and the leadership of Ambassadors Clinton and Rice, is vital to resolving this territorial dispute and ending the humanitarian crisis in the refugee camps. We urge your administration to engage on this issue and work diligently towards a solution.

Sincerely,

Jeff Bingaman
United States Senator

Tom Udall
United States Senator

Polisario Front reiterates readiness to cooperate with UN for a just and lasting solution to the Western Saharan conflict


The Bureau of the National Secretariat of the Polisario Front reiterated the readiness of the Saharawi leaders to fully cooperate with the Secretary General of the United Nations and his Personal Envoy to the Western Sahara to achieve a just and lasting solution to the conflict in the Western Sahara that is based on the right of the Saharawi people to exercise their inalienable right to self-determination and independence.

In its regularly-scheduled session on Thursday, the Bureau – chaired by Mohamed Abdelaziz, President of the Saharawi Arab Democratic Republic (SADR), and Secretary General of the Polisario Front – requested that the UN Security Council "take all appropriate measures to impose the international legality, and to accelerate the organization of self-determination referendum for the Saharawi people, the only democratic and transparent solution that is consistent with the Charter of the United Nations."

The members of the Bureau also renewed their call for the creation of an effective mechanism within the UN Mission for a Referendum in the Western Sahara (MINURSO) to control, report on and ensure the protection of human rights in the occupied Western Sahara, in line with the UN’s responsibility to protect and promote human rights around the world.

The Bureau of the National Secretariat welcomed the recent support of international organizations, such as the Southern African Development Community (SADC) and the Human Rights Watch, who have called on the UN Security Council to establish an appropriate mechanism to ensure the protection of the human rights of the Saharawis.

The Polisario Front also demanded the dismantling of the 2,500 km wall constructed by the Kingdom of Morocco, which has divided the Western Sahara and its people for decades, and constitutes a "crime against humanity."

In lighter news
The Bureau also discussed its preparations for the holding of the Sixth International Film Festival in the Western Sahara, which will be held from Mar 4-9 in the Saharawi refugee camp of Dakhla, and which will count on the participation of internationally-renowned celebrities and filmmakers.

Preparatory Committee discusses plans for sixth Western Saharan film festival


The Preparatory Committee of the Sixth World Festival of Cinema in the Western Sahara (FISAHARA) met Wednesday to discuss preparations for the film festival, which will take place from May 4-9 in the Saharawi refugee camp of Dakhla.

The theme of this year’s festival is "A Stand for Solidarity, a Witness to Freedom, and a Vision of the Future."

Ms. Khadija Hamdi, Minister of Culture of the Saharawi Arab Democratic Republic (SADR) and Chair of the Preparatory Committee, made public the attendance of more than 450 foreign participants from Europe and Latin America. Algerian attendees will also be present as guests of honor.

First established in 2003, FISAHARA is organized by the Saharawi Ministry of Culture with the support of the Cuban Film Festival, the Latin Film Festival in Los Angeles, the Human Rights Film Festival in New York, and the Festival of San Sebastian, among others.

The organisers also declared that this year will be marked by the participation of famous stars such as Javier Bardem, Penelope Cruz and Pedro Almodovar.

Front Line profondément préoccupée par la situation du défenseur sahraoui, Yahya Mohamed el Hafed iaaza


Dublin (Irlande), L’organisation internationale pour la protection des défenseurs des droits humains, Front Line, a exprimé jeudi sa " profonde préoccupation", après avoir appris la torture et l’isolement du défenseur sahraoui des droits humains, M. Yahya Mohamed el Hafed Iaaza, dans une cellule individuelle à la prison marocaine d’Ait Meloul, selon une déclaration publié sur son site internet : www.frontlinedefenders.org.

Le prisonniers politique sahraoui, Yahya Mohamed el Hafed Iaaza a été torturé et maltraité par l’administration pénitentiaire de la prison marocaine, Ait Meloul, en raison "de ses opinions politiques en faveur l’autodétermination du peuple sahraoui", a estimé Front Line.

"M. Yahya Mohamed el Hafed Iaaza, qui souffre de rhumatismes, d’asthme, d’anémie et d’autres maladies pour lesquelles il a passé trois mois à l’hôpital lors de son arrestation à la prison marocaine d’Inzegan, a été interdit de visite le 4 avril 2009, de la part de sa femme et son père par les autorisés marocaines, leur exigeant une autorisation du Directorat général des prisons marocaines à Rabat", a regretté Front Line.

Front Line avait lancé le 4 mars 2008 un appel dénonçant l’arrestation arbitraire de Yahya Mohamed el Hafed Aaza sous les mains des agents de sécurité marocaine, réclamant sa libération immédiate et inconditionnelle.

Elle également condamné l’agression survenue le 3 avril 2009 contre Yahya Mohamed el Hafed Iaaza et neuf autres de ses compatriotes dans la prison d’Inzigan, avant d’être par la suite transférés vers la prison d’ Ait Meloul, où Yahya a été placé dans une cellule individuelle (cachot) sans couverture ni vêtement et sans suffisamment d’eau et de sucre, dont il a besoin.

Yahya Mohamed el Hafed Iaaza a été arrêté le 29 février 2008 alors qu’il travaillait dans son magasin à Tan-Tan, au sud du Maroc. Il semble que son arrestation soit liée à des manifestations pacifiques en faveur de l’autodétermination et l’indépendance du peuple du Sahara Occidental, qui avaient eu lieu deux jours plus tôt à Tan-Tan. En septembre 2008, il a été condamné à 15 ans de prison lors d’un procès inéquitable, rappelle-t-on.

sexta-feira, 24 de abril de 2009

Des représentants de la société civile algérienne attendus en France


Paris, Un collectif de représentants de la société civile
nationale séjournera du 25 au 30 avril courant en France dans le cadre d’"une
action d’information et de sensibilisation sur la situation catastrophique et
alarmante que vit le peuple sahraoui", a-t-on appris jeudi à Paris auprès d’un
membre du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Layachi Saïd.

Ce collectif, composé d’une douzaine de membres entre parlementaires, élus locaux, représentants des actions humanitaires et du mouvement associatif,
doit se rendre à Marseille puis à Lyon et enfin à Paris.

Au programme de ce séjour figurent des rencontres avec des associations
françaises soutenant la cause du peuple sahraoui ainsi que des formations politiques et députés français.

"Le collectif devra poursuivre les échanges avec les élus issus de la
diversité, qui ont visité récemment les camps des réfugiés sahraouis, et examinera avec eux l’assistance humanitaire qu’ils pourraient apporter pour soulager les souffrances de ce peuple privé de ses droits à son territoire et de son indépendance nationale", a indiqué M. Layachi.

Le membre du CNASPS a précisé, en outre, que ce séjour "sera une opportunité
pour engager le dialogue avec des représentants de la classe politique française
pour les sensibiliser sur la situation des réfugiés sahraoui et leur cause nationale
légitime".

D’autre part, une universitaire et enseignante à l’Ecole nationale l’administration
(ENA) et de l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI)
d’Alger, Mme Maya Sahli, donnera le 30 avril au Centre culturel algérien de
Paris, une conférence sur le thème "le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes: le cas du Sahara Occidental".

Le Polisario disposé à coopérer avec l’ONU pour une solution juste du conflit du Sahara occidental


Chahid El Hafed, Le Bureau du Secrétariat national du Front Polisario a réitéré jeudi, la disposition du Polisario à coopérer pleinement avec le SG de l'Organisation des Nations Unies et son Envoyé personnel, afin de parvenir à une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.

Réuni jeudi en session ordinaire, sous la présidence du président de la République, M. Mohamed Abdelaziz, le Bureau a demandé au Conseil de sécurité à "prendre toutes les mesures appropriées pour la protection de la légalité internationale, et à accélérer l'organisation du référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui, unique voie démocratique, transparente, et conforme à la Charte des Nations Unies.

Il a également renouvelé son appel pour la création d’un mécanisme efficace au sein de la Minurso, pour assurer la protection des droits de l'homme au Sahara occidental occupé, le contrôle et le rapport, en ligne avec le rôle et la responsabilité de l'Organisation des Nations Unies pour protéger et promouvoir les droits de l'homme dans le monde.

À cet égard, le Bureau du SN du Front Polisario a réclamé le démantèlement du mur de la honte, "crime contre l'humanité", qui divise le Sahara occidental et son peule depuis des décennies.

Il a passé en revue les préparatifs pour la tenue de la 6ème édition du Festival international du cinéma au Sahara occidental, qui se tiendra du 4 au 9 mai prochain dans les camps de la wilaya de Dakhla en présence des personnalités et cinéastes de renommées internationales.

Le bureau du SN a salué les organisations internationales, notamment le département économique de l'Afrique du Sud (SADEC) et de l'Organisation Human Rights Watch et d'autres, ayant appelé le Conseil de sécurité à créer un mécanisme approprié, dans les plus brefs délais pour assurer la protection des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.

Conseil de sécurité envisage la relance du processus de négociation entre le Front Polisario et le Maroc (media)


New York, Le Conseil de sécurité doit œuvrer pour la relance des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, au cours de sa séance pour l’examen du rapport du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies au Conseil de sécurité sur le Sahara Occidental, à laquelle a assisté, le Représentant personnel du Secrétaire général, M. Christopher Ross.

Selon l'agence de presse espagnole, Efe, la réunion à laquelle ont pris part les quinze États membres, s’est déroulée à huis clos en présence de M. Ross.

Le CS a passé en revue le contenu du rapport du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et les positions des parties au conflit et les pays voisins pour la reprise des négociations, qui ont commencé en 2007 sous les auspices de l'ONU.

Ces États ont exprimé leur volonté de voir le Royaume du Maroc et le Front Polisario engager un dialogue, après une rupture de négociations de plus d'un an, a indiqué l'Agence Efe, ajoutant que l'extension du mandat de la mission de la Minurso qui devrait expirer le 30 avril prochain, était au centre des discutions.

L'agence a déclaré que certaines délégations ont souligné la possibilité de doter la mission des casques bleus (MINURSO), d’un mécanisme chargé de la protection et du contrôle des droits humains au Sahara Occidental.

La MINURSO est la seule mission de l'ONU au monde qui n’est pas dotée de système de contrôle des droits de l'homme, ce qui a été qualifié par le Front Polisario, de tentative de dissimuler la répression marocaine contre le peuple sahraoui, a constaté l’agence espagnole

Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, M. Boukhari Ahmed, a souligné que le manque de protection des citoyens sahraouis de la part de la Mission des Nations Unies "est inacceptable", ajoutant que la mission du Conseil de sécurité est d'assurer le bon déroulement du processus de paix, même si cela dépend de faire face à la France, principal allié du Maroc, qui ne veut voir inclure les droits de l'homme dans la tâche assignée à la MINURSO, selon Efe.

Le diplomate sahraoui a appelé les Amis du Secrétaire général, dont l'Espagne, a "soutenir la nouvelle recommandation visant à assurer la défense des droits légitimes du peuple sahraoui à l'autodétermination".

Le Parti travailliste norvégien réitère son soutien à la lutte du peuple sahraoui


Oslo (Norvège), Le Parti travailliste norvégien (NLP) a réitère son soutien au peuple sahraoui, demandant à la Norvège de doubler l'aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis, et l’exhortant à œuvre pour un règlement de ce vieux conflit de plus de trente ans.

Le parti a indiqué que "la solution doit être politique et par le biais de négociations entre les parties, le Front Polisario et le Royaume du Maroc, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies et sur la base des positions, qui ont été acceptées et adoptées par la communauté internationale", selon une déclaration finale du 62ème congrès du parti qui s’est tenu du 18 au 21 avril 2009.

Le NLP a appelé à mettre fin à de graves violations des droits de l'homme pour les territoires occupés et a demandé à toutes les sociétés norvégiennes à retirer leur investissement au Sahara occidental, insistant le Gouvernement norvégien à travailler dans ce sens auprès des instances internationales pour que d’autres États prennent les mêmes positions.

Le représentant du Front Polisario en Norvège et aux pays nordiques, M. Ibrahim Mokhtar a pris part aux travaux du Congrès et a été reçu par le responsable du Département des relations internationales du Parti, qui lui a réitéré le soutien de son parti à la cause du peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination.

Le diplomate sahraoui a rencontré également des chefs des délégations participantes, notamment de la Suède, Finlande, Royaume-Uni, Allemagne, Grèce, Palestine, Afrique du Sud et du Soudan. Tous ont exprimé leur soutien à la cause du peuple sahraoui.

L’Algérie réaffirme sa position anticolonialiste


Genève, Le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, à Genève, Idriss Jazaïry, a affirmé que la politique extérieure de l’Algérie de soutien aux peuples sous domination coloniale ou étrangère s’inscrit dans le prolongement de ses priorités internes.

"Dès son indépendance, l’Algérie a prononcé la caducité de la législation élaborée par la puissance coloniale qui consacrait la discrimination entre ses habitants musulmans", a souligné Jazaïry lors de la conférence d’examen de Durban qui se tient du 20 au 24 avril 2009.

M. Jazaïry a précisé, à cet égard, que la politique extérieure algérienne de "soutien aux peuples sous domination coloniale étrangère ou victimes d’autres formes de racisme spoliateur, s’inscrit dans le prolongement des priorités internes" de l’Algérie.

Il a ajouté que si "la citadelle de l’Apartheid s’est effondrée sous les coups de boutoir du peuple d’Afrique du Sud", il en « subsiste cependant des survivances sous d’autres latitudes » et « rares sont ceux qui ont le courage de les dénoncer et de tenter de les juguler".

Pour Jazaïry, face aux pillages des ressources naturelles des territoires occupés par des nations "qui se disent démocratiques et respectueuses de la dignité humaine", les Nations unies "doivent promouvoir des mesures plus hardies en vue de l’élimination rapide de ces pratiques prédatrices, attentatoires aux droits des peuples et qui sont une des formes économiques les plus abjectes de racisme".

Réunion du Comité préparatoire de la sixième édition du Festival mondial du cinéma au Sahara occidental


Chahid El Hafed, Le Comité préparatoire de la sixième édition du Festival mondial du cinéma au Sahara occidental s’est réuni mercredi sous la présidence du membre du Secrétariat national du Front, ministre de la Culture, Mme Khadija Hamdi, au siège de son ministère pour discuter des préparatifs pour la tenue de la sixième édition du Festival mondial du cinéma pour le Sahara occidental (FISAHARA), qui se tiendra du 4 au 9 mai prochain à la wilaya de Dakhla.

Mme Khadija Hamdi, a révélé la présence de plus de 450 participants étrangers, en provenance des pays arabes, d’Europe et d'Amérique latine, avec l’Algérie en tant qu’invité d'honneur à cette édition, qui se ttient sous le thème, "station de solidarité et de témoignage pour la libération et une vision vers l'avenir ".

Au menu de cette édition, le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui de par le monde, projetteront des films dans l’objectif de contribuer à "rapprocher la culture" de la population sahraouie réfugiée et "sensibiliser" la communauté internationale sur sa situation et sa cause, a-t-on indiqué".

Il est également prévu, dans le cadre de ce festival, l’organisation, comme à l’occasion de chaque édition, d’un atelier de formation cinématographique dans le but d’aider à la création d’une école de cinéma sahraouie.

Créé en 2003, le Fisahara, organisé en collaboration avec le ministère sahraoui de la culture, a reçu le soutien, entre autres, du Festival de cinéma de Cuba, le Festival du cinéma latino de Los Angeles, le Festival du cinéma des droits de l’homme de New York et le Festival de Saint-Sébastien.

''Le temps est venu pour permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination '' (ONG togolaise)


Lomé (Togo), L'Association des Amis des Sahraouis à Togo (CAST) a estimé, mardi qu’il "est temps que le monde ouvre les yeux sur le problème du Sahara Occidental et le résolve honnêtement par le biais d’un référendum libre, par lequel les Sahraouischoisisiraient leur destin".

"Nous soutenons fermement la lutte de nos frères et nos sœurs sahraouis pour l’autodétermination de leur peuple", a écrit CAST dans un message, dont une copie est parvenue à SPS.

CAST a également dénoncé "les violations graves des droits humains commises dans les territoires occupés du Sahara occidental par le Maroc, notamment le pillage des ressources naturelles, la maltraitance et l’injustice dont sont victimes les citoyens sahraouis sans défense".

Elle enfin, lancé un appel aux ONG Africaines et Internationales à vocation humaniste et à la conférence Syndicale de Solidarité avec le peuple Sahraoui de se mobiliser pour lutter aux cotés des Sahraouis pour leur autodétermination afin de "les soustraire de ce joug et le bouter de l’Afrique comme c’était le cas pour l’Apartheid en Afrique du Sud", a conclu le texte.

Les étudiants sahraouis à Agadir : pour l’autodétermination au Sahara Occidental


Agadir (sud du Maroc), Les étudiants sahraouis poursuivant leurs études universitaires à la ville marocaine, Agadir ont exprimé, mardi leur attachement constant au droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui, dans un communiqué parvenu à SPS.

Les étudiants sahraouis ont également réaffirmé que le Front Polisario demeure le seul représentant légitime du peuple sahraoui dans sa lutte contre l’occupation marocaine depuis trente années, réitérant "leur résistance contre toutes les tentatives des autorités marocaines, visant à museler les étudiants sahraouis au poste d’Agadir de participer pacifiquement dans cette lutte".

Ils ont en outre lancé un appel à toutes les organisations internationales des droits de l’homme à presser sur les autorités marocaines pour libérer immédiatement tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.

A cet égard les étudiants sahraouis ont interpellé du SG de l’ONU à l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la protection des droits humains des citoyens sahraouis dans les territoires sous l’occupation marocaine, conclut le communiqué.

SADC: la lutte du peuple sahraoui est une lutte pour l'autodétermination fondée sur les principes de la décolonisation


New York, Les quatorze États membres de la Southern African Development Community (SADC) ont réaffirmé que la lutte pour le peuple du Sahara occidental est une lutte pour l'autodétermination sur la base des principes de la décolonisation, la promotion des droits de l'homme, la légalité internationale et la stabilité et la sécurité du continent africain.

Dans une lettre adressée vendredi au président du Conseil de sécurité, Claude Heller et à tous les membres, qui doivent examiné le rapport du SG de l’ONU concernant le Sahra Occidental, l'ambassadeur, représentant permanent et Président de la SADC, Baso Sangqu, a appelé le Conseil de sécurité, à "agir de manière décisive à résoudre le conflit du Sahara occidental sur la base de l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux bases des principes juridiques établis dans la Charte de l'ONU en matière de décolonisation".

Exprimant sa profonde préoccupation " sur les violations des droits humains au Sahara Occidental sous occupation coloniale marocaine, l'organisation régionale africaine a appelé le Conseil de sécurité des Nations à "inclure la surveillance des droits de l'homme dans le mandat de la MINURSO, à l'image d'autres mandats de maintien de la paix des Nations unies dans le monde et à aborder la situation des droits humains dans le contexte de la résolution de la question".

Le président de la SADC a estimé que "l'exploitation illicites des ressources naturelles du Sahara Occidental", est une violation du droit international et des principes juridiques applicables aux territoires non autonomes".

La sécurité marocaine disperse brutalement une manifestation pacifique des citoyens sahraouis à Goulimim


Goulimim (sud du Maroc), Les forces de sécurité marocaines ont dispersé brutalement, dimanche une manifestation pacifique des citoyens sahraouis à Goulmim , réclamant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis écroués dans les prisons marocaines, a rapporté une sources du ministères sahraoui des territoires occupés et de la diaspora.

"Les appareils sécuritaires marocains ont assiégés littéralement le lieu de la manifestation et ont dispersé brutalement les manifestants, laissant des cas de graves blessure", précise la même source, évoquant que ces forces ont procédé ensuite à une vaste opération d’arrestations au sein des jeunes manifestants sahraouis.

Voici une liste non exhaustive des jeunes sahraouis soumis à l’arrestation : Charaf Edin Dichakour, Mustapha Eskam, Edawdi Mohamed, Seif Edin Edoughi, Faniach Mohamed, El Maksour Mohamed, Boumariam Ismail et Echwaiir Malennin.

De nouveaux témoignages sur la disparition du militant sahraoui, Brahim Basiri (officier espagnol)


Iles de Canaries (Espagne), Le chef du département des services de renseignements espagnol à l’ex colonie espagnole, le Sahara occidental, Miguel Ortega a annoncé lundi, sa volonté de diffuser un ouvrage dans lequel il raconte des détails sur l’état de la disparition du militant sahraoui, Brahim Basiri et le lieu de sa tombe.

"Je dispose des documents importants concernant les dates et les données des événements qui se sont déroulés au cours des années soixante et soixante-dix au Sahara occidental, notamment la disparition de, Brahim Basiri", a révélé, M. Ortega dans une interview au quotidien esapgnol, Canaria 7.

M. Ortega a justifié en outre que sa décision de publier ce témoignage découle de sa solidarité avec les souffrances que vit le peuple sahraoui depuis trois décennies.

Enfin le responsable espagnol a formulé l’espoir que les parties au conflit du Sahara occidental, le Front Polisario et le Maroc aboutissent à une solution juste et durable garantissant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

La résistance sahraouie objet d'une exposition de photo en Belgique


Bruxelles, Une exposition de photos sous le titre de "Les sahraouis, un peuple oublié, une lutte ensablée" a été présentée à la Maison de la Culture de Marche-en-Famenne, dans la région belge de la Walonnie, a-t-on appris auprès des organisateurs.

"C'est un témoignage sur la réalité quotidienne du peuple sahraoui qui vit dans une extrême détresse sous l'occupation marocaine depuis plus de 34 ans", ont-ils indiqué, précisant qu'elle se prolongera jusqu'à vendredi 8 mai 2009.

La vitrine organisée conjointement par le Comité Belge de Soutien au Peuple Sahraoui, Oxfam Solidarité et la Maison de la Culture de la ville de Marche-en-Famenne, a été inauguré par le représentant du Front Polisario en Belgique, M. Salek Abderrahman.

Sur une trentaine de photos réalisées sur le terrain, les images ont parfaitement réussi à décrire la résistance d'un peuple opprimé et les différentes formes de vie menée par la population sahraoui dans les camps de réfugiés et les territoires libérés de la RASD.

La société civile espagnole condamne les violations graves des droit humains des Sahraouis commisses par le Maroc


Chahid El Hafed, Des centaines de manifestants espagnoles et Sahraouis résidant en Espagne ont condamné, dimanche les graves violations des droits humains commises par l’Etat marocain contre les citoyens sahraouis et ont dénoncé le mur de la "honte" qui divise le Sahara Occidental et son peuple depuis plus de trois décennies.

Organisée par les mouvements de solidarité avec le peuple sahraoui dans toutes les régions espagnoles, la manifestation a dénoncé l’existence des milliers de mines anti-personnel, d’engins militaires et de soldats, autour de cet ouvrage qui constitue un crime contre l’humanité au Sahara Occidental, ont indiqué les organisateurs.

Les manifestants ont également appelé à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, reconnu par la légalité internationale, condamnant le pillage "illicite" des ressources naturelles du Sahara occidental par les autorités marocaines.

Ils ont en outre lancé un appel urgent au Gouvernement espagnol à "intervenir d’urgence" auprès des autorités marocaines, pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines.

"Il est temps que le Gouvernement espagnol soutienne le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui devant les instances internationales et exerce des pressions sur le Maroc pour qu’il mette un terme aux violations quotidiennes des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental", a insisté le Mouvement espagnol de solidarité avec le peuple sahraoui.

L'activiste des droits de l'homme, Mami Amar Salem de retour à la ville occupée de Dakhla


Dakhla (territoires occupés), Le militant sahraoui des droits humains, prix de la Ligue espagnole des droits de l'homme, El Mami Amar Salem, est arrivé lundi soir à la ville occupée de Dakhla, après avoir passé 3 ans entre la Mauritanie et l’Espagne, a indique le Service sahraoui de Communication aux iles Canaries (SCSC).

Amar Salem a déclaré à son arrivée à son domicile, qu'il était "entouré par les forces de sécurité marocaines, en uniforme et en civil" son retour à Dakhla est "le meilleur prix pour lui, même si le Maroc ne le veut pas".

"Les autorités marocaines m’ont retiré les documents, mais pas ma conviction", a-t-il ajouté, selon la même source.

Pendant son séjour en dehors des territoires occupés, El Mami Amar Salem, a reçu un traitement médical et a mené une sensibilisation autour de la situation des droits des civils sahraouis dans le territoire occupé par le Maroc, à Genève, au Portugal et de différentes régions espagnoles

Les autorités marocaines avaient expulsé El Mami Amar Salem qui est Président du Comité contre la torture à Dakhla, en 2005 et l’ont abandonné sans-papiers et gravement blessé dans la zone limitrophe de la Mauritanie. Ils avaient auparavant investi sa maison pour l’extraire de sa demeure, le torturer et le traîner dans la rue jusqu’à perdre connaissance pour l’abandonner après lui avoir volé ses téléphones portables et son appareil photo, rappelle-t-on.

Des ONG françaises appellent à un rassemblement de solidarité avec le peuple sahraoui à Paris


Paris, Des ONG françaises ont lancé un appel aux associations de droits de l’homme, aux syndicats et aux citoyens soucieux des droits de l’homme à participer à un rassemblement de solidarité avec le peuple sahraoui, prévu samedi à Paris.

Ces ONG ont indiqué, dans un communiqué, que ce rassemblement a pour but d’exiger "l’arrêt de la répression et le respect des libertés fondamentales dans les territoires occupés du Sahara occidental", "la libération des prisonniers politiques sahraouis".

Les organisations initiatrices de l’appel exigent également "la publication du rapport du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme bloqué par le Maroc depuis 2006 ", "l’extension de la mission des Nations unies (MINURSO) à la protection de la population sahraouie victime de la répression" et "la tenue d’un référendum d’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir en application des résolutions de l’ONU ".

Dans l’appel, les ONG ont souligné que "le territoire du Sahara occidental est occupé par le Maroc depuis 1975 en toute illégalité, comme l’ont confirmé la Cour Internationale de Justice, les Nations unies et l’Union africaine", rappelant qu’ "en 1991, le Maroc et le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, ont accepté, sous les auspices des Nations unies, un plan de règlement prévoyant un cessez-le-feu puis l’organisation d’un référendum d’autodétermination".

"Depuis cette date, le Maroc refuse de respecter ses engagements et multiplie les manœuvres dilatoires pour empêcher la consultation du peuple sahraoui. En 2007, il a dû accepter des négociations directes avec le Front Polisario sous l’égide de l’ONU. Toujours pas de résultat après quatre rounds de négociations ", ajoute-t-on encore dans l’appel.

Les ONG françaises ont également souligné que "le Maroc poursuit sa politique de répression dans les territoires occupés : arrestations, enlèvements, emprisonnements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis.

Leurs associations sont interdites. Même les étudiants sahraouis dans les universités marocaines subissent la répression".

Dans ce sens, les ONG ont rappelé que "trois étudiants sahraouis emprisonnés à Marrakech ont décidé le 11 avril de suspendre leur grève de la faim qui a duré 56 jours" et que "depuis le début des négociations en juin 2007, le nombre de prisonniers politiques a plus que doublé et les procès se multiplient, notamment contre les défenseurs des droits de l’homme, avec de lourdes condamnations (jusqu’à 15 ans de prison) "….

"Le Maroc maintient encore dans le secret le plus total plus de 550 disparus civils sahraouis", précisent ces organisations. L’appel a été initié par l’Association des Amis de la RASD (AARASD), l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA), l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA), le Comité pour le respect des libertés et droits humains au Sahara occidental (CORELSO) et l’Association des travailleurs Sahraouis en France (ATSF).