domingo, 19 de julho de 2009

Mauritania opposition rejects "prefabricated" poll (REUTERS)


By Vincent Fertey

NOUAKCHOTT (Reuters) - The main challengers to former coup leader General Mohamed Ould Abdel Aziz, favourite in Mauritania's presidential election, have rejected Saturday's poll and called for an international investigation.

The vote was the first since Abdel Aziz's 2008 coup ousted the Islamic state's first democratically elected leader and is meant to show investors and donors that the country is ready to rejoin the international fold after sanctions were imposed.

"Firstly we firmly reject these prefabricated results, secondly we call on the international community to put in place an inquiry to shed some light on the electoral process," the group said in a statement issued on Sunday.

Mohamed Ould Biya, a spokesman for the group, said electoral lists had been tampered with and voters had used fake ballot papers and identity cards during the poll to add to Abdel Aziz's tally. He did not provide any proof of his allegations.

Abdel Aziz has not claimed victory in the election but, in the run up to the vote, he repeatedly told supporters that he could win in one round, therefore avoiding a run-off.

The main opposition candidates initially planned to boycott the poll but agreed to take part after lengthy negotiations, a move which diplomats said would make the election more credible.

The group, which includes veteran opposition figure Ahmed Ould Daddah and Ely Ould Mohamed Vall -- another former coup leader, made its statement before results were announced.

Neither the United Nations nor the European Union, which has cut aid to Mauritania due to the coup, sent election observers to Mauritania. But the African Union team there said turnout was high and it called the election transparent on Saturday evening.

It is not yet clear when the official results will be announced.

"A SHAM"

Analysts had predicted a victory for Abdel Aziz but said the inclusion of Ould Daddah and Vall, whose 2005 coup was popular as it removed a long-standing military ruler, offered voters a genuine choice and stiffened the opposition.

Abdel Aziz has promised food and fuel price cuts, which were likely to win over many Mauritanians, 40 percent of whom live under the poverty line in a nation that exports fish and iron ore though hopes to ramp up off-shore oil production.

Mauritanian police clashed with suspected al Qaeda militants in the capital on Friday, weeks after the group claimed to have killed an American aid worker there.

The incident did not appear to be vote-related but it underscored the insurgent threat that Abdel Aziz had vowed to tackle and the United States had supported Mauritania's fight against until cooperation was frozen after the coup.

A free vote would set a positive example to the rest of the region, where military coups and constitutional crises have become a feature of politics in the past year.

But his rivals complained it has done the opposite.

"It seems quite clear to me that what we are seeing is a sham of an election," said Messaoud Ould Boulkheir, a politician who also took part in the election having spearheaded the challenge to Abdel Aziz's coup since August last year.

Mauritanie : l'opposition dénonce une "mascarade électorale"



Date : 19/07/2009 à 11:29:33

NOUVELOBS.COM

Les premiers résultats partiels de l'élection présidentielle en Mauritanie sont tombés dans la matinée, dimanche 19 juillet. L'ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz serait en tête et pourrait même l'emporter dès le premier tour. L'opposition a aussitôt dénoncé "une mascarade électorale".
Dimanche à 7h, un tiers des bureaux de votes avaient été comptabilisés, donnant un score de 51,6% des bulletins exprimés pour le général putschiste.
Les Mauritaniens étaient appelés, hier, à choisir leur président entre pas moins de neuf candidats. La plupart des observateurs tablaient sur un Mohamed Ould Abdel Aziz en tête. Mais l'hypothèse d'une victoire dès le premier tour avec une majorité absolue paraissait improbable, du fait du nombre important de candidats importants.

L'opposition rejette des "résultats préfabriqués"
Quelques heures après l'annonce de ces premiers résultats, les principaux candidats de l'opposition en Mauritanie ont donné une conférence de presse. Ils ont dénoncé une "mascarade électorale".
"Les résultats qui commencent à défiler montrent qu'il s'agit d'une mascarade électorale qui cherche à légitimer le coup d'Etat" du 6 août, a déclaré Messaoud Ould Boulkheir, candidat du front anti-putsch. Celui-ci s'exprimait au nom des trois autres candidats de l'opposition : Ahmed Ould Daddah (premier parti d'opposition), Ely Ould Mohamed Vall (ancien chef de la junte de 2005 à 2007) et Hamadi Ould Meimou, un candidat indépendant.
Le groupe a publié une déclaration commune. Ils y rejettent les "résultats préfabriqués" du scrutin. Ils ont également lancé un appel à la communauté internationale afin d'obtenir une enquête indépendante sur des irrégularités électorales.

"Mettre en échec ce coup d'Etat électoral"
En attendant un éventuel recomptage, les quatre hommes ont demandé aux "entités compétentes", tel le ministère de l'Intérieur et le Conseil constitutionnel, de ne pas "accepter la validation" du scrutin. Ils ont également lancé un appel au peuple mauritanien afin qu'il "se mobiliser pour mettre en échec ce coup d'Etat électoral".
Le général Mohamed Ould Abdel Aziz avait réalisé un coup d'Etat le 6 août 2008, renversant Sidi Ould Cheikh Abdallahi, qui fut le premier chef d'Etat mauritanien élu démocratiquement depuis près de 30 ans.
(Nouvelobs.com)

Les Mauritaniens ont voté hier



Climat tendu et soupçons de fraude

Les Mauritaniens étaient nombreux hier à se rendre aux urnes pour élire leur président parmi les neufs candidats en lice. A Tavragh Zeina, un quartier chic de Nouakchott, les bureaux de vote ont connu dès la matinée une affluence remarquable.


Nouakchott (Mauritanie).

Jeunes et vieux, hommes et femmes, se sont déplacés pour accomplir leur devoir électoral, tous espérant en finir avec les coups d’Etat et voir leur pays retrouver sa stabilité politique. « Mon souhait est que cette élection provoquera le changement attendu par les Mauritaniens afin que le pays sorte de l’impasse politique dans laquelle il est plongé depuis le coup d’Etat de 2008 », a indiqué Ahmed Mohamdou Ould Ny, rencontré au sortir d’un bureau de vote au centre de Nouakchott. Cette élection est censée mettre un terme à la crise qui perdure depuis dix mois. Les Mauritaniens y croient, mais le climat politique demeure tendu. Plusieurs incidents ont été signalés entre les partisans du général Ould Abdelaziz et ceux de son rival du RFD, Ahmed Ould Daddah, vétéran de l’opposition. Ces deux candidats ainsi que Messaoud Ould Boulkheir du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD) et Ely Ould Mohamed Vall, ancien chef d’Etat, qui a mené la transition démocratique 2005-2007, sont présentés comme les mieux outillés pour arracher un ticket pour le second tour, dans une compétition électorale très serrée. Les tensions entre partisans sont attisées par une guerre de déclarations entre les candidats favoris de ce scrutin dont les résultats seront connus aujourd’hui. Le premier à ouvrir le bal, c’est le général putschiste Ould Abdelaziz qui irrite ses conquérants en annonçant d’un ton ferme qu’il est « sûr » de remporter l’élection au premier tour. « Nous sommes optimistes et certains de remporter l’élection dès le premier tour. Nous sommes le camp du changement et nous allons gagner, car les autres sont des destructeurs », déclare-t-il au sortir du bureau de vote où il a accompli son devoir hier matin à Tavregh Zeina.

Guerre des déclarations

A cette déclaration provocatrice, son principal rival Ahmed Ould Daddah répliquera quelques heures plus tard en disant : « Il sait qu’il ne sera pas élu et je doute fort qu’il soit au second tour. Il envisage peut-être de faire un autre coup d’Etat. » Cet échange à travers la presse a fait augmenter la tension entre les partisans des deux camps. Ould Daddah, dont le ministre de l’Intérieur est issu de son parti, se voit près du but, lui qui essaie depuis une vingtaine d’années d’accéder au pouvoir, en vain. L’enjeu de cette élection est pour lui « le retour à la légalité républicaine, dont le dirigeant est désigné par le peuple ». Messaoud Ould Boulkheir s’est plutôt montré calme et serein à l’heure de l’accomplissement de son devoir électoral. Il affirme à la presse que l’avenir de la Mauritanie dépend de l’issue de cette élection qu’il a souhaité voir se terminer dans de bonnes conditions « pour le bien du pays ».

Indices de fraude

L’autre candidat de poids, Ely Ould Mohamed Vall, dénonce, quant à lui, des « indices de fraude ». Pour cet ancien chef de l’Etat et ancien directeur de la Sûreté nationale, toujours colonel, « il y a de très mauvaises nouvelles par rapport au déroulement de l’opération de vote à travers l’ensemble du territoire », menaçant les auteurs de cette « fraude » d’en payer les conséquences. « Ely », comme l’appellent ses concitoyens, affirme que si ces « indices de fraude » viendraient à être confirmés, cela va créer un climat favorable à la « pérennisation » de la crise. Pour étayer ses propos, Mohamed Vall évoque « l’achat des voix et des cartes de vote ». Sans toutefois accuser telle ou telle partie d’en être responsable. Il s’est cependant plaint de la courte durée de la campagne qui ne lui a pas permis de faire 10% du territoire mauritanien, alors que d’autres, allusion faite à son cousin le général Ould Abdelaziz, sont en campagne depuis des mois. Pour le colonel Vall, il est quasiment impossible qu’un des neuf candidats puisse gagner l’élection au premier tour. « Dans le contexte actuel, passer au premier tour équivaut à un coup d’Etat dont l’auteur assumera entièrement les conséquences qui en découleront », avertit-il. Le candidat islamiste, Jamil Mansour, a de son côté dénoncé des actes de « fraude », affirmant en détenir les « preuves ». Selon lui, les femmes voilées sont la principale source de la fraude. « Certaines violations ont été constatées aux premières heures du vote, notamment à cause de la non-vérification de l’identité des femmes voilées », a-t-il indiqué dans un communiqué. Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ould Arzizim, issu de l’opposition, assure, quant à lui, que le scrutin se déroule dans de « bonnes conditions » et qu’il n’y a pas d’éléments palpables prouvant l’existence de la fraude. Le scrutin, faut-il le rappeler, est suivi par quelque 300 observateurs internationaux, issus de différentes organisations régionales, continentales et occidentales.

Elections présidentielles. Les mauritaniens ont voté, hier




Les Mauritaniens votaient, samedi, en grand nombre et dans le calme pour élire leur président parmi neuf candidats, dont le meneur du coup d'Etat du 6 août 2008, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a affirmé être "sûr" d'être élu dès "le premier tour".
Mais le colonel Ely Ould Mohamed Vall, lui-même ancien chef d'une junte,
(2005-2007) et candidat à la présidentielle, a dénoncé de son côté de "vastes opérations de fraude". Il s'agit de la seule personnalité à avoir, pour l'instant, évoqué des irrégularités graves lors du scrutin.
Plus de 1,2 million d'électeurs sont appelés aux urnes dans ce pays en grande partie désertique. Les bureaux ont ouvert à 07H00 et doivent fermer à 19H00.
Quelque 320 observateurs internationaux, notamment de l'Union africaine (UA), de la Francophonie et de la Ligue arabe, sont déployés.
Ce scrutin crucial et relativement ouvert doit mettre un terme à la grave crise consécutive au renversement du premier président démocratiquement élu du pays, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, qui ne se représente pas.
De longues files d'attente, avec les hommes d'un côté et les femmes de l'autre, se sont rapidement formées devant les bureaux de vote de la capitale, ce qui pourrait augurer d'une participation élevée.
Le meneur du coup d'Etat du 6 août 2008, le général Ould Abdel Aziz, considéré comme un des grands favoris, s'est pour sa part montré très confiant.
"Je suis sûr, nous passerons au premier tour. Ce sera la victoire de toute la Mauritanie, du peuple mauritanien", a-t-il déclaré à la presse, peu après avoir voté, près du palais présidentiel.
Le général Ould Abdel Aziz et son principal concurrent, Ahmed Ould Daddah, chef du plus important parti d'opposition, ont répété à plusieurs reprises pendant la campagne leur conviction d'être élu dès le premier tour.
Mais de nombreux observateurs estiment qu'au vu du nombre de candidats (neuf), un deuxième tour, prévu le 1er août, est probable.
De son côté, le colonel Vall, et cousin du général Aziz, a dénoncé de "vastes opérations de fraude, aussi bien à l'intérieur (du pays) qu'à Nouakchott".
"Il y a eu achats de conscience (vote), de cartes d'électeurs et d'autres documents de vote. Des villages entiers ont été ciblés par la +pression de l'argent+ pour les amener à voter pour tel ou tel candidat. Ceci est très
grave", a-t-il ajouté, après avoir voté à Nouakchott.
L'opposant Ould Daddah n'a pas évoqué de fraudes en cours mais est revenu sur les déclarations de l'ex-chef de la junte.
"Si quelqu'un pourrait prétendre être élu au 1er tour, ce serait bien moi, mais je me refuse de le dire. Je laisse le dernier mot au peuple, j'attends les résultats avec confiance", a-t-il déclaré, après avoir voté.
"Aziz sait bien qu'il ne sera pas élu, peut-être fera-t-il un nouveau coup d'Etat?", a-t-il encore demandé.
Comme de nombreux habitants, le président de l'Assemblée nationale et candidat du Front national pour la défense de la démocratie (FNDD, anti-putsch) Messaoud Ould Boulkheir a souhaité que le pays tourne la page des coups d'Etat pour s'engager dans une "une nouvelle voie de démocratie".
Aucun incident n'a été signalé mais vendredi soir un échange de tirs a eu lieu à Nouakchott entre des policiers et deux combattants islamistes. "Fort probablement, il pourrait s'agir des mêmes personnes ayant tué l'Américain", selon une source policière.
L'assassinat le 23 juin dans ce même quartier de Ksar du ressortissant américain Christopher Leggett, 48 ans, avait été revendiqué par Al-Qaïda au
Maghreb islamique (Aqmi).

Le Maroc a remporté ''illégalement'' en 2008 six milliards d’euros des ressources naturelles sahraouies (ONG sahraouie)




Alger, Le président de l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDSA), Abdessalam Omar, a estimé, mardi que le Maroc a remporté au cours de l’année de 2008 une somme de six milliards d’euros de son pillage "consécutif" des ressources naturelles sahraouies.

"Ce montant revient des activités d’exploitation illégale du phosphate et d’exportation des poissons du Sahara Occidentaldes de la part de l’occupant marocain", a précisé, M. Abdessalam en marge de la rencontre internationale intitulée "la colonisation et les mouvements de libération en Afrique", qui a eu lieu à Alger.

Il en outre, rappelé que le conflit du Sahara Occidental est "l’une des grandes questions d'actualité internationale", mettant l’accent sur la nécessité de dénoncer "les graves violations des droits humains que subissent les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara Occidental, de la part des appareils de sécurité marocains".

L’AFAPREDSA, rèitère son appel à faire la toute la lumière sur le destin de plus de 150 prisonniers de guerre aux mains du Maroc et plus de 526 civils portés disparus depuis le début du conflit, a-t-il conclut.

La oposición de Mauritania rechaza una elección "prefabricada" domingo


19 de julio de 2009 05:41 GYT

NOUAKCHOTT (Reuters) - Los principales opositores al ex líder golpista
general Mohamed Ould Abdel Aziz, favorito en la elección presidencial
de Mauritania, rechazaron la votación del sábado y pidieron una
investigación internacional.

La votación es la primera desde que Abdel Aziz lideró un golpe de
Estado en agosto del 2008, derrocando al primer líder islámico
democráticamente electo del país.

Los principales candidatos de la oposición planeaban inicialmente
boicotear la elección, pero accedieron a participar después de
prolongadas negociaciones, una medida que muchos diplomáticos dijeron
daría una mayor credibilidad a la consulta.

"En primer lugar, rechazamos firmemente estos resultados
prefabricados, en segundo lugar, llamamos a la comunidad internacional
a realizar una investigación que arroje luces sobre el proceso
electoral", dijo el grupo en un comunicado emitido el domingo.

La agrupación, que incluye a figuras veteranas de la oposición como
Ahmed Ould Daddah y Ely Ould Mohamed Vall -otro ex líder golpista,
divulgó su comunicado antes de que los resultados fueran anunciados.

Tanto Naciones Unidas como la Unión Europea decidieron no enviar
observadores a Mauritania, pero un equipo de la Unión Africana en el
país dijo el sábado en la tarde que la elección fue transparente.

(Reporte de Vincent Fertey; Escrito por David Lewis; Editado en
español por Ricardo Figueroa)

El general golpista gana las elecciones en Mauritania Cuatro candidatos derrotados aseguran que los resultados han sido "prefabricados"




AGENCIAS - Nuackchot - 19/07/2009

Ganó el poner hace un año a punta de bayoneta y ahora lo conserva
gracias a las papeletas. Los resultados parciales de las elecciones
presidenciales del sábado en Mauritania otorgan una holgada victoria
al general Mohamed Ould Abdelaziz que el 6 de agosto dio un golpe de
Estado y acabó con 17 meses de democracia.

El éxito del militar golpista había sido vaticinado por la prensa
local y algunos observadores extranjeros que, en un país en el que no
existen los sondeos, señalaron que sus mítines eran los más
concurridos. Pero el 52,2% obtenido por Abdelaziz, cuando han sido
escrutados el 61% de los sufragios, no habían sido previstos.

La mayoría absoluta que, según la comisión electoral, logra el antiguo
jefe de la guardia presidencial, le evitará tener que concurrir a una
segunda vuelta el 1 de agosto. Abdelaziz obtiene muchos más votos que
sus principales adversarios, Messaoud Ould Boulkheir, presidente de la
Asamblea Nacional, (16.63%); el eterno opositor Ahmed Ould Daddah
(13,89%) y su primo el coronel Ely Ould Mohamed Vall (3,78%), el
militar que fomentó la transición democrática que concluyó en abril de
2007. El islamista moderado, Jemil Ould Mansour, obtiene el 4,66%.

Boulkheir leyó hoy por la mañana un comunicado conjunto, suscrito
también por Daddah, Vall y otro candidato derrotado, Hamadi Ould
Meimou, en el que los cuatro aseguran que las presidenciales han sido
"una mascarada electoral que pretende legitimar el golpe de Estado"
del 6 de agosto de 2008. Abdelziz derrocó entonces al presidente Sidi
Ould Cheikh Abdallahi, elegido democráticamente.

Los resultados "han sido prefabricados", sostienen, y piden al Consejo
Constitucional mauritano que no los avale y a la comunidad
internacional que investigue las numerosas irregularidades. Aunque
apoyaron la reinstauración de la democracia, la Unión Europea y la ONU
no enviaron observadores a las elecciones. Sí lo hizo la Unión
Africana, pero su número es demasiado escaso para que pudiesen ser
eficaces. EE UU fue la potencia que más de involucró en el
restablecimiento de la democracia.

Los candidatos derrotados instan, por último, al "pueblo mauritano a
movilizarse para hacer fracasar el golpe de Estado electoral".
Proclamas como esta hacen prever que Mauritania, uno de los países más
pobres de África, seguirá atravesando una etapa de turbulencias que
empezó con el golpe de hace un año.

Anticipándose a la divulgación de resultados parciales por la comisión
electoral, cientos de partidarios de Aldebaziz tomaron, el sábado por
la noche, el centro de Nuakchot, para celebrar la victoria del general
en las presidenciales.

Obama abre nuevas perspectivas para el conflicto saharaui marroquí



*Ministerio para las Relaciones con América Latina

La respuesta que el presidente de EE UU, Barak Obama, ha remitido al
monarca marroquí, Mohamed VI, a la felicitación que éste le había
hecho llegar con motivo de la fiesta nacional de Estados Unidos, ha
abierto nuevas expectativas para el largo conflicto Sáhara-Marruecos,
en vísperas de las conversaciones informales entre las partes,
anunciadas para los próximos días Viena, con el fin de desbloquear la
interrupción de 17 meses desde la última ronda formal. Así lo recoge
Ignacio Cembrero en el artículo “Obama se desmarca de la solución que
ofrece Marruecos para el Sáhara” aparecido en el diario El Pais el 15
de julio.

Ni Mohamed VI ni su primer ministro, Abbas El Fassi recibieron al
Enviado Especial de la ONU, Cristopher Ross, a su paso por Marruecos
en el trascurso de sus giras por el Magreb, lo que provocó su
decepción, como recogía la propia prensa marroquí (el diario de
Casablanca "Al Massae", por ejemplo).

Obama valora en su carta la demostrada capacidad diplomática de Ross,
rememorando su labor como alto funcionario del Departamento de Estado.

“Soy consciente de la importancia que reviste la cuestión del Sahara
occidental para Usted, Su Reino y todas las poblaciones que sufrieron
debido a este conflicto. Comparto su compromiso para que las
negociaciones realizadas bajo los auspicios de las Naciones Unidas
constituyan el marco conveniente que permita llegar a una solución
mutuamente aceptable, y espero que Christopher Ross, un diplomático
experto con una amplia experiencia de la región, podrá promover un
diálogo constructivo entre las partes.”


"Mi Gobierno trabajará con el Suyo y con otras partes implicadas en la
región para alcanzar una solución [en el Sáhara] que responda a las
necesidades de la población en términos de gobernancia transparente,
de confianza en el Estado de derecho y de una justicia equitativa",
añade Obama. También le pide su ayuda -el rey preside el Comité Al
Qods dedicado a Jerusalén- para resolver el conflicto
palestino-israelí.

No hay ninguna mención a la propuesta marroquí de autonomía para el
Sáhara, como ya se había observado en el discurso de Susan Rice, la
embajadora de EE.UU., en el momento de la aprobación, en abril, por el
Consejo de Seguridad de la ONU de su última resolución sobre el
Sáhara.

La propia diplomacia española parece haber tomado nota de lo que
constituye, cuando menos, una apuesta de Obama para trabajar junto a
la ONU sin marcarle el camino a seguir, sino apartarse abiertamente de
la propuesta marroquí de autonomía.

El escenario es bien distinto del auspiciado hasta ahora por Francia y
España, pues como afirmaba el negociador saharaui Mohamed Khadad, "No
es esa la actitud de España y de Francia que, con el ministro
Moratinos a la cabeza, pretenden que Ross siga trabajando en la misma
dirección que su predecesor". Es la ocasión para que Madrid desmienta
en la práctica esta acusación.

En Bir Lehlu, a 16 de julio de 2009

Un reconocimiento al presidente Obama


07-17-2009 | JULIO PALACIOS S*

Opinión Después de una larga lucha por lograr el reconocimiento pleno
de los estados libres del mundo, a través de una estrategia
diplomática del más alto nivel y manteniendo una actitud tolerante y
calmada, ante las permanentes agresiones por parte del gobierno
marroquí, hoy, la luz resplandece en el horizonte saharaui y se inicia
una etapa de consolidación en el concierto de las naciones.
Fuentes diplomáticas dijeron que la administración Obama se ha
apartado del plan marroquí de autonomía para el disputado Sáhara
Occidental. Dichas fuentes afirmaron que la Casa Blanca ya no se ve
comprometida con el apoyo del ex presidente George Bush a la autonomía
del Sáhara Occidental, esto sí es un gran avance.
“Los Estados Unidos ya no apoyan o aprueban el plan de autonomía
marroquí”. “En cambio, la administración regresa a la posición
pre-Bush de que podría haber un Estado saharaui independiente en el
Sáhara Occidental”.
Obama informó del cambio en la política de EUA para el Sáhara
Occidental en una carta al rey Mohammed de Marruecos el pasado junio.
La carta, que enfocó una demanda estadounidense de la ayuda de
Marruecos para avanzar en el proceso árabe israelí de paz, terminaba
con una referencia a conversaciones patrocinadas sobre el Sáhara
Occidental. “Comparto su compromiso con las negociaciones auspiciadas
como el foro apropiado para alcanzar una solución mutuamente aceptada”
, escribió Obama. “Mi gobierno trabajará con el suyo y otros de la
región para alcanzar un resultado que reúna la necesidad de los
pueblos a un gobierno transparente, la confianza en la autoridad de la
ley, y la administración igualitaria de justicia”. Esta es la primera
vez que el presidente norteamericano se pronuncia sobre el Sáhara
Occidental. “Los marroquíes están muy preocupados por el cambio de
postura estadounidense” , porque “esto pone en duda si Obama se ve a
sí mismo como comprometido con algo de lo que hicieron sus
predecesores, lo que es un factor clave en la diplomacia”.
En 2007, Rabat lanzó su plan para poner fin al litigio de 35 años con
el Frente Polisario, apoyado por su aliado Argelia, ofreciendo la
autonomía al Sáhara Occidental, del que un 80% se encuentra aún bajo
control marroquí. La Casa Blanca ha ordenado al Departamento de Estado
interpretar la mediación de la ONU entre Marruecos y el Polisario,
incluyendo la opción de ser considerado como lo que es, un Estado
independiente.
Al presidente Barack Obama, mi reconocimiento por una actitud
solidaria a los principios básicos de la autodeterminación de los
pueblos, que en este caso hace justicia a la lucha del hermano pueblo
de la República Árabe Saharaui Democrática.

Les Etats-Unis mettent fin à l'inertie pro-marocaine dans les négociations sur le Sahara occidental (presse)


Madrid, L'arrivée du président américain, Barack Obama à la Maison Blanche et la médiation menée par le Représentant personnel du Secrétaire général de l'Onu pour le Sahara occidental, Christopher Ross, ont fait bouger les choses par rapport au conflit sahraoui qui se trouve dans l'impasse depuis plus de 30 ans, écrit vendredi le quotidien espagnol ABC.

Sous le titre "Les Etats-Unis mettent fin à l'inertie pro-marocaine dans les négociations sur le Sahara occidental", le journal a rappelé que M. Ross "qui a un plus grand poids diplomatique" que son prédécesseur, le hollandais Peter Van Walsum, a déjà effectué deux tournées dans la région, à l'issue desquelles il a convoqué pour la fin du mois de juillet une rencontre informelle à Vienne pour réactiver les rounds de négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario.

Des sources de la Maison Blanche citées par ABC soulignent que le "président Obama soutient les efforts en cours de M. Ross pour trouver, dans le cadre des Nations Unies, une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable pour les deux parties".

Une précision qui a "conforté les espoirs du Front Polisario selon lesquels le +Yes we can+ du président américain puisse s'appliquer également au Sahara occidental", ajoute le journal. ABC, qui perçoit un changement de la politique américaine vis-à-vis de la question sahraouie cite, dans ce contexte, une source diplomatique occidentale spécialisée depuis des décennies dans le conflit du Sahara occidental confirmant ce changement.

"Pour moi, le signe évident de ce changement est que ni Ross ni l'ambassadrice américaine, Susan Rice, n'ont soutenu au sein de l'Onu de manière claire le plan +d’autonomie+ du Maroc, comme l'a fait l'Administration Bush.

"Et le fait de ne pas le soutenir est un signe important", a affirmé cette source au quotidien espagnol. Le représentant du Front Polisario aux Nations Unies, Ahmed Boukhari, cité lui aussi par le journal, estime que l'Administration Obama "a désactivé le pilotage automatique" hérité des précédents gouvernements américain.

Un "pilotage automatique qui laissait augurer le soutien de Washington à la proposition marocaine +d’autonomie+ lors de la réunion du Conseil de sécurité du mois d’avril", a-t-il dit. "Cependant, la nouvelle ambassadrice américaine à l'Onu, Susan Rice, n'a fait référence à aucun appui explicite au plan marocain, contrairement à la pratique habituelle de ses prédécesseurs dans le poste sous l'administration de Bush", a relevé Boukhari.
"C'est là l'élément le plus fondamental que nous pouvons interpréter comme une révision de la politique des Etats-Unis à l'égard de la question sahraouie. Un silence que l'on peut interpréter comme une absence de continuité par rapport à l'ancien président Bush", a expliqué le responsable sahraoui.

Il a souhaité dans ce sens que le président Obama "implique l'Onu à trouver une solution au conflit sur la base de la légalité internationale, le Plan de règlement et les travaux réalisés par James Baker", l'ancien Envoyé spécial de l'Onu pour le Sahara occidental.

Enfin, ABC, a rappelé que la lettre adressée par le président Obama au roi du Maroc ne mentionne nullement la proposition marocaine +d'autonomie" au Sahara occidental, ce qui a déclenché "l'alerte chez les négociateurs marocains", a-t-il conclu.

Par ailleurs, et dans un autre article intitulé "Barack Obama et le Sahara occidental", paru dans le même journal, le juriste Carlos Ruiz Miguel, est revenu longuement sur la genèse du conflit sahraoui, les différentes résolutions de l'ONU soutenant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, le Plan Baker soutenu par le Conseil de sécurité et le changement de la politique américaine à l'égard de ce conflit.

"Obama est arrivé à la présidence pour réduire les tensions et mettre fin aux abus de la dernière période de Bush. Sa proposition est de miser sur la légalité internationale et constitutionnelle comme moyen de solution des conflits", écrit-il.

"Le Sahara occidental, un conflit mineur pour les Etats-Unis, devient ainsi la pierre angulaire d'une politique étrangère basée sur ce modèle", observe le juriste espagnol.

"Il n’est pas rare, par conséquent, que Obama ait cessé de soutenir la proposition marocaine dite +d'autonomie+ qui, en déniant au peuple sahraoui le droit à choisir son destin parmi diverses options, viole non seulement le Droit international mais est antidémocratique et profondément immorale", affirme-t-il.

Les Chefs d'Etat et gouvernements du MNA réaffirment le droit à l'autodétermination des peuples sous occupation


Charm El Cheikh, Les chefs d'État et de gouvernements participants au sommet du mouvement des pays non-alignés (MNA) tenu à Charm El Cheikh en Égypte, ont réaffirmé leur soutien au "droit fondamental et inaliénable de tous les peuples, y compris les territoires non autonomes ou sous occupation étrangère ou domination coloniale ou étrangère, à l'autodétermination".

Ils ont souligné dans une déclaration sanctionnant les travaux du sommet de Charm El-Cheikh, que "l'exercice du droit à l’autodétermination demeure valide et son application est indispensable pour les peuples se trouvant sous occupation étrangère ou domination coloniale ou étrangère, afin de garantir l'éradication du colonialisme et assurer le respect universel des droits de l'homme et des libertés fondamentales".

Les participants ont en outre opté toutes les recommandations adoptées par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, ainsi que la recommandation de l'Assemblée générale 62/116, qui a été adoptée à l'unanimité.

Ils ont exprimé leur disposition à soutenir énergiquement les efforts déployés par le Secrétaire général et son Envoyé personnel afin de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui garantisse le droit à l'autodétermination pour le peuple sahraoui dans le cadre du respect des principes et objectifs de la Charte des Nations Unies et des recommandations de l'Assemblée générale 15/14 de l'Assemblée du 14 décembre 1960 et les autres recommandations pertinentes.

Les chefs d'État ont estimé que toutes les options disponibles à l'autodétermination demeurent valables tant qu’elles respectent la volonté librement exprimée des populations concernées ainsi que les principes clairement définis dans les recommandations de l'Assemblée générale de l’ONU".

Le président Obama se démarque de la solution marocaine au Sahara occidental (presse)


Madrid, Le président américain Barack Obama "se démarque" de la proposition +d’autonomie+ que veut imposer le Maroc comme solution au conflit du Sahara occidental, écrit jeudi le quotidien espagnol El Pais.

"Obama a oublié (dans sa lettre au roi du Maroc) d’encenser la proposition marocaine +d’autonomie+ pour le Sahara occidental que son prédécesseur, Georges Bush, avait soutenue dans ses messages adressés au monarque marocain durant les dernières années", a relevé le journal.

Il a rappelé également qu’à l’issue de l’adoption, en avril, par le Conseil de sécurité de l’ONU de sa dernière résolution sur le Sahara occidental, l’ambassadrice américaine, Susan Rice, "n’avait pas fait non plus référence à la proposition marocaine".

Pour El Pais, si la lettre d’Obama "préoccupe" les autorités marocaines, elle a suscité en revanche "certains espoirs" dans les rangs du Front Polisario qui rejette catégoriquement cette proposition.

Le journal, qui relève "l’inquiétude" de la presse marocaine devant cette première initiative du président Obama dans la région du Maghreb, a rappelé par ailleurs que le roi Mohamed VI "n’avait pas reçu Christopher Ross sous prétexte qu’il se trouvait à Oujda, ni que le responsable onusien ait pu s’entretenir avec le Premier ministre marocain".

"Aux yeux de la diplomatie espagnole, la lettre (du président américain) signifie pour le moins cependant qu’Obama veut laisser travailler l’ONU sans lui tracer la voie à suivre ou que, dans l’hypothèse la plus osée, il se démarque de la proposition marocaine +d’autonomie+ au moment de chercher une solution au conflit", écrit encore le journal espagnol.

La proposition de règlement au conflit que mettra sur le tapis M. Ross "n’est pas encore définie", mais "envisage des idées similaires à celles de James Baker", l’ancien secrétaire d’Etat américain et Envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, souligne El Pais qui cite un diplomate espagnol.

La réunion informelle entre le Front Polisario et le Maroc, prévue en juillet à Vienne, se déroulera sous un autre format avec la présence de deux représentants de chaque partie, selon El Pais citant également des sources diplomatiques. Mercredi, un juriste espagnol, Carlos Ruiz Miguel, a affirmé dans une déclaration à la presse que le président Obama est "en train de faire des pressions" sur le Maroc pour l’amener à accepter une "solution au conflit du Sahara occidental conforme à la légalité internationale".

"La lettre adressée dernièrement par Obama au roi du Maroc ne fait aucune référence au soutien américain à la proposition marocaine +d’autonomie+ au Sahara occidental, mais lui demande au contraire de soutenir les démarches de l’Envoyé spécial pour le Sahara occidental, Christopher Ross", a-t-il souligné.

"Pour moi, il est clair que ni les Etats-Unis, ni Ross ne soutiennent la proposition marocaine d’accorder une +large autonomie+ au peuple sahraoui et, tout porte à croire que l’on s’achemine vers une version corrigée du Plan Baker, qui est d’ailleurs toujours d’actualité pour trouver une solution juste et durable au conflit", a-t-il affirmé.