terça-feira, 21 de abril de 2009

Le Maroc se ruine pour entretenir sa colonisation du Sahara Occidental (média)


Alger, "Le Maroc se ruine pratiquement pour entretenir sa présence militaire et la colonisation du Sahara Occidental", selon les services de renseignements américains et plusieurs chercheurs et centres de recherche, rapporte le journal algérien, le Quotidien d'Oran dans sa livraison du mardi.

"La colonisation de ce territoire en 1975 par le Maroc, au détour d'une scandaleuse marche verte, coûte actuellement au royaume chérifien 5 % de son PIB, alors que les dépenses militaires avoisinent les 36 milliards de dirhams (360 millions de dollars environ), soit 100 millions de Dhs par jour", précise-t-il, ajoutant que cela place le pays, selon un rapport de la CIA (The World Fact Book), "parmi les 20 pays les plus dépensiers pour leur armée".

Selon un chercheur marocain, le Maroc, serait actuellement dans la norme admise avec un budget de 1,90 % du PIB, soit 20 milliards de Dhs d'économie par an, "de quoi couvrir aisément les intérêts et les commissions payés annuellement pour la dette publique, s'il n'avait opté pour la colonisation de ce territoire".

Pour sa par, l'hebdomadaire "Tel quel" constate que "l'eldorado saharien, tel qu'il a été 'rêvé' dans les années 1970, n'est plus qu'un mirage. C'est même devenu un fardeau pour l'Etat marocain, voire pour le contribuable, auquel on a pratiquement fait signer un chèque à blanc".

Sur le plan diplomatique, l'annexion brutale, violente du Sahara Occidental a également un coût très lourd, les Marocains achetant à tour de bras les voix pour «le retrait de la reconnaissance» de la République arabe sahraouie démocratique. En plus de l'entretien coûteux d'ambassades «inutiles» en Amérique Latine, «les actions de lobbying diplomatique effectuées par le royaume restent secrètes et leur coût réel est jalousement gardé», estime pour sa part, Fouad Abdelmoumni, un chercheur marocain établi en Espagne.

Le quotidien britannique The Guardian a ainsi révélé, en 2007, que le Maroc, via le Moroccan American Policy Center (une organisation non lucrative pro marocaine aux USA), a chargé des cabinets de lobbying américains de promouvoir son plan d'autonomie pour le Sahara Occidental. Coût de l'opération : près de 300 millions de dirhams.

A l'intérieur du pays, "le marasme social est total", avec un des taux de développement humain les plus bas de la région africaine, le chômage, les tensions sociales et une misère endémique dans les zones rurales, notamment dans le Haut Atlas, ajoute le quotidien.

Depuis 1975, date de l'annexion du Sahara Occidental, le Maroc a connu plusieurs grandes manifestations centrées sur l'amélioration des conditions sociales et du niveau de vie des Marocains, écrit-il encore.

La guerre du Sahara Occidental, son annexion et le maintien d'une situation qui déroge aux conventions de l'ONU, "a un coût social et humain très lourd pour les Marocains", mais également pour les pays maghrébins qui en sont les autres victimes, en l'absence d'une politique sage du Maroc qui puisse ouvrir la voie vers le règlement définitif de ce conflit, estime le journal.

Le Maroc, la crise économique mondiale aidant, "commence à sentir ainsi les contrecoups" de sa colonisation du Sahara Occidental, "au détriment de la prospérité du peuple marocain et le développement du pays", conclu le journal.

L'état marocain responsable dans le cas de décès de prisonniers sahraouis (juristes)


Chahid El Hafed (camps de réfugiés), L'Union des Juristes Sahraouis (UJS) a affirmé que le Gouvernement marocain "assume toute la responsabilité dans le cas du décès de prisonniers politiques sahraouis" incarcérés dans ses prisons, rapporte un communiqué de l'organisation.

Condamnant "les agressions" contre les prisonniers politiques sahraouis dans les pénitenciers de Ait Melloul et Inzegan (Maroc) et leur emprisonnement "arbitraire", l'UJS a exigé "une enquête indépendante" sur la responsabilité des fonctionnaires de ces prisons et demande à "répondre aux demandes légitimes de ces prisonniers politiques en grève de la faim, de les de protéger et de les soigner convenablement".

Elle a en outre appelé les organisations internationales qui défendent les droits de l'homme à "intervenir afin de protéger les prisonniers politiques sahraouis, à exercer des pressions sur l'Etat marocain pour les libérer tous, et à faire la lumière sur le sort de plus de 500 disparus, ainsi que la libération de 151 prisonniers de guerre sahraouis aux mains du Maroc.

Des dizaines de prisonniers politiques sahraouis sont actuellement incarcérés dans les prisons marocaines de Taroudant, Kenitra, Ben Sliman, Inzegan, Ait Melloul, Boulemharez (Maroc) et dans la Carcel negra d’El Aaiun, rappelle-t-on.

HRW appelle à la création d'un ''mécanisme de surveillance'' des DH au Sahara Occidental


New York, L'organisation de défense des droits humains, Human Rights Watch, a appelé le Conseil de sécurité (CS) à "créer un mécanisme de surveillance des droits humains au Sahara Occidental", pour autant qu'il s'agit d'"un territoire non autonome où il n'existe pas d'office régulier et indépendant sur le terrain pour surveiller ces droits".

"Comme le Conseil de sécurité délibère sur le renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), qui expire à la fin de ce mois, nous demandons instamment que le mandat soit révisé pour inclure la surveillance des droits de l'homme sur le terrain, ou un autre mécanisme pour que l'ONU assume cette fonction", a écrit HRW dans une lettre au CS, publiée sur son site Internet. (http://www.hrw.org/en/news/2009/04/17/letter-unsc-urging-human-rights-monitoring-western-sahara)

En effet, une telle surveillance de l'ONU pourrait "servir de source neutre" d'information sur les droits humains dans le territoire et peut "améliorer le contexte des négociations" menées par le renforcement de la confiance et contribuera à assurer que les droits soient respectés, estime HRW.

Etant donné que cette surveillance constitue "un élément standard des opérations de maintien de la paix ailleurs, la MINURSO est presque la seule unité de maintien de la paix sous l'égide de l'ONU qui n'a pas de volet de surveillance des droits de l'homme", a déploré l'organisation, qui regrette également que le rapport de mission du Bureau du Haut Commissaire des droits de l'homme (HCDH) effectué en 2006 sur le terrain," n'ait pas été officiellement publié".

HRW rappelle par ailleurs qu'elle avait elle-même constaté sur place "une série de violations des droits des Sahraouis de s'exprimer, de s'associer et de se rassembler pacifiquement en faveur de l'autodétermination", dans un rapport publié en Décembre 2008, qui décrit comment les forces de sécurité marocaines "arrêtent arbitrairement" des manifestants et des militants sahraouis, pour "les battre, les soumettre à la torture, les obliger à signer des aveux , avec une quasi-impunité, puis les condamner et les emprisonner l'issue de procès inéquitables".

Toutefois, si le Conseil de sécurité ne doit pas élargir le mandat de la MINURSO pour y inclure les droits de l'homme, HRW suggère d'adopter "un autre mécanisme de suivi, comme une présence sur le terrain de l'Office du Haut Commissaire aux droits de l'homme".

En acceptant une telle surveillance, les parties "feront preuve de bonne foi indispensable à nourrir la confiance mutuelle nécessaire pour faire avancer les négociations politiques sur l'avenir du territoire", conclu la lettre.

Le père d’un prisonnier politique sahraoui appelle à sauver la vie de son fils en grève de la faim depuis 15 jours


Tan Tan (sud du Maroc), Le père du prisonniers politique sahraoui, Mohamed El Hafed (Iazza) a interpelé, dimanche les organisations internationales des droits humains à intervenir d’urgence auprès des autorités marocains pour sauver la vie de son fils dont l’état de santé est devenu critique, en raison de la grève de la faim qu’il mène depuis 15 jours à la prison marocaine d’Ait Meloul.

"Les autorités marocaine ont condamné mon fils d’un procès inique à quinze ans de prison ferme, récemment enfermé dans une cellule individuelle et privé de son droit à la visite", a regretté le père de, M. Yahya dans un communiqué parvenu à SPS.

Il a également évoqué que la mère du prisonnier politique sahraoui, Yahya Mohamed El Hafed souffre d’une forte tension artérielle pour sa préoccupation sur l’état de santé de son fils, appelant toutes les organisations humanitaires internationales à œuvrer pour hâter à sa libération.

Le prisonnier politique sahraoui , Yahya Mohamed El Hafed mène une grève de la faim après l'agression sauvage dont il a été victime avec deux de ses compatriotes par la administration pénitentiaire de la prison marocaine d’Inzeigan, au moment de son transfert par la force vers la prison d’Ait Meloul, rappelle-t-on.

''Le Sahara occidental est l'un des dix territoires les plus minés au monde''(RFI)


Alger, "Le Sahara occidental est l'un des dix territoires les plus minés au monde", indiqué Radio France International (RFI) dans un reportage sur ce fléau de son envoyé spécial près du mur militaire marocain, qui divise le territoire sahraoui et son peuple depuis trois décennie.

"Le conflit entre le Maroc et le Front Polisario a laissé le Sahara Occidental contaminé par des millions de mines antipersonnel et des restes d’explosifs de guerre", disséminées par le Maroc qui a "construit un mur de sable renforcé par des mines antipersonnel et antichars de près de 2500 kilomètres qui divise aujourd’hui le Sahara Occidental", a constaté le journaliste qui déplore que le conflit "continue toujours de tuer et blesser" après le cessez-le-feu intervenu entre les deux belligérants en 1991.

"L’ONU a comptabilisé trente-cinq types de mines antipersonnel et vingt-et-un types de mines antichars, fabriquées dans douze pays différents, dont l’Italie, l’Espagne, la Russie ou encore Israël", selon la même source, qui précise que ces mines dont les estimations varient entre 200.000 et 10 millions, sont en fer, ou en plastique "afin d’éviter leur détection".

Plus précis l’envoyé spécial de RFI indique qu’il y a des mines antipersonnel à effet de souffle, dites « mines papillons » qui "ressemblent à des jouets et qui trompent si souvent les enfants", des « mines bondissantes » destinées à exploser en l’air au milieu d’un groupe d’hommes pour faire le maximum de victimes. Il y a aussi des mines à fragmentation en forme de piquets pour les planter dans le sable, ou directionnelle qui peuvent être reliées à des fils-pièges…

Un orthopédiste Belge qui travaille déjà depuis huit mois avec les Sahraouis, Didier Cooreman, confectionnant des prothèses pour les patients et qui s’applique à former des orthoprothésistes sahraouis, a déploré au micro de la radio française que "le problème des mines c’est qu’elles ne font pas la différence entre les civils et les militaires, les adultes et les enfants".

"Peuple de pasteurs, les Sahraouis se déplacent constamment pour trouver des pâturages pour leurs dromadaires qui représentent bien souvent l’essentiel de leur capital. Quand un dromadaire est tué par une mine c’est une catastrophe économique pour ces nomades", a constaté le journaliste, déplorant que de "nombreux accidents interviennent lorsque les bêtes s’aventurent dans des zones contaminées par les mines, en particulier près du mur de sable qui coupe le Sahara Occidental en deux".

RFI indique enfin que les Nations Unies estiment qu’il "resterait au Sahara Occidental encore 100 000 kilomètres carrés encore contaminés par les mines".

Abdelaziz à Ki mon: le silence de la communauté internationale, un mépris pour la vie humaine


Bir Lehlu (territoires libérés), Le Président de la République, Mohamed Abdelaziz, a estimé que le silence de la communauté internationale vis-à-vis du sort réservé par le Gouvernement marocain au prisonniers politiques sahraouis est un mépris pour la vie humaine, appelant l'ONU à créer des mécanismes pour la protection des civils sahraouis dans les territoires occupés par le Maroc, rapporte une lettre de M. Abdelaziz au SG de l'ONU, Ban Ki mon que nous publions dans sons intégralité.

M. Ban Ki-moon
Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies
Châteauguay
Bir Lahlou, le 19 avril 2009
Monsieur le Secrétaire général,

Après son mépris affiché qui a failli coûté la vie aux trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim durant plus de 56 jours dans la prison de Boulemharez au Maroc (notre lettre du 19 mars 2009), voici de nouveau que les autorités marocaines mettent en péril la vie d'un nouveau groupe de Sahraouis, exposés à un danger de mort imminente.

Cette fois, il s'agit du défenseur sahraoui des droits humains, Yahya Mohamed Iazza et ses collègues, que les autorités marocaines continuent à soumettre à la torture, aux intimidations, aux représailles et aux châtiments pour avoir adopter des positions politiques légitimes et justes.

Ce prisonnier politique de 43 ans condamné injustement à cinq ans de prison ferme par un tribunal marocain, a été transféré par force le 7 avril 2009, menotté et les yeux bandés, en même temps que le prisonnier politique sahraoui, Najem Boba, depuis la prison d'Inzegan (Maroc) à celle d'Ait Melloul (Maroc) où il ont été soumis aux plus mauvais traitements, en les isolant dans des cellules individuelles ne dépassant pas trois mètres carrés de superficie, sans éclairage, sans literie et sans couvertures, avec un WC béant, interdit de parole et même d'appeler les gardes.

Il est de notoriété publique que Yahya Mohamed Iazza lutte encore depuis plus de 15 jours à travers une grève de la faim, déclenchée, de concert avec ses camarades prisonniers politiques dans la prison Inzegan, suite à une agression bestiale de l'administration pénitentiaire, sous l'égide d'un certain " Mustapha Refai ", au cours de laquelle ils ont été enchaînés aux mains et aux pieds, battus et torturés pendant plusieurs heures et forcés de chanter l'hymne national marocain, avec le déni de visites familiales.

Il souffre également d'un état de santé critique, de plusieurs maladies aigues comme le rhumatisme, l'anémie, le système digestif, suite à trois mois passés dans la clinique de la prison sans que les autorités marocaines ne veulent répondre à sa demande de traitement par un spécialiste en dehors de la prison. Dans sa cellule individuelle il souffre d'une grave et rapide détérioration de son état de santé, qui peut avoir de graves conséquences. Aussi Najem Boba souffre de maladie rénale, urine du sang et son état se détériore. Cela vaut aussi pour les autres Ali Bouamoud, qui était également isolé dans une cellule de la prison d'Inzegan.

Malgré cette situation, qui s'aggrave jour après jour, les autorités marocaines persistent dans leurs actes d'intimidation contre Yahya Mohamed El Hafed et ses compatriotes et refusent à sa famille de lui rendre visites et l'empêchent même de communiquer avec lui, sans pour autant les informer sur son sort.

Monsieur le Secrétaire général
Nous tenons le gouvernement marocain pour responsable de la vie du prisonnier politique et militant des droits humains Yahya Mohamed Al Hafed et ses collègues grévistes de la faim, à la suite des pratiques répressives et d'intimidation et vous demandons instamment d'intervenir afin de sauver ces vies humaines innocentes qui n'ont commis aucun délit à part la défense des fondements et principes de la Charte de l'Organisation des Nations unies, et à assurer leurs droits fondamentaux de prisonniers d'opinion.

Le silence de la communauté internationale face à l'indifférence du Gouvernement marocain, son indifférence et son mépris pour la vie humaine, serait un encouragement aux violations massives des droits de l'homme au Sahara Occidental et au sud du Maroc, corroborées par des rapports d'organisations et de nombreux organismes internationaux, y compris le Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme , telles que Amnesty International et Human Rights Watch, l'Organisation international contre la torture et le Parlement européen.

Par conséquent, nous vous renouvelons notre appel pour faire le maximum d'efforts et prendre toutes les mesures appropriées pour la libération immédiate de Mohamed Yahya AlHafed, et tous les prisonniers politiques sahraouis, de faire la lumière sur le sort de plus de 500 disparus civils et de 151 prisonniers de guerre sahraouis aux mains du Maroc et pour que l'Onu, à travers la Minurso ou à travers d'autres mécanismes, assume ses pleines responsabilités dans la protection des droits de l'homme au Sahara occidental, de les contrôler et de les signaler.

Recevez ma très haute considération et mon profond respect.

Mohamed Abdelaziz
Secrétaire général du Front Polisario

Le président de la République reçoit l'ambassadeur d'Afrique du Sud accrédité auprès de la RASD


Chahid El Hafed, Le président de la République, Secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdul Aziz, a reçu samedi, au siège de la Présidence de la République, l'ambassadeur d'Afrique du Sud accrédité auprès de la République arabe sahraouie démocratique, M. Mzuvikile T. Maqetuka .

Dans une déclaration à la SPS, en marge du dîner offert en son honneur par le président de la République, M. Mohamed Abdel-Aziz, M., Mzuvikile a indiqué que "les relations bilatérales entre les deux pays sont solides et historiques", soulignant qu'elles se développent vers le mieux.

"J’ai parlé avec le président de la République des relations bilatérales entre nos deux pays et la manière d'approfondir et hausser les niveaux de ces relations", a ajouté l’ambassadeur sud-africain.

L’ambassadeur de la République d’Afrique du Sud auprès de la RASD, M. Mzuvikile T. Maqetuka est arrivé samedi aux camps de réfugiés dans le cadre d’une visite de travail de 24 heures à la République sahraouie.

Il a été reçu à déjeuner par le président du Parlement (Conseil national) sahraoui, Mahfoudh Ali Beiba en présence du président de la commission des relations extérieures du CNS, au coté du ministre conseiller chargé des pays asiatiques, Maalainine Sedik et de l’ambassadeur, Habib Boukhreiss.

Dans l’après midi l’ambassadeur sud africain sera reçu par le ministre de la défense, Mohamed Lamine Bouhali et le premier ministre Abdelkader Taleb Oumar, rappelle-t-on.

Le conseil des ministres appelle l’ONU à une ''action urgente'' pour mettre fin aux violations des droits de l’Homme au Sahara Occidental


Bir Lehlu (territoires libérés), Le conseil des ministres sahraoui a appelé samedi la communauté internationale à une "action urgente" pour mettre fin aux graves violations des droits de l’Homme commises par le Maroc contre les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental et rapportées par les rapports des différentes organisations et instances internationales, dont le Haut commissariat aux droits humains de l’ONU, selon un communiqué parvenu à SPS.

Réuni sous la présidence de M. Mohamed Abdelaziz, président de la RASD et secrétaire général du Front Polisario, le conseil des ministres a réaffirmé l'attachement de la partie sahraouie à une solution juste et définitive de la question sahraouie dans le cadre du respect de la légalité internationale, rejetant toute approche qui ignore le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination.

Il a en outre souligné "la nécessité pour les Nations unies d'assumer pleinement leur responsabilité dans la protection des citoyens sahraouis et la mise en place d’un mécanisme dans les plus brefs délais au sien de la Minurso pour cette mission, dans l’attente d’une solution définitive devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.

Le conseil a également dénoncé la répression sauvage infligée à l’encontre des civils sahraouis sans défense et les défenseurs sahraouis des droits humains, dont leur seul délit est d’avoir participé à des manifestations réclamant le droit de leur peuple à l’autodétermination, a ajouté la même source.

Il a condamné la négligence des autorités marocaines de répondre aux revendications des prisonniers politiques en grève de la faim dans les prisons marocaines, rappelant le cas de Yahya El Hafed Iazza , en grève de la faim illimitée depuis 11 jours en protestation aux mauvais traitements et des dures conditions dont il fait l’objet à l’intérieur de sa cellule.

Le conseil des ministres a passé en revue les projets présentés par la ministre de la culture, Khadija Hamdi, pour l’organisation de la 6ème édition du Festival international du cinéma qui se tiendra la première semaine de mois de mai prochain et la semaine culturelle de la République arabe sahraouie démocratique qui aura lieu à la ville de Tindouf (Algérie) du 13 au 18 du même mois.

A cet égard le conseil a créé deux comités nationales pour la préparation de ces deux évènements, saluant les mouvements d’amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui.

Il s'est dit satisfait du succès de la manifestation internationale contre le mur de la honte, crime contre l’humanité, ainsi que l’engagement des participants solidaires, à poursuivre la campagne internationale pour le démantèlement du plus long mur dans le monde.

Dans ce contexte, le conseil des ministres a dénoncé une fois de plus la persistance des forces marocaines à semer les millions de mines anti personnelles sans indication.