segunda-feira, 27 de outubro de 2008

RASD/ALGERIE/PARLEMENT/MEDIAS



Journée d'étude mardi à Alger consacré au Droit international: l'autodétermination du peuple sahraoui

Alger,La commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN) organisera, mardi au siège de l'APN, une journée d'étude sur le Droit international et les règles juridiques relatives à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental, a annoncé lundi le président de cette commission, M. Rafik Bentabet.

La rencontre, qui sera animée par un groupe d'experts en Droit international, verra la participation de nombre d'invités, notamment des ambassadeurs de pays soutenant la question sahraouie, a indiqué M. Bentabet, lors d'un point de presse.

Elle sera également, rehaussée par une délégation parlementaire sahraouie conduite par le président de la commission des affaires économiques du Conseil national sahraoui (CNS), M. Salem Youcef.

La journée d'étude sera sanctionnée par une déclaration de soutien et de solidarité avec la cause sahraouie, qui sera transmise au nom du peuple algérien aux différentes instances internationales, à la veille d'une rencontre de solidarité avec le peuple sahraoui, prévue dans les prochains jours à Valence (Espagne), a ajouté le conférencier.

La journée d'étude sera l'occasion de revisiter les étapes de la lutte du peuple sahraoui et d'examiner son droit à l'autodétermination à la lumière du Droit international, des différentes résolutions onusiennes pertinentes et des dernières recommandations de la 4e Commission des Nations unies, a indiqué M. Bentabet, estimant que le règlement du problème sahraoui, sur la base de ces résolutions, "a pris beaucoup de retard".

Intervenant à cette occasion, M. Salem a exprimé la "reconnaissance" du peuple sahraoui pour le soutien qu'apporte le peuple algérien à sa cause. A propos du processus de négociations directes entre les deux parties en conflit, le Front Polisario et la Maroc, sous les auspices des Nations unies, le député sahraoui a fait part de la "disponibilité" des autorités sahraouies à aller à un 5ème round, dont la date n'a pas encore été arrêtée, a-t-il dit.

A cet égard, il a assuré que le Front Polisario a accepté "officiellement" la nomination du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu, M. Chirstopher Ross, alors que le Maroc n'a pas pris une position officielle à ce sujet, a-t-il relevé.

M. Salem a indiqué que si le Maroc persiste à vouloir imposer sa "pré condition d'autonomie", comme unique option, le prochain round sera voué à l'échec comme ses précédents", émettant le vœu que le prochain round fasse "avancer la cause sahraouie" sur la voie d'un règlement conforme à la légalité internationale permettant l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination à travers la tenue d'un "référendum libre et régulier".

A une question sur le pillage des richesses naturelles du peuple sahraoui par le Maroc avec la complicité d'entreprises étrangères, le président de la commission des affaires économiques du Conseil national sahraoui a rappelé le rôle que jouent les différents représentants du Front Polisario, à travers différentes capitales du monde, dans la sensibilisation des opinions publiques des pays d'où sont issues ces entreprises, sur l'interdiction par le Droit
international de l'exploitation des richesses nationales d'un territoire non autonome.

Il a cité à cet égard la cessation par des firmes étrangères européennes de l'exploitation des richesses nationales sahraouies, notamment maritimes, annonçant, dans ce contexte, que les responsables sahraouis oeuvrent dans le cadre des différents associations d'amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui et groupes parlementaires d'amitié, à travers le monde, à la mise en place d'un observatoire mondial qui sera chargé de répertorier les parties impliquées dans le pillage de ces ressources.

Par ailleurs, et à la veille de la tenue de cette journée d'étude, la délégation parlementaire sahraouie a visité une exposition photos sur le combat du peuple sahraoui, organisée dans le hall de l'Assemblée par l'ambassade sahraouie à Alger.

L'exposition comporte des photos témoignant notamment des exactions et sévices perpétrés par les forces d'occupation marocaines contre les populations civiles sahraouies qui manifestaient dans les principales villes sahraouies occupées.

Le droit international et les règles juridiques de l'autodétermination, thème d'une journée d'étude mardi à Alger



Alger, La commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté à l'Assemblée populaire nationale algérienne (APN) organisera mardi une journée d'étude sur le droit international et les règles juridiques relatives à l'autodétermination des peuples, notamment au Sahara Occidental.

La rencontre regroupera un nombre d'invités dont une délégation du Conseil national sahraoui (Parlement) , conduite par le président de la commission des affaires économiques de cette institution, selon un communiqué de l'APN, cité par l’Agence de presse algérienne (APS).

La journée d'étude sera l'occasion de revisiter les étapes de la lutte du peuple sahraoui et d'examiner son droit à l'autodétermination à la lumière du Droit international, des différentes résolutions onusiennes pertinentes et des dernières recommandations de la 4e Commission des Nations unies.

A cette occasion, l'ambassade de la RASD à Alger organisera une exposition photos sur le combat du peuple sahraoui.

TERRITOIRES OCCUPES/REPRESSION/DENONCE



Une ONG sahraouie interpelle l'ONU pour le respect des droits humains au Sahara occidental


El Aaiun (territoires occupés),L’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humains commises par le Maroc (ASVDH) a interpellé, dimanche l’ONU pour le respect des droits humains des citoyens sahraouis, notamment les défenseurs des droits de l’homme et les anciens prisonniers politiques dans les territoires occupés du Sahara occidental.

Elle a également exhorté l’ONU à "faire pression sur l'État marocain pour l’amener à respecter ses engagements relatifs aux droits de l'homme", réclamant l’élargissement des pouvoirs de la MINURSO pour y inclure le contrôle de ces droits au Sahara occidental, ainsi qu’à la protection de la liberté d'expression, de mouvement et le droit de réunion et d'organisation".

L’ONG sahraouie a demandé à toutes les organisations locales et internationales de défense des droits humains de travailler pour exposer ces graves violations, regrettant que "le Maroc cherche par tous les moyens à mystifier les infractions et les violations qui se passent, afin de tromper l'opinion publique locale et internationale".

Dans ce contexte l’ASVDH a condamné le harcèlement contre les domiciles de ses membres et leur arrestation en plein public "sans aucune raison juridique", citant le cas de Mr. Hammadi Naicir, membre du Comité pour la défense des droits de l'homme à Smara, qui a été licencié abusivement de son travail et son salaire a été suspendu.

Elle a en outre déclare sa pleine solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis, appelant à leur libération "immédiate et sans conditions", à leur tête, le président de la section de Boujdour, M. Mohamed Tahlil, et, Mr. Ahmed Mahmoud Haddi Elkainan.

Par ailleurs, l’ASVDH a dénoncé l’interdiction mardi dernier par les forces marocaines d’un sit-in organisé par les mères des 15 disparus sahraouis depuis le 25 décembre 2005, à la veille de la visite du ministre marocain de la justice à El Aaiun, afin de s’enquérir du sort de leurs fils.

"Ces mères ont été également interdites de rencontrer le ministre et ont été menacées et soumises à des humiliations et de mauvais traitements de la part des forces marocaines, a déploré l’ONG sahraouie dans son communiqué parvenu à SPS.

TERRITOIRES OCCUPES/REPRESSION



Un mois de prison et une amende de 2000DH contre un jeune sahraoui chômeur


El Aaiun (territoires occupés), La Cour marocaine d’appel à El Aaiun occupée a condamné, vendredi, le jeune sahraoui chômeur, Mohamed Ghali Elmansouri à un mois de prison et une amende de 2000DH, a rapporté un communiqué du Secrétariat de collectif des défenseurs sahraouis des droit humains (CODESA) dont une copie est parvenue à SPS.

"La juridiction s’est déroulée en présence des avocats sahraouis provenant d’Agadir (sud du Maroc) pour défendre l’accusé", a indiqué le CODESA, ajoutant qu’elle "s’était fortement assiégé par des forces de sécurité marocaines".

La Cour de première instance à El Aaiun occupée avait condamnée le 16 du mois courant le jeune chômeur sahraoui à six mois de prison "en raison de sa participation dans un sit-in pacifique réclamant son droit au travail et à promouvoir ses conditions de vie", rappelle la même source.

Par ailleurs, la Cour marocaine d’appel à la même ville sahraouie a acquitté le défenseur sahraoui des droits humains, Sadik Boulahi, respectivement membre du bureau exécutif de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humains commisses par l’Etat marocain (ASVDH), a relevé la même source.

Le défenseur sahraoui des droits humains, Boulahi a été arrêté auparavant par les forces de répression marocaines pour avoir participer dans une manifestation pacifique des citoyens sahraouis appelant à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination, a conclut le communiqué.

Australia supports UN’s efforts to decolonise Western Sahara


The Australian government declared lately that it supports the efforts of the UN to improve the security and humanitarian situation of the people of Western Sahara that aim to finish the process of decolonisation from the last colony in Africa.

In his answer to a question raised by Senator Hanson-Young regarding Western Sahara, on 16 October 2008, the Australian Special Minister of State and Cabinet Secretary said that “the Australian Government’s policy reflects its strong support for the efforts of the United Nations, and of the relevant parties—the Government of Morocco, and the Polisario Front—to press ahead to find an enduring settlement in relation to Western Sahara”.

Australia “believes that the people of Western Sahara must have a fair opportunity to determine their own future”, he indicated.

He recalled that the UN Security Council again welcomed the progress made by the parties to enter into direct negotiations in its resolution 1813 of 30 April 2008. The Australian Government endorses the spirit and the substance of these resolutions, he said.

He also recalled that his government is aware of the human rights violations, commited by the Moroccan State against the people of Western Sahara, stressing that Australia “gives a high priority to the protection of human rights, and calls on both parties to uphold international human rights standards”.

The Government affirms its strong support for UN efforts to find a durable solution to the «Western» «Sahara conflict acceptable to both parties.

Read full text of the question and answer:
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16 October 2008

QUESTIONS WITHOUT NOTICE: ADDITIONAL ANSWERS - Western Sahara

Senator FAULKNER (New South Wales) (Special Minister of State and Cabinet Secretary) (3:03 PM) —I seek leave to incorporate some information in response to a question that I was asked yesterday, also as the Minister representing the Minister for Foreign Affairs, by Senator Hanson-Young regarding
Western» «Sahara».

Leave granted.

The speech read as follows—

Would the Minister outline the government’s position on the question of «Western» «Sahara», specifically on the right of the people of «Western» «Sahara» to self- determination, given that back in 2002 as shadow foreign minister the Prime Minister stated that the people of «Western» «Sahara» must have a fair opportunity to determine their own future? Just to remind the Minister, I will read from a press release from Mr Rudd dated 30 July 2002: "It is time the UN acted and gave the Saharawis a fair opportunity to determine their own future."

[Supplementary question] It was my understanding that this was actually Labor Party policy. Could I have it clarified whether the Labor Party have changed
their policy position on «Western» «Sahara»? In asking the Minister for details in terms of what the government are doing in relation to «Western» «Sahara»,
could we have an explanation as to whether the government have made representations to the Moroccan government regarding the systematic violations
of human rights in the occupied areas of «Western» «Sahara», as well as asking for cooperation with the United Nations in its efforts to organise a referendum
of self determination for the Saharawi people in accordance with UN resolutions and the verdict of the International Court of Justice?.

The Australian Government’s policy reflects its strong support for the efforts of the United Nations, and of the relevant parties—the Government of Morocco, and the Polisario Front—to press ahead to find an enduring settlement in relation to «Western» «Sahara».

The Government believes that the people of «Western» «Sahara» must have a fair opportunity to determine their own future. The UN process currently underway provides that opportunity.

I take the opportunity to update the Chamber on recent UN efforts on this important question.

In his report of 14 April 2008 on «Western» «Sahara», the UN Secretary-General welcomed the parties’ commitment to continuing negotiations commenced in 2007.

For many years, the UN focused on achieving agreement between the parties on the terms of a referendum on independence in the «Western» «Sahara».

Efforts are now focused on negotiations.

This new phase of international efforts to resolve the conflict began with the presentation of proposals by both parties—the Government of Morocco, and the Polisario Front—to the UN Secretary-General in April 2007.

That same month, UN Security Council Resolution 1754 took note of the proposals, and called upon the parties to enter into negotiations ‘without
preconditions and in good faith’ and stated the clear objective of such negotiations was to achieve ‘a just, lasting and mutually acceptable political
solution, which will provide for the self-determination of the people of «Western» «Sahara»‘.

UNSCR 1813 of 30 April 2008 again welcomed the progress made by the parties to enter into direct negotiations.

The Australian Government endorses the spirit and the substance of these resolutions. It supports the efforts of the UN Secretary-General and the UN to improve the security and humanitarian situation of the people of «Western» «Sahara».

The Government is aware of allegations of human rights violations with respect to «Western» «Sahara» and Western Saharans, which have been raised by both relevant parties.

The Government gives a high priority to the protection of human rights, and calls on both parties to uphold international human rights standards.

We are in active consultation with other countries concerning human rights in «Western» «Sahara».

There is no doubt that the peace negotiations are still very difficult.

The Government affirms its strong support for UN efforts to find a durable solution to the «Western» «Sahara conflict acceptable to both parties.


Saharawi Minister of Culture denounces the "plundering" of Western Sahara’s archaeological heritage by Morocco


The Saharawi Minister of Culture, Ms. Khadidja Hamdi, denounced the "plundering" of the archaeological heritage by the Moroccan colonial authorities in the occupied zones of Western Sahara, last Thursday in the Algerian Capital.

"We have studies and material proofs on the Moroccan colonial authorities’ plundering of the Saharawi archaeological heritage, of which a big part is put in museums in the Moroccan cities, in Spain France and even in Germany", Ms. Hamdi declared in her address to the closing ceremony of the second meetings of the African Ministers of Culture.

"The Moroccan authorities of occupation also encourage the degradation of this archaeological heritage", she affirmed, noting that these "practices that were denounced in the past are now frequent especially in the last two years".

She recalled of the Medias campaign her ministry initiated to raise awareness of the international public opinion, especially the international organisations working on culture and human heritage such as UNESCO and the African Union’s Committee of Social and Cultural Affairs, about the necessity of saving the Saharawi heritage, which is a human legacy.

"This is a call to help stop these barbarous practices and preserve the archaeological memory of the Saharawi people from a unbridled plundering", she said.