sábado, 21 de fevereiro de 2009

La position de la France est "une intromission inacceptable et un sabotage" des efforts de M. Ross (POLISARIO)


Chahid El Hafed, La tournée que vient de commencer l’Ambassadeur Christopher Ross, en tant que nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara Occidental, représente une opportunité pour relancer le processus de décolonisation du dernier territoire sous le joug colonial en Afrique et partant l’avènement d’une paix juste et durable dans la région sur la base des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité.

Dans une déclaration à la SPS, le membre du Secrétariat national du Front Polisario, coordinateur avec la Minurso, Mhamed Khadad, a précisé qu'" Il est patent que l’expression par le peuple sahraoui de son choix quant à son devenir, à travers un référendum d’autodétermination libre et régulier, constitue le moyen démocratique et la seule voie légale pour mettre un terme au conflit maroco-sahraoui".

Dans ce cadre, l’envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies peut compter sur la coopération et l’aide du Front POLISARIO, a-t-il ajouté.
M. Khadad a également lancé un appel à la Communauté internationale à "tout faire pour que les efforts de paix de l’ONU en cours ne connaissent pas le sort des précédents qui ont été contrariés et sapés par le Maroc".

Les dernières déclarations du porte-parole du Gouvernement français, à la veille de la visite de M. Ross, sont, à cet égard, "un encouragement déplorable et condamnable à l’intransigeance marocaine", a déploré M. Khadad.

"Elles constituent aussi une intromission inacceptable et un sabotage des efforts de l’envoyé personnel visant à amener les parties, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, à négocier dans le but d’aboutir à une solution qui garantit le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental", a conclut le diplomate sahraoui.

Le nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU au Sahara Occidental est attendu samedi prochain dans les camps de réfugiés sahraouis


Chahid El Hafed, Le nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU au Sahara Occidental, le diplomate américain, Christopher Ross est attendu samedi prochain dans les camps de réfugiés sahraouis, dans le cadre de sa première visite dans la région pour la relance des négociations entre les deux parties au conflits, le Maroc et le Front Polisario, avait annoncé la porte-parole de M. Ban Ki-moon, Michèle Montas, mardi à New York.

"M. Ross travaillera avec les parties et les pays voisins sur la base de la résolution la plus récente du Conseil de sécurité 1813 et des précédentes résolutions en se fondant sur les progrès réalisés jusqu'à présent dans la recherche d'une solution politique, juste et durable", avait précisé Mme Montas.

D'autre part, le ministre des affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek avait déclaré mercredi à la radio nationale, à la veille de la visite de M. Ross, que le "Front Polisario demeure attaché à une solution devant permettre au peuple sahraoui d'exercer librement son droit à l'autodétermination et à l'indépendance".

"Nous attendons du nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU au Sahara Occidental, de relancer les pourparlers entres les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution juste et durable du conflit qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination", a-t-il ajouté

M. Ross, qui succède au Néerlandais Peter Van Walsum dont le mandat a expiré en août dernier, compte à son actif une longue carrière diplomatique au sein du Département d'Etat où il était, notamment, en charge des affaires du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), selon une biographie publiée par l'ONU.

Il a été également ambassadeur de son pays en Syrie et en Algérie avant de servir, comme directeur du Centre culturel américain à Fès.

M. Peter Van Walsum était au poste d'envoyé personnel du SG de l'ONU depuis 2005 et avait conduit durant son mandat 4 rounds de négociations entre les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc sans aucune avancée en raison du refus du Maroc à se conformer à la légalité internationale.

Il s’est disqualifié lui-même en adoptant une position soutenant les thèses marocaines en dépit de ses déclarations réaffirmant que le droit et la légalité internationale sont au coté du peuple sahraoui et du Front Polisario, rappelle-t-on.

Le Polisario demande instamment au CS de surveiller la situation les droits de l'homme de dans les territoires occupés du Sahara occidental


Chahid El Hafed, Le représentant du Front POLISRIO auprès de l'ONU, membre du Secrétariat national, Ahmed Boukhari, a appelé mardi dans une lettre au président du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, Yukio Takasu, à "agir pour mettre fin à la détérioration de la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental".

Dans sa lettre, parvenue à SPS, M. Bukhari a exhorté le Conseil de sécurité d'établir une composante des droits de l'homme au sein de la Mission de Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental (MINURSO) pour mandat de protéger, promouvoir et surveiller la situation des droits humains du peuple sahraoui, dans l'attente de la décolonisation du Sahara occidental.

A cet égard, "le Front Polisario serait heureux d'une telle initiative et disposé à coopérer pleinement avec le Conseil de sécurité", a ajouté le texte de la lettre..
"Notre espoir est que, par le biais les diligents efforts du Conseil de sécurité, l'ONUions Unies traitera avec responsabilité la négation systématique des droits humains du peuple sahraoui, et ouvrir la voie pour permettre au peuple du Sahara Occidental d'exercer son droit inaliénable à l'autodétermination", a-t-on souligné de même source.

La lettre rappelle également les dispositions de la Charte des Nations Unies et des résolutions du Conseil de sécurité sur la question ainsi que le rapport rendu public le 28 septembre 2006par le Haut Commissariat des droits de l'Homme de l'ONU et enfin le rapport de Human Rights Watch en décembre 2008, qui ont exprimé de sérieuses préoccupations face à la situation des droits humains dans la partie occupée du Sahara Occidental.