sábado, 23 de maio de 2009

La TVRASD est née !



La République arabe sahraouie démocratique (RASD) commémorera aujourd'hui d'une façon «originale» le 36e anniversaire du déclenchement de la lutte armée. Elle lancera officiellement sa télévision. Au grand dam du Maroc, cette chaine, accessible par satellite, «Intelsat 905» (24,5 w, sur une fréquence 11110, avec un débit : 1852, Polarité : Horizontal, Vitesse: 4 \ 3), couvrira l'Afrique, l'Europe occidentale et une grande partie du Moyen-Orient. Selon Mohamed Salem Ahmed Labaid, son directeur, elle contribuera, primo, à «briser le black-out imposé autour de la question du Sahara Occidental pour faire aboutir la réalité de la lutte du peuple sahraoui à travers l'image dans plusieurs parties du monde, secundo à «dénoncer la répression et les violations marocaines des droits humains dans les territoires sahraouis occupés, au Sud du Maroc et dans les sites universitaires», tertio à «réfuter les allégations du Maroc» par le son et l'image. «Ce nouvel édifice de l'information contribuera à l'évolution de la sensibilisation autour de la cause sahraouie et permettra de conforter le message du peuple sahraoui en lutte à travers l'image, pour dénoncer les violations des droits humains qui se déroulent sous un silence total au Sahara Occidental sous occupation marocaine», explique le ministre de l'Information, M. Mohamed Almamy Tamek.

Une ONG condamne les déclarations "irresponsables" d'un député socialiste espagnol et exige sa démission


Madrid, La Coordination espagnole des associations de solidarité avec le peuple sahraoui (CEAS) a condamné avec force les déclarations "irresponsables" d'un député du parti socialiste au pouvoir en Espagne soutenant les thèses marocaines sur le Sahara occidental et exigé sa démission immédiate.

"Nous exigeons sa démission et la remise de son mandat en tant que député pour non respect des règles régissant la politique internationale de l'Etat espagnol concernant le litige opposant le peuple sahraoui et le Maroc", affirme la Coordination dans un communiqué.

Le député socialiste pour Almeria (sud), Juan Callejon Baena, s'était rendu la semaine dernière au Maroc et à El Aaiun, la capitale sahraouie occupée, à la tête d'une délégation de la Chambre de commerce et d'industrie d'Almeria et d'autres agents économiques, au cours de laquelle il avait multiplié les déclarations en faveur du projet marocain "d'autonomie" au Sahara occidental.

La CEAS a dénoncé dans ce sens l'élu espagnol pour avoir rompu "la politique de neutralité proclamée par son propre parti (le PSOE) et par le gouvernement espagnol", ainsi que pour avoir mené "des négociations irrégulières (avec le Maroc) au plan économique et traité avec mépris le peuple sahraoui en appuyant les thèses marocaines comme solution au conflit sahraoui".

Elle a dénoncé ainsi son "attitude irresponsable" en se rendant au Sahara occidental occupé, un territoire "qu'aucun responsable ni représentant politique espagnol n'avait foulé depuis son occupation par le royaume du Maroc et le début du conflit entre ce pays et le peuple sahraoui", rappelle-t-elle.

"Plus encore, il s'est permis d'établir des contacts économiques sur des biens et des droits que les recommandations juridiques des Nations unies déclarent pourtant propriété du peuple sahraoui et non de la puissance occupante", ajoute le communiqué. Dans ce contexte, elle a appelé le député espagnol à rendre public ses frais de voyage pour prouver que son séjour au Maroc et au Sahara occidental "n'a pas été financé par les deniers publics (espagnols) ni par l'ambassade ou le gouvernement du Maroc".

La CEAS, qui regroupe des centaines d'associations de soutien à la cause du peuple sahraouie, a fustigé aussi les déclarations de cet élu concernant la question des droits de l'homme au Sahara occidental, l'accusant d'avoir "nié les permanentes violations de ces droits, dont celui de la libre expression, ainsi que les harcèlements à l'encontre de la population sahraouie au Sahara occidental occupé".

Devant ces faits, la Coordination demande au gouvernement espagnol d'apporter "les clarifications nécessaires et de condamner publiquement l'attitude de ce député", et à son parti de "sanctionner et de réprouver ces actes irresponsables".

La visite du député socialiste à El Aaiun occupé, ainsi que ses déclarations en faveur du projet "d'autonomie" au Sahara occidental que veut imposer le Maroc au peuple sahraoui, ont été sévèrement condamnées par des partis politiques espagnols et de nombreuses associations solidaires de la juste cause sahraouie.

Le Front Polisario réitère sa disponibilité à négocier avec le Royaume du Maroc, sous les auspices de l'ONU


Bir Lahlou (territoires libérés), Le Secrétariat national (SN) du Front Polisario a réitéré sa volonté à coopérer avec les efforts internationaux pour la reprise des négociations avec le Royaume du Maroc, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, dans "un cadre clair et précis", pour la décolonisation du Sahara Occidental, derrière colonie en Afrique, selon un communiqué parvenu à SPS.

Réunion jeudi en sa 5ème session ordinaire sous la présidence du Chef de l'Etat, Secrétaire général du Front Polisario, M. Mohamed Abdul Aziz, le SN a rappelé que la signature de l'accord de cessez-le-feu entre les parties au conflit sur la base de la tenue d'un référendum libre, juste et équitable pour décider du sort du peuple sahraoui, précisant que "tout contact avec la MINURSO, doit être exclusivement sur cette base".

Le SN a exprimé sa préoccupation face à la situation des droits de l’Homme, regrettant que le Conseil de sécurité n’ait pas pu inclure le monitoring des droits humains au mandat de la MINURSO, en dépit des dizaines de rapports et de témoignages de la communauté internationale des organismes actifs dans le domaine des droits de l'homme.

Il a, à cet égard, regretté l’opposition de la France sur la nécessité du respect des droits de l'homme au Sahara occidental. "Une telle attitude, en particulier de la France, berceau de la première déclaration universelle des droits de l'homme, est contraire aux efforts de la communauté internationale de la paix dans la région".

Par ailleurs, le SN a appelé le Gouvernement espagnol à assumer ses responsabilités historique et juridique envers le peuple sahraoui, conformément aux exigences de la légitimité internationale.

Se félicitant de la campagne internationale pour le démantèlement du mur de la honte marocain au Sahara occidental, le SN a appelé la communauté internationale à mettre un terme à ce crime contre l'humanité, qui ne cesse de causer la perte de vies humaines innocentes à travers des millions de mines anti-personnel parsemés au long de ce mur qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties.

Il a en outre lancé un appel aux Gouvernements, entreprises et les personnes à s’abstenir d’être impliqués avec le Maroc dans la signature d’accord ou de partenariat incluant le Sahara Occidental et ses eaux territoriales, estimant que l'octroi du Maroc du statut avancé et la signature de l'accord de pêche avec l’UE, constituent une violation du droit international.

Le SN, a rappelé que la RASD avait demandé en janvier dernier, à toutes les parties, les organismes internationaux, les Gouvernements, notamment l’Union Européenne, à veiller à ce que les eaux territoriales sahraouies y compris la zone économique exclusive (ZEE), soient explicitement exclues de son accord de pêche avec le Maroc.

Le SN a dénoncé la répression marocaine, exprimant son soutien aux prisonniers politiques sahraouis, notamment Yahya Mohamed Al-Hafedh Iaaza et ses compatriotes en grève de la faim illimitée depuis le 4 avril dernier dans les prisons marocaines d’Inzegan et Ait Melloul, "dans une totale indifférence des autorités marocaines à leurs demandes légitimes".

Le SN a réitéré son appel à la communauté internationale afin de faire pression sur le Gouvernement marocain pour la libération immédiate et sans condition des prisonniers politiques sahraouis, à faire toute la lumière sur le sort de plus de 500 disparus et de 121 prisonniers de guerre sahraouis.

Le président de la République dénonce la position de la France soutenant à la politique expansionniste du Maroc au Sahara Occidental


Chahid El Hafed, Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a dénoncé, mercredi à la salle de l’Intifada au siège de la centrale de l’orientation politique du Front Polisario, la position de la France de soutien à la politique expansionniste du Maroc au Sahara Occidental, empêchant ainsi l’avènement de la paix durable au conflit qui oppose le Front Polisario et le Maroc depuis plus de trois décennies.

"Nous tenons la France de responsable de l’endurance du conflit du Sahara Occidental, empêchant le processus d'intégration et de développement des peuples de la région, dans le cadre du respect mutuel, de coopération et de bon voisinage", a-t-il déclaré à l’occasion dela célébration du 36èmeanniversaire du déclenchement de la lutte armée sahraouie de libération.

Le président de la République a en particulier condamné la récente opposition de la France, pays des libertés et de la justice, contre la mise en place d’un monitoring international devant contrôler et surveiller les droits humains des Sahraouis, durant la dernière session du Conseil de sécurité autour de la question du Sahara Occidental.

Félicitant le peuple sahraoui à cet événement, M. Abdelaziz a rendu un vibrant hommage aux auteurs de résistance pacifique du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépendance (l’Intifada de l’indépendance), déclenché le 21 mai 2005 par les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés sahraouis, au sud du Maroc et dans les universités marocaines.

A cet effet le président da la République a condamné avec "force" la répression infligée aux militants sahraouis des droits humains par les forces de sécurité marocaines dont le prisonnier politique sahraoui, Yahya Mohamed El Hafed Iaaza et ses compatriotes en grève de la faim depuis presque 47 jours dans les prisons marocaines d’Ait Melloule et Inzegan.

Il a par ailleurs exhorté la communauté internationale à agir fermement pour le démantèlement du mur de la "honte", qualifié de "crime contre l’humanité", érigé par le Maroc et parsemé par des milliers de mines anti-personnelles, d’engins militaires et de soldats, divisant le Sahara Occidental et son peuple en deux parties depuis trois décennies.

Il a également demandé de l’ONU à arrêter le pillage "systématique et massive" des ressources naturelles du Sahara Occidental, dans l’attente d’un référendum d’autodétermination promis par la communauté internationale depuis 1991 devant définir le statut juridique de l’ancienne colonie espagnole.

Dans ce contexte, le président de la République a réaffirmé que le peuple sahraoui "poursuivra sa lutte jusqu’à l’autodétermination et l’indépendance, quelque soient les sacrifices en faveur de sa cause légitime", rejetant "toute autre solution qui ne respecte pas le droit de ce peuple à l’autodétermination et à l’indépendance".

M. Abdelaziz a en outre rappelé que la lutte menée par le peuple sahraoui pour son indépendance n’est pas une exception dans le monde, citant les cas de l’Algérie, d’ Afrique du sud, du Vietnam et du Timor leste, estimant que trente-six années de lutte et de résistance prouvent que la victoire du peuple sahraoui est "inéluctable".

Le président de la République a salué les positions indéfectibles des pays soutenants la juste cause du peuple sahraoui, notamment l’Algérie sous le leadership du président, Abdelaziz Bouteflika, de l’Afrique du sud et de l’Union africaine dont la RASD est membre fondateur.

Il a enfin exprimé ses remerciements aux mouvements de solidarité avec le peuple sahraoui en Amérique latine, Asie, Australie, Amérique du Nord, et en Europe, et particulièrement en Espagne, laquelle, a-t-il dit "nous espérons que son Gouvernement assume ses responsabilités historiques morales et juridiques envers le peuple sahraoui", conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité appelant à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental.

Coup d’envoi de la télévision nationale sahraouie (RASD-TV)


Chahid El Hafed, Le coup d’envoi de la diffusion par satellite de la première chaine de télévision nationale sahraouie (RASD-TV) a été donné ce matin par le président de la République, Mohamed Abdelaziz à l’occasion de lacommémoration par le peuple sahraoui du 36ème anniversaire de déclenchement de la lutte armée pour la libération et l’indépendance, le 20 mai 1973.

Le coup d’envoi a été donné au siège de la RASD-TV à Chahid El Hafed par le président de la République, Mohamed Abdelaziz, en présence des membres du Secrétariat national du Front Polisario, du Gouvernement de la RASD, du parlement, du conseil consultatif, ainsi que du wali de Tindouf, Chater Abdelhakim , des représentants des mouvements de solidarité, algériens et espagnols centaines des citoyens sahraouis provenant des différents camps des réfugies sahraoui.

"A l’occasion de la célébration du 36ème anniversaire de déclenchement de la lutte armée sahraouie de libération, nous lançons la première chaine de télévision sahraouie", a dit, Mohamed Abdelaziz, félicitant le peuple sahraoui pour cette nouvelle arme médiatique qui "confortera les autres médias sahraouis pour défendre la juste cause du peuple sahraoui jusqu’à recouvrer ses droits inaliénables à l’autodétermination et à l’indépendance".

Le président a visité les différents départements du siège de la RASD TV et écouté plusieurs explications sur le déroulement des différentes étapes, de production, de rédaction, et de montages qui lui ont été présentées par le personnel gérant cette novelle institution.

Il avait auparavant passé en revue plusieurs détachements militaires avant de procéder à l’inauguration de siège de la RASD TV.

Une ONG sahraouie dénonce la répression contre les défenseurs sahraouis des droits humains


El Aaiun (territoires occupés), Le Comité sahraoui pour la défense du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental (CODAPSO) a dénoncé, mardi les actes répressifs infligés aux défenseurs sahraouis des droits humains dans les territoires sous occupation marocaine, de la part des agents de police marocaine, dans communiqué parvenu à SPS.

CODAPSO a regretté l’arrestation de son vice-président, Ahmed Hamad à son retour de l’Espagne où il effectuait des soins médicaux en raison des séquelles de la prison dont il était l’objet depuis des années dans les centres secrets marocains, alors que son domicile demeure assiégé depuis une semaine.

Elle a également appelé à la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines, dont certains d’entre eux sont en grève de la faim depuis plus de 45 jours dans les prisons marocaines d’Inzegan et Ait Melloul.

L’ONG sahraouie a en outre appelé à l’application des résolutions onusiennes appelant au respect du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui par le biais d’un référendum devant permettre aux Sahraouis de choisir librement leur destin.

Enfin le Comité a interpellé de l’ONU pour l’élargissement des prorogatives de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara Occidental (MINURSO) à la protection des droits humains dans les territoires occupés sahraouis, violés systématiquement par l’Etat marocain.