quarta-feira, 10 de junho de 2009

Giscard se souvient du soutien financier d'Omar Bongo à Chirac


L'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing affirme, mardi 9 juin, que le président du Gabon Omar Bongo, décédé lundi, avait soutenu "financièrement" Jacques Chirac pendant la campagne présidentielle de 1981.

Invité sur Europe 1 à évoquer les souvenirs qu'il avait du président gabonais, M. Giscard d'Estaing a raconté : en 1981, "normalement vous savez qu'on n'acceptait pas des versements de fonds provenant de pays étrangers qui soutenaient des candidats en France. Et j'ai appris que Bongo soutenait financièrement Jacques Chirac". "Moi j'étais président de la République à l'époque, a-t-il poursuivi, j'ai appelé Bongo et je lui ai dit : 'Vous soutenez actuellement la campagne de mon concurrent' ; alors il y a eu un temps mort que j'entends encore et il m'a dit : 'Ah, vous le savez', ce qui était merveilleux. A partir de ce moment-là, j'ai rompu mes relations personnelles avec lui."

PASQUA DEMANDE DES PREUVES

Selon M. Giscard d'Estaing, au début de sa présidence, Omar Bongo était "un homme jeune, brillant, actif qui inspirait une certaine sympathie en fait". "Puis, par la suite, c'est devenu un régime très personnel fondé quand même sur des systèmes financiers très contestables, et personnellement j'ai rompu tout rapport avec le président Bongo à partir de ce moment-là", a ajouté l'ancien président. Omar Bongo "ne représentait pas à lui seul la Françafrique", mais "ce qui est vrai, c'est qu'il était un des derniers à la représenter, et donc sa disparition marque d'un certaine manière la fin de la Françafrique", a-t-il estimé.

L'ancien ministre de l'intérieur Charles Pasqua a déclaré, mardi, n'avoir "jamais entendu" que le président gabonais Omar Bongo ait aidé "financièrement tel ou tel" dans la classe politique française, conseillant cependant de "s'adresser au niveau des présidents de la République". "Ceux qui ont des informations de ce type, je les invite à mettre les chiffres sur la table", a-t-il dit sur RTL, alors qu'il était interrogé sur les allégations récurrentes faisant état d'un financement par Omar Bongo, mort lundi, de nombre de campagnes électorales françaises.

Le Maroc a peur des officiers de la MINURSO




Nous livrons aujourd'hui la première guerre de l'ère des e-mails, des blogs, du blackberry, des messageries, des appareils photo numériques, des téléphones portables, des talk-radios et des informations en continu. Certes, l'ennemi est habile dans la manipulation des médias et l'utilisation des outils de communication à son profit, mais nous avons aussi un avantage : la vérité est de notre côté, et elle finit toujours par triompher.

Le Maroc pousse sa grossièreté trop loin en essayant d'étendre cette propagande aux officiers de la MINURSO. Il ne s'est pas contenté d'installer des écoutes téléphoniques pour enregistrer toutes leurs conversations avec New York et d'entourer leur siège à El Aaiun de drapeaux marocains en signe de provocation.

Selon le portail de l'Association norvégienne de soutien au Sahara Occidental, le site de propagande marocain "www.polisario-confidential.org

" a essayé de discréditer le général danois Kurt Mosgaard, ancien chef de la MINURSO dans deux articles publiés au mois d'avril en l'accusant de soutenir le Polisario. L'auteur affirme qu'une des photos dans l'article montre le général habillé d'un vêtement traditionnel sahraoui sur son uniforme et qu'il y avait, fixé au vêtement, un emblème ou un pin avec le drapeau de la République Sahraouie. Sur une des photos, il pose avec le ministre sahraoui de la défense, Mohamed Lamine Bouhali. Dans un autre article, le général est photographié avec des responsables du Front Polisario dans un des camps des réfugiés près de Tindouf.

M. Kurt Mosgaard a réagi à l'article avec une attitude détendue : « Je peux dire avec certitude que je n'ai jamais porté un emblème du Polisario sur mes vêtements. » L'objet à la photo ne peut pas être vu clairement. En fait, il est difficile de savoir s'il se trouve là ou non. « Je ne sais pas si la photo a été manipulée ou si l'emblème y a été mis », dit Mosgaard.

Il a reçu deux ou trois vêtements traditionnels sahraouis en cadeaux. Le dernier, il l'a eu pendant son voyage d'adieu dans la région. Les vêtements n'ont aucun rapport avec le Polisario. "Beaucoup de Sahraouis portent des vêtements traditionnels, aussi ceux qui sont membres du CORCAS dans la partie du Sahara Occidental contrôlée par le Maroc. J'ai toujours été traité avec respect pendant mes réunions avec les parties, alors c'était naturel pour moi de montrer le même respect et la même amabilité, exactement comme chez nous à Jylland, au Danemark", explique-t-il.

Mosgaard raconte que les rencontres avec les chefs militaires du Polisario faisaient une partie tout à fait normale de ses devoirs. « C'était mon devoir de les rencontrer, de contribuer à résoudre les problèmes et de renforcer la confiance mutuelle, en même temps que j'œuvrais pour faire comprendre le travail de l'ONU. J'avais en vue de rencontrer les chefs militaires des différentes parties le même nombre de fois. Ils étaient toujours des personnes accueillantes et aimables », ajoute-t-il.

Tout porte à croire que les propos de Mosgaard dans une interview avec l'organisation norvégienne l'Aide aux Réfugiès ont irrité les Marocains. L'auteur de l'article du site se rèfère directement à l'interview et accuse indûment l'Aide aux Réfugiés d'être une organisation pro-Polisario.

Mosgaard confirme qu'il a fait enlever le drapeau du quartier général de la MINURSO pour souligner la neutralité de l'ONU, ce qui a provoqué la colère des autorités marocaines. La décision d'enlever le drapeau était correcte et tout à fait conforme aux réglementations de l'ONU. La décision est favorable pour tous ceux qui ont besoin de l'ONU comme médiateur impartial.

Les bâtiments et les autres installations qui appartiennent à l'ONU doivent toujours avoir un aspect neutre. Le fait que le drapeau marocain flottait sur le quartier général à El Aaiún pendant 16 ans, était contraire au règlement de l'organisation.

Les voitures de l'ONU dans le territoire occupé portent toujours des plaques d'immatriculation marocaine dans le monde. L'utilisation des plaques marocaines crée l'impression que l'ONU n'est pas neutre et que l'organisation soutient le Maroc dans le conflit. L'ONU et la MINURSO n'ont pas trouvé une solution du problème jusqu'ici.

Cela peut être une tentative de la part des Marocains de mettre en doute l'impartialité de Mosgaard et ainsi obtenir qu'il ne se laisse plus interviewer. Ils ont peur qu'il fasse comme certains de ses prédécesseurs (Francesco Bastagli, Frank Rudy…) qui, après la fin de leur mission au Sahara Occidental, sont devenus des ambassadeurs itinérants de la cause sahraouie.

L’Eucoco va demander à l'ONU d’ajouter au mandat de la Minurso la question des droits de l’homme dans les territoires occupés


Bruxelles, La Conférence de la coordination européenne pour la solidarité avec le peuple du Sahara occidental (Eucoco) a convoqué les 20 et 21 juin une réunion de son comité de suivi, appelé "Task Force" pour demander au Conseil de sécurité d’ajouter au mandat de la Minurso la question des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.

"Pour moi le Droit international s’applique à tout le monde, que ce soit vis-à-vis d’Israel, du Soudan et, aujourd’hui, aussi il doit s’appliquer à l’égard du Sahara occidental, car il est temps de mettre les choses au point sur ce conflit", a déclaré mardi M. Pierre Gallant, président de l’Eucoco, en marge d’une conférence de presse consacrée à la présentation du Rapport des experts internationaux indépendants diligenté par la Ligue arabe sur les massacres de Ghaza.

M. Gallant pense que la demande de rehaussement des relations entre l’Europe et le Maroc est "complétement scandaleuse", vu les violations des droits de l’homme qui se produisent aujourd’hui dans les territoires occupés.

"Pour faire face à cela, nous avons convoqué une Task Force de l’Eucoco. Il est prévu qu’on tienne une journée de travail de la Task force et nous comptons consacré deux jours aux questions des droits de l’homme dans les territoires", a-t-il expliqué.

A cet effet, l’Eucoco, a-t-il ajouté, a envoyé des missions, dont son vice-président Carmelo Ramirez, dans les territoires pour "réunir une série de témoignages sur ce qui s'y passe réellement".

Devant cette situation, l’Eucoco "s’interroge aussi sur les raisons qui font que la Minurso n’inscrit toujours pas cette question des droits de l’homme au sein de son mandat" et c’est à cet égard, a-t-il dit, qu’il demande aux Conseil de sécurité d'ajouter au mandat de la Minurso la question des droits de l’homme dans les territoires occupés pour la protection de la population sahraouie.

Commentant le dernier rapport du Parlement européen sur le Sahara occidental, M. Gallant a estimé qu'il est "très clair" car, a-t-il expliqué, "c’est très intéressant que des parlementaires, empêchés d’aller dans les territoires occupés pour terminer une enquête, déposent un rapport condamnant l’attitude du Maroc dans la région". "J’espère que la commission en tirera quelques leçons", a-t-il conclu.

La Task Force regroupe des délégués des différents pays. Elle a pour mission de s’assurer que les activités planifiées par l’Eucoco soient bien mises en oeuvre et de préparer la prochaine réunion du groupe.

L'autodétermination du peuple sahraoui, un principe non négociable (ambassadeur)


Tiart (Algérie), L'ambassadeur de la RASD en Algérie, M Brahim Ghali, a affirmé mardi à Tiaret que "la consécration du droit du peuple sahraoui à son autodétermination et à l'indépendance constitue la seule plateforme de négociations avec le Maroc".

Dans une déclaration, en marge des cérémonies de signature d'un accord de jumelage entre les villes de Smara occupée et Tiaret, l'ambassadeur sahraoui a ajouté que le peuple sahraoui tient à " la solution pacifique".

Il a précisé que la plate forme des négociations, entamées à Manhasset (New York) avec le Maroc, sous l’égide de l’ONU, concerne "la définition du mode d'exercice par le peuple sahraoui souverain de son droit à l'autodétermination, conformément à la légitimité internationale, en toute transparence pour faire son choix qui sera respecté par le Front Polisario".

Selon la même source, après quatre tours de négociations, la partie marocaine "tente toujours d’user de méthodes sinueuses pour imposer le fait accompli d'occupation", a-t-il poursuivi, notant que "l’occupant a essayé d'adopter le projet d'autonomie en tant que plateforme unique et unilatérale de débat, lequel est rejeté dans sa forme et dans son contenu par le Polisario".

Le chef de la mission diplomatique sahraoui a rappelé que la question sahraouie est d’abord "une question de décolonisation", une problématique internationale restée en instance à l'ONU depuis les années 60.

L’occupation marocaine du Sahara Occidental "n’a pu changer la problématique de fond", celle du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui reconnu sur le plan international, a-t-il ajouté.

L'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU "qui tente d'insuffler une nouvelle dynamique aux négociations", va effectuer prochainement une nouvelle tournée dans la région afin de fixer la date du 5eme tour des négociations, a-t-il indiqué, ajoutant que la partie sahraouie "attend de la part des nations unies qu’elles poursuivent leurs efforts et assument leur responsabilité pour la mise en application de la légitimité internationale de l'autodétermination".

M Brahim Ghali considère que le peuple sahraoui n'est nullement disposé "à prendre part à des négociations vides qui n'aboutiront à aucune solution ".

Il a rappelé que le peuple sahraoui "a déjà fait part de concessions importantes pour parvenir à une juste solution" à la question sahraouie, "mais en vain, d’où l’éventualité d’un retour à la lutte armée".

Abordant la convention de jumelage paraphée entre les villes de Smara et Tiaret, l'ambassadeur a indiqué "qu'elle revêt une signification particulière" qui s’inscrit en droite ligne dans la tradition d’amitié et de fraternité entre les peuples sahraoui et algérien.

Jumelage Tiaret-Smara : à la mesure du "la fraternité entre les deux peuples" (responsable)


Tiaret (Algérie), Le wali de Smara, M. Khatri Adouh, a souligné mardi que l’accord de coopération et de jumelage signé avec Tiaret est à la mesure du "long parcours de fraternité et de solidarité entre les deux peuples", sahraoui et algérien.

Pour M. Khatri, également membre du secrétariat national du Front Polisario, cet accord vise à "encadrer la coopération entre les deux villes dans les domaines politique, culturel et économique, conformément à un agenda de projets à venir, imprégnés de l'expérience de la wilaya de Tiaret."

Il a ajouté que l’accord de coopération et de jumelage permettra d’intensifier les échanges d'activités culturelles et de visites. Il a émis l’espoir que ce jumelage soit "une référence" viable.

M. Khatri a paraphé cet accord avec le président de l'APC de Tiaret, M. Omar Baki, en présence de l'ambassadeur sahraoui en Algérie, M. Brahim Ghali, du président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M Mehrez Amari, et de celui du groupe parlementaire d'amitié algéro-sahraoui, M. Tayeb Houari.

La délégation sahraouie était aussi composée de membres du Polisario, de journalistes, d’artistes et d’intellectuels.

Lors de la cérémonie de signature, M. Khatri a rappelé "les relations fraternelles solides entretenues entre l'Algérie et le RASD, basées sur des principes inspirés des deux Révolutions, celle du 10 mai 1973 pour le Sahara Occidental et celle du 1 novembre 1954 pour l’Algérie.

Il a transmis "les salutations de la population de la wilaya de Smara vivant tant dans les camps de réfugiés que dans (cette) ville occupée" qui fait face quotidiennement "à la répression et à toute forme d'atteinte aux droits de l'homme".

De son côté, le P/APC de Tiaret, après avoir retracé les différentes étapes historiques et civilisationnelles de l'ancienne Tihert (Tiaret), a estimé que l’accord avec Smara "est un signe" de soutien inconditionnel à la cause du peuple sahraoui en lutte pour recouvrer son droit légitime à l’autodétermination.

De son côté, le président de la commission algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui, M. Mohammed Mehraz Amari, a fait valoir que ce jumelage "découle d'un passé historique, moral et spirituel basé sur les valeurs humaines nobles et la consécration des liens de bon voisinage, de solidarité et de fraternité entre les deux peuples".

La journée nationale du chahid sahraoui, célébrée le 9 juin de chaque année, commémore la mort d’une grande figure de la lutte du peuple sahraoui, M. Ouali Mustapha Said.

Cette commémoration a donné lieu à un programme d'animation s'étalant jusqu'à jeudi prochain, comportant des visites sur des sites historiques que recèle Tiaret, en plus de soirées artistiques animées par des groupes sahraouis.

Agression contre les prisonniers politiques sahraouis à la Carcel negra d’El Aaiun


El Aaiun (territoires occupés), L’administration pénitentiaire marocaine de la Carcel negra d’El Aaiun a procédé lundi à une agression sauvage contre les cellules des prisonniers politiques sahraouis, a-t-on appris de sources concordantes à El Aaiun, la capitale occupée du Sahara Occidental.

Les prisonniers politiques sahraouis ont été surpris par la présence des géôliers sous la direction du tortionnaire, Mohamed Mansouri, qui ont enquêté brutalement leurs cellules et ont volés les affaires personnelles des prisonniers politiques, sans donner les raisons pour cette agression, a déploré la même source..

Cette agression intervient dans le cadre d’une campagne menées par les forces de répression marocaine à la veille de la célébration du 33ème anniversaire de la journée du martyr, afin d’empêcher l’organisation des manifestations en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui et rejetant les élections marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental, a précisé la même source.
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Elle intervient en réaction aux grèves de la faim des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines, en protestation aux mauvais traitemetements et aux dures conditions dans les quelles se trouvent ces priosnniers politiques, a-t-on ajouté de même source.

Le peuple sahraoui a le droit de choisir librement son destin, affirme France Libertés


Genève, La Fondation Danielle Mitterrand, France libertés (FDM) a affirmé lundi à Genève que le peuple sahraoui a le droit à "choisir librement son destin et à disposer des ses richesses et ressources naturelles", au cours de son interviention devant la 11ème session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU qui se tient du 2 au 18 juin 2009 à Genève.

Oretta Bandettini Di Poggio, qui intervenait au nom de France Libertés a souligné "l’extrême nécessité d’une totale clarté non seulement en ce qui concerne la question du droit à l’auto-détérmination du peuple sahraoui, mais aussi de savoir finalement quelle est au vu des normes et instruments du Droit international la réelle puissance administrante. L’Espagne qui a déclaré un retrait unilatéral du Sahara Occidental sans s’acquitter de son obligation d’organiser le référendum d’auto-détérmination, ou le Maroc qui a envahi le territoire en violation de la Charte des Nations Unies?

Il s’avère d’autant plus "urgent" que les différentes violations des droits humains dont est victime la population civile sahraouie ont été confirmées et attestées par le rapport de la Mission ad hoc du Parlement européen qui s’était rendue dans les territoires occupés du Sahara Occidental en janvier 2009, ainsi que dans les derniers rapports d’Amnesty International et de Human Rights Watch, a rappelé la fondation.

"La résistance pacifique démontre l’attachement des Sahraouis à leur droit à l’autodétermination" (ambassadeur)


Abuja, L’ambassadeur sahraoui au Nigéria, Oubi Bachir a réaffirmé que "la résistance pacifique déclenchée depuis mai 2005 dans les territoires occupés du Sahara Occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines, démontrent l’attachement des Sahraouis au droit à l’autodétermination et à l’indépendance, étant l’unique solution au conflit du Sahara Occidental", a-t-on appris de source de l’ambassde sahraouie à Abuja.


Dans une interview à la télévision nigérienne, NTA, L’ambassadeur Sahraoui a dénoncé les "conditions carcérales déplorables et les lourdes peines d'emprisonnement prononcées par la justice marocaine à l’encontre des prisonniers politiques sahraouis".

"Des militants sahraouis ont été victimes lors des procès inéquitables,de la torture et des mauvais traitements, aussi durant des interrogatoires dans les locaux de la police marocaine et ses centres secrets", notamment le cas du prisonnier politique Yahia Mohamed El Hafed Iaaza, condamné à 15 ans de prison ferme et qui se trouve dans un état de santé critique, en raison de la grève de faim depuis le 4 avril dernier en compagnie de ses compatriotes dans les prisons marocaines d’Inzegan et Ait Melloul, a-til ajouté.

Interrogé sur la proposition marocaine d’octroyer une "autonomie" au Sahara occidental sous la souveraineté du Maroc, l’ambassadeur sahraoui a mis en exergue que "seul le peuple sahraoui est le doyen de son destin et que le Gouvernement de la RASD n’acceptera jamais le déni du droit des Sahraouis de s’autodéterminer à l’instar de la casi totalité des peuples africains", a-t-il conclu.

Les citoyens sahraouis dans les villes occupées célèbrent la journée du Martyr


Chahid El Hafed, Les citoyens sahraouis dans les villes occupées d’El Aaiun et Smara ont procédé la nuit de dimanche à lundi à la distribution des tracts appelant au retrait "immédiat" de l’occupation marocaine du Sahara Occidental et à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, a rapporté le correspondant de la SPS sur place.

Ces activités interviennent à la veille de la célébration par le peuple sahraoui du 33ème anniversaire de la journée du martyr, qui coincide avec la tombée du fondateur du Front Polisarion El Ouali Moustapha Sayed au champs d’honneur, le 9 juin 1976.

A cet égard les citoyens sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental ont exprimé leur "rejet catégorique" des élections marocaines que le Maroc prétend organiser vendredi prochain, dans un territire sous la tutelle de l’ONU en attente de décolonisation.

Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, avait appelé le secrétaire
général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, à "intervenir en urgence" pour empêcher
l'extension des élections locales marocaines aux territoires sahraouis occupés.

"Une telle attitude représente une provocation politique flagrante de la part du Maroc qui entrave les efforts de la communauté internationale à reprendre des négociations pour l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux principes et résolutions de l'ONU", avait souligné M. Abdelaziz, dans une lettre adressée dimanche à M. B Ki-Moon, rappelle-t-on.

Une ONG espagnole appelle à la protection des droits de l’Homme au Sahara Occidental (rapport)


Chahid El Hafed, La délégation de la Fédération des institutions solidaires avec le peuple sahraoui aux iles Canaries (FEDISSAH) , ayant entamée récemment une visite dans les territoires sahraouis occupés, a appelé à l’établessement des mécanismes efficaces, devant garantir la protection et le contrôle des droits de l’Homme, violés systématiquement par le Maroc au Sahara Occidental, selon un rapport sanctionant la visite de cette délégation.

"Il est urgent de mettre en place un monitoring international, devant garntir le contrôle et la protection des droits humains des citoyens sahraouis dans les territoires occupés, soumis quotidiennement aux différent formes de répression et de torture sous les mains des agents de sécurité marocaines, au su et au vu de la Mission de l’ONU chargée de l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental", a-t-elle proclamé.

La délégation a appelé à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines, notamment Yahia Mohamed El Hafed Iaaza, en grève de la faim depuis plus de 60 jours à la prison marocaine d’Ait Melloul, protestant contre les conditions inhumaines d’emprisonnement et de stopper le pillage des ressources naturelles du Sahara Occidental par les autorités marocaines.

La délégation composée de: Carmelo Ramirez, Président de la dite fédération, Mme Josepha Telde Milan conseiller municipal et membre de la fédération, et Mme Teresa Morales, conseiller du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à Las Palmas.

Au cours de sa visite la délégation a effectué des entretiens aves neuf ONG sahraouis activant dans le domaine des droits humains et receuilli des témoignages des jeunes et d'anciens prisonniers politiques sahraouis, dont certains d’entre eux ont passé plus de 15 ans dans les prisons au Maroc, dévoilant les vils actes de torture et de répression de la part des appareils de sécurité marocains.

Plusieurs Organisations internationales des droits humains, notamment Human Right Watch, Amnesty International, Front Line et la commission ad hoc du Parlement européen avaient dénoncé dans des rapports, les graves violations des droits humains pérpétrés par les Maroc dans les territores sahraouis occupés, rappelle-t-on

M. Abdelaziz appelle Ki Moon à empêcher les élections marocaines dans les territoires du Sahara Occidental


Bir Lehlu (territoires libérés), Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz a demandé dimanche au SG de l’ONU, Ban Ki Moon "d’intervenir en urgence auprès des autorités marocaines afin d’empêcher l’extension des élections locales marocaines prévu vendredi prochain aux territoires sahraouis sous occupation marocaine".

"Une telle attitude marocaine représente une provocation politique flagrante qui entrave les efforts de la communauté internationale pour la reprise des négociations pour l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux principes et résolutions de l'ONU", a ecrit le président de la République dans sa lettre à Ban Ki-Moon, parvenue à SPS.

"Je vous réitère ma demande de voir l’ONU en tant que responsable du territoire assumer intégralement cette responsabilité" dans l’attente de la décolonistaion de la dernière colonie en Afrique., a-t-il ajouté.

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Voici le texte intégral de la lettre du président sahraoui Mohamed Abdelaziz au SG de l’ONU Ban Ki Moon :

Monsieur le Secrétaire général,
Secrétaire Général des Nations Unies

New York

Bir Lehlu 07 juin 2009

Le Gouvernement du Royaume du Maroc se prépare à organiser le 12 juin 2009, des élections locales devant inclure le territoire du Sahara occidental.

Le Gouvernement de la République sahraouie, en tant que membres de l'Union africaine et le Front Polisario, considèrent que ces élections sont illégales de la part des forces marocaines en ce qui concerne le Sahara Occidental et ne se basent sur aucun fondement juridique. Elles constituent également une provocation délibérée à la veille de la deuxième visite dans la région de votre Envoyé personnel, Christopher Ross, qui introduit de nouvelles et graves difficultés sur la voie de la reprise des négociations directes que vous avez soutenu comme le Conseil de sécurité en tant que moyen pour la relance du processus de paix.

Conformément aux résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies et la décision de la Cour internationale de justice du 16 Octobre 1975, réaffirmé par l’avis juridique du 29 Janvier 2002, l'ancien Secrétaire général adjoint du Département des affaires juridique, M. Hans Corell, selon lesquels le Maroc n'a aucune souveraineté sur le Sahara Occidental et est juridiquement distinct et séparé du territoire marocain. Ce territoire est également à l'ordre du jour du Comité spécial des 24 et de l'Assemblée générale qui est en cours d'un processus de décolonisation, par la voie de l’exercice du peuple sahraoui de son droit inaliénable à l'autodétermination et l'indépendance. Le Maroc est un pays qui occupe le Sahara occidental, selon les résolutions 3437 et 3518 de l'Assemblée générale.

En raison de la résistance légitime du peuple sahraoui et aux efforts de décolonisation de l'ONU, le Maroc s'est engagé devant le Conseil de sécurité à travers la signature du plan de règlement (1991) et les plans de paix qui le compléte à coopérer avec l'ONU et sa mission au Sahara occidental, (MINURSO) pour l'organisation du référendum d'autodétermination à l’appel de la communauté internationale.

Comme vous le savez, le Maroc, malgré les efforts louables de M. James Baker, en tant qu'Envoyé personnel de votre prédécesseur, Kofi Annan, a décidé en 2004 de de tourner le dos à l'ONU et de se dérober de ses engagement, en essayant d'imposer à la communauté internationale de légitimer son occupation illégale du Sahara Occidental. par une politique du fait accompli pour renforcer la mise en œuvre de l'exploitation illégale des ressources naturelles du territoire, la répression et les violations des droits les plus élémentaires et les dites élections, en violation directe des résolutions pertinentes de l’ONU concernant le Sahara Occidental.

Vous conviendrez avec moi, Monsieur le SG, le fait que cet état de choses ne peut pas continuer indéfiniment aux yeux du peuple sahraoui, qui a cru à l'engagement de l'ONU pour l’organisation du référendum d'autodétermination, ni aux yeux de cette même mission présente sur le territoire, incapable jusqu’à présent d’inclure en son mandat la protection des droits huamins des Sahraouis, en raison de l’intransigeance marocaine.

Cet état de choses ne peut pas continuer indéfiniment, également aux yeux de l'Afrique, qui n'accepte pas que le Sahara occidental fasse l'exception du principe de l'autodétermination ayant conduit à la décolonisation du continent, ni aux yeux du monde qui ne peut pas croire ou accepter que le Maroc continue à bénéficier d'une sorte de droit de veto soutenu par certains au sein du système des Nations Unies.

Cette attitude marocaine représente une provocation politique flagrante visant entraver les efforts de la communauté internationale pour la reprise des négociations pour l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux principes et résolutions de l'ONU.

Devant ces préoccupations, je vou demande, Monsieur le Secrétaire général, d'agir en temps voulu, et de façon publique et suffisante pour empêcher la tenue des élections marociane au Sahara occidental, un territoire occupé illégalement par le Maroc et qui se trouve sous la responsabilité de l'ONU.en attente décolonisation.

Veillez agréer, Monsieur le Secrétaire général, l’expression de ma haute considération.

Mohamed Abdelaziz

Secrétaire général du Front POLISARIO".

ACTU demande au Gouvernement australien de soutenir l'autodétermination au Sahara Occidental


Chahid El Hafed, Le Conseil australien des syndicats (ACTU) a adopté jeudi une motion de soutien à la cause sahraouie, au cours de son Congrès qui s'est tenu à Brisbane du 2 au 4 juin courant, selon lequel, il appelle le Gouvernement à soutenir l'autodétermination au Sahara Occidental

ACTU a demandé au Gouvernement australien de soutenir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément aux résolutions de l'ONU et l'extension du mandat de l'ONU au Sahara occidental à la protection des droits de l'homme.

L'Organisation des Nations Unies a échoué dans ses efforts pour la décolonisation au Sahara Occidental occupé par le Maroc depuis 1975, a déploré l’organisation australienne.

L'ACTU est une organisation nationale australienne fondée en 1927 représentant un grand nombre de syndicats dans chaque État et territoire de l'Australie.

La mondialisation et la propagande marocaine: sujet d'une conférence d’un professeur sahraoui


Chahid El Hafed, Le Dr sahraoui, M. Saleh Mohamed Sidahmed, professeur à l’Université de Paris et Rhône, a animé dimanche à l’institut, Bassiri pour la formation, une conférence sous le thème de la mondialisation et de la propagande marocaine pour imposer sa politique du fait accompli au Sahara occidental.

Dans son évaluation de la thèse marocaine, M. Saleh a constaté l’échec de Rabat, à faire passer sa "proposition", précisant que cette "proposition n’a pas de légitimité juridique sous l’hégémonie d'un régime autoritaire".

Rappelant que le Droit international et la légitimité internationale sont au coté du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, M. Saleh a averti contre "les tentatives marocaines visant a écarter la question du Sahara Occidental des médias".

Pour le Dr, la politique internationale à la lumière de la mondialisation n'est plus régi par la légalité ou le Droit international, sinon elle dépend de la situation economique et sociale, ainsi que l'évolution internationale.

S’adressant aux médias et aux intellectuels sahraouis ayant assisté à cette conférence, M. Saleh a relevé l'importance de l'information et le rôle de la communication dans la sensibilisation de l'opinion publique internationale autour de la question du Sahara Occidental, appelant l'élite sahraouie "à faciliter la communication entre les générations actuelles et futures".

Le président de la République satisfait de l’accord entre les parties de la crise politique en Mauritanie


Chahid El Hafed, Le président da la République, Mohamed Abdelaziz, a exprimé sa satisfaction, à la suite de la signature jeudi de l’Accord de sortie de crise en Mauritanie officiellement signé par les grands pôles politiques.

"Le Gouvernement de la RASD, la direction du Front Polisario et le peuple sahraoui dans son ensemble sont satisfaits de cet accord après les négociations qui ont eu lieu à Dakar et à Nouakchott, mettant fin à la crise qui a secouée le pays depuis le 8 aout dernier, afin de créer un climat prometteur devant permettre aux mauritaniens et aux mauritaniennes d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire de la Mauritanie, partant de la reconciliation nationale", a déclaré le président de la République dans un point de presse..

"Enregistrant avec satisfaction ce développemnt positif, le Gouvernement de la RASD, exprime ses félicitations à l’élite mauritanienne et à l’ensemble du peuple frère de Mauritanie, pour cet acquis historique, par lequel, ils ont exprimé avec sagesse et clairvoyance leur volonté de surmonter les obstacles, metttant les intérets du peuple et la nation mauritanienne au dessus de toute autre considération", a-t-il précisé.

Il s’est a également dit confiant que "l’élite politique mauritanienne est capable de surmonter de la crise et de concrétiser les chapitres de cet accord afin de restaurer la démocratie et la stabilité dans le pays".

M. Abdelaziz a enfin, rappelé les liens d’amitié et de fraternité et de bonvoisinage unissant les deux peuples frères, exprimant le plein soutien de la RASD au peuple mauritanien, sa direction, ses partis et son élite pour la construction de la Mauritanie afin qu’elle puisse récupèrer sa place sur la scène régionale et internationale, a-t-il conclut.

Le nouvel ambassadeur sahraoui présente ses lettres de créances au président namibien, Hifikepunye Pehambia


Windhoek, Le nouvel ambassadeur sahraoui, Louchaa Mohamed Lamine Soueilem a présenté ses lettres de créances au président, Hifikepunye Pehambia, en sa qualité de d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RASD auprès de la République de la Namibie.

Le diplomate sahraoui a exprime au nom du président de la République, Mohamed Abdelaziz, du Gouvernement et du peuple sahraouis, les remerciements pour le soutien de la juste cause du peuple sahraoui pour son indépendance et sa liberté.

Pour sa part le président namibien, Hifikepunye Pehambia a réaffirmé la position constante du Gouvernement et du peuple de la Namibie de soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui pour le recouvrement de son indépendance.

Ont pris part à cette cérémonie le ministre des affaires étrangères et le directeur du protocole auprès de la Présidence de la République de la Namibie.

Après plus de 60 jours de grève : M.Abdelaziz interpelle l’ONU à sauver la vie du prisonnier politique sahraoui, Yahia Mohamed El Hafed Iaaza


Bir Lehlou, Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a interpellé, jeudi, le SG de l’ONU, Ban Ki Moon, à la suite de la détérioration "sérieuse" de l’état de santé du prisonnier politique sahraoui, Yahia Mohamed El Hafed Iaaza, en grève de la faim illimitée qu’il mène depuis plus de 60 jours, en protestation contre les conditions inhumaines d’emprisonnement.

"Ce prisonnier politique sahraoui purge depuis le 29 février 2008, d’une lourde peine d’emprisonnement allant jusqu’à 15 ans, pour avoir appelé pacifiquement à l’application des résoltions de la légalité internationale relatives au conflit du Sahara Occidental, appelant à permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination", a écrit le président de la République dans un message adressé à M. Ki Moon, dont une copie est parvenue à SPS.

M. Abdelaziz a en outre dénoncé la négligeance et l’indifférence des autorités marocaines aux doléances légitimes des prisonniers politiques sahraouis, Yahya Mohamed El Hafed Iaaza et ses comptriotes en grève de la faim illimitée depuis plus de 60 jours, dans les prisons marocaines d’Inzegan et Ait Melloul.

"les efforts de la communauté internationale pour parvenir à une solution juste et définitive du conflit sahraoui, devant garantir l’autodétermination des Sahraouis, ne peuvent en aucun cas se dissocier de la protection et du contrôle des droits humains occupés du Sahara Occidental et au sud du Maroc", a-t-il estimé.

Rappelant la responsabilité de l’ONU dans la protection des droits humains dans "un territoire se trouvant sous sa tutelle à travers la Mission pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (MINURSO), M. Abdelaziz a réaffirmé que le succès du processus de paix et des mesures de confaince pour la relance de négociations demeure lié au respect du Maroc des droits humains des Sahraouis violés systématiquement au su et vu de cette mission onusienne".

Devant ces développements "inquiétants" de l’état de santé du prisonnier poltique sahraoui, Yahya Mohamed El Hafed Iaaza et ses compatriotes, M. Abdeaziz a interpellé le SG de l’ONU à intervenir d’urgence auprés des autorités marocaines, afin de libérér immédiatement les prisonniers politiques sahraouis, faire la lumière sur le sort de plus de 500 disparus sahraouis et 151 prisonnier de guerre aux mains des marocains.