sábado, 6 de dezembro de 2008

Clôture des travaux de la conférence « Multilatéralisme et droit international » de Pretoria



Pretoria, La conférence de Pretoria sur le " Multilatéralisme et le droit international" avec comme cas d’étude la question du sahara occidental a clôturé ses travaux vendredi par l’adoption d’un communiqué final qui a été apprové par les participants, a-t-on appris de source proche de la délégation sahraouie participante.

Le dernier thème à l’ordre du jour de la conférence a été celui du " Sahara occidental de l’impasse aux structures d’Etat" avec la participation de Francesco Bastagli, ancien représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara occidental, Mhamed Khadad, coordinateur sahraoui avec la MINURSO et Adv Madasa, membre du parlement sud-africain.

L’ex-representant special F. Bastagli a fait une contribution remarquée à partir de son expérience sur le terrain signalant au passage que ce qui appelé communément " la realpolitik mine les fondements des relations internationales qui doivent être fondées sur la légalité et la justice ", ajoutant qu’il est irresponsable, spécialement de la part "de responsables d’organismes internationaux de mettre en avant le réalisme politique au détriment du droit".

Enfin, l’intervenant a dénoncé la conspiration de silence des organes des Nations Unies sur le Sahara occidental et a demandé que pour l’Onu le raisonnable serait "qu’elle assume les responsabilités de la puissance administrante tant que la décolonisation du territoire n’est achevée ".

Le député de l’ANC Adv Madasa a rappelé le soutien de toute la société sud-africaine et ses forces politiques à la cause du peuple sahraoui soulignant que le parlement sud-africain a eu à plusieurs reprises à réaffirmer cet engagement et cette solidarité.

Mhamed Khadad pour sa part a exprimé la gratitude du peuple sahraoui pour le peuple et le gouvernement d’Afrique du sud pour leur solidarité, ajoutant que la conférence de Pretoria est une expression supplémentaire de ce soutien sans faille pour notre combat pour l’indépendance.

A cet égard, il a souligné que la victoire de l’Afrique du sud sur l’apartheid est une source d’inspiration pour le combat du peuple sahraoui. Apres avoir rappelé les différentes étapes de l’engagement des Nations Unies en vue de parachever la décolonisation du Sahara occidental, il a déploré le manque de résultat concret malgré une présence sur le terrain qui dure plus de 17 années.

Dans ce cadre, M. Khadad a souligné que le peuple sahraoui a fait preuve de patience. Mais, la patience a des limites, a-t-il martelé. Il a dénoncé l’intransigeance du Maroc qui bloque depuis plusieurs mois la nomination de l’Envoyé personnel proposé par le Secrétaire général de l’ONU et demandé aux Nations Unies de prendre les mesures qui s’imposent face au blocage marocain et ce afin d’ouvrir la voie à une négociation sérieuse dans le but de permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.

Au nom de l’Algérie a pris la parole l’ambassadeur conseiller au Ministère des affaires étrangères M. Benjemaa Amar qui a salué la tenue de la conférence de Pretoria et a rappelé le soutien de principe et la solidarité de l’Algérie avec la lutte du peuple sahraoui pour l’exercice de ses droits inaliénables à l’autodétermination et à l’indépendance conformément à la légalité internationale.

Le discours de clôture a été prononcé par l’ambassadeur Ibrahim Saley, directeur au Ministère des affaires étrangères d’Afrique du sud. En remerciant tous les participants, il a souligné que la conférence a été un succès et a atteint tous les objectifs assignés.

La présence des personnalités d’un très haut niveau et les exposés de qualité des éminentes personnalités a donné à cette conférence un éclat particulier.

Assassinat de deux étudiants sahraouis : un "acte sauvage de violation des droits de l'homme" (avocats espagnols)



Madrid, L'Observatoire des droits de l'homme du barreau des
avocats de Badajoz (Sud-Ouest de l'Espagne) a condamné énergiquement "l'acte sauvage de violation des droits de l'homme" qui a coûté la vie récemment à deux étudiants sahraouis à Agadir (Maroc), et exhorté le gouvernement espagnol, l'UE et les Nations-Unies à faire pression sur le Maroc pour permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l’autodétermination.

"L'Observatoire condamne énergiquement cet acte sauvage de violation
des droits de l'homme ainsi que, la répression exercée sur la population civile
sahraouie", souligne un communiqué de l'Observatoire.

Il a exhorté également le gouvernement espagnol, l'UE et les Nations-Unies
à "surveiller, défendre et protéger" la population civile sahraouie dans les
territoires occupés du Sahara Occidental et au Maroc, des "flagrantes violations"
des droits de l'homme.

A cet égard, l'Observatoire les appelle à "faire pression" sur Rabat
pour "permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l’autodétermination",
ajoute le communiqué.

Il a exigé, enfin, des autorités marocaines d'enquêter sur cette
"action brutale" et de "poursuivre ses auteurs", conformément aux nombreux
traités et accords internationaux souscrits par le Maroc qui "l'obligent à respecter
la population civile du Sahara Occidental, dernier territoire qui reste à décoloniser
en Afrique".