quarta-feira, 10 de dezembro de 2008
Le président Mohamed Abdelaziz attendu jeudi à Bruxelles
Bruxelles, Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, est attendu jeudi à Bruxelles ou il doit s’entretenir avec des responsables européens de la situation au Sahara occidental.
Lors de cette visite, M. Abdelaziz aura une réunion avec la Commissaire aux Relations extérieures et à la PEV, Mme Benita Ferrero-Waldner, a-t-on appris auprès des sources diplomatiques sahraouies à Bruxelles.
Le Président sahraoui devrait également être reçu par le Président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering. Dans son programme, il est prévu également une rencontre avec la presse durant laquelle il évoquera son voyage à New York où il a rencontré le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon.
Les principales questions qui seront traitées à la conférence de presse porteront sur la situation actuelle de la délégation ad hoc Sahara occidental que le Parlement européen a approuvé le 27 Octobre 2005, et qui n'a pas été en mesure encore de s'acquitter de son mandat, parce que les autorités marocaines lui ont refusé l'accès aux territoires occupés.
Le Président Abdelaziz évoquera également les conséquences du nouveau "statut avancé" accordé au Maroc par l’Union européenne dans le cadre de la Politique européenne de voisinage.
Il communiquera également les efforts continus des Nations unies sur la définition du conflit du Sahara occidental comme un problème de décolonisation, et présentera la situation humanitaire actuelle des réfugiés sahraouis qui dépendent totalement de l'aide humanitaire internationale.
Trois militantes sahraouies témoignent à Paris des exactions marocaines
Paris,Fatma Mahdi, Nadjat Khnibila et Khadidja Mouthik, trois femmes sahraouies, ont apporté à Paris des témoignages poignants sur la situation dans les territoires occupés et sur la répression que subissent leurs frères de la part du régime marocain.
Les trois femmes ont eu des itinéraires différents mais ont vécu les mêmes souffrances et aspirent à un même objectif, la mise en œuvre de leur droit à leur autodétermination et leur droit à un Etat indépendant.
Elles ont crié haut et fort leur aspiration à la liberté, à la libération de leurs territoires occupés et leur droit à s’exprimer sur le devenir de leur pays, dans le cadre d’un référendum prôné par l’ONU, "mais qui tarde à venir", ont-elles estimé mardi au cours d’une conférence de presse à Paris.
Mme Fatma Mahdi est aujourd’hui la secrétaire générale de l’Union des femmes sahraouie (UNFS). Cette native de la ville de Smara s’est trouvée contrainte de fuir Guelta Zemmour, où elle vivait avec sa famille, après l’invasion marocaine en décembre 1975 et le bombardement de cette localité sahraouie.
Elle n’avait que sept ans à l’époque. Elle se retrouve dans un camp de réfugiés où elle a appris à vivre, à combattre et à se former politiquement. "J’ai décidé de m’investir dans les activités politiques et sociales en intégrant l’Union des femmes sahraouies pour contribuer à la défense de notre cause", a-t-elle expliqué, rappelant qu’elle a été chargée de l’administration au sein de cette organisation, tout en poursuivant ses études.
Elle a obtenu son diplôme en coopération et relations internationales en Espagne. Elue au Poste de SG de l’Union des femmes sahraouies en 2003 puis en 2007, Fatma Mahdi se consacre pleinement au développement de la vie sociale et à la mise en place de l’organisation de la vie quotidienne dans les camps de réfugiés.
Mme Nadjat Khnibila, 53 ans, native d’El Aaiun, vivait en France depuis 1977 avec son époux. Le couple n’a jamais caché son militantisme pour la cause nationale. Elle participait régulièrement aux manifestations du 1er mai à Paris, et à la journée dédiée aux disparus sahraouis.
Durant l’été 1982, alors qu’ils se trouvaient en vacances familiales à Goulimim et à Tan Tan, Nadjat Khnibila et son époux sont enlevés par la police marocaine, au lendemain d’une manifestation en faveur de la cause sahraouie. Ils subiront les pires tortures à Agadir, avant d’être transférés au tristement célèbre bagne de Kalaât M’gouma, où ils vont croupir jusqu’en 1991. Nadjat a décrit les conditions difficiles d’internement, les maladies, le manque d’hygiène, l’isolement, les brimades et les tortures.
Le couple a été libéré en 1991, sous les pressions internationales, mais faute de papiers, il n’a pu rejoindre la France, où il vivait. Nadjat a repris depuis son combat pour se consacrer à la cause des siens. Elle est membre du Comité sahraoui pour le soutien à l’autodétermination au Sahara occidental.
Mme Khadidja Mouthik réside à Goulimim, au sud du Maroc. Elle est issue d’une
famille qui a subi les exactions des forces répressives chérifiennes. Son père,
enrôlé de force dans l’armée marocaine, meurt en 1973 dans des conditions suspectes.
Sa mère a été enlevée et portée disparue durant 7 mois en 1980. Ses trois frères
et son cousin ont été arrêtés pour avoir revendiqué l’indépendance de leur pays
avant d’être condamnés à plusieurs années de prison.
Mme Khadidja a également parlé de la situation actuelle, marquée "par le pillage des richesses de son pays, la division en deux du territoire national par de longs murs, la poursuite des exactions contre les populations sahraouies et l’interdiction aux organisations internationales de rendre visite aux populations vivant dans les territoires occupés".
Elle a également, témoigné du rôle de la femme sahraouie dans une lutte sur tous les fronts afin de préparer les conditions idoines du futur Etat sahraoui indépendant. "Les femmes représentent 11% des membres du gouvernement et 34% du parlement national", a-t-elle ajouté.
Mme Khadidja est une syndicaliste. Pour avoir défendu les droits de ses collègues et son militantisme pour la cause sahraouie n’a pas cessé de subir les exactions et les brimades de la part de l’administration marocaine. Arrestations, tortures, licenciements abusifs, blocages de salaires, jugements iniques se sont succédé au point où en 1999, l’administration a tenté de l’interner pour maladie mentale.
Elle a observé une grève de la faim durant 45 jours. Toutes ces exactions n’ont pas émoussé sa détermination à s’opposer aux forces d’occupation marocaines et à défendre la cause des siens.
.En novembre dernier, de retour de Mauritanie, elle est arrêtée au poste frontière marocain d’El Gargarat, au Sahara occidental. Elle a été transférée à la ville occupée de Dakhla pour subir deux interrogatoires avant d’être relâchée le lendemain, dépouillée de tous ses effets personnels. "Nous vivons l’enfer au Maroc", a-t-elle déclaré.
.Les trois femmes viennent d’être reçues à Bruxelles au Parlement européen par la Commission des droits de la femme et des groupes politiques. Durant leur séjour en France, elles ont également rencontré des associations féminines et de droits de l’homme, des partis politiques, des élus et des syndicats.
Elles ont apporté des témoignages vivant sur la situation prévalant au Sahara Occidental.
"Nous apportons un message de paix et d’espoir", ont-elles rappelé à maintes
reprises.
Ex UN Legal Counsel declares EU-Morocco fisheries agreement illegal
The former UN Legal Counsel, Ambassador Hans Corell, calls the EU-Morocco Fisheries Partnership Agreement (FPA) illegal. Western Sahara Resource Watch demands immediate halt of European plundering of occupied Western Sahara. PRESS RELEASE from WSRW.
PRESS RELEASE from Western Sahara Resource Watch
Melbourne, Madrid, Brussels,
9th of December 2008
EU vessels have since 2006 trawled the waters offshore occupied Western Sahara under a Moroccan-EU fisheries agreement, in disregard of the wishes of the people of Western Sahara. These waters are known to contain some of the richest fish resources in the world.
The EU has previously claimed that the unethical agreement is legal, referring to an opinion that the erstwhile UN Legal Counsel and Under-Secretary-General for Legal Affairs, Hans Corell, wrote in 2002. But the former UN legal expert himself, having left office, clearly criticizes what he sees as an EU mis-interpretation of his text.
Corell, who is considered the world's foremost authority on the matter after writing the opinion to the Security Council, said it is "obvious that an agreement…that does not make a distinction between the waters adjacent to Western Sahara and the waters adjacent to the territory of Morocco would violate international law". Corell added: "As a European I feel embarrassed".
The clear statement from Corell was given at a law conference hosted jointly by the South African Department of Foreign Affairs and the University of Pretoria on 4 and 5 December.
Read Corell’s full speech at http://www.havc.se/res/SelectedMaterial/20081205pretoriawesternsahara1.pdf
Western Sahara Resource Watch, which in 2006 tried to have Western Sahara specifically excluded from the agreement, receives Corell's statements with approval.
"It proves that our interpretation of the international law in this matter has been correct all along. The fundamental breach of law and ethics which the EU is engaged in, must now be rectified immediately", said Cate Lewis, International Coordinator of Western Sahara Resource Watch. "This can only be done by amending the agreement to exclude Western Saharan waters from the Agreement, and by immediately revoking any European fishing licences authorizing trawlers to enter Western Saharan waters."
Following Corell's landmark statement, WSRW urges all European fishing companies to immediately cease fishing activities in Western Saharan waters to minimize legal exposure through possible litigation in EU courts.
"Given that this illegal practice has been ongoing for years, WSRW demands that all prior financial transfers made by the EU to Morocco to secure access to Western Saharan fisheries resources be returned immediately. In order to ensure consistency with international law, this money must be allocated directly for the benefit of the Sahrawi population, including those living in forced exile", Cate Lewis said.
For further information or comments:
Sara Eyckmans, Brussels, WSRW EU Coordinator, mob (+32) 475 958 645
Cate Lewis, Melbourne, WSRW International Coordinator, mob (+61) 407 288 358
Javier García Lachica, Madrid, WSRW Spain, (+34) 615-917-339
For background, contact Dean Bialek, USA, on +1 212 594 8295.
www.wsrw.org
Background
Moroccan forces have illegally occupied Western Sahara since 1975. In contravention of more than 100 UN Security Council and General Assembly resolutions over three decades, Morocco continues to block efforts by indigenous Western Saharans – the Saharawis – to hold a referendum on whether they wish to become an independent state.
The International Court of Justice in 1975 stated that there are no territorial or sovereign ties between Morocco and Western Sahara. The EU Commission in April this year actually admitted that fishing is today taking place within Western Sahara.
WSRW is a global network with member organisations in more than 30 countries worldwide, working to protect the Sahrawi people's natural resources against Moroccan and foreign business interests in occupied Western Sahara.
CONCENTRACIÓN DE PROTESTA - MADRID
Basta de asesinatos y represión contra el Pueblo Saharaui
Ante los graves acontecimientos que tienen por escenario los territorios ocupados del Sáhara Occidental, con la muerte de dos jóvenes saharauis y varios más gravemente heridos, y ante la brutal e indiscriminada represión contra la población civil indefensa, en particular hacia los jóvenes estudiantes saharauis en las Universidades marroquíes, que solo reivindican en manifestaciones pacíficas el respeto de sus derechos y la libertad de expresión y manifestación, así como el rechazo de más de 33 años de ocupación militar marroquí, de violación de los derechos humanos y del robo de sus riquezas naturales.
Fecha: Miércoles 10 de diciembre de 2008
Hora de comienzo: 18,00 h.
Hora de finalización: 19,30 h.
Lugar de la concentración: Frente a la Embajada de Marruecos, C/ Serrano, 179 (Madrid)
NO PERMITAMOS MÁS ASESINATOS, CASTIGO A LOS CULPABLES
LIBERTAD Y JUSTICIA ¡¡¡YA!!! PARA EL PUEBLO SAHARAUI
(Adjuntamos nota de prensa Servicio de Comunicación Saharaui en Canarias)
Coordinadora Estatal de Asociaciones Solidarias con el Sáhara (CEAS-Sáhara)
C/ Pez, 27 - 1º Derecha - 28004 MADRID
Teléfono/Fax: (00 34) 91 531 76 04
E-mail: ceas-sahara@ceas-sahara.es
www.saharaindependiente.org
Manifestation à Paris pour dénoncer l’assassinat des deux étudiant sahraouis à Agadir (Maroc)
Paris, La communauté sahraouie en France a organisé récemment une manifestation pour dénoncer l’assassinat des étudiants sahraouis baba Khaya et El Houssein Lekteif, assassiné par un chauffeur de bus marocain devant une gare routière à Agadir (Maroc).
Les manifestant ont également condamné ce crime "odieux" et les violations des droits de l’Homme par les autorités marocaines au Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines, a précisé une source de la représentation du Front Polisario en France.
Ont pris part à cette manifestation organisée par la communauté sahraouie en France différents groupes et personnalités solidaires avec la cause du peuple sahraoui en France, des centaines de ctoyens français, ainsi qu’une délégation de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) au côté des activistes sahraouies des droits humains, Khadija Mouthik et Djimi El Ghalia, qui se trouvent depuis quelques en France.
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