terça-feira, 31 de março de 2009

Sympathizers with Saharawi cause support project for children in refugee camps


Around one hundred sympathizers with the Saharawi cause expressed Saturday in Brussels their support for a project in favour of Saharawi children living in the refugee camps.

The support was expressed during a party of "cuscus" held at the initiative of Hilt Teuwen, from the Belgian committee for supporting the Saharawi people and administrator of the regional programme of Oxfama, backed by its head, and Pierre Gallant, who is also president of EUCOCO (Conference of European coordination for solidarity with the people of Western Sahara).

The cuscus was donated by three women from Algerian, Moroccan and Western Sahara, while the amount of money that was collected will be entirely devoted to funding for travelling of ten Saharawi children to spend their summer vacation in Belgium.

For Ms. Teuwen, the Committee s action in 2009 is not limited to receive Saharawi children in the next summer, but also to make "political awareness activities “

After completing awareness campaign to the European Commission, the Committee intends to conduct next actions to the United Nations, particularly during the months of May, June and October to defend the human rights of the Sahrawi. Said Teuwen, adding that a delegation will present at the Fourth Committee on Decolonization of the UN "to testify that the Saharawi people have the right to self-determination, and that the United Nations must exercise this legitimate right."

For his part, Mr. Jamel Zakari, whose mission as a representative of the Polisario Front, in Belgium ended, praised the initiative of this new group who has "revived the idea of vacation in Belgium, which stopped for nearly 15 years due to various pressures. "

For him, "this initiative is positive because it allows children who were born in refugee camps, to be ambassadors of their people to their host families in Belgium."

After recalling a brief history of the struggle of the Saharawi people for self-determination, which has lasted more than three decades, Mr. Pierre Gallant argued "that acknowledge of Saharawi children is in itself a political act."

They have the right to be here and to be recognized as Sahrawi children, "he insisted, before inviting the attendances to ensure that the circle of support for the Saharawi cause in Belgium is becoming wider.


Meeting of Spanish parliamentarians in solidarity with the Saharawi cause from April 4 to 5 in Tenerife (Canary Islands)


The Spanish parliamentarians of all autonomous regions, and of Congress and Senate (the two chambers of the Spanish Parliament) are expected to meet from April 4 to 5 in Tenerife (Canary Islands), through the 13th Conference of the Parliamentary Intergroup "Peace and Freedom for the Saharawi people", according to the representation of the Polisario Front in Spain.

This meeting will be opened by the President of the Regional Parliament of the Canary Islands, Cordobes Antonio Castro, the president of the Parliamentary Intergroup, Senator Juan Andres Perello and coordinator of the Institutions of solidarity with Western Sahara, Txomin Aurrekoetxea.

It will be an opportunity for the Polisario Front representative in Spain, Bouchraya Hamoudi Beyoun, to present a briefing on the situation facing the peace process in Western Sahara, especially after the visit of, Christopher Ross,to the region .

It will be also an opportunity for the President of the Spanish Institutions Federation of solidarity with Western Sahara, Carmelo Ramirez, the representative of the International Association of Jurists for Western Sahara, Felipe Briones, as well as other Canarian associations of friendship and solidarity with the Saharawi people to submit their annual reports.

The conference, which reflects the Spanish parliamentarians commitment to defend the Saharawi people right to self-determination, will also provide various parliamentarians to take stock of their activities during 2008, the grave situation of human rights in the Saharawi territories occupied by Morocco and humanitarian actions in directions of Saharawi refugees.

A program work for 2009 will be discussed and prepared by the Parliamentary Intergroup for their work to be sanctioned by a final resolution called "Declaration of Tenerife.

During the last conference, held in 2008 in Santiago de Compostela (Galicia), the coordinator of Institutions in solidarity with the Saharawi people, Aurrekoetxea, stressed the responsibility of Spain in this old conflict that is slow to find a solution 'and urged Spain and the European Union (EU) to become more involved in the decolonization of this former Spanish colony.

The Basque parliamentary noted, moreover, "the commitment of all autonomous regions of Spain for the Saharawi people right to self-determination except the central government in Madrid."


Deux prisonniers politiques sahraouis se solidarisent avec leurs compatriotes à Boulemharez (Marrakech)


Taroudant (Maroc), Les détenus politiques, El Ouali Amidan et Lehmam Salama, écroué à la prison de Taroudant, ont entamé depuis samedi dernier une grève de la faim en signe de solidarité avec leurs compatriotes en grève de la faim depuis sept semaines à la prison de Boulemharez (Marrakech), a indiqué une déclaration parvenue à SPS.

Les deux prisonniers politiques sahraouis ont déclaré qu’ils mènent leur grève de la faim, dans le cadre de la campagne de solidarité conduite par leurs compatriotes dans les prisons marocaines et en réponse aux appels des organisations internationales des droits de l'homme pour sauver la vie des grévistes de la faim, et Ali Salem Ablagh, Brahim Berriaz, Khalihenna Abou El Hassen, qui souffrent des conséquences de cette grève dans une "indifférence totale des autorités marocaines".

L’administration pénitentiaire de la prison locale de Boulemharez (Marrakech) continue toujours à tourner le dos aux demandes légitime des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim.

Les trois prisonniers politiques sahraouis souffrent de la détérioration de leur état de santé, notamment l'évanouissement, la difficulté de mouvement et de respiration, selon la même source.

Les parlementaires espagnols solidaires avec la cause sahraouie en réunion du 4 au 5 avril à Tenerife (Iles Canaries)


Madrid, Des parlementaires espagnols de toutes les régions autonomes, du Congrès et du Sénat (les deux chambres du parlement espagnol) sont appelés à se rencontrer du 4 au 5 avril prochain à Tenerife (Iles Canaries), à la faveur de la tenue de la 13e Conférence des intergroupes parlementaires "paix et liberté pour le peuple sahraoui", a-t-on appris auprès de la représentation du Front Polisario à Madrid.

Cette rencontre sera inaugurée par le président du Parlement régional des Canaries, Antonio Castro Cordobez, les président des Intergroupes parlementaires, le sénateur Juan Andres Perello et le coordinateur des institutions solidaires avec le Sahara occidental, Txomin Aurrekoetxea.

Elle sera également l’occasion pour le représentant du Front Polisario en Espagne, Hamoudi Beyoun Bouchraya, de présenter un exposé sur la situation que traverse le processus de paix au Sahara occidental, notamment au lendemain de la tournée dans la région du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, Christopher Ross.

Il s’agira également pour le président de la Fédération espagnole des institutions solidaires avec le Sahara occidental, Carmelo Ramirez, le représentant de l’Association internationale des juristes pour le Sahara occidental, Felipe Briones, ainsi que d’autres associations canariennes d’amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui de présenter leurs rapports annuels respectifs.

Cette conférence, qui traduit l’engagement des parlementaires espagnols pour la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, au-delà de leur appartenance politique, permettra en outre aux différents Intergroupes parlementaires de faire le bilan de leurs activités durant 2008, de la grave situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et des actions humanitaires en directions des réfugiés sahraouis.

Dans ce sens, un programme de travail pour l’année 2009 sera discuté et élaboré par les Intergroupes parlementaires durant leurs travaux qui seront sanctionnés par une résolution finale dite "Déclaration de Tenerife".

Au cours de la dernière conférence, tenue en 2008 à Santiago de Compostelle (Galice), le coordinateur des Institutions solidaires avec le peuple sahraoui, Aurrekoetxea, avait souligné la "particulière responsabilité de l’Espagne dans ce vieux conflit qui tarde à trouver une solution'' et invité ce pays et l’Union européenne (UE) à s’impliquer davantage dans la décolonisation de cette ancienne colonie espagnole.

Le parlementaire basque avait relevé, en outre, "l’engagement de toutes les régions autonomes en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, à l’exception du gouvernement central de Madrid".

Dans la "Déclaration de Santiago", les intergroupes avaient réitéré leur "entière disposition" à collaborer sur la base du "consensus et la coopération" avec les efforts du gouvernement espagnol afin de contribuer de manière efficace pour parvenir à une "solution juste et définitive du conflit sahraoui, à même de garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination".

Donner au peuple sahraoui l’occasion d’exprimer sa volonté (association)


Moscou, Le peuple sahraoui doit pouvoir, à l’instar de tous les autres peuples du monde et conformément au droit international, pouvoir "exprimer sa volonté et décider de son destin, à travers un référendum libre, transparent et démocratique", a affirmé le Comité de soutien et de solidarité avec le peule sahraoui de Saint-Pétersbourg, deuxième plus grande ville de la Fédération de Russie.

Lors d’une conférence organisée récemment par la faculté de journalisme de l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg, le président du Comité, M. Sergueï Mikhaïlov, qui est également président de l’Association des avocats et journalistes de cette prestigieuse ville, a, lors d’une rencontre avec le représentant du Front Polisario en Russie, M. Ali Salem Mohamed Fadel, mis l’accent sur la nécessité de "donner l’occasion au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination en s’exprimant librement sur son sort".

M. Mikhaïlov, qui a eu l’occasion de visiter les camps de réfugiés sahraouis en février 1999, et de "constater de visu la détermination de ce peuple à prendre en main sa destinée et sa mobilisation autour du Front Polisario", a souligné qu’"un peuple avec une telle volonté, a le droit de vivre libre et indépendant".

"Nul doute qu’un peuple aussi déterminé finira par réaliser ses aspirations à la liberté car l’expérience nous a montré que l’occupation de territoires d’autrui par la force ne dure jamais, quelle que soit la force de l’occupant", a-t-il dit.

"Nous continuerons à nous porter aux côtés des Sahraouis dans la lutte pour le triomphe de leur juste cause", a souligné Mikahïlov qui a annoncé que parmi les multiples actions entreprises dans ce sens, un film documentaire sur le combat de ce peuple était en préparation.

Dans une intervention au cours de cette rencontre organisée sous le thème "l’image de l’Etat dans l’espace médiatique contemporain" à laquelle ont pris part près de 140 chercheurs, spécialistes dans le domaine de l’information et enseignants ainsi que des étudiants, des députés et des diplomates, M. Fadel a donné un aperçu sur le Sahara occidental et le combat mené par le peuple sahraoui en vue de pouvoir exercer son droit de décider de son devenir.

Il a rappelé que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) était reconnue par plus de 80 pays, qu’elle disposait d’une Constitution, d’institutions législatives et exécutives et qu’elle était membre fondateur de l'Union africaine (UA).

Il a indiqué que plusieurs actions étaient entreprises en collaboration notamment avec le Comité de solidarité avec le peuple sahraoui en vue de sensibiliser l’opinion publique russe à la question sahraouie, à travers, la traduction et l’édition en russe de la Constitution de la RASD, la préparation de thèses de magister et de doctorat sur ce sujet dans le domaine de l’histoire des relations internationales, l’organisation de conférences et la publication d’articles et de reportages dans la presse et les publications universitaires.

Fadel a souligné que "la politique de +deux poids, deux mesures+ poursuivie par certains pays a encouragé l’anarchie et la violation du droit international obligeant les peuples sans défense à payer la facture de l’occupation".

Il a rappelé qu’"après 16 ans de lutte contre l’occupant marocain, les Sahraouis ont arrêté les actions militaires le 6 septembre 1991 dans l’espoir que les problèmes entre frères soient réglés en permettant à ce peuple pacifique d’exercer un droit consacré par l’Onu au début des années soixante du siècle dernier, à savoir le droit à l’autodétermination".

"Le peuple sahraoui a tendu la main à la paix, mais l’attente est trop longue puisque depuis l’annonce du processus de paix au Sahara occidental, plus de 60 résolutions ont été adoptées par l’Onu réaffirmant toutes le droit de ce peuple d’exprimer sa volonté à travers un référendum libre, transparent et démocratique", a-t-il poursuivi.

"Devant cette longue attente et les manœuvres visant à entraver le processus de paix, la population sahraouie dans les territoires occupés a manifesté pacifiquement pour revendiquer ses droits mais l’occupant a répondu par une répression brutale", a-t-il dit.

"On nous demande si on doit reprendre les armes, nous disons que nous demeurons disposés à aller, comme le demande l’Onu, à des négociations en étant animés d’une volonté sincère de parvenir à une solution juste et durable au problème, tout comme nous sommes prêts à reprendre les armes.

Et si cela devait arriver, ce que nous ne souhaitons pas, aucun endroit du territoire marocain ne sera à l’abri des coups de l’Armée de libération populaire sahraouie", a-t-il averti.

Il a souligné que "cela engendrera bien sûr une situation dangereuse dans la région, notamment pour le régime marocain qui aura ainsi laissé passer l’opportunité de parvenir à une solution par la voie pacifique".

Il a en conclusion appelé les grandes puissances à "assumer leur responsabilité historique" et l’Onu à "assumer son devoir d’œuvrer à la consécration de la paix et la la mise en place des fondements du développement et de l’égalité entre les peuples".