quinta-feira, 9 de abril de 2009

Le gouvernement sahraoui ''déconcerté par le silence complice'' des médias marocains sur la grève de la faim de 55 jours calvaire de trois prisonniers


Chahid El Hafed, Le Gouvernement sahraoui s’est déclaré "déconcerté par le silence complice" de la presse indépendante marocaine et a lancé un appel "urgent" pour "sauver leur vie", étant dans un état de santé "très critique", aggravé par leur abstention de prendre l’eau et le sucre depuis lundi, a déclaré le ministre de l’information, Mohamed Mami Tamek, dans une conférence de presse.

"Nous consternés par le silence de la presse libre marocaine devant le calvaire des trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis 55 jours dans la prison de Boulemharez (Marrakech), qui dénote d’une complicité avec le Gouvernement pour laisser mourir à petit feu ces trois étudiants dans l’indifférence totale", a souligné M. Tamek au cours de cette conférence de presse au siège de son ministère.

Le ministre à indiqué que les trois hommes "souffrent de maladies digestives et vomissent le sang", alors que les autorités carcérales "demeurent indifférentes à leurs doléances", dont notamment leur statut de prisonniers d’opinion et des conditions de détention humaines.

Il a enfin appelé à faire pression sur le Gouvernement marocain pour l’amener à répondre aux demandes des prisonniers politiques, grévistes de la faim.

Plusieurs ONG et associations humanitaires internationales ne cessent d’appeler à sauver la vie de ces prisonniers.

Brahim Baryaz, Ali Salem Ablagh et Khalihenna Abulhasan ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines, entre avril et Décembre 2008, en raison de leur participation dans des manifestations pacifiques réclamant le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, garanti par la légalité internationale, rappelle-t-on.

Une ONG espagnole dénonce les "conditions inhumaines" des prisonniers politiques sahraouis


Madrid, Une ONG espagnole de soutien au peuple sahraoui a dénoncé les graves violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et les "conditions inhumaines" auxquelles sont soumis les prisonniers politiques et les défenseurs sahraouis de ces droits.

Exprimant sa "profonde préoccupation" devant la dégradation de l’état de santé de trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis le mois de février, la Coordination espagnole des associations de soutien au peuple sahraoui (CEAS), a appelé de nouveau à la libération de tous les détenus politiques et à la tenue d’un référendum d’autodétermination de l'ancienne colonie espagnole.

"Le référendum d’autodétermination est seul à même, conformément au Droit international, de mettre fin à une occupation sauvage qui a transformé le Sahara occidental en une énorme prison à quelques kilomètres de l’Europe, où sont violés de manière systématique les droits fondamentaux avec une totale impunité", souligne la Coordination dans un communiqué.

Dans ce contexte, elle a lancé un "appel urgent" à l’Etat espagnol et l’UE les enjoignant à "mettre fin à cette situation et déployer tous les efforts en faveur de la tenue d’un référendum juste et régulier au Sahara occidental, conformément aux résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU, du Conseil de sécurité et de l’Union africaine".

Se faisant l’écho du rapport du Parlement européen qui a dénoncé le Maroc pour ses violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, la CEAS demande elle aussi à ce que le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) soit étendu à la surveillance de la situation des droits de l’homme dans la région, une "situation qui s’éloigne considérablement des standards internationaux de protection de ces droits", affirme l’ONG .

Les Parlementaires espagnols appellent à la tenue ''sans tarder'' d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui


Madrid, La 13ème Conférence des Intergroupes parlementaires espagnols "paix et liberté pour le peuple sahraoui" a appelé l’ONU et l’UE, à mettre en œuvre en urgence une "action effective" devant conduire sans tarder à un "référendum d’autodétermination à même de permettre au peuple sahraoui de décider librement et démocratiquement de son avenir".

Dans une déclaration finale sanctionnant leurs travaux de trois jours à Tenerife (Iles Canaries), les Parlementaires espagnols ont demandé également au Gouvernement espagnol de "faire plus d’efforts" afin de "contribuer de manière efficace pour une solution juste et définitive" du conflit du Sahara occidental.
Dans ce cadre, ils ont précisé que cette solution doit être basée sur la "légalité internationale qui doit prendre en considération la question sahraouie en tant que processus de décolonisation, et sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à pouvoir choisir librement son avenir, à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination".

Les Parlementaires espagnols, ont dénoncé d’autre part "l’intransigeance" marocaine lors des différents rounds de négociations de Manhasset (New-York), dont ils souhaitent la reprise et "tout le succès possible pour qu’ils puissent servir à mettre fin à l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc".

La "Déclaration de Tenerife" qui condamne les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, demande au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies de "tenir compte" du rapport publié par la Commission d’enquête du Haut Commissariat des Nations-unies pour les Droits de l’homme et à intervenir dans le processus de "manière efficace pour protéger les droits fondamentaux et la vie de la population sahraouie".

Dans ce sens, les parlementaires qui représentent tous les partis politiques espagnols, demandent à ce Conseil de rendre public l’ensemble des rapports élaborés par cette Commission d’enquête, et exigent également la libération de "tous les prisonniers politiques sahraouis et la reconnaissance des militants des droits de l’homme en tant que tels".

Ils ont également interpelé le Secrétaire général de l’ONU sur la nécessité d’élargir les compétences de la MINURSO à la défense des droits humains dans les territoires sahraouis occupés et à la protection de la société civile.

Les Parlementaires espagnols ont tenu en outre à féliciter, à l’occasion de la célébration du 34 ème anniversaire de la proclamation de la RASD, le peuple sahraoui et en son nom le Front Polisario, " l’unique représentant légitime de la volonté du peuple du Sahara occidental", pour "la capacité de résistance et de dialogue dont il a fait preuve face à l’injustice, et pour l’effort continu pour avoir les meilleures conditions de vie tant dans l’exil que sous l’occupation".

Ils se sont félicités, en outre, que 85 pays reconnaissent officiellement jusqu’à l’heure la RASD. Tout en insistant enfin sur la nécessité pour que ni l’Espagne ni aucun autre pays de l’UE ne vende des armes au Maroc, les Parlementaires espagnols ont exigé de l’ensemble européen à "respecter la légalité internationale au moment de conclure des accords avec le Maroc de manière à ne pas affecter le territoire ni ses eaux territoriales ni les droits politiques et économiques du peuple sahraoui".

FEDISSAH appelle à l’extension du mandat de la MINURSO à la protection des droits humains des Sahraouis


Madrid, La Fédération des institutions espagnoles solidarises avec le peuple sahraoui (FESISSAH) a interpellé, mardi du président de Conseil de Sécurité de l’ONU, l’ambassadeur du Mexique, Claude Heller à l’extension des prérogatives de la Mission des Nation Unies chargé de l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) à la protection droits humains dans les territoires du Sahara Occidental sous occupation marocaine.

"Nous vous appelons en tant que premier responsable du respect des droits humains dans le monde entier, à l’élargissement du mondat de la MINURSO à la protection de ces droits violés systématiquement par le Maroc au Sahara Occidental", au cours des débats du Conseil de sécurité de la question du Sahara Occidental en fin d’avril courant, a écrit le FEDISSAH à, M. Heller.

A cet effet le FEDISSAH rejoint sa voix à la campagne internationale lancé par le Bureau international pour le respect des droits humains au Sahara Occidental (BIRDHSO) et les rapports des prestigieuses organisations internationales, Amnesty International, Human Rights Watch, Haut commissariat des Nations Unies aux droits humains et la délégation ad hoc du parlement européen, dénonçant les graves violations des droits humains commisses au Sahara Occidental par l’Etat marocain, révèle l’ONG espagnole.

Les avocats de Badajoz appellent à sauver les vies de trois prisonniers politique sahraouis en grève de la faim depuis 54 jours


Badajoz (Espagne), Le centre des droits de l'homme au sein du collège illustré des avocats à la ville espagnole Badajoz (ICABA), ont lancé, mardi un appel urgent aux organisations internationales des droits de l’Homme, afin de sauver les vies des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis 54 jours à la prison locale de Boulemharez (Marrakech -Maroc), selon un communiqué parvenu à SPS.

" Nous lançons un appel pressant à toutes les organisations des Nations unies, en particulier son Haut Commissariat aux droits de humains (HCDH), l'Union européenne et son Parlement, le Gouvernement et la société civile espagnols et à tous les défenseurs des droits humains de part le monde, d'intervenir auprès des autorités marocaines en vue de sauver la vie de trois prisonniers d'opinion politiques sahraouis en grève de la faim depuis le 13 février dernier", a précisé le communiqué.

ICABA signale qu’après plus de 50 jours de grève de la faim, l'état de santé des prisonniers politiques sahraouis, Brahim Baryaz, Ali Salem Ablagh et Khalihenna Abulhasan a atteint un seuil critique, arrivant aux "évanouissements, difficultés respiratoires et de mouvement, vomissement de sang, perte de conscience et d'autres fréquentes symptômes", déplore le communiqué.

Il a également indiqué que le 30 mars dernier, Brahim Baryaz a été transféré en coma vers l’hôpital Ibn Toufail (Marrakech) dans un état de santé "critique", cinq jours après, son compatriote, Ali Salem Ablagh a connu le même sort , pour avoir perdu la conscience.

"En dépit de la situation et le danger qui menace la vie des prisonniers politiques sahraouis, l’administration pénitentiaire de la prison Boulemharez continue à faire la sourde oreille à leurs revendications légitimes, visant à les traiter en tant que prisonniers politiques et l’amélioration des conditions inhumaines d’emprisonnement", ont regretté les avocats espagnols.

A cet égard, ICABA a exprimé sa vive préoccupation aux mauvais résultats qui peuvent en découler de la grève de la faim que mènent les trois prisonniers politiques sahraouis, estimant que "la responsabilité complète incombe sur les autorités marocaines".

Brahim Baryaz, Ali Salem Ablagh et Khalihenna Abulhasan ont été arrêtés par les forces de sécurité marocaines, entre avril et Décembre 2008, en raison de leur participation dans des manifestations pacifiques réclamant le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui, garanti par la légalité internationale, rappelle-t-on.

La course internationale de vélos contre lu mur marocain de la ''honte '' attendue ce soir à Tifariti


Tifariti (territoires libérés), la première édition de la course internationale de vélos contre le mur marocain de la "honte" est attendue ce soir à Tifariti dans les territoires sahraouis libérés, ont indiqué les organisateurs de cette compétition côtoyant à 230 mètres les bords du rempart militaire qui divise le Sahara Occidental et son peuple depuis trois décennies.

Le maire de Tifariti, Larabass Joumani, a indiqué que les habitants de localité, restaurée récemment dans le cadre du repeuplement des territoires sahraouis libérés, attendent les concurrents enthousiasme et frénésie aux côtés des nomades venus d'Akhchahch, Beir Tighissit et autres lieux de campeurs en quête de pâturages dans les environs de la localité.

La trentaine de cyclistes espagnols venus de Séville, Asturies, Catalogne, pays Basque et Tenerife aux côtés de dix cyclistes sahraouis, avaient quitté la wilaya de Smara le 5 mars dernier dans l'après-midi dans cette course qu'ils veulent être l'expression de leur "solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour son droit légitime à l'autodétermination et à l'indépendance".

Après cette épreuve de plus de 300 Kms, les cyclistes auront droit à des excursions dans les environs de Tifariti, des visites de vestiges et autres peintures rupestres qui constituent la richesse incontestable de la localité, a-t-on indiqué.

Organisé par l’Association des amis du peuple sahraoui à Séville (Espagne) en coopération avec le Secrétariat d’Etat sahraoui chargé de la jeunesse et du sport, le parcours est divisée en cinq étapes, partant des camps des réfugies sahraouis, jonchant "le mur de la honte" bâti par le Maroc au Sahara occidental, pour arriver ce mercredi à Tifariti, dans les territoires sahraouis libérés, rappelle-t-on.

La ministre de la Culture clôture sa visite à Cuba


Nueva Gerona (Cuba), La ministre de la Culture, Khadija Hamdi, a couronnée la visite de travail qu’elle entame au Cuba depuis trois semaines, exprimant aux autorités cubaines la pleine gratitude de la RASD à la formation durant trois décennies, d’un nombre considérable d’ étudiants sahraouis au sein des différents établissements scolaires cubaines, a-t-on appris de l'agence de presse cubaine (CPS).

"Les étudiants sahraouis récompensent beaucoup l’archipel cubain, car il offre une ambiance distingue à la recherche scientifique ainsi qu’à la lutte que mène le peuple sahraouis depuis les années soixante-dix pour l’autodétermination et l’indépendance", a souligné Khadija Hamdi.

Pour sa part le président de l’organisation des étudiants sahraouis dans l'Amérique latine et aux îles caraïbes, Abdallahi Mohamed, a exprimé, au nom de 169 jeunes sahraouis qui poursuivent leurs études à l'École, Tupac Amaru, leur volonté d'échanger leurs crayons par les armes en faveur de la juste cause de leur peuple.

Lors de ses conversations avec ses compatriotes, Khadija Hamdi a appris que 92 de ces étudiants entament actuellement des examens de fin d’études universitaires, dans le cadre d'un accord de coopération signé entre les deux pays depuis 30 ans.

Plusieurs étudiants sahraouis des différentes générations, qui ont été diplômés à l'île de la Jeunesse à Cuba, tout au long de ces trois décennies de fraternité, occupent actuellement des postes importants dans leur pays, signale la même source.