terça-feira, 31 de março de 2009

Sympathizers with Saharawi cause support project for children in refugee camps


Around one hundred sympathizers with the Saharawi cause expressed Saturday in Brussels their support for a project in favour of Saharawi children living in the refugee camps.

The support was expressed during a party of "cuscus" held at the initiative of Hilt Teuwen, from the Belgian committee for supporting the Saharawi people and administrator of the regional programme of Oxfama, backed by its head, and Pierre Gallant, who is also president of EUCOCO (Conference of European coordination for solidarity with the people of Western Sahara).

The cuscus was donated by three women from Algerian, Moroccan and Western Sahara, while the amount of money that was collected will be entirely devoted to funding for travelling of ten Saharawi children to spend their summer vacation in Belgium.

For Ms. Teuwen, the Committee s action in 2009 is not limited to receive Saharawi children in the next summer, but also to make "political awareness activities “

After completing awareness campaign to the European Commission, the Committee intends to conduct next actions to the United Nations, particularly during the months of May, June and October to defend the human rights of the Sahrawi. Said Teuwen, adding that a delegation will present at the Fourth Committee on Decolonization of the UN "to testify that the Saharawi people have the right to self-determination, and that the United Nations must exercise this legitimate right."

For his part, Mr. Jamel Zakari, whose mission as a representative of the Polisario Front, in Belgium ended, praised the initiative of this new group who has "revived the idea of vacation in Belgium, which stopped for nearly 15 years due to various pressures. "

For him, "this initiative is positive because it allows children who were born in refugee camps, to be ambassadors of their people to their host families in Belgium."

After recalling a brief history of the struggle of the Saharawi people for self-determination, which has lasted more than three decades, Mr. Pierre Gallant argued "that acknowledge of Saharawi children is in itself a political act."

They have the right to be here and to be recognized as Sahrawi children, "he insisted, before inviting the attendances to ensure that the circle of support for the Saharawi cause in Belgium is becoming wider.


Meeting of Spanish parliamentarians in solidarity with the Saharawi cause from April 4 to 5 in Tenerife (Canary Islands)


The Spanish parliamentarians of all autonomous regions, and of Congress and Senate (the two chambers of the Spanish Parliament) are expected to meet from April 4 to 5 in Tenerife (Canary Islands), through the 13th Conference of the Parliamentary Intergroup "Peace and Freedom for the Saharawi people", according to the representation of the Polisario Front in Spain.

This meeting will be opened by the President of the Regional Parliament of the Canary Islands, Cordobes Antonio Castro, the president of the Parliamentary Intergroup, Senator Juan Andres Perello and coordinator of the Institutions of solidarity with Western Sahara, Txomin Aurrekoetxea.

It will be an opportunity for the Polisario Front representative in Spain, Bouchraya Hamoudi Beyoun, to present a briefing on the situation facing the peace process in Western Sahara, especially after the visit of, Christopher Ross,to the region .

It will be also an opportunity for the President of the Spanish Institutions Federation of solidarity with Western Sahara, Carmelo Ramirez, the representative of the International Association of Jurists for Western Sahara, Felipe Briones, as well as other Canarian associations of friendship and solidarity with the Saharawi people to submit their annual reports.

The conference, which reflects the Spanish parliamentarians commitment to defend the Saharawi people right to self-determination, will also provide various parliamentarians to take stock of their activities during 2008, the grave situation of human rights in the Saharawi territories occupied by Morocco and humanitarian actions in directions of Saharawi refugees.

A program work for 2009 will be discussed and prepared by the Parliamentary Intergroup for their work to be sanctioned by a final resolution called "Declaration of Tenerife.

During the last conference, held in 2008 in Santiago de Compostela (Galicia), the coordinator of Institutions in solidarity with the Saharawi people, Aurrekoetxea, stressed the responsibility of Spain in this old conflict that is slow to find a solution 'and urged Spain and the European Union (EU) to become more involved in the decolonization of this former Spanish colony.

The Basque parliamentary noted, moreover, "the commitment of all autonomous regions of Spain for the Saharawi people right to self-determination except the central government in Madrid."


Deux prisonniers politiques sahraouis se solidarisent avec leurs compatriotes à Boulemharez (Marrakech)


Taroudant (Maroc), Les détenus politiques, El Ouali Amidan et Lehmam Salama, écroué à la prison de Taroudant, ont entamé depuis samedi dernier une grève de la faim en signe de solidarité avec leurs compatriotes en grève de la faim depuis sept semaines à la prison de Boulemharez (Marrakech), a indiqué une déclaration parvenue à SPS.

Les deux prisonniers politiques sahraouis ont déclaré qu’ils mènent leur grève de la faim, dans le cadre de la campagne de solidarité conduite par leurs compatriotes dans les prisons marocaines et en réponse aux appels des organisations internationales des droits de l'homme pour sauver la vie des grévistes de la faim, et Ali Salem Ablagh, Brahim Berriaz, Khalihenna Abou El Hassen, qui souffrent des conséquences de cette grève dans une "indifférence totale des autorités marocaines".

L’administration pénitentiaire de la prison locale de Boulemharez (Marrakech) continue toujours à tourner le dos aux demandes légitime des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim.

Les trois prisonniers politiques sahraouis souffrent de la détérioration de leur état de santé, notamment l'évanouissement, la difficulté de mouvement et de respiration, selon la même source.

Les parlementaires espagnols solidaires avec la cause sahraouie en réunion du 4 au 5 avril à Tenerife (Iles Canaries)


Madrid, Des parlementaires espagnols de toutes les régions autonomes, du Congrès et du Sénat (les deux chambres du parlement espagnol) sont appelés à se rencontrer du 4 au 5 avril prochain à Tenerife (Iles Canaries), à la faveur de la tenue de la 13e Conférence des intergroupes parlementaires "paix et liberté pour le peuple sahraoui", a-t-on appris auprès de la représentation du Front Polisario à Madrid.

Cette rencontre sera inaugurée par le président du Parlement régional des Canaries, Antonio Castro Cordobez, les président des Intergroupes parlementaires, le sénateur Juan Andres Perello et le coordinateur des institutions solidaires avec le Sahara occidental, Txomin Aurrekoetxea.

Elle sera également l’occasion pour le représentant du Front Polisario en Espagne, Hamoudi Beyoun Bouchraya, de présenter un exposé sur la situation que traverse le processus de paix au Sahara occidental, notamment au lendemain de la tournée dans la région du nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu, Christopher Ross.

Il s’agira également pour le président de la Fédération espagnole des institutions solidaires avec le Sahara occidental, Carmelo Ramirez, le représentant de l’Association internationale des juristes pour le Sahara occidental, Felipe Briones, ainsi que d’autres associations canariennes d’amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui de présenter leurs rapports annuels respectifs.

Cette conférence, qui traduit l’engagement des parlementaires espagnols pour la défense du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, au-delà de leur appartenance politique, permettra en outre aux différents Intergroupes parlementaires de faire le bilan de leurs activités durant 2008, de la grave situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et des actions humanitaires en directions des réfugiés sahraouis.

Dans ce sens, un programme de travail pour l’année 2009 sera discuté et élaboré par les Intergroupes parlementaires durant leurs travaux qui seront sanctionnés par une résolution finale dite "Déclaration de Tenerife".

Au cours de la dernière conférence, tenue en 2008 à Santiago de Compostelle (Galice), le coordinateur des Institutions solidaires avec le peuple sahraoui, Aurrekoetxea, avait souligné la "particulière responsabilité de l’Espagne dans ce vieux conflit qui tarde à trouver une solution'' et invité ce pays et l’Union européenne (UE) à s’impliquer davantage dans la décolonisation de cette ancienne colonie espagnole.

Le parlementaire basque avait relevé, en outre, "l’engagement de toutes les régions autonomes en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, à l’exception du gouvernement central de Madrid".

Dans la "Déclaration de Santiago", les intergroupes avaient réitéré leur "entière disposition" à collaborer sur la base du "consensus et la coopération" avec les efforts du gouvernement espagnol afin de contribuer de manière efficace pour parvenir à une "solution juste et définitive du conflit sahraoui, à même de garantir le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination".

Donner au peuple sahraoui l’occasion d’exprimer sa volonté (association)


Moscou, Le peuple sahraoui doit pouvoir, à l’instar de tous les autres peuples du monde et conformément au droit international, pouvoir "exprimer sa volonté et décider de son destin, à travers un référendum libre, transparent et démocratique", a affirmé le Comité de soutien et de solidarité avec le peule sahraoui de Saint-Pétersbourg, deuxième plus grande ville de la Fédération de Russie.

Lors d’une conférence organisée récemment par la faculté de journalisme de l’université d’Etat de Saint-Pétersbourg, le président du Comité, M. Sergueï Mikhaïlov, qui est également président de l’Association des avocats et journalistes de cette prestigieuse ville, a, lors d’une rencontre avec le représentant du Front Polisario en Russie, M. Ali Salem Mohamed Fadel, mis l’accent sur la nécessité de "donner l’occasion au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination en s’exprimant librement sur son sort".

M. Mikhaïlov, qui a eu l’occasion de visiter les camps de réfugiés sahraouis en février 1999, et de "constater de visu la détermination de ce peuple à prendre en main sa destinée et sa mobilisation autour du Front Polisario", a souligné qu’"un peuple avec une telle volonté, a le droit de vivre libre et indépendant".

"Nul doute qu’un peuple aussi déterminé finira par réaliser ses aspirations à la liberté car l’expérience nous a montré que l’occupation de territoires d’autrui par la force ne dure jamais, quelle que soit la force de l’occupant", a-t-il dit.

"Nous continuerons à nous porter aux côtés des Sahraouis dans la lutte pour le triomphe de leur juste cause", a souligné Mikahïlov qui a annoncé que parmi les multiples actions entreprises dans ce sens, un film documentaire sur le combat de ce peuple était en préparation.

Dans une intervention au cours de cette rencontre organisée sous le thème "l’image de l’Etat dans l’espace médiatique contemporain" à laquelle ont pris part près de 140 chercheurs, spécialistes dans le domaine de l’information et enseignants ainsi que des étudiants, des députés et des diplomates, M. Fadel a donné un aperçu sur le Sahara occidental et le combat mené par le peuple sahraoui en vue de pouvoir exercer son droit de décider de son devenir.

Il a rappelé que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) était reconnue par plus de 80 pays, qu’elle disposait d’une Constitution, d’institutions législatives et exécutives et qu’elle était membre fondateur de l'Union africaine (UA).

Il a indiqué que plusieurs actions étaient entreprises en collaboration notamment avec le Comité de solidarité avec le peuple sahraoui en vue de sensibiliser l’opinion publique russe à la question sahraouie, à travers, la traduction et l’édition en russe de la Constitution de la RASD, la préparation de thèses de magister et de doctorat sur ce sujet dans le domaine de l’histoire des relations internationales, l’organisation de conférences et la publication d’articles et de reportages dans la presse et les publications universitaires.

Fadel a souligné que "la politique de +deux poids, deux mesures+ poursuivie par certains pays a encouragé l’anarchie et la violation du droit international obligeant les peuples sans défense à payer la facture de l’occupation".

Il a rappelé qu’"après 16 ans de lutte contre l’occupant marocain, les Sahraouis ont arrêté les actions militaires le 6 septembre 1991 dans l’espoir que les problèmes entre frères soient réglés en permettant à ce peuple pacifique d’exercer un droit consacré par l’Onu au début des années soixante du siècle dernier, à savoir le droit à l’autodétermination".

"Le peuple sahraoui a tendu la main à la paix, mais l’attente est trop longue puisque depuis l’annonce du processus de paix au Sahara occidental, plus de 60 résolutions ont été adoptées par l’Onu réaffirmant toutes le droit de ce peuple d’exprimer sa volonté à travers un référendum libre, transparent et démocratique", a-t-il poursuivi.

"Devant cette longue attente et les manœuvres visant à entraver le processus de paix, la population sahraouie dans les territoires occupés a manifesté pacifiquement pour revendiquer ses droits mais l’occupant a répondu par une répression brutale", a-t-il dit.

"On nous demande si on doit reprendre les armes, nous disons que nous demeurons disposés à aller, comme le demande l’Onu, à des négociations en étant animés d’une volonté sincère de parvenir à une solution juste et durable au problème, tout comme nous sommes prêts à reprendre les armes.

Et si cela devait arriver, ce que nous ne souhaitons pas, aucun endroit du territoire marocain ne sera à l’abri des coups de l’Armée de libération populaire sahraouie", a-t-il averti.

Il a souligné que "cela engendrera bien sûr une situation dangereuse dans la région, notamment pour le régime marocain qui aura ainsi laissé passer l’opportunité de parvenir à une solution par la voie pacifique".

Il a en conclusion appelé les grandes puissances à "assumer leur responsabilité historique" et l’Onu à "assumer son devoir d’œuvrer à la consécration de la paix et la la mise en place des fondements du développement et de l’égalité entre les peuples".

domingo, 29 de março de 2009

Western Sahara: Aid Partners to Assess State of Western Sahara Refugees On UN-Led Visits



17 March 2009

United Nations News Service

Concern over malnutrition among long-term refugees from Western Sahara have sparked two assessment missions to their camps in western Algeria by humanitarian partners, the first of which embarks tomorrow, the United Nations refugee agency announced today.

Staff of the UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) and the World Food Programme (WFP) will accompany representatives of donor countries and their partners from non-governmental organizations (NGOs) on a three-day mission to the camps of Sahrawi people, starting tomorrow.

"The aim is to see first-hand the situation in the sites and to assess the overall conditions of the refugees," UNHCR spokesperson Ron Redmond said in Geneva, noting that in the last survey conducted in 2008, 61 per cent of the children and 66 per cent of pregnant women in the camps were suffering from anaemia.

Later this month, nutritionists from UNHCR and WFP will visit the camps to assess the current nutritional status of the most vulnerable refugees and to evaluate the current programmes and practices.

The mission will also decide on whether to include additional foodstuffs with high nutritional value in the food assistance, specifically targeted to children, and pregnant and lactating women.

As a result of the last survey conducted in 2008 by Médecins du Monde (MDM) and WFP in coordination with UNHCR, the UN refugee agency already provides supplementary food in addition to the 125,000 general food rations distributed by WFP, it said.

WFP has also added supplementary and school feeding programmes to its operation, distributing fortified, blended foods to malnourished children, pregnant women and lactating mothers and is working to diversify its basic food basket.

In the last five years, however, donor funding has been erratic and in 2008, UNHCR only received 39 per cent of its budget, and both it and WFP still need additional funding for 2009.

Sahrawi refugees started arriving in Algeria in the mid-seventies. UNHCR has been providing assistance to this group since the influx into the Tindouf area in 1975-76 while WFP has been providing food assistance since 1986.

Tomorrow's mission will include ambassadors and diplomats from more than 19 countries, including Brazil, France, Indonesia, Italy, Switzerland, South Africa, Spain, Nigeria and the United States, as well as representatives of the European Commission Humanitarian Aid Office (ECHO).

Participants will visit two of four refugee camps and will meet with beneficiaries, refugee leaders and Algerian authorities, according to UNHCR. The refugees have been living in four desolate camps in south-west Algeria since the mid-seventies, when a dispute arose between Morocco and the Frente Polisario over the status of Western Sahara.

Since 1991, the UN mission in Western Sahara (MINURSO) has been tasked with monitoring the ceasefire between the two parties and organizing a long-stalled referendum on self-determination.

Shipping companies desist from Western Sahara trade


A group of three Norwegian shipping companies have stated that they desist from future assignments in Western Sahara.


Illustration photo above shows bagged fishmeal being loaded at the El Aaiun harbour, November 2008. The vessels are not related to the 3 companies mentioned in this article.

The Norwegian Support Committee for Western Sahara discovered recently that the Norwegian owned vessel 'Kine' had visited Western Sahara. The vessel transported 2227 tonnes of bagged fishmeal from the occupied territory.

The ship is owned and managed by the Norwegian companies Vaagebulk IV, Vaage Shipmanagement AS and Wagle Chartering.

The three shipping companies told the Norwegian Support Committee for Western Sahara that they were not aware of the fact that the shipment had been done at all.

Such shipments are in violations of the recommendations of the Norwegian Ministry of Foreign Affairs.

According to information that the three companies have provided to the Support Committe, 'Kine' arrived El Aaiun harbour in Western Sahara on 7 August, and started loading the fishmeal the following day. On 11 August, the ship had loaded the 2227 tonnes, which were to be transported to the importer Elagro SIA in Latvia. Download the cargo documents here.

The fishmeal was produced by the Moroccan company KB Fish.

"We do not want our vessels to be used in Western Sahara", confirmed Mr. Biørn Borge, CEO of Wagle Chartering, on behalf of his company and of the companies Vaagebulk IV and Vaage Shipmanagement AS.

At the time the vessel carried out its transport, she was chartered by the Dutch firm Hudig & Veder. Mr. Borge said they will convey their position to the Dutch company.

They furthermore state that they will state their position on Western Sahara trade once they chart out their vessels to other companies in the future.

Last week, the Norwegian shipping company Atlantic RTI / Fearnley Finans said that they too want to avoid such trade in the future, by introducing a Western Sahara ban in its future contracts.

Torrential downpour hits the Saharawi camps



Photos of Timothy Kustusch


By: Timothy Kustusch
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In one of the biggest rainstorms in over two years, storm clouds threatened to flood the Saharawi population in the refugee camps outside of Tindouf, Algeria, but no serious damage or personal injuries have yet been reported.

After intermittent rainfall in the early morning hours on Friday, the skies cleared for several hours. Just before 3 p.m., however, an eight-hour downpour started to empty onto the areas around Tindouf.

The skies turned a deep shade of yellowish-brown as rain and hail pelted the camps. Small lakes and rivers formed atop normally arid sands as roads flooded and the power was cut by frequent lightning strikes.

Mindful of the effects of previous storms in the area, the local police alerted residents of the impending danger. The warning was given out: if residents heard the firing of police weapons, they were to gather what possessions they could and take their families to higher ground. Thankfully, the shots never rang out.

























During the storm, members of two youth organizations, The “Sumud” Brigade and The Freedom and Peace Group, walked tirelessly between the mud-brick houses helping residents salvage their homes and their belongings.

The groups formed human chains to pass buckets full of water out of dwellings that had been inundated and erected tents for residents who would not be able to sleep in their houses that night. They also pushed cars out of the mud, saved goats from the rising floodwaters, and dug ditches to channel water around the neighbourhoods.

The skies finally cleared around 10 p.m on Friday, with no serious injuries nor irreparable damage to houses reported in the three camps that were surveyed.

























For some the downpour brought unwelcome reminders of the floods of 2005-2006 that washed away innumerable houses in the camps.

"I am terrified," said Fatima, a resident of the February 27th camp, during the storm. "Every time it rains I think of when my house was destroyed a few years ago. I can’t wait for it to be over."

But for others, the rain was a blessing. The storm brought much-needed water to the local vegetable and fruit gardens, especially the agricultural project outside of the Dakhla camp. The morning after the storm, children sloshed in their newfound ponds and lakes, a welcome respite from the normally arid clime.

"I am grateful that there was no serious damage," said one Saharawi taxi driver, "and I love to see the rain. It reminds me that the whole world is not like this hot, dry hell where we are forced to live."


La SPS célèbre dimanche son dixième anniversaire


Chahid El Hafed, L’agence de presse sahraouie (SPS) célèbrera dimanche son dixième anniversaire en présence du président de la République, Mohamed Abdelaziz, des membres du Secrétariat national du Front Polisario, du Gouvernement de la RASD et différents secteurs de la presse nationale.

Au cours de cette cérémonie, la SPS dressera un bilan de son travail durant les dix années écoulées, son programme d’action future, ainsi que la remise des prix aux journalistes qui se sont engagés pour la promotion de la juvénile agence de presse sahraouie.

D’autres prix seront attribués aux personnes qui ont épaulé la SPS dans son travail, à travers la formation ou l’information durant tout son parcours.
La SPS a été inauguré le 29 mars 1999. Deux ans plus tard, en 2001, ses dépêches en langue française seront visionnées pour la première fois sur Internet.

Avec l’ouverture des services anglais en 2003 et de l’arabe en 2005, , le fil de la SPS est disponible actuellement en quatre langues : le français, l’Espagnol, l’anglais et l’arabe

Redéploiement "offensif" de la diplomatie sahraouie au niveau international (diplomate sahraoui)


Bruxelles, La République arabe sahraouie démocratique (RASD) opère actuellement un redéploiement "offensif" de sa diplomatie dans le Monde, et en particulier en Europe, pour "activer l'avènement d'une solution juste et définitive à la cause sahraouie", a annoncé, Jamal Zakari, le représentant du Front Polisario en Belgique, dont la mission d'une année touche à sa fin.

"Le Sahara occidental mène actuellement une offensive par un redéploiement de sa diplomatie, et des délégations sillonnent, à cet effet, le monde entier, dont l'Europe, et en particulier l'Europe de l'Est, pour ouvrir de nouvelles représentations diplomatiques", a-t-il révélé.

"L'Europe des 15 pays est devenue celle des 27, et partant de cela nous devons élargir notre action et essayer de sensibiliser ces nouveaux pays à la cause sahraouie", a expliqué, M. Zakari qui devrait rejoindre l'Allemagne.

Il est remplacé en Belgique par M. Salek Abderrahmane, qu'il a présenté, lors d’une rencontre, à la presse et aux représentants de la société civile belge, en présence du président de l’Eucoco (Conférence de la coordination européenne pour la solidarité avec le peuple du Sahara occidental) et du Comité belge de soutien au peuple sahraoui, M. Pierre Galland.

M. Zakari a fait état du travail sans relâche mené par la délégation sahraouie en Belgique et auprès des institutions européennes, et qui a été couronné par la visite du Président de la République, M. Mohamed Abdelaziz, en Belgique et aux institutions européennes.

Au niveau de la Belgique, l'action auprès notamment de la société civile, le parlement (avec ces deux chambres) et des autorités belges s'est soldée entre autres par la constitution de l'intergroupe parlementaire "Paix au Sahara Occidental" et le renforcement du Comité belge de soutien au peuple sahraoui.

Le comité est désormais renforcé par des sections qui activent dans le Sud du pays, et la création de groupes de travail spécialisés pour réfléchir à des actions en direction des sahraouis.

Un accroissement de l'activité auprès des communes belges a également été observé durant cette année écoulée dans le Sud du pays notamment, aboutissant à la constitution d'une délégation d'élus de ces communes qui doit se rendre aux campements des réfugiés en juin prochain.

A un autre niveau, le groupe interparlementaire belge "Paix pour le peuple sahraoui" est né sous la présidence de la sénatrice Christiane Vienne, "Ce groupe milite pour la consécration du droit international concernant la cause sahraouie et pour la faire connaître au parlement belge avec ses deux chambres".

Des délégations sahraouies se sont également succédées dans la Capitale européenne, c'est ainsi que des femmes sahraouies ont non seulement eu la possibilité d'approfondir leurs relations avec les organisations de femmes belges, mais également de présenter les différents aspects de la situation dans les territoires occupés aux associations des droits de l'homme en Belgique et au Parlement Européen.

Une délégation parlementaire sahraouie a, pour sa part, effectué toute une série de rencontres avec les parlementaires belges régionaux et fédéraux, deux autres de l'Union de la jeunesse sahraouie et syndicale ont rencontré leurs paires belges, rappelle-t-on.

Le président de la République interpelle l’ONU sur les attentats sanglants d’El Aaiun


Bir Lehlu, Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a interpellé, jeudi, le SG de l’ONU, Ban Ki-Moon, à intervenir d’urgence pour protéger les citoyens sahraouis "sans défense" à El Aaiun occupée de la répression marocaine, à la suite "des attentats sanglants" qui ont causé des dizaines de blesses et plus de trente personnes arrêtées, dans une lettre parvenue à SPS.

"Les forces de sécurité marocaines ont réprimé avec violence une manifestation pacifique des citoyens sahraouis, réclamant le droit de leur peuple à l’autodétermination, garanti par la légalité internationale et la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis enfermés dans les prisons marocaines pour cette opinion politique", a écrit le président de la République au SG de L’ONU.

Selon un premier résultat non exhaustif de ces événements, ces forces ont arrêté les citoyens sahraouis, Nguiya EL Hawassi, Hayat Rgueibi (récemment victime de viol), Jamal El Housseini, Snatu Sbaii, Dagna El Mousawi et Dahba El Jamii, Zahra El Moussawi, Zahra Rais, Lamat Zughmane, Afaf Mohamed Fadel, Khalil Karhi, Mohamed Housni, Mohamed Danoun, Talbi Fadali, El Miri Mohamed Ali, Hasna El Ansari, Mansour Darif, El Aiachi Hjabouha, Saida Daida, Hajouha Kachbar, Faisal Alouat, Rabiaa Alout, Rafia Sbai, Mohamed Hami Bouragaa, Benda Daida, Jamel Housni, Talbi Fadali, Dahba Djami et Fatma Amidan.

"Il est inadmissible que l’ONU, à laquelle incombe la responsabilité du Sahara Occidental et dont sa Mission chargé de l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), est présente depuis 1991, reste les bras croisés devant de telles violations des droits humains et de la légalité internationale", a martelé le président de la République dans sa lettre.

"Nous sollicitons en vous la conscience internationale pour arrêter les graves violations des droits humains que subissent les citoyens sahraouis depuis l’occupation militaire du Sahara occidental par le Maroc, le 31 octobre 1975, dont les attentats d’El Aaiun ne sont qu’un simple cas de ces crimes", a-t-il ajouté.

Le président de la République a insisté sur la nécessité d’une une intervention urgente de l’ONU, afin de libérer tous les prisonniers politiques sahraouis qui demeurent enfermés dans les prisons marocaines et à faire la lumière sur le sort de plus de 500 disparus et 121 prisonniers de guerre sahraouis aux mains des marocains depuis le début de l’occupation marocaine.

Il a enfin appelé à rendre public le rapport du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits humains (HCDH) et la mise en place de nouveaux mécanismes devant garantir l’observation de la situation des droits humains dans la région.

sábado, 28 de março de 2009

Saharawi Journalists’ and Writers’ Union to organize General Assembly 18 and 19 April


The Saharawi Journalists’ and Writers’ Union (UPES) declared in a press release issued Thursday that it will organize its second General Assembly this April the 18 and 19th in the Saharawi refugee camps.

This conference is expected to gather Saharawi journalists and writers members of the Union to elect a new Secretary General and Executive Bureau and to discuss and take decision on different subjects of concern to the members.

The Assembly will also review the result of the work of the four past years and adopt a new plan of action for the coming four years.

The press release also indicated that the Executive Bureau of the Union has adopted a list of the member of a preparing committee for the General Assembly.

Here is the translation of the press release from Arabic to English:

Saharawi Journalists’ and Writers’ Union
Executive Bureau
26 March 2009-03-28

Press Release: UPES’s General Assembly in April 18 and 19, 2009

The Executive Bureau of the Saharawi Journalists’ and Writers’ Union (UPES- in its Spanish abbreviation) met on Thursday 26th March 2009 under the presidency of its Secretary General, Malainin Lakhal, in the seat of the Union.

The meeting evaluated the programs of the Union for the second half of last year and the past three months of 2009. It also discussed the Union’s active participation in the preparations for the Congress of the UGTSARIO (The General Union of the Workers of Saguiat El Hamra y Rio de Oro- Saharawi Umbrella Trade Union), which took place between the 19th and 21st October 2008.

According to the Constitution of UGTSARIO, to which UPES is affiliated, all Saharawi trade unions should organize their conferences by the end of six months after the holding of UGTSARIO’s congress. Therefore, the Executive Bureau of UPES decided to organize its General Assembly this April 18 and 19, and decided to constitute a preparing committee composed of active members of the Union so as they can prepare and prepare for the conference.

The members of the preparing committee are:
- Bachir Mohamed Khalil
- Mohamed Sleima
- Nana Labat Rachid
- Hamdi Hafed
- Hamadi Bachir
- Khadijatu Taher
- Lehssan Bulsan
- Najem Bani
- Sasid Zerwal
- Abeida Salma Taher
- Aichatu Hadia
- Abdallahi Muhamadna
- Sanad Mohamed Smail
- Cheibani Batti
- Abdati Labat Rachid
- Mohamed Khalil Mohamed Salem

In addition to the current Secretary General of UPES, Malainin Lakhal, and the members of the Executive Bureau:
- Salek Muftah
- Saleh Nafa
- Mbarka Mehdi
- Salek Bulam

The Executive Bureau also consider the following members of UPES as annexed members of the preparing committee working from the occupied zones and the Diaspora. These members are:
- Mustapha Abd Dayem (from his prison in Tiznit/Morocco)
- Mustapha Katab (in Syria)
- Dr. Ghali Zbeir (in Egypy)
- Dr. Ali Salem Lefkir (in Russia)
- Sid Hamdi Yehdih (in Spain)
- Brahim Dahi (in Spain)
- Dad Muhamadna (in Spain)

Finally, the Executive Bureau called on the members of the preparing committee to organize their first meeting in the seat of UPES in the Saharawi Ministry of Information this Tuesday 31 March at 10 o’clock a.m.

COSATU refuses to participate to the WSF International Council if it is organised in Morocco


The South African COSATU declared in a press release that it will not participate to the International Council of the World Social Forum (WSF), because it was planned to take place in Morocco, a colonial regime and the only African country which is not member in the African Union.

COSATU sent a message to the Saharawi civil society, in exile and in the occupied territoriers of Western Sahara, to inform them of “its decision not to attend both the WSF IC as well as the African Social Forum Council scheduled for Morocco”.

The South African Embrella Trade Union also indicated that it will raise the importance of developing guidelines for the hosting of international council meetings, either at the Liaison Group meeting or International Council, to avoid this being dictated by those with financial muscles”.

It further called “upon all progressive people of the world to respond positively to the call by the Saharawi people for solidarity and to isolate Morocco until it withdraws from all occupied territories for a lasting and just settlement” of the conflict in Western Sahara.

Here is the complete text of the letter sent last March 17 by COSATU to the members of the Liaison Group of the International Council of the WSF:
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Members of Liaison Group 17th March, 2009
International Council
World Social Forum

Dear Comrades,

Next International Council meeting in Morocco and why COSATU will not participate

COSATU notes your decision to delegate Wilhemina to find out if we shall be participating in the coming IC meeting in Morocco .

It shall be recalled that the IC had previously debated the issue of which country should host the WSF 2007, wherein Morocco was proposed by some and COSATU vehemently opposed it. We thought that the IC appreciated the principled basis of our objection. We are disappointed to realise that this is not the case, as later the same issue was discussed and decided much against that principle.

At the previous IC meeting in Belem, Brazil, COSATU could only attend the meeting on the first 1 and half days, thus missing the session during which the issue of the venue for the next IC was decided. Once again, COSATU wish to register that, it would still have vehemently objected to Morocco being chosen as the venue for such an important platform of the global progressive movement, given its policies and occupation of Western Sahara .

We wish to hereby reiterate our stand on this matter. We are opposed to occupation, apartheid and injustice against anyone, anywhere in the world, hence our principled objection in this case. We, the workers and people of South Africa, have ourselves, emerged from years of apartheid and occupation by a viciously racist regime. In this case, we understand very well the pains and suffering of all who are victims of such practices. This is exactly what informs our principled and consistently vocal stand against Israeli occupation of Palestine and our unwavering solidarity with the suffering people of Palestine. We assume this is the very reason why almost all members of the IC are in full solidarity with the people of Palestine too, including social movements from Israel too.

Consistent with this position and principle, COSATU is failing to understand why it cannot apply to the occupied people of Western Sahara, who also deserve justice and solidarity like all of us and from all of us.

Why should we allow an event of such magnitude and standing in the global family of compatriots to be hosted by a country that brutally occupies another, subjecting the peoples of Western Sahara to the most extreme forms of subjugation and dehumanisation, in the same way that apartheid South Africa was doing. To illustrate this further, Morocco, is not even a member of the African union, because the AU recognises the sovereignty of Western Sahara as a country, while Morocco does not.

It would be a shame for anyone claiming to be progressive to associate in any way with such a regime, worst still, to organise an event of such magnitude and posture in such a country, undermining the solidarity appeals of the suffering people in the occupied territory.

COSATU National Office Bearers discussed the coming IC meeting in full recognition of its importance, guided by the federation’s principle of solidarity and consistency in adhering to its resolutions and policies, where they decided that it would be morally wrong, politically opportunistic and an act of daylight betrayal to the cause of justice and solidarity with our comrades, the suffering people of Western Sahara, to participate in an event that might be used to legitimise Morocco.

We call upon all progressive people of the world to respond positively to the call by the Saharawi people for solidarity and to isolate Morocco until Morocco withdraws from all occupied territories for a lasting and just settlement.

COSATU has written to social movements of Western Sahara including those in exile and underground informing them of its decision not to attend both the WSF IC as well as the African Social Forum Council scheduled for Morocco. COSATU will at first opportunity either at the Liaison Group meeting or International Council raise the importance of developing guidelines for the hosting of international council meetings to avoid this being dictated by those with financial muscles.

In solidarity with the people of Palestine and Western Sahara .

Yours Comradely

Bheki Ntshalintshali
COSATU Deputy General Secretary

Bongani Masuku (International Relations Secretary)
Congress of South African Trade Unions
1-5 Leyds Cnr Biccard Streets
Braamfontein, 2017
Johannesburg

P.O.Box 1019
Johannesburg, 2000
South Africa

Tel: +27 11 339-4911/24
Fax: +27 11 339-5080/6940
Mobile: +27 79 499 6419
E-Mail: bongani@cosatu.org.za


Le premier ministre en visite de travail à la localité de Tifariti libérée



Chahid El Hafed, le premier ministre, Abdelkader Taleb Oumar est arrivé jeudi à Tifariti, dans les territoires libérés de la RASD, dans le cadre d’une visite de travail de quelques, a-t-on appris de source proche de la délégation.

M. Abdelkader est accompagné d’une délégation comprenant le commandant de la 2ème région militaire, Brahim Ahmed Mahmoud, du SG du ministère de la construction et du repeuplement des territoires libérés de la RASD, Ahmed Becher.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du contrôle de l’Exécutif des projets de développements dans cette localité, notamment la construction des logements et l’alimentation en eau potable en faveur de la population de Tifariti et des nomades sahraouis qui l’environnent, selon la même source.

Dans ce cadre la délégation a visité la station hydraulique financée par une organisation italienne, qui débutera à partir d’avril prochain à couvrir les besoins de la population en eau potable, conformément au programme tracé le Gouvernement de la RASD et aux recommandations du 12ème congrès du Front Polisario, tenu en décembre 2007 à Tifariti.

La délégation est accompagnée du représentant de l’organisation italienne et une délégation allemande conduite par l’ancienne eurodéputée, Margot Kessler.

Le Représentant adjoint du Front POLISARIO Danemark reçu au Conseil danois pour les réfugiés


Copenhague (Danemark), Le Représentant adjoint du Front POLISARIO au Danemark, Abba Malainin, a été reçu mercredi par le Secrétaire Général du Conseil danois pour les réfugiés (RDC), Andreas Kamm, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front POLISARIO au Danemark.

Les discussions ont porté sur la situation humanitaire des réfugiés sahraouis, à la lumière notamment de la dernière étude menée en 2008 par Médecins du Monde (MDM) et le PAM, en coordination avec le HCR sur les difficiles conditions de santé et de la nutrition dans les camps de réfugiés sahraouis.

Le diplomate sahraoui a également informé le Secrétaire général de (RDC) sur les récents rapports de la délégation ad-hoc du Parlement européen, Amnesty International et Human Rights Watch qui ont dévoilé les graves violations des droits humains perpétrées par le Gouvernement marocain dans les territoires occupés de Sahara occidental.

M. Malainin attiré l'attention de son interlocuteur de "la situation critique" des trois prisonniers politiques sahraouis, en grève de la faim depuis le 12 février 2009 à la prison marocaine de Boulemharez à Marrakech.

Le Conseil danois des réfugiés (DRC) est une organisation humanitaire privée couvrant tous les aspects des questions des réfugiés. Il s’occupe de la protection des réfugiés et des personnes déplacées intérieurement (IDP) contre la persécution et à promouvoir des solutions durables.

Danish Refugee Council est une organisation principale regroupant 30 autres organisations membres.

L’OMCT préoccupée par la détérioration de situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental


Chahid El Hafed, Le président de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), Eric Sottas s’est dit "profondément préoccupé" par la détérioration de la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental, précisant que la "torture ne peut pas en aucun ca être légitime".

M. Sottas qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale,a, dans une déclaration exclusive au programme des "libres derrière les barreaux" condamné la torture et la poursuite perpétrée par les autorités marocaines contre les défenseurs sahraouis des droits de l'homme dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine.

Il a également indiqué qu’il suit avec une grande attention la situation des droits de l’Homme au Sahara Occidental, ajoutant que son organisation attend la réponse à la demande formulée aux autorités marocaines pour une visite dans la région.

"Nous sommes en attente d'une réponse et nous espérons pouvoir bientôt visiter la région, si la délégation européenne a attendu plus de 3 ans pour recevoir l'approbation, nous l'espérons, dans les plus brefs délais".

S’agissant du cas de la jeune sahraouie, Hayat Rgueibi, violée récemment par des policiers marocains, le président de l’OMCT a condamné cet acte criminel et inhumain qui s’est produit tout dernièrement à la ville d’El Aaiun occupée.

Plus de 30 personnes arrêtées au cours d’une manifestation pacifique à El Aaiun


El Aaiun (territoires occupés), Plus de 30 personnes ont été arrêtées et des dizaines grièvement blessées ou au cours d’une intervention brutale des forces marocaines contre une manifestation pacifique déclenchée la nuit du mardi à mercredi à la ville occupée d’El Aaiun, réclamant le droit inaliénable de leur peuple à l’autodétermination.

Les forces de répression marocaines ont réprimé sauvagement les manifestants, arrêtant plus de 30 personnes et blessant des dizaines, ainsi que des domiciles ont été littéralement assiégés, selon une source du ministère des territoires occupés et de la diaspora.

Selon un bilan non exhaustif, les forces de répression marocaines ont arrêté les citoyens sahraouis, Nguiya EL Hawassi, Hayat Rgueibi (récemment victime de viol), Jamal El Housseini, Snatu Sbaii, Dagna El Mousawi et Dahba El Jamii, Zahra El Moussawi, Zahra Rais, Lamat Zughmane et Afaf Mohamed Fadel.

Une autre manifestation a eu lieu dans la ville de Smara occupée , réclamant le retrait immédiat de l’occupation marocaine du Sahara Occidental et la libération sans plus tarder des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaine, dont certains d’entre eux se trouvent dans un état critique de santé en raison de la grève de la faim, notamment à la prison de Boulemharez (Marrakech).

Des défenseurs sahraouis des droits humains empêchés de visiter un prisonnier politique


Ben Sleiman (Maroc), L’administration pénitentiaire de la prison de Ben Sulaiman (Maroc) a empêché, mardi les défenseurs sahraouis des droit humains, Mohamed El Moutawakil et Ali Salem Tamek de rendre visite au prisonnier politique sahraoui, Hassan Abdallah, qui purge depuis 2006 une peine de six ans de prison, pour avoir participer dans une manifestation pacifique, réclamant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, a rapporté une source du ministère sahraoui des territoires occupées et de la diaspora.

Les deux défenseurs, membres du Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains (CODAPSO) ont indiqué avoir remis à la direction pénitentiaire, une demande devant leur permettre la visite du prisonnier politique sahraoui, alors que cette demande a été rejetée pour "des raisons judiciaires", selon la même source.

Les deux activistes sahraouis ont estimé que cette décision peut avoir des raisons politiques, sachant qu’ils étaient des ex prisonniers politiques à cause de leurs opinions en faveur l’autodétermination du peuple sahraoui.

LaFEDISSAH estime "d’important" le rapport du PE sur les droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés


Madrid, La Fédération étatique des institutions solidarises avec le peuple sahraoui (FEDISSAH) a qualifié lundi "d’important" le rapport du Parlement Européen (PE) sur la situation des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, notamment en matière de "clarification" du conflit du Sahara occidental.

L’ONG a également précisé que le rapport souligne une chose "évidente, mais tout aussi importante dans le conflit du Sahara occidental", qui demeure depuis 1963, sur la liste de l’ONU des territoires non autonomes en attente de décolonisation.

"Jusqu'à présent, rien n'a été fait pour prévenir d'autres événements, mais nous devons continuer à insister sur l'évidence de rappeler à notre Gouvernement de continuer à regarder de l'autre côté quand il s'agit de droits humains du peuple sahraoui", a –t-elle souligné.

L’ONG espagnole souligne que le rapport des eurodéputés "ne fait que soutenir" celui élaboré déjà par Human Rights Watch accablant le Maroc, et "confirme une fois de plus la permanente violation des droits de l’homme de la population sahraouie de la part des autorités marocaines qui occupent illégalement le Sahara occidental".

Tout en soutenant la demande du PE sollicitant l’intervention de l’UE devant l’ONU pour que la MINURSO (La mission internationale des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental) puisse superviser le respect des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, l’Organisation en appelle à l’Etat espagnol et son gouvernement, ainsi qu’aux forces politiques et sociales, à "s’impliquer davantage pour être les garants et défenseurs de la justice au Sahara occidental, en réformant le mandat de la MINURSO dans ce sens".

"C’est la première fois (…) qu’une institution parlementaire européenne reconnaît l’abus constant auquel est soumise la population sahraouie, marqué par les violences et les tortures physiques, les détentions et les procès arbitraires qui cherchent à intimider et faire taire politiquement ceux dont le seul tort est de défendre seulement de manière pacifique leurs droits et aspirations les plus légitimes", avait exprimé la Coordination espagnole des associations de soutien au peuple sahraoui (CEAS) .

Les explications de Moratinos sur le règlement du conflit sahraoui un "défi" à la légalité internationale (Mohamed Abdelaziz)


Madrid, Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a qualifié de "défi à la communauté internationale" les dernières explications du ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, sur le règlement du conflit du Sahara occidental, estimant que la "solution correcte" doit passer par le libre exercice du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’indépendance.

"Défendre, d’un côté le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et affirmer de l’autre que l’initiative marocaine est quelque chose de positif est une contradiction de la part de Moratinos. Elle n’est ni réaliste, ni acceptable, voire une position dangereuse en faveur du Maroc, en plus qu’elle constitue aussi un défi à la légalité internationale", a souligné le président Abdelaziz dans une interview mise en ligne mercredi par plusieurs sites espagnols.

"Une fois de plus, Moratinos semble avoir comme seul objectif d’entraver l’autodétermination du peuple sahraoui, une position qui est en contradiction avec la réalité actuelle à savoir, la présence sur le terrain de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), et tant qu’elle soit présente sur le territoire et porte cette appellation, cela signifie que les propos de Moratinos sont un mensonge", a-t-il ajouté.

Dans ce sens, M. Abdelaziz a souligné que "non seulement le Front Polisario défend l’idée du référendum, mais aussi la Minurso au nom des Nations unies". Pour le président de la République, les explications fournies dernièrement par Moratinos aux députés espagnols sur la position de son pays à l’égard du conflit sahraoui constituent une "autre tentative de rééditer la manœuvre de l’Accord tripartite de Madrid de 1975".

Rappelant que "ni le partage du territoire entre la Mauritanie et le Maroc, ni l’accord tripartite ni encore son occupation n’ont réussi à régler le problème", le président Abdelaziz a appelé ainsi l’Espagne et la communauté internationale à "réfléchir et à laisser, au moins pour une fois, le peuple sahraoui choisir librement entre les différentes options, dont celle de l’indépendance", estimant que c’est la "solution correcte" pour mettre fin au conflit.

M, Abdelaziz qui a dénoncé par ailleurs le Maroc qui a renié ses engagements internationaux en faveur de l’organisation du référendum d’autodétermination, s’est déclaré confiant que "tôt ou tard" le Sahara occidental sera indépendant.
"Le fait que le Maroc rejette aujourd’hui le référendum et l’indépendance du Sahara occidental ne signifie pas qu’il ne va pas l’accepter à l’avenir", a-t-il encore dit.

Le président Abdelaziz a rappelé également qu’en 1975, le Maroc avait partagé le Sahara occidental avec la Mauritanie en disant qu’une partie lui appartenait pour ensuite nier cet accord lorsque Nouakchott avait reconnu que c’est un territoire sahraoui.

"Ces tergiversations dans la politique marocaine démontrent son manque de crédibilité et aucun pays dans le monde ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental", a-t-il affirmé.

Après 33 ans de lutte, le peuple sahraoui "est aujourd’hui uni plus que jamais et sa détermination est plus grande dans la défense de ses droits, au moment où la cause sahraouie bénéficie de nombreux soutiens", a encore affirmé le président de la République pour qui "l’indépendance de la RASD est une voie irréversible".

"Il est possible qu’il y ait beaucoup d’obstacles sur cette voie, il est possible que le sang coule, et malgré cela, nous poursuivrons la lutte jusqu’au jour où nous verrons une ambassade marocaine à El Aaiun et une autre sahraouie à Rabat, et que s’instaure une véritable coopération entre les deux peuples basée sur le respect et la fraternité", a-t-il souligné.

Le président de la Républiquea relevé, d’autre part, que cette "paix relative ne veut pas dire qu’elle soit définitive ni la fin de la lutte", expliquant que "nous voulons donner une chance à la solution politique, nous sommes en train de mener une résistance pacifique, une Intifada avec des méthodes pacifiques, menée par des jeunes, des femmes, des vieillards et des enfants aussi bien dans les territoires occupés qu’à l’intérieur du Maroc".

Il a rappelé également que si le peuple sahraoui avait accepté le cessez-le-feu en 1991 c’était justement pour "éviter l’effusion du sang sahraoui et marocain, et cela ne veut dire nullement que nous avions échoué ou fait des concessions, bien au contraire tout le monde peut témoigner que nous avons agi de bonne foi pour régler le conflit du Sahara occidental".

"Si demain nous retournons à la guerre, toute la responsabilité incombera au Maroc, car il a fait échouer le Plan de paix de 1991, le Plan Baker ainsi que les rounds de négociations à New York", a-t-il averti en conclusion.

L’AFASPA saisit le Roi du Maroc au sujet des trois étudiants sahraouis grévistes de la faim dans la prison de Marrakech


Paris, Le Président de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA), Jean Paul Escoffier, vient de saisir le Roi du Maroc au sujet de la situation de trois étudiants sahraouis en grève de la faim, détenus à la prison de Marrakech.

"Depuis 37 jours, trois étudiants sahraouis conduisent une grève de la faim illimitée à la prison de Marrakech, pour protester à l’encontre de leurs conditions de détention qui ne respectent pas les conventions internationales que le royaume du Maroc a signées", a rappelé Jean Paul Escoffier, dans une lettre adressée au souverain marocain Mohamed VI.

"Ces jeunes gens ont été arrêtés suite à leur participation à des manifestations pacifiques où ils revendiquaient la tenue du référendum d’autodétermination des populations du Sahara Occidental prévu par le Plan de Paix de 1991", a indiqué le Président de l’AFASPA.

Il a précisé que "Brahim Baryaz et Ali Salem Ablagh ont été arrêtés dans la rue de Guelmim le 13 février 2009 où ils ont été tabassés devant la population présente, puis emmenés au commissariat où ils ont été soumis à la torture durant leurs interrogatoires. C’est dans un état lamentable qu’ils ont été conduits à la prison de Marrakech".

Le troisième, "Khalihnna Abul Hassan a été condamné à 2 ans de prison en raison de ses activités syndicales au sein de l’Université".

Le Président de l’AFASPA a estimé que "ces faits illustrent le peu de cas du respect des droits humains dans les commissariats et les établissements carcéraux du royaume marocain" et fait état du désarroi des parents des détenus.

"A ce stade d’un si long jeûne, les familles des prisonniers ont lancé un cri d’alarme compte tenu de la détérioration grave de l’état de santé de leurs enfants", précise-t-il.

L’AFASPA a lancé un appel au Roi du Maroc pour "qu’un drame ne se produise pas", rappelant, dans cette lettre également adressée au Premier ministre et au ministre de la justice marocains, que "ces jeunes, dont deux sont étudiants en Droit et l’autre en Lettres, sont prêts à faire respecter leur dignité et leur droit à exprimer leur opinion, quitte à y perdre la vie".

Le président de la République appelle l’UE au rétablissement de la légalité internationale au Sahara occidental


Bir Lehlou (territoires libérés), Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a appelé mardi dans une lettre adressée au premier ministre de la République Tchèque, Mirek Topolanek, lequel son pays assure la présidence tournante de l’Union européenne, "au rétablissement de la justice et de la légalité internationale au Sahara occidental".

"Notre espoir est grand que l’Europe déploiera tous les efforts nécessaires, afin de favoriser l’avènement, dans le cadre des Nations Unies, d’une solution juste et pacifique au conflit de décolonisation du Sahara occidental", a écrit M. Abdelaziz dans sa lettre aux destinée aux membres de l’UE.

"L’Europe se doit, conformément à la légalité internationale, de s’abstenir de toute décision qui pourrait être considérée comme un encouragement à la persistance de l’occupation marocaine du Sahara occidental à travers des accords illicites de pillage des ressources naturelles ou tout autre arrangement opaque que le Maroc pourrait interpréter comme un consentement à son agression", a averti M. Abdelaziz.


Voici à présent le texte intégral de la lettre dont une copie est parvenue à SPS.


"S.E Monsieur Mirek Topolanek

Premier Ministre de la République Tchèque

Prague..





Monsieur le Premier Ministre,



L’on ne peut que louer les efforts indéniables de tout le Parlement européen, de la conférence des présidents et surtout des membres de la délégation ad-hoc pour le Sahara occidental qui, malgré les entraves et difficultés de toutes sortes, ont permis la concrétisation de la décision prise "à la suite à la répression des manifestations à El Aaiun de mai 2005", de visiter la région.



Le rapport de cette mission, lève, une fois encore, le voile sur la situation intolérable et injuste que vit, depuis plus de trois décennies, le peuple sahraoui dont une partie endure les affres de l’occupation marocaine, alors que, l’autre, subit les difficultés et le dénuement de l’exil.

Cette situation qui perdure, aux portes de l’Europe, est somme toute, comme écrit dans le rapport de la délégation ad-hoc, "intrinsèquement liée à l’impossibilité, jusqu’à ce jour de résoudre la question de l’exercice de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental".

En effet, le Maroc refuse la tenue de la consultation populaire, maintes fois réclamée par la communauté internationale, pour que le peuple sahraoui décide démocratiquement, de son destin ; il poursuit également une politique de répression féroce et étouffe les libertés fondamentales dans les territoires sahraouis sous son occupation.

A cet égard, le rapport de la délégation ne met-il pas en relief, les "atteintes récurrentes aux droits de l’homme, notamment à la liberté d’expression, d’association, de manifestation, de communication et d’accès à la justice".



Monsieur le Premier Ministre,


Nous enregistrons avec considération que le Parlement européen, comme hier le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et des prestigieuses organisations internationales des droits de l’homme comme Human Rights Wach, considère que le respect des droits de l’homme dépend fondamentalement et consubstantiellement de l’exercice, sans contrainte, d’aucune nature, par le peuple sahraoui de son droit imprescriptible et inaliénable à l’autodétermination.



De la même, nous souscrivons entièrement aux propositions contenues dans les recommandations du rapport et notamment la demande faite aux Nations Unies "d’inclure dans leur mandat le monitoring de la situation des droits de l’homme dans la région" et que les Nations Unies "devraient disposer d’accès sans entraves aux populations afin de recueillir des plaintes éventuelles sur le non-respect des droits de l’homme" ; comme nous saluons l’appel à l’Union européenne, " notamment par le biais des Etats Membres qui participent au conseil de sécurité, à travailler dans ce sens".



Monsieur le Premier Ministre,



Les immenses et lourds sacrifices qui ont permis à l’Europe de se délivrer du despotisme et de l’arbitraire qui l’ont mortifié et paralysé pendant des siècles ne peuvent, nous en étions convaincus, que la rendre alerte, sensible et attentive aux cris d’alarme et aux appels de détresse que lui lance le peuple sahraoui.



Notre espoir est grand que l’Europe déploiera tous les efforts nécessaires afin de favoriser l’avènement, dans le cadre des Nations Unies, d’une solution juste et pacifique au conflit de décolonisation du Sahara occidental.



Dans cet esprit, il y a lieu de souligner d’abord, comme l’estime la délégation ad-hoc, qu’un meilleur contrôle du respect des droits de l’homme est un "impératif humain qui pourrait être un vecteur de confiance mutuelle qui facilite les négociations en cours".

Ensuite, l’Europe se doit, conformément à la légalité internationale, de s’abstenir de toute décision qui pourrait être considérée comme un encouragement à la persistance de l’occupation marocaine du Sahara occidental à travers des accords illicites de pillage des ressources naturelles ou tout autre arrangement opaque que le Maroc pourrait interpréter comme un consentement à son agression.



Tout en espérant que l’Union européenne ne ménagera aucun effort pour le rétablissement de la justice et de la légalité internationale au Sahara occidental, veillez recevoir, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma haute considération.



Bir Lahlou, le 23 mars 2009



Mohamed Abdelaziz

Président de la RASD et Secrétaire général du Front POLISARIO".

La IIème édition de la ''colonne des 1.000'' pour le démantèlement du mur marocain au Sahara occidental en avril prochain


Chahid El Hafed, Plus de deux mille cinq cent personnes de plusieurs pays européens prendront part à une chaîne humaine, la deuxième du genre, face à un tronçon du mur de séparation érigé par le Maroc au Sahara occidental, pour demander le démantèlement de ce "symbole de la colonisation".

Initialement intitulée la "colonne des 1.000" par ses organisateurs espagnols, cette initiative de solidarité avec le peuple sahraoui dans sa lutte pour l'autodétermination a dépassé son objectif en terme de participation.

Des Espagnols donc, mais aussi des Italiens, Français, Suisses et Belges arriveront la première semaine d’avril prochain aux camps de réfugiés pour passer la semaine sainte aux côtés des Sahraouis et construire ainsi un mur d’espoir pour les refugiés sahraouis.

A travers de cette édition, les organisateurs adressent un message fort à la communauté internationale "pour une solution juste et durable du conflit, devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et le retour à sa patrie" sans plus tarder.

Pendant leur séjour, les participants, provenant principalement d’Espagne, mais aussi d'autres pays européens, ainsi que des membres de la "Journée internationale de la femme contre le mur", organisé par l'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS), coexistent avec des le peuple sahraoui pour se renseigner sur place de la réalité des conditions de vie de ce peuple contraint à l’exil depuis plus de 35 ans par le Maroc.

Plusieurs manifestations ont eu lieu depuis 2004 devant des tronçons du mur marocain, mais la "colonne des 1.000", initiative d'étudiants de l'université Computense de Madrid, organisée en 2008, en était la plus importante.

Une ONG sahraouie appelle à sauver la vie des prisonniers politiques en grève de la faim à Boulemharez


El Aaiun (territoires occupés), Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara Occidental (CODESA) a lancé un appel pressant aux organisations internationales des droits de l'homme, de par le monde, à "intervenir en urgence", afin de sauver vie des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis six semaines à la prison locale de Boulemharez (Marrakech).

Les p^risonniers politiques sahraouis, Khallihanna Aboulhassan, Ali Salem Ablagh et Brahim Baryaz, diplômés de l'université, Kadi Ayad, sont en grève illimitée de la faim depuis le 12 février, 2009 dans la prison Boulemharez, en protestation contre les conditions inhumaines dans lesquelles ils se trouvent et à être traités comme des prisonniers d'opinion.

La santé des trois prisonniers politiques continue "sérieusement" de se dégrader, a indiqué la même source. Brahim Baryaz et Ali Salem Ablagh avaient perdu la conscience, "sans que les autorités pénitentiaires ne prêtent aucune attention", a regretté le CODESA.

Le CODESA tire de nouveau la sonnette d’alarmes pour une action immédiate devant sauver la vie des trois prisonniers politiques sahraouis et la libération inconditionnelle de tous ceux qui croupissent encore dans les prisons marocaines en raison de leur opinion politique en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui.