sexta-feira, 24 de abril de 2009

Des représentants de la société civile algérienne attendus en France


Paris, Un collectif de représentants de la société civile
nationale séjournera du 25 au 30 avril courant en France dans le cadre d’"une
action d’information et de sensibilisation sur la situation catastrophique et
alarmante que vit le peuple sahraoui", a-t-on appris jeudi à Paris auprès d’un
membre du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Layachi Saïd.

Ce collectif, composé d’une douzaine de membres entre parlementaires, élus locaux, représentants des actions humanitaires et du mouvement associatif,
doit se rendre à Marseille puis à Lyon et enfin à Paris.

Au programme de ce séjour figurent des rencontres avec des associations
françaises soutenant la cause du peuple sahraoui ainsi que des formations politiques et députés français.

"Le collectif devra poursuivre les échanges avec les élus issus de la
diversité, qui ont visité récemment les camps des réfugiés sahraouis, et examinera avec eux l’assistance humanitaire qu’ils pourraient apporter pour soulager les souffrances de ce peuple privé de ses droits à son territoire et de son indépendance nationale", a indiqué M. Layachi.

Le membre du CNASPS a précisé, en outre, que ce séjour "sera une opportunité
pour engager le dialogue avec des représentants de la classe politique française
pour les sensibiliser sur la situation des réfugiés sahraoui et leur cause nationale
légitime".

D’autre part, une universitaire et enseignante à l’Ecole nationale l’administration
(ENA) et de l’Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI)
d’Alger, Mme Maya Sahli, donnera le 30 avril au Centre culturel algérien de
Paris, une conférence sur le thème "le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes: le cas du Sahara Occidental".

Le Polisario disposé à coopérer avec l’ONU pour une solution juste du conflit du Sahara occidental


Chahid El Hafed, Le Bureau du Secrétariat national du Front Polisario a réitéré jeudi, la disposition du Polisario à coopérer pleinement avec le SG de l'Organisation des Nations Unies et son Envoyé personnel, afin de parvenir à une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental, devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination et à l'indépendance.

Réuni jeudi en session ordinaire, sous la présidence du président de la République, M. Mohamed Abdelaziz, le Bureau a demandé au Conseil de sécurité à "prendre toutes les mesures appropriées pour la protection de la légalité internationale, et à accélérer l'organisation du référendum d'autodétermination pour le peuple sahraoui, unique voie démocratique, transparente, et conforme à la Charte des Nations Unies.

Il a également renouvelé son appel pour la création d’un mécanisme efficace au sein de la Minurso, pour assurer la protection des droits de l'homme au Sahara occidental occupé, le contrôle et le rapport, en ligne avec le rôle et la responsabilité de l'Organisation des Nations Unies pour protéger et promouvoir les droits de l'homme dans le monde.

À cet égard, le Bureau du SN du Front Polisario a réclamé le démantèlement du mur de la honte, "crime contre l'humanité", qui divise le Sahara occidental et son peule depuis des décennies.

Il a passé en revue les préparatifs pour la tenue de la 6ème édition du Festival international du cinéma au Sahara occidental, qui se tiendra du 4 au 9 mai prochain dans les camps de la wilaya de Dakhla en présence des personnalités et cinéastes de renommées internationales.

Le bureau du SN a salué les organisations internationales, notamment le département économique de l'Afrique du Sud (SADEC) et de l'Organisation Human Rights Watch et d'autres, ayant appelé le Conseil de sécurité à créer un mécanisme approprié, dans les plus brefs délais pour assurer la protection des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.

Conseil de sécurité envisage la relance du processus de négociation entre le Front Polisario et le Maroc (media)


New York, Le Conseil de sécurité doit œuvrer pour la relance des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc, au cours de sa séance pour l’examen du rapport du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies au Conseil de sécurité sur le Sahara Occidental, à laquelle a assisté, le Représentant personnel du Secrétaire général, M. Christopher Ross.

Selon l'agence de presse espagnole, Efe, la réunion à laquelle ont pris part les quinze États membres, s’est déroulée à huis clos en présence de M. Ross.

Le CS a passé en revue le contenu du rapport du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies et les positions des parties au conflit et les pays voisins pour la reprise des négociations, qui ont commencé en 2007 sous les auspices de l'ONU.

Ces États ont exprimé leur volonté de voir le Royaume du Maroc et le Front Polisario engager un dialogue, après une rupture de négociations de plus d'un an, a indiqué l'Agence Efe, ajoutant que l'extension du mandat de la mission de la Minurso qui devrait expirer le 30 avril prochain, était au centre des discutions.

L'agence a déclaré que certaines délégations ont souligné la possibilité de doter la mission des casques bleus (MINURSO), d’un mécanisme chargé de la protection et du contrôle des droits humains au Sahara Occidental.

La MINURSO est la seule mission de l'ONU au monde qui n’est pas dotée de système de contrôle des droits de l'homme, ce qui a été qualifié par le Front Polisario, de tentative de dissimuler la répression marocaine contre le peuple sahraoui, a constaté l’agence espagnole

Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, M. Boukhari Ahmed, a souligné que le manque de protection des citoyens sahraouis de la part de la Mission des Nations Unies "est inacceptable", ajoutant que la mission du Conseil de sécurité est d'assurer le bon déroulement du processus de paix, même si cela dépend de faire face à la France, principal allié du Maroc, qui ne veut voir inclure les droits de l'homme dans la tâche assignée à la MINURSO, selon Efe.

Le diplomate sahraoui a appelé les Amis du Secrétaire général, dont l'Espagne, a "soutenir la nouvelle recommandation visant à assurer la défense des droits légitimes du peuple sahraoui à l'autodétermination".

Le Parti travailliste norvégien réitère son soutien à la lutte du peuple sahraoui


Oslo (Norvège), Le Parti travailliste norvégien (NLP) a réitère son soutien au peuple sahraoui, demandant à la Norvège de doubler l'aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis, et l’exhortant à œuvre pour un règlement de ce vieux conflit de plus de trente ans.

Le parti a indiqué que "la solution doit être politique et par le biais de négociations entre les parties, le Front Polisario et le Royaume du Maroc, sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies et sur la base des positions, qui ont été acceptées et adoptées par la communauté internationale", selon une déclaration finale du 62ème congrès du parti qui s’est tenu du 18 au 21 avril 2009.

Le NLP a appelé à mettre fin à de graves violations des droits de l'homme pour les territoires occupés et a demandé à toutes les sociétés norvégiennes à retirer leur investissement au Sahara occidental, insistant le Gouvernement norvégien à travailler dans ce sens auprès des instances internationales pour que d’autres États prennent les mêmes positions.

Le représentant du Front Polisario en Norvège et aux pays nordiques, M. Ibrahim Mokhtar a pris part aux travaux du Congrès et a été reçu par le responsable du Département des relations internationales du Parti, qui lui a réitéré le soutien de son parti à la cause du peuple sahraoui et son droit à l’autodétermination.

Le diplomate sahraoui a rencontré également des chefs des délégations participantes, notamment de la Suède, Finlande, Royaume-Uni, Allemagne, Grèce, Palestine, Afrique du Sud et du Soudan. Tous ont exprimé leur soutien à la cause du peuple sahraoui.

L’Algérie réaffirme sa position anticolonialiste


Genève, Le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, à Genève, Idriss Jazaïry, a affirmé que la politique extérieure de l’Algérie de soutien aux peuples sous domination coloniale ou étrangère s’inscrit dans le prolongement de ses priorités internes.

"Dès son indépendance, l’Algérie a prononcé la caducité de la législation élaborée par la puissance coloniale qui consacrait la discrimination entre ses habitants musulmans", a souligné Jazaïry lors de la conférence d’examen de Durban qui se tient du 20 au 24 avril 2009.

M. Jazaïry a précisé, à cet égard, que la politique extérieure algérienne de "soutien aux peuples sous domination coloniale étrangère ou victimes d’autres formes de racisme spoliateur, s’inscrit dans le prolongement des priorités internes" de l’Algérie.

Il a ajouté que si "la citadelle de l’Apartheid s’est effondrée sous les coups de boutoir du peuple d’Afrique du Sud", il en « subsiste cependant des survivances sous d’autres latitudes » et « rares sont ceux qui ont le courage de les dénoncer et de tenter de les juguler".

Pour Jazaïry, face aux pillages des ressources naturelles des territoires occupés par des nations "qui se disent démocratiques et respectueuses de la dignité humaine", les Nations unies "doivent promouvoir des mesures plus hardies en vue de l’élimination rapide de ces pratiques prédatrices, attentatoires aux droits des peuples et qui sont une des formes économiques les plus abjectes de racisme".

Réunion du Comité préparatoire de la sixième édition du Festival mondial du cinéma au Sahara occidental


Chahid El Hafed, Le Comité préparatoire de la sixième édition du Festival mondial du cinéma au Sahara occidental s’est réuni mercredi sous la présidence du membre du Secrétariat national du Front, ministre de la Culture, Mme Khadija Hamdi, au siège de son ministère pour discuter des préparatifs pour la tenue de la sixième édition du Festival mondial du cinéma pour le Sahara occidental (FISAHARA), qui se tiendra du 4 au 9 mai prochain à la wilaya de Dakhla.

Mme Khadija Hamdi, a révélé la présence de plus de 450 participants étrangers, en provenance des pays arabes, d’Europe et d'Amérique latine, avec l’Algérie en tant qu’invité d'honneur à cette édition, qui se ttient sous le thème, "station de solidarité et de témoignage pour la libération et une vision vers l'avenir ".

Au menu de cette édition, le mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui de par le monde, projetteront des films dans l’objectif de contribuer à "rapprocher la culture" de la population sahraouie réfugiée et "sensibiliser" la communauté internationale sur sa situation et sa cause, a-t-on indiqué".

Il est également prévu, dans le cadre de ce festival, l’organisation, comme à l’occasion de chaque édition, d’un atelier de formation cinématographique dans le but d’aider à la création d’une école de cinéma sahraouie.

Créé en 2003, le Fisahara, organisé en collaboration avec le ministère sahraoui de la culture, a reçu le soutien, entre autres, du Festival de cinéma de Cuba, le Festival du cinéma latino de Los Angeles, le Festival du cinéma des droits de l’homme de New York et le Festival de Saint-Sébastien.

''Le temps est venu pour permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination '' (ONG togolaise)


Lomé (Togo), L'Association des Amis des Sahraouis à Togo (CAST) a estimé, mardi qu’il "est temps que le monde ouvre les yeux sur le problème du Sahara Occidental et le résolve honnêtement par le biais d’un référendum libre, par lequel les Sahraouischoisisiraient leur destin".

"Nous soutenons fermement la lutte de nos frères et nos sœurs sahraouis pour l’autodétermination de leur peuple", a écrit CAST dans un message, dont une copie est parvenue à SPS.

CAST a également dénoncé "les violations graves des droits humains commises dans les territoires occupés du Sahara occidental par le Maroc, notamment le pillage des ressources naturelles, la maltraitance et l’injustice dont sont victimes les citoyens sahraouis sans défense".

Elle enfin, lancé un appel aux ONG Africaines et Internationales à vocation humaniste et à la conférence Syndicale de Solidarité avec le peuple Sahraoui de se mobiliser pour lutter aux cotés des Sahraouis pour leur autodétermination afin de "les soustraire de ce joug et le bouter de l’Afrique comme c’était le cas pour l’Apartheid en Afrique du Sud", a conclu le texte.

Les étudiants sahraouis à Agadir : pour l’autodétermination au Sahara Occidental


Agadir (sud du Maroc), Les étudiants sahraouis poursuivant leurs études universitaires à la ville marocaine, Agadir ont exprimé, mardi leur attachement constant au droit à l’autodétermination et à l’indépendance du peuple sahraoui, dans un communiqué parvenu à SPS.

Les étudiants sahraouis ont également réaffirmé que le Front Polisario demeure le seul représentant légitime du peuple sahraoui dans sa lutte contre l’occupation marocaine depuis trente années, réitérant "leur résistance contre toutes les tentatives des autorités marocaines, visant à museler les étudiants sahraouis au poste d’Agadir de participer pacifiquement dans cette lutte".

Ils ont en outre lancé un appel à toutes les organisations internationales des droits de l’homme à presser sur les autorités marocaines pour libérer immédiatement tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.

A cet égard les étudiants sahraouis ont interpellé du SG de l’ONU à l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) à la protection des droits humains des citoyens sahraouis dans les territoires sous l’occupation marocaine, conclut le communiqué.

SADC: la lutte du peuple sahraoui est une lutte pour l'autodétermination fondée sur les principes de la décolonisation


New York, Les quatorze États membres de la Southern African Development Community (SADC) ont réaffirmé que la lutte pour le peuple du Sahara occidental est une lutte pour l'autodétermination sur la base des principes de la décolonisation, la promotion des droits de l'homme, la légalité internationale et la stabilité et la sécurité du continent africain.

Dans une lettre adressée vendredi au président du Conseil de sécurité, Claude Heller et à tous les membres, qui doivent examiné le rapport du SG de l’ONU concernant le Sahra Occidental, l'ambassadeur, représentant permanent et Président de la SADC, Baso Sangqu, a appelé le Conseil de sécurité, à "agir de manière décisive à résoudre le conflit du Sahara occidental sur la base de l'autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux bases des principes juridiques établis dans la Charte de l'ONU en matière de décolonisation".

Exprimant sa profonde préoccupation " sur les violations des droits humains au Sahara Occidental sous occupation coloniale marocaine, l'organisation régionale africaine a appelé le Conseil de sécurité des Nations à "inclure la surveillance des droits de l'homme dans le mandat de la MINURSO, à l'image d'autres mandats de maintien de la paix des Nations unies dans le monde et à aborder la situation des droits humains dans le contexte de la résolution de la question".

Le président de la SADC a estimé que "l'exploitation illicites des ressources naturelles du Sahara Occidental", est une violation du droit international et des principes juridiques applicables aux territoires non autonomes".

La sécurité marocaine disperse brutalement une manifestation pacifique des citoyens sahraouis à Goulimim


Goulimim (sud du Maroc), Les forces de sécurité marocaines ont dispersé brutalement, dimanche une manifestation pacifique des citoyens sahraouis à Goulmim , réclamant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et la libération immédiate de tous les prisonniers politiques sahraouis écroués dans les prisons marocaines, a rapporté une sources du ministères sahraoui des territoires occupés et de la diaspora.

"Les appareils sécuritaires marocains ont assiégés littéralement le lieu de la manifestation et ont dispersé brutalement les manifestants, laissant des cas de graves blessure", précise la même source, évoquant que ces forces ont procédé ensuite à une vaste opération d’arrestations au sein des jeunes manifestants sahraouis.

Voici une liste non exhaustive des jeunes sahraouis soumis à l’arrestation : Charaf Edin Dichakour, Mustapha Eskam, Edawdi Mohamed, Seif Edin Edoughi, Faniach Mohamed, El Maksour Mohamed, Boumariam Ismail et Echwaiir Malennin.

De nouveaux témoignages sur la disparition du militant sahraoui, Brahim Basiri (officier espagnol)


Iles de Canaries (Espagne), Le chef du département des services de renseignements espagnol à l’ex colonie espagnole, le Sahara occidental, Miguel Ortega a annoncé lundi, sa volonté de diffuser un ouvrage dans lequel il raconte des détails sur l’état de la disparition du militant sahraoui, Brahim Basiri et le lieu de sa tombe.

"Je dispose des documents importants concernant les dates et les données des événements qui se sont déroulés au cours des années soixante et soixante-dix au Sahara occidental, notamment la disparition de, Brahim Basiri", a révélé, M. Ortega dans une interview au quotidien esapgnol, Canaria 7.

M. Ortega a justifié en outre que sa décision de publier ce témoignage découle de sa solidarité avec les souffrances que vit le peuple sahraoui depuis trois décennies.

Enfin le responsable espagnol a formulé l’espoir que les parties au conflit du Sahara occidental, le Front Polisario et le Maroc aboutissent à une solution juste et durable garantissant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui.

La résistance sahraouie objet d'une exposition de photo en Belgique


Bruxelles, Une exposition de photos sous le titre de "Les sahraouis, un peuple oublié, une lutte ensablée" a été présentée à la Maison de la Culture de Marche-en-Famenne, dans la région belge de la Walonnie, a-t-on appris auprès des organisateurs.

"C'est un témoignage sur la réalité quotidienne du peuple sahraoui qui vit dans une extrême détresse sous l'occupation marocaine depuis plus de 34 ans", ont-ils indiqué, précisant qu'elle se prolongera jusqu'à vendredi 8 mai 2009.

La vitrine organisée conjointement par le Comité Belge de Soutien au Peuple Sahraoui, Oxfam Solidarité et la Maison de la Culture de la ville de Marche-en-Famenne, a été inauguré par le représentant du Front Polisario en Belgique, M. Salek Abderrahman.

Sur une trentaine de photos réalisées sur le terrain, les images ont parfaitement réussi à décrire la résistance d'un peuple opprimé et les différentes formes de vie menée par la population sahraoui dans les camps de réfugiés et les territoires libérés de la RASD.

La société civile espagnole condamne les violations graves des droit humains des Sahraouis commisses par le Maroc


Chahid El Hafed, Des centaines de manifestants espagnoles et Sahraouis résidant en Espagne ont condamné, dimanche les graves violations des droits humains commises par l’Etat marocain contre les citoyens sahraouis et ont dénoncé le mur de la "honte" qui divise le Sahara Occidental et son peuple depuis plus de trois décennies.

Organisée par les mouvements de solidarité avec le peuple sahraoui dans toutes les régions espagnoles, la manifestation a dénoncé l’existence des milliers de mines anti-personnel, d’engins militaires et de soldats, autour de cet ouvrage qui constitue un crime contre l’humanité au Sahara Occidental, ont indiqué les organisateurs.

Les manifestants ont également appelé à permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance, reconnu par la légalité internationale, condamnant le pillage "illicite" des ressources naturelles du Sahara occidental par les autorités marocaines.

Ils ont en outre lancé un appel urgent au Gouvernement espagnol à "intervenir d’urgence" auprès des autorités marocaines, pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines.

"Il est temps que le Gouvernement espagnol soutienne le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui devant les instances internationales et exerce des pressions sur le Maroc pour qu’il mette un terme aux violations quotidiennes des droits humains dans les territoires occupés du Sahara occidental", a insisté le Mouvement espagnol de solidarité avec le peuple sahraoui.

L'activiste des droits de l'homme, Mami Amar Salem de retour à la ville occupée de Dakhla


Dakhla (territoires occupés), Le militant sahraoui des droits humains, prix de la Ligue espagnole des droits de l'homme, El Mami Amar Salem, est arrivé lundi soir à la ville occupée de Dakhla, après avoir passé 3 ans entre la Mauritanie et l’Espagne, a indique le Service sahraoui de Communication aux iles Canaries (SCSC).

Amar Salem a déclaré à son arrivée à son domicile, qu'il était "entouré par les forces de sécurité marocaines, en uniforme et en civil" son retour à Dakhla est "le meilleur prix pour lui, même si le Maroc ne le veut pas".

"Les autorités marocaines m’ont retiré les documents, mais pas ma conviction", a-t-il ajouté, selon la même source.

Pendant son séjour en dehors des territoires occupés, El Mami Amar Salem, a reçu un traitement médical et a mené une sensibilisation autour de la situation des droits des civils sahraouis dans le territoire occupé par le Maroc, à Genève, au Portugal et de différentes régions espagnoles

Les autorités marocaines avaient expulsé El Mami Amar Salem qui est Président du Comité contre la torture à Dakhla, en 2005 et l’ont abandonné sans-papiers et gravement blessé dans la zone limitrophe de la Mauritanie. Ils avaient auparavant investi sa maison pour l’extraire de sa demeure, le torturer et le traîner dans la rue jusqu’à perdre connaissance pour l’abandonner après lui avoir volé ses téléphones portables et son appareil photo, rappelle-t-on.

Des ONG françaises appellent à un rassemblement de solidarité avec le peuple sahraoui à Paris


Paris, Des ONG françaises ont lancé un appel aux associations de droits de l’homme, aux syndicats et aux citoyens soucieux des droits de l’homme à participer à un rassemblement de solidarité avec le peuple sahraoui, prévu samedi à Paris.

Ces ONG ont indiqué, dans un communiqué, que ce rassemblement a pour but d’exiger "l’arrêt de la répression et le respect des libertés fondamentales dans les territoires occupés du Sahara occidental", "la libération des prisonniers politiques sahraouis".

Les organisations initiatrices de l’appel exigent également "la publication du rapport du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme bloqué par le Maroc depuis 2006 ", "l’extension de la mission des Nations unies (MINURSO) à la protection de la population sahraouie victime de la répression" et "la tenue d’un référendum d’autodétermination pour permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir en application des résolutions de l’ONU ".

Dans l’appel, les ONG ont souligné que "le territoire du Sahara occidental est occupé par le Maroc depuis 1975 en toute illégalité, comme l’ont confirmé la Cour Internationale de Justice, les Nations unies et l’Union africaine", rappelant qu’ "en 1991, le Maroc et le Front Polisario, seul représentant légitime du peuple sahraoui, ont accepté, sous les auspices des Nations unies, un plan de règlement prévoyant un cessez-le-feu puis l’organisation d’un référendum d’autodétermination".

"Depuis cette date, le Maroc refuse de respecter ses engagements et multiplie les manœuvres dilatoires pour empêcher la consultation du peuple sahraoui. En 2007, il a dû accepter des négociations directes avec le Front Polisario sous l’égide de l’ONU. Toujours pas de résultat après quatre rounds de négociations ", ajoute-t-on encore dans l’appel.

Les ONG françaises ont également souligné que "le Maroc poursuit sa politique de répression dans les territoires occupés : arrestations, enlèvements, emprisonnements, tortures, disparitions, maisons dévastées sont le lot quotidien des Sahraouis.

Leurs associations sont interdites. Même les étudiants sahraouis dans les universités marocaines subissent la répression".

Dans ce sens, les ONG ont rappelé que "trois étudiants sahraouis emprisonnés à Marrakech ont décidé le 11 avril de suspendre leur grève de la faim qui a duré 56 jours" et que "depuis le début des négociations en juin 2007, le nombre de prisonniers politiques a plus que doublé et les procès se multiplient, notamment contre les défenseurs des droits de l’homme, avec de lourdes condamnations (jusqu’à 15 ans de prison) "….

"Le Maroc maintient encore dans le secret le plus total plus de 550 disparus civils sahraouis", précisent ces organisations. L’appel a été initié par l’Association des Amis de la RASD (AARASD), l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA), l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA), le Comité pour le respect des libertés et droits humains au Sahara occidental (CORELSO) et l’Association des travailleurs Sahraouis en France (ATSF).

Abdelaziz appelle l'ONU à intervenir pour protéger les prisonniers politiques sahraouis au Maroc


Bir Lehlu (territoires libérés), Le Président de la République, Mohamed Abdelaziz, a appelé le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Mme Navanethem Pillay, à "éviter une autre tragédie en sauvant la vie du prisonnier politique sahraoui Yahia Mohamed Hafed Iazza et ses compatriotes" dans la prison marocaine d'Inzegan.

Voici le texte intégral de cette lettre traduite de l'arabe par SPS:

Au Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme
Genève
Bir Lehlu, le 21 avril 2009
Madame la Haut Commissaire,

Le Gouvernement marocain continue à pratiquer la torture, la terreur et les représailles contre les défenseurs sahraouis des droits de l'homme pour avoir défendu la nécessité pour le peuple sahraoui d'exercice leurs droits fondamentaux et le droit fondamental de l'homme, à savoir le droit à l'autodétermination.

Au moment d'écrire cette lettre, le militant sahraoui des droits de l'homme et prisonnier d'opinion, Yahia Mohamed Hafed Iazza (34 ans et père de 3 enfants), avec ses compatriotes, est toujours en grève de la faim depuis le 4 avril 2009 pour protester contre l'agression brutale commise contre les détenus par des agents de l'administration à la prison Inzighan, au Maroc, dirigée par Moustapha Rifai. Au cours de l'agression, les détenus ont été menottés aux mains et aux jambes et tabassés pendant plusieurs heures, pour être aussi privés de visites familiales.

En plus de ces violations flagrantes des droits humains, les autorités marocaines ont transféré de force Yahia Mohamed Hafed Iazza et Nadjem Bouya à la prison locale à Aït Melloul, au Maroc, le 7 avril 2009. Ces deux détenus ont été enfermés dans des cellules d'isolement de 3m ², où il n'y a ni électricité ni plancher ni literie.

Dans cet horrible lieu, les deux détenus ont été maltraités et brutalisés malgré la détérioration de leur santé, sachant qu'ils ont déjà fait passer trois mois dans un centre de santé à la prison de Inzighan. Leur collègue, Bouamoud Ali, a été enfermé dans une cellule d'isolement à la prison locale Inzighan.

La situation sanitaire des détenus se détériore de façon dramatique, notamment parce qu'ils sont tous atteints de maladies chroniques comme l'asthme aiguë, néphrite, les rhumatismes et l'anémie, en plus de la persistance des conséquences de la grève de la faim. Néanmoins, les autorités marocaines garder la sourde oreille à leurs revendications légitimes, créant ainsi une situation qui peut avoir des conséquences désastreuses.

Madame la Haut Commissaire,

Je m'adresse à vous à cette lettre vous demander de faire tout votre possible et de prendre toutes les mesures nécessaires pour éviter une autre catastrophe, et de sauver la vie de ces Sahraouis pour lesquels les autorités marocaines ont montré un mépris total.

Le gouvernement marocain a systématiquement poursuivis des pratiques similaires atroces contre les Sahraouis. Le dernier cas a été son attitude de mépris total pour la vie de trois prisonniers d'opinion sahraouis à la prison Boulmharez, au Maroc, qui étaient sur le point de mourir après avoir passé environ 55 jours de grève de la faim. Ce nouvel acte de défiance représente encore un autre exemple de l'éternelle violation flagrante que le gouvernement marocain continuer à pratiquer depuis son occupation illégale du Sahara Occidental, le 13 Octobre 1975. Des dizaines de rapports des organisations des droits de l'homme et les organismes internationaux, y compris une délégation ad hoc du parlement de l'Union européenne, témoignent de ces violations.

Il est temps qu'il soit mis afin ces violations flagrantes perpétrées par les autorités marocaines. Comme il est urgent de prendre immédiatement des mesures décisives pour assurer la sûreté et la sécurité des civils sahraouis sans défense.

Nous tenons donc à vous renouveler notre appel pour donner une plus grande attention et montrer plus d'intérêt dans le suivi de la situation des droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental et d'autres endroits au Maroc où résident les Sahraouis. Nous pensons qu'il est temps que le voile du secret soit levé sur le rapport de la délégation du Bureau du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, qui a été élaboré à l'issue de la visite de la délégation au Sahara Occidental en Mai et Juin 2006, en conformité avec les responsabilités et les devoirs de l'Organisation des Nations Unies concernant la protection et la promotion des droits de l'homme dans le monde entier.

Nous comptons sur votre contribution efficace à sauver la vie de Yahia Mohamed Hafed Iazza et ses semblables, d'assurer la libération de tous les prisonniers d'opinion sahraouis et de faire la lumière sur le sort de plus de 500 civils sahraouis et 151 prisonniers de guerre encore détenus par l'État marocain.

Recevez, Madame la Haut Commissaire, les assurances de ma très haute considération.

Mohamed Abdelaziz,
Secrétaire général du Front POLISARIO*

Un Sahara indépendant accélérera l'intégration du Maghreb et la sécurité dans la région (diplomate)


Washington DC, "Un Sahara indépendant accélérera l'intégration du Maghreb et la sécurité dans la région", a affirmé le représentant du Front Polisario auprès des États-Unis d'Amérique, M. Moulud Said, au cours d'une conférence sous le thème "le conflit du Sahara Occidental et sa possible solution", organisée dimanche à Washington, par l'Americana Bar Association, selon des sources sahraouies.

"Toute solution non fondée sur la libre expression du peuple sahraoui sera vouée à l'échec", a-t-il soutenu devant un parterre constitué de l'ancien général adjoint du département des Affaires juridiques de l'ONU, M. Hans Corell, M. Elliott Abrams ex conseiller du président Bush, Mme Katty Thomas, membre de l'Americana Bar Association et de l'Ambassadeur Emilio Cardenas, ancien représentant de l'Argentine auprès de l'ONU, modérateur de la conférence.

Pour M. Said, le Maroc est la partie qui "entrave le processus de paix et il est maintenant en train d'entraver les négociations" entre les deux parties préconisées par l'ONU, rappelant "la tendance expansionniste du Maroc par le passé, dont ont souffert l'Algérie et la Mauritanie".

M. Correll, pour sa part a réitéré que l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental est "illégale" au regard du Droit, rappelant que le Sahara occidental demeure un territoire non autonome, et développant une analyse complète de l'avis qu'il avait soumis au Conseil de sécurité en 2002 sur le sujet.

Australian Parliamentary Friendship Group for Western Sahara calls on UN Security Council to add human rights monitoring to MINURSO’s mandate


In advance of the UN Security Council’s consideration of the UN Mission for a Referendum in the Western Sahara (MINURSO), a multi-party group of Australian legislators sent a letter to the President of the Security Council, insisting on the expansion of MINURSO’s mandate to include human rights monitoring.

In its letter, the Members of the Australian Parliament cited both the UN’s written commitment to human rights within its multi-dimensional missions and a variety of recent reports citing the prevalence of human rights violations in the Moroccan-occupied territories of the Western Sahara.

The letter by the Parliamentary Friendship group is one of many that are being sent to the Security Council this week as it prepares to release a resolution concerning the extension, and possible expansion of MINURSO’s mandate.

In a report to the Security Council last week, UN Secretary General Ban Ki Moon asked for a one-year extension to MINURSO’s mandate, which has become an annual tradition in the UN. But the Secretary General did not heed the calls of a variety of human rights NGOs, which had asked the UN to include human rights monitoring in its Western Saharan mission’s responsibilities.

The Australian Parliamentary Friendship Group is an association of Australian Members of Parliament from all of the major political parties and both the Senate and the House of Representatives. Maria Vamvakinou, MP, the group’s current chair, is a Member of the majority Labor Party and serves in the House of Representatives. The group’s secretary is Senator Sarah Hanson-Young, who is a member of the Australian Greens Party. The group was founded on November 26, 2008.

The full letter from the Australian Parliamentary Friendship Group for Western Sahara to the UN Security Council can be found below:
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Letter from Australian Parliamentary Friendship Group for Western Sahara to the President of the UN Security Council

April 21, 2009

H.E. Ambassador Claude Heller,
President of the United Nations Security Council

Mr. President,

We are writing on behalf of the Parliamentary Friends of Western Sahara Group in the Australian federal Parliament, concerning the question of Western Sahara, which is due to be discussed by the UN Security Council at the end of April this year. The Council will be considering the extension of the mandate of the UN mission in Western Sahara (MINURSO).

As you would be aware, the United Nations Mission for the Referendum in the Western Sahara (MINURSO) was established by Security Council resolution 690 (1991) of 20 April 1991, in accordance with "the settlement proposals", as accepted on 30 August 1988 by morocco and the Frente Polisario. MINURSO’s mandate was to organize a referendum of self-determination in the Western Sahara. Unfortunately the referendum has not been implemented yet.

In 2004 MINURSO’s mandate was expanded to include a program of Confidence-Building measures (CBM): http://www.minurso.unlb.org/CBM.html. It seems to us, however, that one important element of the CBM program is missing. It is the protection of human rights.

All United Nations entities have a responsibility to ensure that human rights are promoted and protected by and within their field operations. Decision No. 2005/24 of the Secretary-General’s Policy Committee on Human Rights in Integrated Missions directs that human rights be fully integrated into peace operations. Most United Nations peacekeeping operations are mandated to promote and protect human rights by monitoring and helping to investigate human rights violations. In March 2008, the UN published an important document under the title of "United Nations Peacekeeping Operations Principles and Guidelines." The document stipulates that:

"The integration of human rights and the sustainability of human rights programs should always be a key factor in the planning of multi-dimensional United nations peacekeeping operations.

International human rights law is an integral part of the normative framework for United Nations peacekeeping operations…United Nations peacekeeping operations should be conducted in full respect of human rights and should seek to advance human rights through the implementation of their mandates." We strongly support this principle and hope the UN will be able to implement it in the Western Sahara.

We note that the Office of the United Nations High Commissioner for Human Rights (OHCHR) recommended in its report of 2006 that "closer monitoring of the human rights situation both in western Sahara and in the refugee camps in Tindouf is indispensable." Furthermore, Human Rights Watch in its report of December 2008 recommended the extension of the mandate of MINRSO to include the monitoring and protection of human rights in Western Sahara. Amnesty International and the European
Parliament have recently supported the same recommendations to include the protections of human rights in MINURSO’s mandate.

The UN needs to act urgently on these recommendations as the situation of human rights in the occupied areas of Western Sahara is grave. This is underscored by disappearances, arbitrary detention, torture, murder, and unfair trials, all of which have been increasingly reported in recent years.

Human rights violations in Western Sahara are well-documented by the United Nations High Commissioner for Human Rights (OHCHR) in its report of 2006, as well as in reports by Amnesty International and Human Rights Watch (2008) and more recently by the European Parliament delegation that visited the area in its report of March 2009.

During the tenth session of the UN Human Rights Council held in march 2009 in Geneva, many organizations, including France-Liberte and International Educational Development (IED), underlined the lack of respect for human rights in Western Sahara under Moroccan occupation and called for the mandate of MINURSO to be extended to protect Saharawi civilians and their fundamental rights.

We believe that without the inclusion of the protection of human rights in the mandate of MINURSO the UN mission will continue to be wanting. It will also be seen as unfair and will damage the credibility of the UN.

We also consider that the status quo in Western Sahara is not acceptable and that MINURSO should implement its full mandate and organize the long-awaited referendum in the Western Sahara.

We should be grateful if you would kindly arrange for this letter to be distributed to the members of the Security Council.

We look forward to hearing from you soon.

Yours sincerely,

Maria Vamvakinou, MP
Chair, Parliamentary Friendship Group with Western Sahara

Senator Sarah Hanson-Young
Secretary, Parliamentary Friendship Group with Western Sahara

SADC call on Security Council to resolve conflict of Western Sahara on principle of self-determination


The fourteen members States of the Southern African Development Community (SADC) has called on the Security Council to act decisively to resolve the conflict of Western Sahara on the basis of established legal principles regarding self-determination.

In letter Friday to the UN Secretary General Ban Ki-moon , referring to his report on the question of Western Sahara, which will be considered by the Security Council on April 22 , Ambassador, Permanent representative and Chair of SADC, Baso Sangqu said, “we would like to reiterate that for us, the Member States of SADC, the struggle for the people of Western Sahara is struggle for self-determination and indeed is based on the principles of decolonization, promotion of human rights, international legality and the stability and security of the African continent.”

He also expressed SADCs deep concern about the alarming reports of human rights being perpetrated, saying that they are of the view that the human rights violations stem from the non-realisation of the right to self-determination for the people of Western Sahara. “We call on the UN Security Council to include the monitoring of human rights in the mandate of MINURSO as in other peacekeeping mandates and on the UN to address the human rights situation within the context of resolving the matter,” he added.

The Chair of SADC expressed, too, their concern bout the continuing exploitation of of the natural resources of Western Sahara, recalling that, “these activities are in breach of international law legal principles applicable to non-self governing territories.”

Lomi (Togo) April, 22, 2009 (SPS) "It is time to the world to open its eyes to the problem of Western Sahara and honestly resolved through a free referendum that allows the Saharawis to decide their destiny", said Tuesday the Friends Committee of Saharawi people in Togo (CAST)

"We strongly support the struggle of our saharawi brothers and sisters for their people’s right to self-determination ", wrote CAST in a message received by SPS.

CAST has also denounced the serious human rights violations committed by Morocco in the occupied territories of Western Sahara, including the looting of natural resources, abuse and injustice against the Sahrawi defenceless citizens “.

It finally appealed the African and international NGOs and the Trade Union Conference of Solidarity with the Saharawi people to stand up and fight alongside the Saharawis for self-determination ".

Saharawi delegation participated in congress of Norwegian labour party


Saharawi delegation chaired by The Polisario’s representative in Nordic countries, Brahim Mojtaba, participates in the congress62 of the Norwegian labour party , between April 18to21,As learned from the delegation.

The Saharawi delegation was received by the head of the International Department of the Party, who reiterated support for the struggle of the Saharawi people for right to self-determination.

The delegation had meetings with various foreign participants, including Sweden, Finland, United Kingdom, Germany, Greece, Palestine, South Africa and the SPLM in Southern Sudan where All these delegations reiterated their support for the Saharawi cause, added the source.

For its part, the Congress in its policy statement, adopted a paragraph on the Western Sahara indicates that the Labour Party will “focus his attention on the Western Sahara and to work towards improving the situation of the Sahrawi people,” and wants” Norway to increase its humanitarian aid to the Sahrawi people,”

The Labour Party encourages Morocco and the Polisario Front to negotiate under the auspices of the United Nations, this” negotiation has to be based on internationally accepted positions by different United Nations agencies”.

The Norwegian labour party has demanded to “end all forms of abuses in Western Sahara and to impose respect of human rights”

Finally the party in its policy statement, called on” all Norwegian companies not to invest in Western Sahara,” as well as requested” the Norwegian government to act in international forums for more countries to do likewise."

"Everyone knows that both countries [Spain and France] are sympathetic to the Moroccan proposal of autonomy," the minister went on to say.


Moroccan Minister of Foreign Affairs assumes Spanish and France support for autonomy plan


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The Minister of Foreign Affairs of the Kingdom of Morocco, Taib Fassi Fihri, claimed in a press conference with Arabic media outlets that Spain and France back the autonomy plan for Western Sahara that the Kingdom has proposed as a solution to the 30-year-old conflict between it and the Polisario Front.

Fassi Fihri explained that the Arab Maghreb Union (AMU), which includes the Kingdom of Morocco, Mauritania, Algeria, Lybia and Tunisia, is attempting to gain the support of France and Spain to reopen conversations and move forward with "a solution to the problem of the Moroccan Sahara."
The Moroccan minister’s statements were made in response to those that had been expressed in a separate press conference by Miguel Angel Moratinos, the Spanish Minister of Foreign Affairs. The Spanish minister had stated that the issue of the Western Saharan was not discussed during the 5+5 Forum, because it was not the appropriate environment to do so.

Moratinos also assured that all of the participating countries support the "efforts of the United Nations and the current personal representative of the UN Secretary General."

Both ministers were speaking before the second day of the 5+5 Forum, which brought together ministers of Foreign Affairs or other representatives from ten countries of the western Mediterranean region: Spain, France, Italy, Malta, Portugal, Algeria, Libya, Mauritania, Morocco and Tunisia.

This seventh meeting of the 5+5 Forum, established in 1990 to promote flexible dialogue between the participants, was co-chaired by Morocco and Spain and was held in the Palace of Congresses in Cordoba, Spain.

Come to the table

Fassi Fihri’s personal opinions seem to show his contempt for his Spanish counterpart’s support for the UN’s efforts. The minister of the Moroccan Kingdom maintained that to resolve the contentious Saharan issues, "it is not important to consider the 1970s as a reference point," but to consider a path based on autonomy.

The Moroccan minister insisted that his country would look for the consensus of Algeria and the Polisario Front, who "can take advantage of this opportunity to support a democratic solution for the people."

Just a few days earlier, in the Secretary General’s April 13 report on the Western Sahara and MINURSO’s mission, Ban Ki Moon recommended "that the Security Council reiterate its call upon the parties, Morocco and the Polisario Front, to negotiate in good faith, without an preconditions, and to show political will to enter into substantive discussions and ensure the success of the negotiations."

Fassi Fihri’s comments made clear the preconditions and the lack of political will of the Morocco.

Your rules or mine?

The minister of the Kingdom of Morocco instead insisted that "autonomy is the answer that respects international law, and even more importantly, gives the people what they want, that is, freedom of expression and freedom to reside in a democratic territory, and autonomy is the solution for all of that."

In UN Security Council Resolution 690 (1991), which established the United Nations Mission for a Referendum in the Western Sahara (MINURSO), the Security Council expressed its "full support for the efforts of the Secretary-General for the organization and the supervision, by the United Nations in cooperation with the Organization of African Unity, of a referendum for self-determination of the people of the Western Sahara."

The referendum to which the Security Council members refer is one that must embody the principles of decolonization and self-determination as outlined in the UN Charter. In other words, under international law, such a referendum must offer previously-colonized people at least three options: independence, autonomy or integration within another country.

Even if the Security Council has lost the political will to enforce UN policy since 1991, what was international law then is still international law now. Therefore, Fassi Fihri’s words fly in the face of true UN policy and international legality.

Furthermore, it is questionable whether an autonomous Western Sahara would provide the Saharawi people with "freedom of expression and freedom to reside in a democratic territory."

In its 2008 report on the human rights situations in Moroccan-occupied territories of the Western Sahara and the Saharawi refugee camps, Human Rights Watch investigated "the right of persons to speak, assemble, and associate on behalf of the self-determination for the Saharawi people and on behalf of their human rights."

Those investigations found that "Moroccan authorities repress this right through laws penalizing affronts to Morocco’s ‘territorial integrity,’ through arbitrary arrests, unfair trials, restrictions on associations and assemblies, and through police violence and harassment that goes unpunished."

Such realities in present-day Western Sahara do not bode well for the establishment of a free and democratic autonomous region of the Kingdom of Morocco in the future.

Let them eat cake

In classic Marie-Antoinette fashion, Fassi Fihri showed his disrespect for the will of the people, and expressed the general policy of the Kingdom of Morocco towards the conflict in the Western Sahara, as well as towards democracy within its own borders.

The idea, as he emphasized, is to be able to "resolve the issue from above so as to not be held hostage by this problem when it comes times to reaffirm bilateral relations with Algeria."

According to UN General Assembly Resolution 1514 (XV) of 1960, in non-self-governing territories, of which the Western Sahara is one, "immediate steps shall be taken…to transfer all powers to the people of those territories, without an conditions or reservations, in accordance with their freely expressed will and desire."

In other words, despite the personal opinions expressed in this press conference by Fassi Fihri, the Saharawi people of the Western Sahara must be the ones who determine the future of the territory.

Let’s get together

In the same press conference, the Moroccan minister insisted that a resolution based on autonomy would ensure a "democratic solution for the people, and above all, support stability in the Maghreb and offer opportunities for cooperation on the regional and international scale."

Fassiri Fihri claimed that the borders between the Kingdom of Morocco and Algeria – which have been shut off since 1991 – "are kept closed by Algeria," but that the resolution of the Western Saharan conflict would help to "normalize relations between the two" and help move towards Maghreb integration."

All of the minister’s comments on regional and international integration were made in spite of the fact that the Kingdom of Morocco is the only African nation that is not a member of the African Union, from which it withdrew in 1984, when the Polisario Front was admitted as the representative government of the Saharawi people.