domingo, 14 de junho de 2009

M. Medelci: «Les prochains mois seront décisifs pour la diplomatie algérienne»



M. Medelci à l'émission « Thaoulet » de la radio chaine 1

Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a affirmé hier que les prochains mois seront décisifs pour la diplomatie algérienne, à la faveur du riche agenda des rendez-vous régionaux et internationaux en perspective.

Invité de l'émission "Tahaoulet" (mutations) de la chaîne I de la radio nationale, M. Medelci a précisé que la stratégie de l'Algérie en matière de politique extérieure "a été clairement définie dans le programme du président de la République et le plan d'action du gouvernement pour les cinq prochaines années", soulignant que cette stratégie s'appuyait sur le développement global et prenait en compte le développement socio-économique du peuple algérien". Concernant l'accord d'association avec l'Union Européenne (UE), le ministre a souligné la nécessité d'évaluer "sérieusement" ce partenariat en vue de trouver les moyens "qui nous permettent de progresser davantage et de réaliser la coopération à laquelle nous aspirons tous". L'Algérie veut "développer l'espace économique avec ses partenaires européens", a affirmé le ministre, précisant que cela ne peut se réaliser qu'avec "l'établissement d'un investissement réel qui permette à l'Algérie de diversifier son économie hors hydrocarbures". M. Medelci a estimé que la réunion annuelle avec les pays de l'UE prévue le 16 juin prochain, constitue "une occasion pour évaluer l'accord d'association" sur la base "d'un document de référence" en vue de "relancer la coopération" dans le cadre du "respect de relations équilibrées dans les échanges commerciaux" entre les deux parties.
(...)
Pour les relations avec le Maroc, le ministre a affirmé qu'elles sont "bonnes" citant l'échange de visites entre les délégations des deux pays et la participation de plusieurs entreprises marocaines à la dernière Foire internationale d'Alger. Il a insisté à ce propos, sur l'importance de "la coordination des politiques commerciales des pays du Maghreb arabe et la définition des bases et principes d'échanges commerciaux entre ces pays".

Quant à la question du Sahara occidental, M. Medelci a déclaré que "nous avons pleinement confiance en l'envoyé spécial des Nations unies dans la région et misons sur la rationalité et les relations entre les différentes parties ainsi que la légalité internationale pour parvenir à une solution juste et définitive du conflit".

Medelci: «L'Algérie veut rééquilibrer l'accord d'association avec l'UE»




Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué hier à Alger que l'Algérie proposera un rééquilibrage de l'accord d'association avec l'Union européenne, lors de la réunion d'évaluation qui aura lieu, a-t-il précisé, le 16 de ce mois au Luxembourg.

L'Algérie, qui juge l'accord très défavorable pour ses intérêts compte tenu de la quasi-absence d'investissements économiques européens dans notre pays, veut proposer de nouveaux mécanismes de coopération avec l'UE. «On ne peut pas développer une coopération si la sphère économique (européenne) n'investit pas», a déclaré M. Medelci qui était l'invité de la Chaîne I de la radio nationale, soulignant qu'«il est de notre droit de demander à l'Europe, qui est le plus grand partenaire de l'Algérie, de renforcer ses investissements dans notre pays». Le ministre reconnaît également que l'UE pourrait, elle aussi, faire des reproches à l'Algérie sur certains points.
Toutefois, M. Medelci assure qu'«il n'y a pas de crise entre les deux parties», expliquant qu'«il est de tradition que les partenaires se disent des vérités».

Interrogé sur les réserves émises par l'Algérie au sujet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), il a expliqué que «nos réserves ne sont pas liées à notre présence au sein de cette organisation, mais ont été émises après l'affaire de Gaza, où un pays membre de l'UPM (Israël) a agressé un autre pays membre (Palestine)». «L'Algérie intègre toute organisation avec responsabilité», a-t-il ajouté, soulignant qu'«elle est membre de l'UPM, et celle-ci est bâtie sur une initiative qui se concrétise par des projets concrets, comme celui de la dépollution de la Méditerranée».

Abordant les relations avec la France, M. Medelci a d'abord précisé qu'elles sont stratégiques. Il a assuré qu'«il y a une intention, au plus haut niveau politique des deux côtés, d'améliorer la relation» entre les deux pays. L'amélioration de cette relation passe, a indiqué M. Medelci, par «le traitement de questions relatives à la mémoire et à l'économie». Quant au projet français d'indemniser les victimes des essais nucléaires dans le Sahara, le ministre a rappelé que l'Algérie a abordé ce sujet avec le partenaire français avant même l'élaboration de ce projet d'indemnisation. «Nous avions demandé, à titre d'exemple, le traitement des séquelles de ces essais sur l'environnement», a précisé M. Medelci, précisant que «la France a accepté ; des experts sont en train de travailler sur cette question». «L'Algérie veut le traitement de ce problème à la source», a-t-il souligné.

S'agissant de l'Union du Maghreb arabe, M. Medelci a indiqué qu'«il existe actuellement deux thèses différentes» pour la construction de cet ensemble régional.
«La première, portée par certains membres, dit que tout est possible avec l'ouverture des frontières et du commerce.
La seconde, défendue par l'Algérie, préconise un traitement global qui passe par la solution de tous les problèmes et pas seulement ceux des frontières et du commerce». Il a rappelé que, pour le commerce, «le problème est réglé de fait après l'accès de l'Algérie à la zone arabe de libre-échange».

Quant à la question du Sahara occidental, M. Medelci confie qu'il reste optimiste quant au règlement de ce problème.

A. M.

Qui a dit que la Françafrique est morte?


Selon M. Giscard d'Estaing, Omar Bongo "ne représentait pas à lui seul la Françafrique" mais "ce qui est vrai c'est qu'il était un des derniers à la représenter et donc sa disparition marque d'une certaine manière la fin de la Françafrique", a-t-il aussi déclaré. Les autres membres sont plus discrets que le défunt qui était connu par sa "spontanéité". Le vrai pilier de la Françafrique est le Maroc qui a participé dans presque toutes les expéditions militaires françaises contre l'Afrique (Congo, Côte d'Ivoire, etc.)

Selon un article publié le 21/11/2005 par le magazine Jeune Afrique, Omar Bongo était l'ami de Bourguiba et, surtout, de Hassan II, et il était presque le parrain de Mohammed VI. Et en tant que bons alliés, Bongo, lors de la conférence des chefs d'état et de gouvernement de l'OUA, qui se tint à Libreville du 2 au 5 juillet 1977, le Gabon, favorable aux thèses marocaines, interdit l'accès de son territoire à la délégation sahraouie. Plus récemment, et toujours sous les directives de Paris, il a réitéré, à chaque fois, le soutien "ferme" et "constant" de son pays à la proposition d'autonomie au Sahara Occidental comme solution au conflit. La France est allée encore plus loin, lors de la dernière réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU, pour empêcher la surveillance des droits de l'homme par la MINURSO, sans oublier l'agression militaire contre les troupes du Front Polisario en 1977.

Jean-Pierre Tuquoi, journaliste au Monde et spécialiste du Maghreb, dans son livre "Majesté, je dois beaucoup à votre père", nous offre des détails croustillants sur cette complicité basée en partie sur du chantage. Hassan II aussi avait beaucoup de secrets enterrés avec lui. Majesté, je dois beaucoup à votre père et, si vous le souhaitez, tout ce qu'il m'a donné, je m'efforcerai de vous le rendre ", les propos sont de Jacques Chirac à Mohammed VI un certain 25 juillet 1999, jour de l'enterrement de Hassan II. Hassan II aussi avait contribué dans les campagnes de Jacques Chirac. Sinon, comment expliquer tout cet acharnement des gouvernements français contre le peuple sahraoui?

Contrairement à ce qu'affirme l'ancien président français, la Françafrique n'est et ne sera pas morte en Afrique tant que des hommes comme Bongo pourront gouverner les africains. C'est le problème de la continuité des dictatures africaines à travers et malgré les changements de régime. Une différence de personne ne fait pas une différence de systèmes. Bongo est mort, mais sa famille est là pour assurer la continuité au grand dam des populations qu'ils affament, torturent, assassinent, spolient, violent et déciment. Hassan II est mort, mais Mohamed VI est encore en très bonne santé et plus vif que jamais sur son Jet-Ski. En quoi Mohamed VI est-il bien différent de son père? En quoi sera Ali Bongo différent de son père? Ils sont là pour montrer que les intérêts de la France sont et resteront prioritaires.

Les dictateurs africains sont mortels, mais pas au même rythme que le système qui les sert et qu'ils transmettent.

La vérité, cette entêtée




N'autre vision


Le trône voisin a décidé d'inclure aux élections marocaines d'hier les territoires du Sahara occidental qu'il occupe militairement depuis 1975. Comme si ces élections boudées par les populations sœurs du Maroc pouvaient être le miracle qui métamorphoserait les Sahraouis, volontairement républicains, en sujets de Sa Majesté. Une autre fois se vérifie le mot du général Giap assurant que «le colonialisme est un mauvais élève». Le Maroc ne se rappelle-t-il pas que son protecteur d'hier et de toujours nous désignait comme des Français lorsqu'il nous colonisait. Pendant 132 ans, on nous présentait pour gagner la partie frauduleusement comme tels ! Jusqu'au jour où le bruit du baroud indisposa les tricolores et aida De Gaulle à lâcher son fameux «je vous ai compris». Avant de se résoudre à organiser le référendum d'autodétermination, les Français avaient pensé comme tout bon colonialiste qu'il suffisait de remplir un peu plus le ventre et la poche des indigènes pour se maintenir et gagner la partie. Mais dès que le peuple algérien a eu la latitude de s'exprimer librement, il renvoya vite et le colonialisme et ses «bienfaits».

La décision d'inclure les territoires occupés du Sahara occidental aux élections marocaines a été, bien sûr, mal accueillie par le Polisario. Un acte de «provocation grave, de menace à la sécurité et à la stabilité de la région et de défi flagrant des chartes onusiennes et de la volonté de coopération de la partie sahraouie «, soulignait, jeudi dernier à la radio algérienne, M. Brahim Ghali, l'ambassadeur sahraoui à Alger.
Lundi dernier, le président Mohamed Abdelaziz avait appelé M. Ban Ki-moon à «intervenir en urgence» pour empêcher l'extension des élections marocaines aux territoires du Sahara. Des élections qui n'ont rien de légal, alors que pas un seul pays ne reconnaît la souveraineté marocaine sur la RASD, membre fondateur de l'UA, reconnue, elle, par quelque 80 pays. Rabat opte pour des consultations dignes d'un pur colonialisme… tiers-mondiste, mais refuse la consultation qui débarrasserait la région d'un conflit qui l'empoisonne depuis plus de trente ans.

M. Z.

MUNICIPALES AU MAROC



Le Polisario dénonce leur extension au Sahara occidental


Le représentant du Polisario en Algérie, Brahim Ghali a qualifié de «provocation grave» l'extension au Sahara occidental des élections municipales marocaines ce qui constitue une «menace» pour «la stabilité de la région». Ces élections constituent «une provocation grave, (une) menace à la sécurité et à la stabilité de la région et (un) défi flagrant» aux chartes des Nations unies et à «la volonté de coopération de la partie sahraouie», a déclaré, jeudi soir à Alger, M.Ghali au forum de la Chaîne II de la Radio publique algérienne. Le Maroc cherche à «pousser la situation vers l'escalade» en organisant ces élections au Sahara occidental dans le cadres des municipales qui se déroulent vendredi au Maroc, a-t-il ajouté. Dénonçant «le silence de l'ONU», M.Ghali, a affirmé qu'une absence de réaction des Nations unies constituerait «une complicité implicite inacceptable par la logique internationale». Le secrétaire général du Polisario, Mohamed Abdelaziz, avait appelé lundi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à «intervenir en urgence» pour empêcher l'extension des élections locales marocaines au Sahara occidental. Les Marocains ont commencé à voter hier pour élire près de 28.000 conseillers municipaux, y compris au Sahara occidental, ancienne colonie espagnole occupée en 1975 par le Maroc qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance. Le Polisario réclame en revanche, un référendum d'autodétermination dans lequel l'indépendance serait une des options.

R.I

Elections municipales marocaines: La RASD demandeà l'UE de condamner l'extension aux territoires sahraouis


La République arabe sahraouie démocratique (RASD) rejette la décision du Maroc d'étendre ses élections municipales, qui se tenaient hier, aux territoires occupés du Sahara occidental et demande à l'Union européenne de les "condamner". "Nous rejetons ces prétendues élections et demandons solennellement à l'Union européenne de condamner ces élections, de dénoncer le message d'intransigeance, de mépris, et d'impunité qu'elles recèlent à l'endroit des efforts engagés par l'ONU, par son Secrétaire Général et son envoyé personnel", a dénoncé, M. Mohamed Sidati, ministre Délégué pour l'Europe, membre du secrétariat national du Front Polisario dans une déclaration adressée jeudi à l'UE. Il a soutenu que "c'est là un acte illégal, qui rappelle une fois de plus, la volonté du Maroc de poursuivre sa politique coloniale et de fait accompli au Sahara Occidental". Ces "élections sont une provocation, un signe du peu de cas que fait ce pays des résolutions de l'Onu et de la légalité internationale. Le Maroc tente par là d'imposer au territoire et à ses populations des élections dénuées de toute validité juridique", a-t-il ajouté. Il rappellera que le "Sahara Occidental est en effet, un territoire non autonome qui fait l'objet d'un processus de décolonisation, relevant de la responsabilité exclusive de l'Onu, et sur lequel le Maroc, comme l'avait souligné pertinemment la Cour International de Justice dans son avis du 16 Octobre 1975, ne dispose d'aucun droit de souveraineté". "En même temps qu'il organise cette parodie d'élections dans les territoires illégalement occupés du Sahara occidental, le gouvernement marocain accentue et développe une répression sans précèdent contre les populations civiles sahraouies y vivant, au seul motif qu'elles osent manifester pacifiquement pour leur liberté et pour l'autodétermination du peuple sahraoui", a-t-il encore dénoncé. Il citera, à cet égard, "les détentions, tortures, séquestrations, procès arbitraires, qui sont le lot des populations sahraouies dans un territoire verrouillé, dont l'accès reste interdit aux médias, aux organisations de défense des droits de l'homme ainsi qu'aux observateurs indépendants". "L'organisation de ces élections dans les territoires occupés du Sahara occidental, sur lequel aucun Etat au monde ne reconnaît au Maroc une souveraineté est inacceptable. C'est une violation, une fois de plus, du statut de territoire non autonome du Sahara occidental, et constitue de ce fait un affront à la communauté internationale", a conclu M. Sidati.

Le mensonge de l'autonomie




En 1952, la résolution 637(VIII) de l'Onu déclare que le droit des peuples et des nations à disposer d'eux-mêmes est une condition préalable de tous les droits fondamentaux de l'Homme. Le 14 décembre 1960, la résolution 1514 de l'Assemblée Générale déclare que "tous les peuples ont le droit de libre détermination ; en vertu de ce droit ils déterminent librement leur statut politique"...

Afin de refuser la violence et la violation des droits fondamentaux de l'Homme et des peuples, afin également de redonner sa légitimité à l'ONU, il n'y a pas d'autre choix qu'un retour aux valeurs fondatrices de l'Organisation.

La résolution 1871 du Conseil de Sécurité de l'ONU, adoptée à l'unanimité au mois d'avril 2009, évoque les droits inaliénables du peuple sahraoui à l'autodétermination sans ingérence extérieure et son droit à l'indépendance et à la souveraineté. Mais ce droit, envisagé par les accords de 1991, tarde à se réaliser. Les sahraouis, dans le désespoir de créer leur propre Etat, redoublent de manifestations contre l'occupation , et subissent de plein fouet les exactions des forces de sécurité marocaines. Les droits de l'homme les plus élémentaires ne sont pas respectés et ils sont même bafoués de la manière la plus officielle qui soit. Les manifestants pacifistes sont reprimés et emprisonnés comme des criminels au nom de la "défense de l'intégrité territoriale".

Dans ce climat peu serein, l'ONU demande au Front Polisario de négocier avec le Maroc, de croire en sa bonne volonté. Seulement cette bonne volonté est accompagnée par une obsession malsaine de l'usage de la force et la violence contre des civils désarmés et pacifiques dont le seul crime est d'exprimer leur besoin de se prononcer sur leur avenir.

Aujourd'hui, les sahraouis se trouvent face à des défis importants : Rétablir la légalité internationale et poursuivre les négociations, même en étant conscient de la stéritlité de cette voie du fait que le Maroc n'a d'autre proposition que l'autonomie. Une autonomie qui ne peut être qu'utopique, puisque le pouvoir au Maroc continue d'être concentré dans des insitutions défiant tout processus démocratique et la presse reste à la merci de la classe dirigeante. Qui dit autonomie dit déconcentration du pouvoir et transfert des compétences du centre aux infrastructures locales et régionales. Le roi Mohamed VI sait que le projet d'autonomie deviendra un choix d'organisation de l'Etat marocain et ne concernera pas uniquement le Sahara Occidental, ce qui veut dire un consentement à l'avance d'une limitation géante de ses pouvoirs et renforcement des rôles des autres intervenants.

Les partis politiques n'ont pas été à la hauteur de saisir cette occasion pour étendre leurs revendications démocratiques parce qu'ils savent que cette déconcentration de la gestion du pays n'aura pas lieu. Tout simplement parce qu'il n'y a pas de transition démocraitque non plus. La transition a lieu après un changement de régime. Au Maroc, le même régime est toujours surplace et le paysage politique est toujours le même. The Economiste Intelligence Unit Unit a fait un classement pour l'année 2008. sur 167 pays examinés, le Maroc figure à la 121ème place, dans la catégorie régimes autoritaires. Le classement est basé sur cinq indicateurs : Processus électoral et pluralisme, libertés civiles, fonctionnement du gouvernement, participation politique et culture politique.

Nous ne devons pas craindre d'emprunter la voie des négociations et continuer à lever les obstacles que l'autre partie sèmera, au fur et à mesure que nous progressons dans notre marche inéluctable vers l'indépendance. La résistance des militants sahraouis, partout où ils sont, consistera à brandir l'arme de la résistance pacifique et accumuler davantage de soutien politique et humain à notre cause et incitera les dirigeants marocains à renoncer à l'usage de la violence contre les jeunes manifestants dans les territoires occupés de la RASD. Toutefois, les combattants sahraouis reprendront les armes le jour où il sera établi que la voie des négociations s'est avéré infructueuse.

Pour une cause juste, comme la libération de son pays, le retour aux armes est légitime surtout lorsqu'il est la seule voie de recours. Nous espérons que les pays que se disent démocratiques comprendront que le soutien aux entêtements du royaume chérifien n'aidera pas à éteindre la flamme de l'instabilité dans cette région et ne réussira pas à faire taire les voix indépendentistes sahraouis.

Annonçant une très prochaine tournée de Ross dans la région L'ambassadeur sahraoui réaffirme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination



Le droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même est inaliénable. C'est la conviction de tout un peuple, réitérée, mardi dernier, par l'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, M. Brahim Ghali. Lequel a affirmé en marge de la cérémonie de signature d'un accord de jumelage entre les villes de Smara occupée et Tiaret que «la consécration du droit du peuple sahraoui à son autodétermination et à l'indépendance constitue la seule plate-forme de négociations avec le Maroc». Dans une déclaration à l'agence de presse algérienne APS, l'ambassadeur sahraoui a également précisé que le peuple sahraoui tient à «la solution pacifique». Le diplomate sahraoui a saisi cette occasion pour annoncer que l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU «qui tente d'insuffler une nouvelle dynamique aux négociations», va effectuer prochainement une nouvelle tournée dans la région. Une tournée qui vise à fixer la date du 5ème tour des négociations.
Il ajoutera, à cet effet, que la partie sahraouie «attend de la part des Nations unies qu'elles poursuivent leurs efforts et assument leur responsabilité pour la mise en application de la légitimité internationale de l'autodétermination». M. Brahim Ghali expliquera, pour la énième fois, que le peuple sahraoui n'est nullement disposé «à prendre part à des négociations vides qui n'aboutiront à aucune solution». Il a rappelé que le peuple sahraoui «a déjà fait des concessions importantes pour parvenir à une juste solution» à la question sahraouie, «mais en vain, d'où l'éventualité d'un retour à la lutte armée». Il rappellera que la plate forme des négociations, entamées à Manhasset (New York) avec le Maroc, sous l'égide de l'ONU, concerne plus que tout «la définition du mode d'exercice par le peuple sahraoui souverain de son droit à l'autodétermination, conformément à la légitimité internationale, en toute transparence pour faire son choix qui sera respecté par le Front Polisario. Selon le diplomate sahraoui, après quatre tours de négociations, la partie marocaine «tente toujours d'user de méthodes sinueuses pour imposer le fait accompli d'occupation», a-t-il poursuivi, notant que «l'occupant a essayé d'adopter le projet d'autonomie en tant que plateforme unique et unilatérale de débat, lequel est rejeté dans sa forme et dans son contenu par le Polisario». Le chef de la mission diplomatique sahraouie a rappelé que cette question est d'abord «une question de décolonisation», une problématique internationale restée en instance à l'ONU depuis les années 60.
L'occupation marocaine du Sahara occidental «n'a pu changer la problématique de fond», celle du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui reconnu sur le plan international, a-t-il ajouté. Abordant la convention de jumelage paraphée entre les villes de Smara et Tiaret, l'ambassadeur a indiqué «qu'elle revêt une signification particulière» qui s'inscrit en droite ligne de la tradition d'amitié et de fraternité entre les peuples sahraoui et algérien.

Alors que les Marocains associent les territoires occupés dans leurs élections municipales Le Polisario affirme que la patience a atteint ses limites


Le peuple sahraoui se trouve aujourd'hui «à la limite de la ligne rouge» et sa patience touche à sa fin dans son conflit avec l'occupant marocain. Une déclaration de M. Brahim Ghali, ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, soulignant l'exaspération de tout un peule qui lutte encore pour faire triompher son combat libérateur. Invité du forum de la Chaîne II de la radio nationale, il a indiqué que «la patience du peuple sahraoui a atteint ses limites».

Réaffirmant que le peuple sahraoui reste attaché à la légalité internationale, notamment son droit à l'autodétermination et l'édification de son Etat, M. Ghali a estimé que l'ONU se retrouve devant deux options.
La première consiste à exercer des pressions sur le Maroc pour avancer dans la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité et permettre au peuple sahraoui d'exprimer librement son choix et de disposer de son destin et la seconde à maintenir le statu quo et laisser la situation pourrir.

Il rappellera que le Maroc veut organiser un référendum autour d'une seule question : celle de l'autonomie. «Ce qui est plus représentatif des décisions de l'ONU est que le peuple sahraoui puisse s'exprimer sur trois options, à savoir l'indépendance, l'annexion au Maroc et l'autonomie», a-t-il dit. Ce qui le pousse à relever l'importance des prochains rounds de négociations sur l'issue de ce conflit vers le dénouement ou l'escalade.

Concernant les élections marocaines prévues hier dans les territoires occupés du Sahara occidental, M. Ghali les a qualifiées de «provocation grave, de menace à la sécurité et à la stabilité de la région et de défi flagrant des chartes onusiennes et de la volonté de coopération de la partie sahraouie». Il a estimé que l'association des territoires occupés du Sahara occidental aux élections marocaines «est une tentative par laquelle le Maroc vise à pousser la situation vers l'escalade», ajoutant que «le silence de l'ONU» face à cela «est comme couvrir un acte criminel».
La RASD a d'ailleurs demandé à l'Union européenne (UE) de «condamner» la décision du Maroc d'étendre les élections municipales aux territoires occupés du Sahara occidental. «Nous rejetons ces prétendues élections et demandons solennellement à l'Union européenne de condamner ces élections, de dénoncer le message d'intransigeance, de mépris et d'impunité qu'elles recèlent à l'endroit des efforts engagés par l'ONU, par son secrétaire général et son envoyé personnel», a dénoncé M. Mohamed Sidati, ministre délégué pour l'Europe, membre du secrétariat national du Front Polisario dans une déclaration adressée jeudi à l'UE.

Après avoir rappelé que le Sahara occidental était soumis à une autorité international, l'ambassadeur sahraoui à Alger a estimé que les Nations unies devaient «imposer au Maroc la présence de leur administration dans la région en exerçant une pression tangible». L'absence de réaction de la part des Nations unies constitue «une complicité implicite» inacceptable par le droit international, n'hésite-t-il pas à dire, appelant les Sahraouis à boycotter les élections.
Le président sahraoui, M. Mohamed Abdelaziz, avait appelé lundi dernier le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, à «intervenir en urgence» pour empêcher l'extension des élections locales marocaines aux territoires sahraouis occupés par le Maroc. M. Ghali a appelé, quant à lui, les organisations internationales des droits de l'Homme à «intervenir rapidement et à dénoncer cette situation».

Après avoir souligné que les «graves violations des droits de l'Homme et des libertés fondamentales au Sahara occidental menacent la paix et la sécurité à travers le monde», l'ambassadeur sahraoui a rappelé la tenue les 20 et 21 juin à Alger d'une réunion consacrée à l'examen de la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental.
Dans ce contexte, il a appelé à introduire, au titre du mandat de la Minurso (mission chargée de l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental), la mission de contrôle des droits humains, déplorant «l'absence de contrôle des dépassements commis par le Maroc». Par ailleurs, M. Ghali a indiqué que la question du Sahara occidental «est désormais présente au sein de la communauté internationale grâce à une recommandation du Conseil de sécurité», ajoutant que «la France avait menacé d'utiliser son droit de veto contre la prise en compte de la dimension humanitaire du conflit au Sahara occidental».
Il a estimé, toutefois, que le fait que le Conseil de sécurité ait évoqué la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental constituait «un bon début pour une prise en charge sérieuse de ce volet».

Brahim Ghali au forum de la Chaîne II : «Le peuple sahraoui à la limite de la ligne rouge dans son conflit avec le Maroc»




L'ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) à Alger, M. Brahim Ghali a affirmé jeudi que le peuple sahraoui se trouve aujourd'hui "à la limite de la ligne rouge" dans son conflit avec l'occupant marocain. Invité du forum de la chaîne II de la Radio nationale, M. Ghali a indiqué que "la patience du peuple sahraoui a atteint ses limites et l'ONU doit saluer l'esprit de collaboration" du Front Polisario depuis 1988, ajoutant que "la patience du peuple sahraoui touche à sa fin". Après avoir affirmé que le peuple sahraoui est animé d'une volonté "sincère" d'aboutir à une solution juste et pacifique dans son conflit avec le Maroc, l'ambassadeur a souligné que cette volonté s'accompagne d'une autre, celle de "consentir plus de sacrifices" pour l'indépendance du Sahara Occidental.
Il a réaffirmé que le peuple sahraoui reste attaché au principe qui lui garantit l'autodétermination et l'édification de son Etat, car "toujours convaincu de la justesse de sa cause". L'Intifadha du peuple sahraoui qui a commencé depuis des années déjà, "se poursuit aujourd'hui", a tenu à préciser le diplomate avant d'ajouter qu'elle se traduit par "le refus catégorique de l'occupant par les citoyens sahraouis à travers les marches de protestation, les graffitis sur les murs, les manifestations et le boycott de toute action menée par l'occupant". "La barbarie de la réaction de l'occupation marocaine n'est pas différente de celle de l'occupation française en Algérie ou de l'occupation américaine au Vietnam ou de l'occupation israélienne en Palestine", a rappelé l'ambassadeur sahraoui, ajoutant que le royaume du Maroc "avait tenté et tentera de nouveau d'imposer la réalité colonialiste, à travers ses manœuvres de tergiversation".
M. Ghali a estimé que l'Onu se retrouve devant deux options, la première est d'exercer des pressions sur le Maroc pour avancer dans la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité et permettre au peuple sahraoui d'exprimer librement son choix et de disposer de son destin et la seconde est de laisser la situation "s'empirer".
Rappelant que le peuple sahraoui "a fait assez de concessions à l'ONU et qu'il n'est plus disposé à en faire plus", le diplomate sahraoui a souligné qu' "il est impossible pour l'Onu de faire une demande en dehors de ses chartes, ses principes ou sa décision 14-15 définissant l'autodétermination". Il a indiqué que le Maroc veut organiser un référendum au peuple sahraoui autour d'une seule question sur sa position sur l'autonomie, ce qui est, selon lui, "contradictoire avec la nature du conflit". "Ce qui est plus représentatif des décisions de l'ONU est que le peuple sahraoui puisse s'exprimer sur trois options à savoir: l'indépendance, l'annexion au Maroc et l'autonomie", a-t-il dit. "La nature de l'occupation marocaine n'a pas changé en tant que système colonial en quête de légitimité", a-t-il estimé, ajoutant que le Maroc "ne peut par principe, imposer son point de vue à la communauté internationale".
Les prochains rounds de négociations "sont décisifs et devront déterminer le sort final du conflit qui évoluera vers le règlement ou prendra la voie contraire qui est celle de l'escalade", a-t-il affirmé. "Je ne profère pas de menace mais j'utilise des termes pesés dont je saisis le sens", a-t-il ajouté.

Concernant les élections marocaines dans les territoires occupés du Sahara Occidental, M. Ghali les a qualifiées de "provocation grave, de menace à la sécurité et à la stabilité de la région et de défi flagrant des chartes onusiennes et de la volonté de coopération de la partie sahraouie". Il a estimé que l'association des territoires occupés du Sahara occidental aux élections marocaines "est une tentative par laquelle le Maroc vise à pousser la situation vers l'escalade", ajoutant que "le silence de l'Onu" face à cela "est comme couvrir un acte criminel".

«L'Onu doit imposer au Maroc une pression tangible »

Après avoir rappelé que le Sahara Occidental était soumis à une autorité internationale, l'ambassadeur sahraoui a estimé que les Nations Unies devaient "imposer au Maroc la présence de leur Administration dans la région en exerçant une pression tangible". L'absence d'une réaction de la part des Nations unies constitue "une complicité implicite" inacceptable "par la logique internationale", a précisé M. Ghali qui a appelé les citoyens sahraouis à boycotter les élections dénonçant les menaces et les tentatives des autorités marocaines "visant à faire sortir les citoyens de leurs domiciles pour les obliger à inscrire leurs noms".
Le président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), M. Mohamed Abdelaziz, avait appelé lundi dernier le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-Moon, à "intervenir en urgence" pour empêcher l'extension des élections locales marocaines aux territoires sahraouis occupés par le Maroc. Par ailleurs, M. Ghali a évoqué la situation des 47 détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines précisant que 10 d'entre eux observaient depuis 60 jours une grève de la faim et que "3 d'entre eux se trouvaient dans un état grave". L'insouciance des autorités marocaines quant à la grève de la faim des détenus sahraouis constitue "une insouciance quant à des vies humaines", selon M. Ghali qui a appelé les organisations internationales des droits de l'Homme à "intervenir rapidement et à dénoncer cette situation". Après avoir souligné que les "graves violations des droits de l'Homme et des libertés fondamentales au Sahara Occidental menacent la paix et la sécurité à travers le monde", l'ambassadeur sahraoui a rappelé la tenue les 20 et 21 juin à Alger d'une réunion consacrée à l'examen de la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental.

Dans ce contexte, il a appelé à introduire au titre du mandat de la Minurso (mission chargée de l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental) la mission de contrôle des droits humains déplorant "l'absence de contrôle des dépassements commis par le Maroc". Par ailleurs, M. Ghali a indiqué que la question du Sahara Occidental "est désormais présente au sein de la communauté internationale grâce à une recommandation du Conseil de sécurité" ajoutant que "la France avait menacé d'utiliser son droit de Veto contre la prise en compte de la dimension humanitaire du conflit au Sahara Occidental". Il a estimé, toutefois, que le fait que le Conseil de sécurité ait évoqué la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental constituait "un bon début pour "une prise en charge sérieuse de ce volet".
La promulgation d'une recommandation de la part du Conseil de sécurité sur la question "est le résultat d'un long débat sur les droits de l'Homme et la nécessité d'introduire une nouvelle dynamique en vue de trouver une issue a contraint l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies à mener une autre tournée dans la région après celle menée en avril dernier", précise encore M. Ghali. L'ambassadeur sahraoui a, enfin, souligné l'impératif pour l'envoyé personnel d'accomplir une nouvelle tournée incluant les deux parties au conflit et d'écouter la position de l'Union africaine (UA) car le Sahara occidental en est membre précisant que la prochaine tournée pourrait avoir lieu cet été.

British MPs call on amending EU-Moroccan fisheries agreement


The Western Sahara group on the British parliament, consisting of 20 parliamentarians from all political parties, call on Prime Minister Gordon Brown to take immediate steps to resolve the crisis in Western Sahara. Today, the group sent a letter to the government, urging the UK to take a lead in the Security Council, and to work for the halt of the resource plundering in the occupied territory.

"Our collective failure to address Morocco’s ongoing violation of countless UN Resolutions, to stop the illegal plundering of Western Sahara’s natural resources and to allow human rights abuses to be committed with impunity diminishes Britain, it diminishes the United Nations and it is an affront to all those with a belief in justice", stated Chair of the group, MP Jeremy Corbyn (Labour) in a press release today.

The press release announces that a delegation of MP’s, High Commissioners and representatives of the exiled Western Saharan government today will go to 10 Downing Street to call on the British government to take the lead in resolving the Western Sahara conflict.

"We call on Gordon Brown to take a principled stand and take urgent steps to ensure that the UK takes a lead within the UN Security Council to fulfil its obligation to ensure the referendum on self-determination that was agreed under the terms of the UN ceasefire agreement in 1991", Mr. Corbyn stated.


The All-Party Parliamentary Group on Western Sahara sent today the below letter to the British Prime minister.


The Rt Hon Gordon Brown
Prime Minister
10 Downing St
LONDON SW1A OAA

12th June 2009

Dear Prime Minister

We are delivering this letter on the day of the launch of a major new awareness-raising campaign to urge your Government to take immediate steps to resolve the crisis in Western Sahara, now in its 33rd year. The continuing occupation of the Western Sahara by Morocco, in defiance of UN Security Council resolutions and the judgement of the International Court of Justice, has left 165,000 indigenous Saharawi refugees to languish in camps in the Algerian desert for over three decades. Mindful of your long-standing commitment to Africa, we hope you will take urgent steps to ensure that the UK takes a lead within the UN Security Council to fulfil its obligation to ensure a referendum on self-determination takes place, as was agreed under the terms of the UN ceasefire agreement in 1991.

Two areas that require immediate action are:

1. Human rights
It is incumbent upon the UN Security Council to install human rights monitoring in occupied Western Sahara as recommended by the OHCHR report, and as called for in recent reports by Amnesty International, Human Rights Watch and most recently the European Parliament. We were pleased to see the statement by John Sawers, the UK Ambassador to the UN, referring to Security Council resolution 1871 (2009): extending the mandate of the United Nations Mission for a Referendum in Western Sahara (MINURSO), saying that it explicitly includes humanitarian measures and human rights.

The UK must also demonstrate its stated commitment to promoting human rights by taking a lead in Europe to address the failure of the EU to tackle Morocco's occupation of Western Sahara in its relations with the kingdom of Morocco. The EU is in a position to exert influence on Morocco to respect international law and human rights.

2. The illegal exploitation of the resources of Western Sahara
Large reserves of phosphate, vast fishing grounds and potential offshore reserves of oil and gas have meant that many Western governments and companies are involved in lucrative trade deals with the Moroccans, in defiance of international law. Agreements between the EU and Morocco,
whether the Neighbourhood Policy or the Fisheries Agreement, must be limited to the territory of Morocco and these limits must be clearly stated.

The failure to address Morocco’s ongoing violation of over 100 UN Resolutions preventing the illegal plundering of Western Sahara’s natural resource, and thus to allow human rights abuses to be committed with impunity diminishes Britain. It also diminishes the United Nations and it is an affront to all those with a belief in justice. By ensuring human rights are respected and the illegal exploitation of the resources are challenged, the UK Government will show the moral leadership that is necessary to resolve the conflict, through ensuring a UN supervised referendum on self-determination.

Yours sincerely

Jeremy Corbyn (Chair of the APPG on Western Sahara)

NOTE: Members of the APPG on Western Sahara
Jeremy Corbyn MP
David Drew MP
Hywel Williams MP
Ann Clwyd MP
Joan Walley MP
Sally Keeble MP
Katy Clark MP
Kelvin Hopkins MP
Mike Hancock MP
Paul Flynn MP
John Grogan MP
Bob Spink MP
John Austin MP
John Bercow MP
Mark Williams MP
Daniel Kawczynski MP
Peter Bottomley MP
George Young MP
Nigel Evans MP
Robert Walter MP

WSRW asks USTDA how its Western Sahara policy will be followed


In 2005, USTDA stated that it "has not and would not support any activities in Western Sahara”. On 4 June 2009, Western Sahara Resource Watch and the US based Defense Forum Foundation sent a letter to the agency asking how this policy will be followed, considering the grants which are now being given to infrastructure projects for Morocccan fisheries. WSRW points to the fact that most of the Moroccan fisheries is taking place in Western Sahara.

United States Trade and Development Agency
Att: Mr. Carl B. Cress,
Director, Middle East and North Africa Region
1000 Wilson Blvd., Suite 1600
Arlington, VA 22209
USA

CC:
Chargé d’Affaires, Mr. Robert P. Jackson
Embassy of the United States of America
2 Avenue de Mohamed El Fassi
Rabat
Morocco


Melbourne/Washington, 4 June 2009


Regarding USTDA policy and practice on Western Sahara

Dear Sirs,

Western Sahara Resource Watch, an organisation spanning 30 countries, working in solidarity with the Sahrawi people, and Defense Forum Foundation/US-Western Sahara Foundation, have noticed with interest the USTDA media release published 5 May 2009, regarding grants for cold chain infrastructure for the Moroccan fisheries sector. Based on the good USTDA policy on Western Sahara, we have a question as to how the grants will be implemented.

As correctly pointed out in the media release, products from the fisheries sector account for a large part of Morocco’s national exports. As USTDA is probably well aware, most of this industry is taking place in Western Sahara, which Morocco annexed and occupied in 1975. A large part of the industry is thus tangled up in a series of political, ethical and legal dilemmas.

The US Government does not recognise Moroccan claims to Western Sahara, as clearly was expressed when the previous US Trade Representative Mr. Zoellick in 2004 specifically pointed out that the US-Moroccan Free Trade Agreement only applies to Morocco as it is internationally recognised, and not Western Sahara.

Also the USTDA has been clear that it does not wish to support projects in Western Sahara.

In correspondence in October 2005 between a country manager of USTDA and a member of staff of the US House of Representatives, the USTDA official confirmed that “USTDA has not and would not support any activities in Western Sahara”.

This position was expressed when USTDA had announced its support for a GIS project for the Moroccan oil company formally known as ONHYM. Both in the media and in external correspondence USTDA then stated clearly that it would to follow the policy of the US Government supporting the UN peace process, and “because of this” would not support activities in Western Sahara.

The following was stated by a USTDA country manager on 26 October 2005 to a House staff member:

“ONHYM uses an internationally recognized map of Morocco that excludes Western Sahara.
ONHYM does NOT consider Western Sahara part of Morocco's territory. Additionally, the GIS modeling system is based on the internationally recognized map of Morocco which excludes Western Sahara. Therefore, this equipment cannot be used in Western Sahara because it is not recognized in the modeling equipment and is not included within the boundaries that will be examined with this GIS equipment. The Government of Morocco has never requested funds from USTDA to conduct activities in Western Sahara. We would not support any activities in Western Sahara. USTDA is guided by US foreign policy as it is developed by the Department of State in delivering our program. According to the Desk Officer for Morocco the US Government is working for a solution to Western Sahara through the UN context. All parties involved need to work through the UN to find a mutually agreed upon solution. Because of this, USTDA has not and would not support any activities in Western Sahara“.

As you perhaps also know, this USTDA policy on Western Sahara was confirmed to the news service www.oilbarrel.com on 19 December 2005. “USTDA does not provide support to any projects that will take place in or affect [the territory known as Western Sahara]”, a senior USTDA representative stated. It was also said that “the maps used for the project stop at the internationally-recognised borders of Morocco, this being something the Moroccans agreed to when the project was first negotiated four years ago.”

Most of the fisheries industry taking place in Western Sahara today is carried out to the south of this internationally recognised border, and almost all of the people employed are Moroccans who have settled in Western Sahara since Morocco illegally annexed the territory in 1975. Representatives of the Sahrawi people have declared on many occasions that the fisheries industry is taking place in disregard of the wishes and interests of their people.

The Sahrawi people’s right to self-determination, as established by more than 100 UN resolutions, includes, inter alia, the right of permanent sovereignty over its natural resources. Permanent sovereignty over natural resources is a customary principle of international law.

For an analysis on the legality of this industry, we would like to refer you to a statement from Mr. Hans Corell, former UN Legal Counsel and UN Under-Secretary-General for Legal Affairs, presented at the University of Pretoria, 5 December 2008:
http://www.havc.se/res/SelectedMaterial/20081205pretoriawesternsahara1.pdf, and to his letter to the UN Security Council on 29 January 2002: http://www.havc.se/res/SelectedMaterial/20020129legalopinionwesternsahara.pdf

In addition to its legal implications, supporting infrastructure projects in Western Sahara has clear political and ethical ramifications, as has been pointed out by several governments, and undermines the UN peace process.

WSRW has not seen any notice from USTDA that its policy has been changed on the Western Sahara conflict, and expects it to be following the good policy which was stated in 2005.

On this basis Western Sahara Resource Watch wishes to ask the USTDA the following question:

What measures is USTDA taking to make sure that the cold chain infrastructure projects that it will support are located in Morocco as it is internationally recognised, and not in Western Sahara?

We look forward to your reply,

Yours sincerely,

(sign.)
Cate Lewis
International Secretary
Western Sahara Resource Watch
www.wsrw.org


(sign.)
Suzanne Scholte
President, Defense Forum Foundation
And chairwoman of US-Western Sahara Foundation
www.defenseforum.org

France's 3rd largest party supports Western Sahara


"Future MEPs from Europe Ecologie will work to put an end to the natural resources plundering of Western Sahara", stated the French party in a letter to WSRW. Europe Ecologie is France's third largest political party in front of the European Elections on June 7th.


In a letter to Western Sahara Resource Watch on 2 June 2009, Europe Ecologie, part of the Greens, states their full support to the Sahrawis' right to self-determination, and to the exclusion of Western Sahara from the EU-Moroccan fisheries agreement.

"We have always defended the Sahrawi's rights, and particularly their right to self-determination. Western Sahara is in effect maybe Africa's last colony, having been passed over from Spanish to Moroccan oppression in 1975", the letter reads.

It continues:

"Regarding the question of fishing offshore the coast of Western Sahara, the Greens/EFA had suggested two amendments to the Varela report in 2006, urging an explicit exclusion of the Western Saharan waters from the fisheries agreement with Morocco. These waters do not belong to Morocco. We strongly regret that the amendments were rejected, and we consider that the fisheries agreement between Morocco and the European Union violate international law. We will, however, continue to defend the idea that all economic arrangement regarding this territory must benefit the Sahrawi people. The future members of parliament from Europe Ecologie will work to put an end to the natural resources plundering of Western Sahara",

Le président de la République reçoit une délégation de l'Union africaine


Chahid El Hafed, Le président de laRépublique, Mohamed Abdelaziz a reçu, vendredi au siège de la Présidence une importante délégation de l'Union africaine, dans le cadre d’une visite pour l’élaboration d’un rapport sur la situation humanitaire des réfugiés sahraouis.

La délégation dirigée par l'Ambassadeur de la République de Sierra Leone auprès de l'Union, M. Andrew Bangali, en compagnie de Mme Makrin Mkhanga chargée des affaires politiques, de la situation des réfugiés et des personnes déplacées en Afrique et de l'Ambassadeur de la République sahraouie auprès de l’Union africaine, M. Lahbib Breika.

"Le but de cette visite est d'évaluer la situation des réfugiés sahraouis, et de faire un rapport sur les besoins de ces réfugiés à l'Union africaine", a déclaré M. Andrew l’audience avec le président de la République, M. Abdelaziz.

M. Andrew a réitéré la position de l'Union africaine en faveur du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.

La délégation a eu des entretien avec les responsables sahrouis, dont le président du Conseil national (Parlement), M. Mahfoudh Ali Beiba, le ministre de l'Intérieur M. Boulahi Sid, ainsi que le Wali d’Aousserd, M. Aliyn Kentaoui.

Une ONG dénonce la vente d'armes au Maroc et appelle l'Espagne à agir pour décoloniser le Sahara occidental


Madrid, La Coordination espagnole des associations de soutien au peuple sahraoui (CEAS) a dénoncé la vente d'armes au Maroc par l'Espagne et appelé ce pays à agir pour "décoloniser le Sahara occidental dont le droit à l'autodétermination est reconnu dans les forums internationaux".

"Nous dénonçons le fait que l'armement vendu par l'Espagne (au Maroc) soit susceptible d'être utilisé dans des actions de guerre le long du +Mur de la honte+ qui divise les territoires libérés par le peuple sahraoui et son armée de libération", souligne la CEAS dans un communiqué.

La Coordination espagnole réagissait ainsi à la publication d'un rapport officiel du gouvernement espagnol faisant état de la vente de matériel militaire au Maroc par l'Espagne pour une valeur de 113,9 millions d'euros en 2008, contre 11,13 millions en 2007.

Avec ses livraisons, le Maroc est devenu ainsi le troisième client de l'Industrie militaire espagnole et le premier hors Europe, selon le même rapport présenté récemment devant la Commission de Défense du Congrès des députés espagnol (Chambre basse du Parlement espagnol).

L'ONG espagnole demande au gouvernement espagnol de "cesser de vendre tout type de matériel militaire au Maroc, et de consacrer ses efforts dans la recherche d'une solution juste au conflit opposant le Maroc au peuple sahraoui".

Dans ce conflit, elle estime que l'Espagne "doit agir en tant que pays devant décoloniser un territoire, dont le droit à l'autodétermination a été reconnu dans les forums internationaux". Pour la CEAS, cette vente d'armes "crée et alimente un climat de tension qui ne favorise nullement la recherche d'une solution juste et pacifique" et risque d'être utilisée contre les sahraouis qui "défendent leurs droits légitimes" et "porte atteinte aux efforts actuels de l'ONU et de la communauté international pour trouver une issue au conflit, conformément à la légalité internationale".

"Le réarmement du Maroc, un pays qui viole systématiquement les droits de l'homme, ne va pas seulement à l'encontre de tous les principes que prétend défendre le gouvernement espagnol (…), mais remet en cause aussi la prétendue volonté de dialogue interculturel, exprimée par nos représentants dans divers forums internationaux", dénonce encore la Coordination espagnole.

Elle estime, en outre, qu'en vendant des armes au Maroc, "ce n'est pas la meilleure formule (pour l'Espagne) d'assurer une image de neutralité diplomatique en accordant d'une part, des aides humanitaires à la population sahraouie réfugiée, et, en encourageant, d'autre part, l'agresseur à se renforcer militairement".

Une telle attitude de l'Espagne, en plus de rompre sa "neutralité" dans le conflit sahraoui "jette le doute sur la position légale de l'Etat espagnol qui demeure encore la puissance administrante du Sahara occidental", souligne-t-elle. L'Espagne est aussi "responsable du parachèvement du processus de décolonisation de ce territoire et de la protection des droits fondamentaux de la population sahraouie", conclut cette ONG espagnole.

La RASD demande à l'UE de condamner la décision marocaine d'étendre ses élections municipales aux territoires occupés


Bruxelles, La République arabe sahraouie démocratique (RASD) rejette la décision du Maroc d'étendre ses élections municipales, qui se tiennent ce vendredi, aux territoires occupés du Sahara Occidental et demande à l'Union européenne de les "condamner".

"Nous rejetons ces prétendues élections et demandons solennellement à l'Union européenne de condamner ces élections, de dénoncer le message d'intransigeance, de mépris, et d'impunité qu'elles recèlent à l'endroit des efforts engagés par l'ONU, par son Secrétaire Général et son envoyé personnel", a dénoncé, M. Mohamed Sidati, ministre Délégué pour l'Europe, membre du secrétariat national du Front Polisario dans une déclaration adressée jeudi à l'UE.

Il a soutenu que "c'est là un acte illégal, qui rappelle une fois de plus, la volonté du Maroc de poursuivre sa politique coloniale et de fait accompli au Sahara Occidental". Ces "élections sont une provocation, un signe du peu de cas que fait ce pays des résolutions de l'ONU et de la légalité internationale. Le Maroc tente par là d'imposer au territoire et à ses populations des élections dénuées de toute validité juridique", a-t-il ajouté.

Il rappellera que le "Sahara Occidental est en effet, un territoire non autonome qui fait l'objet d'un processus de décolonisation, relevant de la responsabilité exclusive de l’ONU, et sur lequel le Maroc, comme l’avait souligné pertinemment la Cour International de Justice dans son avis du 16 Octobre 1975, ne dispose d’aucun droit de souveraineté".

"En même temps qu'il organise cette parodie d'élections dans les territoires illégalement occupés du Sahara Occidental, le gouvernement marocain accentue et développe une répression sans précèdent contre les populations civiles sahraouies y vivant, au seul motif qu'elles osent manifester pacifiquement pour leur liberté et pour l'autodétermination du peuple sahraoui", a-t-il encore dénoncé.

Il citera, à cet égard, "les détentions, tortures, séquestrations, procès arbitraires, qui sont le lot des populations sahraouies dans un territoire verrouillé, dont l'accès reste interdit aux médias, aux organisations de défense des droits de l'homme ainsi qu'aux observateurs indépendants".

"L’organisation de ces élections dans les territoires occupés du Sahara Occidental, sur lequel aucun Etat au monde ne reconnaît au Maroc une souveraineté est inacceptable. C'est une violation, une fois de plus, du statut de territoire non autonome du Sahara Occidental, et constitue de ce fait un affront à la communauté internationale", a conclu M. Sidati.

Le peuple sahraoui "à la limite de la ligne rouge" dans son conflit avec le Maroc (ambassadeur)


Alger, L'ambassadeur de la RASD à Alger, M. Brahim Ghali a affirmé jeudi que le peuple sahraoui se trouve aujourd'hui "à la limite de la ligne rouge" dans son conflit avec l'occupant marocain. Invité du forum de la chaîne II de la Radio nationale, M. Ghali a indiqué que "la patience du peuple sahraoui a atteint ses limites et l'ONU doit saluer l'esprit de collaboration" du Front Polisario depuis 1988, ajoutant que "la patience du peuple sahraoui touche à sa fin".

Après avoir affirmé que le peuple sahraoui est animé d'une volonté "sincère" d'aboutir à une solution juste et pacifique dans son conflit avec le Maroc, l'ambassadeur a souligné que cette volonté s'accompagne d'une autre, celle de "consentir plus de sacrifices" pour l'indépendance du Sahara Occidental.

Il a réaffirmé que le peuple sahraoui reste attaché au principe qui lui garantit l'autodétermination et l'édification de son Etat, car "toujours convaincu de la justesse de sa cause".

L'Intifadha du peuple sahraoui qui a commencé depuis des années déjà, "se poursuit aujourd'hui", a tenu à préciser le diplomate avant d'ajouter qu'elle se traduit par "le refus catégorique de l'occupant par les citoyens sahraouis à travers les marches de protestation, les graffitis sur les murs, les manifestations et le boycott de toute action menée par l'occupant".

"La barbarie de la réaction de l'occupation marocaine n'est pas différente de celle de l'occupation française en Algérie ou de l'occupation américaine au Vietnam ou de l'occupation israélienne en Palestine", a rappelé l'ambassadeur sahraoui, ajoutant que le royaume du Maroc "avait tenté et tentera de nouveau d'imposer la réalité colonialiste, à travers ses manœuvres de tergiversation".

M. Ghali a estimé que l'ONU se retrouve devant deux options, la première est d'exercer des pressions sur le Maroc pour avancer dans la mise en application des résolutions du Conseil de sécurité et permettre au peuple sahraoui d'exprimer librement son choix et de disposer de son destin et la seconde est de laisser la situation "s'empirer".

Rappelant que le peuple sahraoui "a fait assez de concessions à l'ONU et qu'il n'est plus disposé à en faire plus", le diplomate sahraoui a souligné qu' "il est impossible pour l'ONU de faire une demande en dehors de ses chartes, ses principes ou sa décision 14-15 définissant l'autodétermination".

Il a indiqué que le Maroc veut organiser un référendum au peuple sahraoui autour d'une seule question sur sa position sur l'autonomie, ce qui est, selon lui, "contradictoire avec la nature du conflit". "Ce qui est plus représentatif des décisions de l'ONU est que le peuple sahraoui puisse s'exprimer sur trois options à savoir: l'indépendance, l'annexion au Maroc et l'autonomie", a-t-il dit.

"La nature de l'occupation marocaine n'a pas changé en tant que système colonial en quête de légitimité", a-t-il estimé, ajoutant que le Maroc "ne peut par principe, imposer son point de vue à la communauté internationale".

Les prochains rounds de négociations "sont décisifs et devront déterminer le sort final du conflit qui évoluera vers le règlement ou prendra la voie contraire qui est celle de l'escalade", a-t-il affirmé.

"Je ne profère pas de menace mais j'utilise des termes pesés dont je saisis le sens", a-t-il ajouté. Concernant les élections marocaines prévues demain vendredi dans les territoires occupés du Sahara Occidental, M. Ghali les a qualifiées de "provocation grave, de menace à la sécurité et à la stabilité de la région et de défi flagrant des chartes onusiennes et de la volonté de coopération de la partie sahraouie".

Il a estimé que l'association des territoires occupés du Sahara Occidental aux élections marocaines "est une tentative par laquelle le Maroc vise à pousser la situation vers l'escalade", ajoutant que "le silence de l'ONU" face à cela "est comme couvrir un acte criminel".

Après avoir rappelé que le Sahara Occidental était soumis à une autorité internationale, l'ambassadeur sahraoui a estimé que les Nations Unies devaient "imposer au Maroc la présence de leur Administration dans la région en exerçant une pression tangible".

L'absence d'une réaction de la part des Nations unies constitue "une complicité implicite" inacceptable "par la logique internationale", a précisé M. Ghali qui a appelé les citoyens sahraouis à boycotter les élections dénonçant les menaces et les tentatives des autorités marocaines "visant à faire sortir les citoyens de leurs domiciles pour les obliger à inscrire leurs noms".

Le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz, avait appelé lundi dernier le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, à "intervenir en urgence" pour empêcher l'extension des élections locales marocaines aux territoires sahraouis occupés par le Maroc.

Par ailleurs, M. Ghali a évoqué la situation des 47 détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines précisant que 10 d'entre eux observaient depuis 60 jours une grève de la faim et que "3 d'entre eux se trouvaient dans un état grave".

L'insouciance des autorités marocaines quant à la grève de la faim des détenus sahraouis constitue "une insouciance quant à des vies humaines", selon M. Ghali qui a appelé les organisations internationales des droits de l'Homme à "intervenir rapidement et à dénoncer cette situation".

Après avoir souligné que les "graves violations des droits de l'Homme et des libertés fondamentales au Sahara Occidental menacent la paix et la sécurité à travers le monde", l'ambassadeur sahraoui a rappelé la tenue les 20 et 21 juin à Alger d'une réunion consacrée à l'examen de la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental.

Dans ce contexte, il a appelé à introduire au titre du mandat de la Minurso (mission chargée de l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental) la mission de contrôle des droits humains déplorant "l'absence de contrôle des dépassements commis par le Maroc".

Par ailleurs, M. Ghali a indiqué que la question du Sahara Occidental "est désormais présente au sein de la communauté internationale grâce à une recommandation du Conseil de sécurité" ajoutant que "la France avait menacé d'utiliser son droit de Veto contre la prise en compte de la dimension humanitaire du conflit au Sahara Occidental".

Il a estimé, toutefois, que le fait que le Conseil de sécurité ait évoqué la situation des droits de l'Homme au Sahara Occidental constituait "un bon début pour "une prise en charge sérieuse de ce volet".

La promulgation d'une recommandation de la part du Conseil de sécurité sur la question "est le résultat d'un long débat sur les droits de l'Homme et la nécessité d'introduire une nouvelle dynamique en vue de trouver une issue a contraint l'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies à mener une autre tournée dans la région après celle menée en avril dernier", précise encore M. Ghali.

L'ambassadeur sahraoui a, enfin, souligné l'impératif pour l'envoyé personnel d'accomplir une nouvelle tournée incluant les deux parties au conflit et d'écouter la position de l'Union africaine (UA) car le Sahara occidental en est membre précisant que la prochaine tournée pourrait avoir lieu cet été.

L’Espagne a vendu au Maroc du matériel militaire pour une valeur de plus de 113 millions d’euros en 2008 (rapport)


Madrid, L’Espagne a vendu du matériel militaire au Maroc pour une valeur de 113,9 millions d’euros en 2008, contre seulement 11,13 millions en 2007, devenant ainsi le troisième client de l’industrie militaire espagnole et le premier hors Europe, relève un rapport officiel du gouvernement espagnol.

"Les exportations au Maroc ont atteint 113,9 millions d’euros, principalement pour la vente de 1.015 véhicules blindés tout terrain, des ambulances et des camions citernes, entre autre matériel militaire", a précisé la Secrétaire d’Etat espagnole, Mme Silvia Iranzo, lors de la présentation de ce rapport sur les exportations 2008 devant la Commission de Défense du Congrès des députés (Chambre basse du Parlement espagnol).

Les importations marocaines, qui étaient seulement de l’ordre 11,13 millions en 2007, n’ont été dépassées que par la Norvège (265 millions) et l’Allemagne (169 millions), a-t-elle relevé.

La CEAS appelle à une action pour empêcher les élections marocaines au Sahara Occidental


Chahid El Hafed, La Coordination espagnole des associations de soutien au peuple sahraoui (CEAS) a lancé un appel aux institutions, partis politiques et organisations sociales "d'agir en temps voulu, de manière suffisante et publique pour empêcher l’extension illégale des élections marocaines au Sahara Occidental", qui se trouve sous la responsabilité de l'ONU en attente de décolonisation.

"Il est inacceptable que le Royaume tente d’imposer ces élections au Sahara Occidental, dans un territoire qui ne lui appartient pas et qui se trouve sous occupation militaire depuis plus de 34 ans", a regretté la CEAS dans une déclaration rendue publique, parvenue à SPS.

Elle a également estimé que ces élections constituent "un défi au processus de négociation engagé entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l’ONU, sans aucun fondement juridique, tant qu'il n’y a pas de solution définitive au Sahara Occidental", au moment où le Représentant personnel du SG des Nations Unies, Christopher Ross, tente de relancer les négociations pour trouver une solution au conflit qui garantisse le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui.

"Le peuple sahraoui a toujours respecté les voies diplomatiques et a fait preuve de patience et de démocratie et à coopéré pleinement avec les efforts de la communauté internationale pour l’avènement de la paix au Sahara Occidental", a souligné la même source.

Pour sa part, le Maroc persiste dans ses provocations, son intransigeance et maintient le territoire sous un état de siège médiatique et miliatire afin d’empêcher l’entrée des médias, des organisations des droits de l'homme, pour aider à la diffusion des informations à l’opinion publique internationale, concernant la terreur et à la répression des Sahraoui sans défense, dans ces territoires qualifiés de "Guantanamo" marocain, selon la CEAS.

Mohamed Abdelaziz’s letter to Gordon Brown (complete text)


The President of the Republic, Mohamed Abdelaziz sent a letter to the Prime Minister of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland, Gordon Brown, asking the UK to put pressures on Morocco to respect the Saharawi people’s right to self-determination.

Here is the complete text of the letter:
-----------------

His Excellency Rt. Hon. Gordon Brown MP,
Prime Minister of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland
10 Downing Street
London, SW1A 2AA

Bir Lehlou, 11 June 2009

Right Honourable Prime Minister,

It gives me immense pleasure and honour in writing to you about the latest developments of the long-running conflict in Africa’s last colony, Western Sahara.

As your Excellency is aware, Western Sahara remains the only African Non-Self-Governing Territory on the agenda of the Special Committee of 24 and the General Assembly whose resolutions have consistently affirmed the inalienable right of the Saharawi people to self-determination, and the need for its exercise through a free and fair referendum. Yet the decolonisation process of Western Sahara was dramatically disrupted owing to Morocco’s illegal invasion and occupation of the Territory in 1975 in violation of UN resolutions and the advisory opinion of the International Court of Justice.

Your Excellency is also aware of the tremendous efforts that the United Nations have been deploying to bring the decolonisation process of Western Sahara to conclusion, including the OAU-UN Settlement Plan that was accepted by the two parties, the Frente POLISARIO and Morocco, in August 1988, and adopted by the Security Council resolutions 658 (1990) and 690 (1991).

The objective of this peace plan was to hold a free and fair referendum under the UN supervision where the Saharawi people could exercise their right to self-determination choosing between independence and integration into Morocco. Nonetheless, the referendum has not yet taken place due to Morocco’s obstructionist attitude and its rejection of any solution that would not ensure, from the outset, its illegal occupation of Western Sahara . Its “proposal of autonomy”, presented in 2007, epitomises this volte-face, which is a clear violation of Morocco’s own prior commitments and UN resolutions regarding a question of decolonisation.

To overcome the deadlock created by Morocco, the Frente POLISARIO presented to the UN, on 10 April 2007, a proposal for solution that is based on two pillars: First, the need for the referendum on self-determination that would include the options that have already been accepted by the two parties and endorsed by the Security Council. Second, if the referendum would lead to the independence of Western Sahara, the Frente POLISARIO will be willing to negotiate with Morocco the establishment of privileged and strategic relations between the two sovereign countries in all vital domains.

Following Morocco’s rejection of the self-determination referendum, the Security Council, via its resolution 1754 of 30 April 2007, called on the two parties to engage in direct negotiations in good faith and without precondition. All subsequent resolutions of the Security Council have reaffirmed that the ultimate goal of the negotiations would be “a lasting, just and mutually acceptable political solution which will provide for the self-determination of the people of Western Sahara ”. The Council’s latest resolution 1871 of 30 April 2009 also affirmed this position and stressed the importance of making progress on the human dimension of the conflict.

Direct negotiations between Morocco and the Frente POLISARIO began in Manhasset, New York , in June 2007. After four rounds of talks, it became very clear that Morocco was unwilling to abide by the terms of Security Council resolutions, and to engage in negotiations without preconditions. Morocco came to the negotiation table not to negotiate but to dictate that its “proposal of autonomy” be the only basis for talks. Moreover, it rejected the constructive Confidence-Building Measures (CBMs) that were proposed by the UN with a view to creating a positive climate between the two parties.

The Frente POLISARIO came to all rounds of negotiations encouraged by the same sense of responsibility and good faith with which it had participated in the preceding processes of negotiation initiated by Mr. James Baker III. It cooperated fully with the UN in the discussion of all issues during the negotiations and accepted the whole package of CBMs.

Morocco’s position has not substantially changed. It still conditions the resumption of negotiations on accepting its own proposal whose aim, apart from putting aside all the achievements made so far by the UN to settle the conflict, is to gain recognition by the international community of its colonial fait-accompli in Western Sahara.

In the meantime, Morocco continues to pursue a policy of systematic violation of human rights in the territories under its occupation, which have dramatically intensified since the beginning of the peaceful uprising in Western Sahara in May 2005. Many of Saharawi activists have been detained, tortured and even murdered. The occupied territories remain under a military siege and an unprecedented media blackout.

There are numerous reports by Amnesty International, Human Rights Watch and the report of ad hoc delegation of European Parliament so is the report of the Office of the UN High Commissioner for Human Rights, inter alia, that document these gross human rights violations against the Saharawi population in the occupied territories

The Frente POLISARIO considers that the respect for and protection of human rights are sacred obligations and a general rule that admits no exceptions. Western Sahara is a territory pending decolonisation and is now under the responsibility of the United Nations. It is unacceptable that the UN mission in the Territory (MINURSO) is still the only UN mission that does not have any human rights monitoring component. The Frente POLISARIO also considers that respect for human rights in Western Sahara and making progress on the human dimension of the conflict are not only an obligation but also a crucial step towards creating a much-needed climate of confidence between the two parties.

The Moroccan authorities have also been engaged in the illegal and massive exploitation of the natural resources of Western Sahara in violation of the right of its own people to have a permanent sovereignty over its resources.

As another step in its defiant policy towards the international community, the Moroccan Government intends to organise local elections, on 12 June 2009, which will extend to the territory of Western Sahara, over which Morocco does not exercise any sovereignty. This is yet another provocative move that demonstrates Morocco ’s bad faith and its determination to perpetuate its colonial fait accompli in defiance of international legality and UN resolutions.

Morocco’s reneging on its commitments to the UN peace process, its violation of human rights and plundering of the natural resources of a Non-Self-Governing Territory are all transgressions that should make democratic countries all over the world reconsider their bilateral relations with this country. The European Union should thus re-examine its association agreement with Morocco as well as the advanced status membership to be granted to this country.

Right Honourable Prime Minister,

The United Kingdom, as a permanent member of the Security Council, shoulders a major responsibility for maintaining peace and security in the world. The UK Government has always supported the efforts of the United Nations to reach a peaceful, just and lasting solution that would provide for the self-determination of the people of Western Sahara. We hope that the UK would engage more actively in supporting the UN efforts and in employing its leverage to exert pressure on Morocco to engage in substantive negotiations in the context of Security Council resolutions and the principle of self-determination.

The violations of human rights, which are perpetrated systematically by Morocco in the Saharawi occupied territories, cannot be separated from the overall peace process. Ensuring respect for human rights in Western Sahara is not only a prerequisite for a purposeful negotiation process, but also a moral obligation on all members of the international system. It is also our hope that the UK will work actively at the Security Council and other fore for establishing a mechanism for protection and monitoring of human rights in Western Sahara pending the definitive settlement of the conflict.

Please accept, Right Honourable Prime Minister, the assurances of my highest consideration.

Mohamed Abdelaziz,
President of the Saharawi Arab Democratic Republic
Secretary-General of the Frente POLISARIO

Western Sahara’s lingering crisis


The Guardian, Friday 12 June 2009

Today a high-level delegation will deliver a letter to Downing Street urging Gordon Brown to take immediate steps to resolve the crisis in Western Sahara, now in its 33rd year. The letter, from President Mohamed Abdelaziz, asks that Britain act immediately to help end the continuing occupation of Western Sahara by Morocco in defiance of UN security council resolutions and the judgment of the international court of justice. The occupation has left 165,000 indigenous Saharawi refugees to languish in camps in the Algerian desert for over three decades.

The delegation will comprise MPs and MEPs, representatives of the Polisario Front - Western Sahara’s legitimate government - and several ambassadors, including Lindiew Mabuza, the South African high commissioner. A new awareness-raising campaign will also be launched in the Commons.

The plight of the Saharawi people is a forgotten struggle. Our collective failure to address Morocco’s violation of countless UN resolutions, to stop the illegal plundering of Western Sahara’s natural resources and to allow human rights abuses to be committed with impunity diminishes Britain and the UN, and it is an affront to all those with a belief in justice. Gordon Brown must take a lead to make the UN fulfil its obligation to ensure the referendum on self-determination that was agreed under the terms of the UN ceasefire agreement in 1991.

Jeremy Corbyn MP
Chair, All-party parliamentary group on Western Sahara
Mohamed Liman Ali Ami
Polisario Front
Mark Leutchford
President, Western Sahara Campaign UK
Mark Thomas
Ruth Tanner
War on Want
and eight others

Sandblast launches “Running the Sahara 2010” in support of the Saharawi refugees


UK Charity Sandblast held a multimedia launch at London-based Caravanserai Acting Studios, Today, to begin recruiting over 100 people for the 10th Sahara Marathon that will be organised in February 2010.

The cultural evening introduced the sporting event, informed about the charity’s work and raised awareness about the situation of the Saharawi through a short film-screening of the documentary “Deserted” and the UK premiere of selected preview scenes from the first British-Saharawi play “The Other Side of the Wall”, directed by Giles Foreman, founder of Caravanserai.

Sandblast works to give the Saharawis a voice through the arts and will be acting as the official UK facilitator for the Sahara Marathon in 2010, with the support of the Polisario Front office in London, the diplomatic representation of the Saharawis in the UK. The charity aims to fill an Air Algerie plane of participants for next year’s marathon.

The international sporting event takes place in the Saharawi refugee camps in the Algerian Sahara. It is organised by the camp-based Saharawi government-in-exile and volunteers from the world over, to show solidarity with the Saharawi people and raise money for projects to improve the lives of the long-term refugees.

Over 400 people participated in 2009 from Europe and the US, with 24 coming from the UK. Shorter races of 5km, 10km and a half marathon are also organized. Participants live with individual refugee families during their week stay in the camps.

The 2009 UK contingent included fourteen young professional actors from Caravanserai. They gave introductory acting workshops and developed further “The other Side of the wall” which will be premiered in London in July and tour in 2010.

During their visit, the Saharawi Culture Ministry requested help to build a national theatre and set up a film production company in the camps.

In all, the UK participants raised over £10,000 for the Saharawi Artist Fund, set up by Sandblast to run regular art workshops in the camps and provide vital training and resources for cultural and economic empowerment.

In 2010, Sandblast aims to set up a professional mobile recording studio and train Saharawis to run it in the camps.

For any UK based individual who plans to participate to the Sahara Marathon in February 2010, the organisers of the Charter flight indicated that interested individuals or groups can contact Ms. Danielle Smith – Sandblast’s Founding Director (Tel: 0044 7838463310/ Email: Danielle@sandblast-arts.org) or Mr. Giles Foreman, Founder of Caravanserai Acting Studio, London (Tel: 0044 2089683769/ Email: info@caravanseraiproductions.com).

British MEPs call on amending EU-Moroccan fisheries agreement


The Western Sahara group on the British parliament, consisting of 20 parliamentarians from all political parties, call on Prime Minister Gordon Brown to take immediate steps to resolve the crisis in Western Sahara.

Today, the group sent a letter to the government, urging the UK to take a lead in the Security Council, and to work for the halt of the resource plundering in the occupied territory.

"Our collective failure to address Morocco’s ongoing violation of countless UN Resolutions, to stop the illegal plundering of Western Sahara’s natural resources and to allow human rights abuses to be committed with impunity diminishes Britain, it diminishes the United Nations and it is an affront to all those with a belief in justice", stated Chair of the group, MP Jeremy Corbyn (Labour) in a press release today.

The press release announces that a delegation of MP’s, High Commissioners and representatives of the exiled Western Saharan government today will go to 10 Downing Street to call on the British government to take the lead in resolving the Western Sahara conflict.

Read the release.

"We call on Gordon Brown to take a principled stand and take urgent steps to ensure that the UK takes a lead within the UN Security Council to fulfil its obligation to ensure the referendum on self-determination that was agreed under the terms of the UN ceasefire agreement in 1991", Mr. Corbyn stated.

The All-Party Parliamentary Group on Western Sahara sent today the below letter to the British Prime minister.

The Rt Hon Gordon Brown
Prime Minister
10 Downing St
LONDON SW1A OAA

12th June 2009

Dear Prime Minister

We are delivering this letter on the day of the launch of a major new awareness-raising campaign to urge your Government to take immediate steps to resolve the crisis in Western Sahara, now in its 33rd year. The continuing occupation of the Western Sahara by Morocco, in defiance of UN Security Council resolutions and the judgement of the International Court of Justice, has left 165,000 indigenous Saharawi refugees to languish in camps in the Algerian desert for over three decades. Mindful of your long-standing commitment to Africa, we hope you will take urgent steps to ensure that the UK takes a lead within the UN Security Council to fulfil its obligation to ensure a referendum on self-determination takes place, as was agreed under the terms of the UN ceasefire agreement in 1991.

Two areas that require immediate action are:

1. Human rights
It is incumbent upon the UN Security Council to install human rights monitoring in occupied Western Sahara as recommended by the OHCHR report, and as called for in recent reports by Amnesty International, Human Rights Watch and most recently the European Parliament. We were pleased to see the statement by John Sawers, the UK Ambassador to the UN, referring to Security Council resolution 1871 (2009): extending the mandate of the United Nations Mission for a Referendum in Western Sahara (MINURSO), saying that it explicitly includes humanitarian measures and human rights.

The UK must also demonstrate its stated commitment to promoting human rights by taking a lead in Europe to address the failure of the EU to tackle Morocco’s occupation of Western Sahara in its relations with the kingdom of Morocco. The EU is in a position to exert influence on Morocco to respect international law and human rights.

2. The illegal exploitation of the resources of Western Sahara
Large reserves of phosphate, vast fishing grounds and potential offshore reserves of oil and gas have meant that many Western governments and companies are involved in lucrative trade deals with the Moroccans, in defiance of international law. Agreements between the EU and Morocco,
whether the Neighbourhood Policy or the Fisheries Agreement, must be limited to the territory of Morocco and these limits must be clearly stated.

The failure to address Morocco’s ongoing violation of over 100 UN Resolutions preventing the illegal plundering of Western Sahara’s natural resource, and thus to allow human rights abuses to be committed with impunity diminishes Britain. It also diminishes the United Nations and it is an affront to all those with a belief in justice. By ensuring human rights are respected and the illegal exploitation of the resources are challenged, the UK Government will show the moral leadership that is necessary to resolve the conflict, through ensuring a UN supervised referendum on self-determination.

Yours sincerely

Jeremy Corbyn (Chair of the APPG on Western Sahara)

NOTE: Members of the APPG on Western Sahara
Jeremy Corbyn MP
David Drew MP
Hywel Williams MP
Ann Clwyd MP
Joan Walley MP
Sally Keeble MP
Katy Clark MP
Kelvin Hopkins MP
Mike Hancock MP
Paul Flynn MP
John Grogan MP
Bob Spink MP
John Austin MP
John Bercow MP
Mark Williams MP
Daniel Kawczynski MP
Peter Bottomley MP
George Young MP
Nigel Evans MP
Robert Walter MP