terça-feira, 7 de outubro de 2008


SAHARA OCCIDENTAL/ESPAGNE/ONU
Les ONG espagnoles en force pour soutenir la cause sahraouie devant la 4ème Commission de décolonisation


New York, Une forte délégation espagnole, composée d'une dizaine de représentants de diverses institutions et ONG, se trouve actuellement à New York pour témoigner et soutenir le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui devant la 4ème Commission de décolonisation de l'Assemblée générale des Nations unies, a-t-on appris mardi auprès de plusieurs de ces organisations.

"L'objectif de la participation espagnole est de défendre le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et dénoncer par la même la paralysie du Plan de paix, comme conséquence de l'obstruction permanente du Maroc", a-t-on précisé de même source.

La délégation espagnole saisira encore une fois cette occasion pour "condamner et dénoncer" le Maroc pour sa "brutale répression contre la population sahraouie au Sahara occidental, qu'il occupe illégalement, et pour le traitement infligé aux prisonniers politiques et activistes sahraouis soumis à toutes sortes de vexations, mauvais traitements et torture".

En agissant ainsi, le Maroc "continue de violer toutes les conventions internationales sur les droits de l'homme, dont il est pourtant signataire, comme l'ont dénoncé les plus prestigieuses organisations de défenses de ces droits".

La délégation espagnole a annoncé, par ailleurs, qu'elle mettra à profit sa présence à New York pour rencontrer plusieurs ambassadeurs accrédités auprès des Nations unies, notamment l'ambassadeur d'Espagne.

La 4ème Commission de l'Assemblée générale des Nations unies a entamé lundi à New York son examen annuel de la situation des seize territoires non-autonomes, dont le Sahara occidental, qui occupe habituellement la plus grande partie de ses travaux.




SAHARA OCCIDENTAL/ONU
Le Polisario a accepté la nomination du nouvel Envoyé de l'Onu au Sahara occidental (Ould Salek)


New York (Nations unies),Le Front Polisario a été informé par les Nations unies de la désignation de l'Américain Christopher Ross en tant que nouvel envoyé personnel du secrétaire général au Sahara occidental et l'a officiellement acceptée, a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek.

Le secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-Moon, "nous a informé de cette nomination que nous avons acceptée", a déclaré M. Ould Salek dans un entretien à l’Agence de presse algérienne (APS), en marge des travaux de la quatrième commission de l'Assemblée générale de l'Onu, entamée lundi à New York.

Le Front Polisario a donné son acceptation à l’envoyé personnel du secrétaire général "parce que nous sommes disposés, abstraction faite de qui est ce médiateur, à négocier sur la base des résolutions du Conseil de sécurité qui reconnaissent toutes la nécessité de l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination", a-t-il ajouté.

"La solution politique mutuellement acceptable" préconisée par le Conseil de sécurité dans ses résolutions sur le Sahara occidental, "doit garantir ce droit inaliénable à l’autodétermination", a-t-il affirmé.

L'Onu a annoncé en septembre la fin du mandat de M. Peter Van Walsum, comme envoyé personnel au Sahara occidental, mais n'a pas encore dévoilé officiellement l'identité de son successeur.

Le chef de la diplomatie sahraouie a expliqué cette situation par le fait que le Maroc n'ait pas encore accepté la nomination de M. Ross. Le Maroc "entreprend des pressions sur le secrétariat général et sur le nouvel envoyé personnel pour accepter la démarche de son prédécesseur, qui a été refusée par le Conseil de sécurité", a dit M. Ould Salek.

M. Van Walsum, qui a supervisé depuis juin 2007 quatre rounds de négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, à Manhasset, près de New York, s’est vu retirer la confiance de M. Ban et du Front Polisario depuis qu’il a qualifié d’"irréaliste" l’option de l’indépendance du Sahara occidental.

"La démarche de Van Walsum n'avait pour objectif que la confiscation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance", a dénoncé le ministre sahraoui.

Depuis le renvoi de M. Van Walsum, "la délégation marocaine est très nerveuse et essaie de créer toutes sortes de confusions lors des débats et des discussions avec les délégations, mais comme toujours elle ne parviendra pas à ses objectifs, car il est clair que pour la communauté internationale et spécialement la quatrième commission qui représente tous les pays du monde, la question du Sahara occidental est une question de décolonisation", a-t-il assuré.

M. Ould Salek a précisé que le secrétaire général de l'Onu n'avait pas besoin de l'aval de l'une où l'autre partie au conflit pour que la désignation de son nouvel envoyé personnel devienne effective.

"Le secrétaire général informe les pays membres du Conseil de sécurité de l'Onu et les parties au conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, et n'a pas besoin de l'aval de l'une ou de l’autre partie", a-t-il dit.

Le Maroc "n'a pas encore réagi officiellement mais selon les informations que nous détenons, il est en train de faire du chantage et jusqu'à maintenant il n'a pas répondu favorablement à cette nomination. Il tente de faire des pressions sur le secrétariat général de l'Onu pour que l'on reconnaisse la démarche unilatérale de Van Walsum, qui a d'ailleurs valu à celui-ci d'être démis de ses fonctions", a-t-il indiqué.

Mais le peuple sahraoui "est le seul maître de son destin, pour choisir l'option qu’il lui convient", a-t-il affirmé. "Le Maroc essaie de retarder l'échéance de l'exercice par notre peuple de son droit à l'autodétermination, mais ses efforts seront voués à l'échec comme l'ont été tous les efforts des puissances coloniales dans le passé", a-t-il prédit. M. Ould Salek a estimé que "l'examen périodique annuel de la question du Sahara occidental par la 4e commission, témoigne de l'attachement de la communauté internationale à la légalité et au Droit et met le Maroc, chaque année, sur le banc des accusés".

Au premier jour des travaux de la commission, lundi, beaucoup de pays, individuellement et au nom de groupes, ont appelé à l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination et à la fin des violations contre les droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.

Ainsi, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), le Groupe de Rio, qui regroupe 22 pays d'Amérique Latine et des Caraïbes, l'Ouganda, le Venezuela et Fidji ont clairement exprimé, lors du débat général, leur soutien au droit des Sahraouis à l'autodétermination.

D'autre, comme Cuba (au nom des Pays non alignés) et la Chine ont appelé plus généralement à débarrasser le monde définitivement du colonialisme. A l'issue du débat général, le président de la 4e commission (officiellement appelée "commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation"), l'Argentin Jorge Agulero, a indiqué que la parole sera donnée mardi après-midi et mercredi aux "pétitionnaires", représentants d'ONG ou individus désireux de témoigner sur l'une des questions portés à l'ordre du jour.

D'après la liste des 77 pétitionnaires citées par l'APS, 63 d'entre eux s'exprimeront sur la question du Sahara occidental, qui occupe la majeure partie des débats de la 4e commission.




SAHARA OCCIDENTAL/ESPAGNE
La rencontre de Séville dénonce la "complicité" de l'Espagne et de l'UE dans le maintien de l'occupation du Sahara occidental


Madrid, La première rencontre internationale de solidarité avec le peuple sahraoui, tenue récemment à Séville (Andalousie, sud de l'Espagne), a dénoncé la position "complice" de l'Espagne et de l'UE dans la poursuite de l'occupation militaire du Sahara occidental par le Maroc, et réaffirmé le droit de ce peuple à l'autodétermination, seule à même de parachever le processus de décolonisation dans ce territoire.

"Nous dénonçons la position complice du gouvernement espagnol et de l'Union européenne, au niveau diplomatique, dans la poursuite de l'occupation, produit de l'alliance des grandes puissances avec le régime marocain, ainsi que des accords économiques et commerciaux entre l'Espagne et l'UE avec le royaume du Maroc, avec pour objectif l'exploitation des ressources souveraines du peuple sahraoui", souligne un communiqué rendu public au terme des travaux de cette rencontre.
Les participants, venus de plusieurs pays, ont exigé "l'implication active" du Conseil de Sécurité de l'ONU dans la "mise en œuvre totale" du Plan de Paix devant conduire à l'organisation d'un référendum d'autodétermination qui devra "mettre fin définitivement aux campagnes de propagande du Maroc sur le dénommé +plan d'autonomie".

Ils ont appelé aussi à soutenir activement les "deux grandes institutions politiques démocratiques" sahraouies, à savoir le Front Polisario, comme mouvement de libération national, et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), "seul Etat souverain des sahraouis".

Les participants ont dénoncé, par ailleurs, la situation des droits de l'homme et la "féroce répression" exercée contre les populations sahraouies dans les territoires sahraouis occupés. "Le royaume du Maroc a transformé le territoire des Sahraouis qu'il occupe militairement en une immense prison. L'occupant exerce toutes les formes possibles de terrorisme d'Etat contre les authentiques représentants politiques et sociaux du peuple sahraoui, pillant leurs ressources naturelles et niant la culture sahraouie avec une totale impunité", dénoncent encore les participants.

Pour cela, les participants considèrent que la solidarité avec le peuple sahraoui "doit être aussi bien matérielle que politique".

La rencontre internationale de solidarité avec le peuple sahraoui a exigé, d'autre part, la "reconnaissance mondiale" de la RASD, particulièrement de la part de l'Espagne et du reste des pays de l'UE, estimant cette juste revendication comme "fondement de la mobilisation sociale, notamment en cette phase du conflit sahraoui".

Ce vaste mouvement de solidarité, réuni à Séville, a affirmé enfin sa ferme détermination à soutenir le peuple sahraoui jusqu'à la "restitution totale de sa souveraineté nationale, à travers l'exercice de son droit à l'autodétermination, qui inclut la libre option de la pleine récupération de l'autorité de la RASD sur l'ensemble de son territoire".

"C'est à ce seul moment, que le processus de décolonisation pourra être considéré comme réellement atteint", conclut le communiqué.

Organisée par l'association hispano-sahraouie Somoud (résistance), le Conseil espagnol pour la défense de la solidarité et la paix et la mairie de Séville, cette rencontre, dont les travaux ont débuté vendredi dernier, avait pour objectif essentiel de "renforcer le soutien à la cause sahraouie sur la base du droit inaliénable à l'autodétermination".

De nombreuses personnalités sahraouies et internationales ainsi que des représentants de plusieurs associations qui militent pour le droit à l'autodétermination au Sahara occidental ont participé à cette rencontre.




RASD/ONU/MEDIAS
Le Maroc continue à dresser les obstacles devant la solution de la question du Sahara Occidental (Boukhari Ahmed)


New York, Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Boukhari Ahmed a regretté la persistance du Maroc à dresser les obstacles devant les efforts de la communauté internationale visant à trouver une solution juste et durable à la question du Sahara Occidental.

"Des négociations directs ont été organisé sous les auspices de SG de l’ONU entre les parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc en vue de parvenir à une solution définitive qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, malgré les tentatives de la partie marocaine à geler le processus de négociations", a déploré le diplomate sahraoui dans une déclaration à la radio internationale algérienne

Il a formulé l’espoir que le nouvel Envoyé personnel du SG de l’ONU qui sera nommé dans les prochains jours puisse arriver à une issue de la question du Sahara occidental à travers une solution mutuellement acceptable par les parties au conflit.
RASD/ESPAGNE/SOLIDARITE
M. José Taboada reconduit à la tête de la Coordination des associations espagnoles solidaires du peuple sahraoui (CEAS-Sahara)


Castilla la Mancha (Espagne),La Coordination des associations espagnoles solidaires du peuple sahraoui (CEAS-Sahara) a couronnée, lundi les travaux de sa troisième assemblée générale qui s’est tenue dans la localité de, Portollano, sud de la capitale espagnole, Madrid auprès de 200km, sanctionnée par la réélection de son président, José Taboada.

Les participants ont discuté durant trois jours de débats, les derniers développements de la cause du peuple sahraoui, ainsi qu’à l’évaluation de la gestion de la coordination, portant sur les activités générales et les perspectives d’actions de solidarité de la CEAS-Sahara au profit du peuple sahraoui.

Le représentant du Front Polisario en Espagne, M. Bouchraya Beyoun, avait appelé le gouvernement espagnol à mener à son terme le processus de décolonisation au Sahara occidental, trente et un ans après l’avoir abandonné pour le livrer au Maroc.

"Nous demandons simplement à l'Espagne de respecter la légalité internationale et mener à son terme, une trentaine d’année après, le processus de décolonisation dans ce territoire qu’elle avait occupé par le passé", avait souligné M. Bouchraya à l’ouverture de la 3e assemblée générale de la Coordination des associations de solidarité et d’amitié avec le peuple sahraoui (CEAS).

Au moins, 130 représentants des associations soutenants le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance ont participés à cette rencontre, organisée sous le thème: "Mieux s’organiser pour l’indépendance du Sahara occidental".

RASD/ONU/DISCUTIONS
La 4e commission de l’Onu entame ses travaux par un appui fort aux Sahraouis


New York, La quatrième commission de l’Onu, chargée de la décolonisation, a entamé lundi à New York sa session annuelle, par des interventions en série de pays et d’organisations appuyant le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, une question qui a monopolisé les débats.

Ainsi la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le Groupe de Rio, qui regroupe 22 pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, l’Ouganda, le Venezuela et Fidji ont clairement exprimé lors du débat général leur soutien au droit des Sahraouis à l’autodétermination.

D’autre, comme Cuba (au nom des Pays non alignés) et la Chine ont appelé plus généralement à débarrasser le monde définitivement du colonialisme.

"L’autodétermination est la seule solution à la situation au Sahara occidental", a notamment déclaré l’ambassadeur sud-africain à l’Onu, M. Dumisani Shadrack Kumalo, dans une allocution au nom de la SADC. La SADC "appuie l’adoption d’une résolution sur le Sahara occidental par la 4e commission, qui réitère les principes d’autodétermination et de décolonisation. C’est le moins que le peuple sahraoui puisse attendre de nous", a-t-il ajouté.

"Le problème jusque-là a été que le Maroc a essayé d’imposer son projet d’autonomie au peuple du Sahara occidental, à qui il dénie le droit à l’autodétermination, pourtant garanti par la Charte des Nations unies", a-t-il analysé.

Le représentant de la SADC a rappelé que le Sahara occidental, qui "reste la dernière colonie sur le continent africain, a été inscrite par l’Onu depuis 1963 sur la liste des territoires non-autonomes.

"De ce fait, a expliqué M. Kumalo, la persistance de l’occupation coloniale du Sahara occidental par le Maroc constitue un défi aux principes de la Charte des Nations unies, ainsi qu’à la crédibilité et l’autorité de cet organe, et c’est pour cette raison que la SADC ne peut rester silencieuse sur ce sujet".

"Jusqu’à ce jour, ni les Nations unies, ni aucune organisation internationale ou régionale, ni aucun pays au monde, n’a reconnu les prétentions marocaines de souveraineté sur le Sahara occidental", a-t-il également rappelé.

Fondée en 1990, la SADC regroupe 14 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

De son côté, le Groupe de Rio a "réaffirmé son espoir qu’avec le soutien des Nations unies, le peuple sahraoui puisse finalement exercer son droit à l’autodétermination", a déclaré l’ambassadeur du Mexique à l’Onu, M. Pablo Macedo.

Ceci doit se faire "sur la base d’une solution juste, durable et mutuellement acceptable par les parties impliquées, conformément aux principes de la Charte des Nations unies", a-t-il ajouté, au nom du Groupe de Rio.

M. Macedo a lancé un appel aux deux parties au conflit au Sahara occidental, le Maroc et le Front Polisario, à reprendre "aussi rapidement que possible, les négociations de Manhasset, sous les auspices du secrétaire général (de l’Onu) et conformément au Droit international, à la fin d’impulser des négociations plus intenses et substantielles".

Quatre rounds de négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc ont eu lieu depuis juin 2007 à Manhasset, près de New York, sans parvenir à une avancée, en raison de l’obstination de Rabat à refuser de parler d’autre chose que son plan d’autonomie au Sahara occidental, rejeté par les Sahraouis.

Le Groupe de Rio regroupe l’Argentine, Belize, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l’Equateur, le Guatemala, la Guyane, Haïti, le Honduras, la Jamaïque, le Mexique, le Nicaragua, Panama, le Paraguay, le Pérou, la République Dominicaine, le Salvador, l’Uruguay et le Venezuela.

"Sur notre continent, l’Afrique, le processus de décolonisation entamé par nos pères demeure inachevé, tant le règlement de la question du Sahara occidental est suspendu", a regretté l’ambassadeur ougandais, M. Francis Butagira. Il a aussi déploré la "persistance des obstacles devant l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental", promis par l’Onu depuis 1991.

Appelant également à permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination, la représentante du Venezuela, Mme Aura Rodriguez de Ortiz, a souligné l’importance de protéger les droits de l’homme du peuple sahraoui dans les territoires occupés par le Maroc, "en attendant le règlement définitif du conflit".

Fidji, par la voix de son ambassadeur, M. Berenado Vunibobo, a affirmé qu’elle "continue à appuyer les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable au conflit du Sahara occidental".

Le Mouvement des pays non alignés (MNA) "affirme le droit fondamental et inaliénable de tous les peuples, y compris ceux vivant dans les territoires non autonomes et les territoires sous occupation étrangère et coloniale, à l’autodétermination", a déclaré au nom du MNA l’ambassadeur cubain, M. Rodrigo Malmierca Diaz.

La Chine, dans une intervention de son représentant, M. Liu Zhenmin, a pour sa part rappelé que "l’un des objectifs de la Charte des Nations unies, en plus de l’engagement fait par les Etats membres de l’Onu, est d’aider les peuples à exercer leur droit à l’autodétermination".

A l’issue du débat général, le président de la 4e commission (officiellement appelée "commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation"), l’Argentin Jorge Agulero, a indiqué que la parole sera donnée mardi et mercredi aux "pétitionnaires", représentants d’ONG ou individus désireux de témoigner sur l’une des questions portées à l’ordre du jour.

SAHARA OCCIDENTAL/ONU
Le Groupe de Rio appuie l’exercice par les Sahraouis de leur droit à l’autodétermination


New York (Nations unies), Le Groupe de Rio, qui regroupe 22 pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, a exprimé lundi soir à New York devant la quatrième commission de l’Onu, chargée de la décolonisation, son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

Le Groupe de Rio "réaffirme son espoir qu’avec le soutien des Nations unies, le peuple sahraoui puisse finalement exercer son droit à l’autodétermination", a déclaré l’ambassadeur du Mexique à l’Onu, M. Pablo Macedo, dans une allocution.

Ceci doit se faire "sur la base d’une solution juste, durable et mutuellement acceptable par les parties impliquées, conformément aux principes de la Charte des Nations unies", a-t-il ajouté, au nom du Groupe de Rio.

"Nous lançons un appel pour que les parties reprennent, aussi rapidement que possible, les négociations de Manhasset, sous les auspices du secrétaire général (de l’Onu) et conformément au Droit international, à la fin d’impulser des négociations plus intenses et substantielles", a-t-il ajouté.

Quatre rounds de négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc ont eu lieu depuis juin 2007 à Manhasset, près de New York, sans parvenir à une avancée, en raison de l’obstination de Rabat à refuser de parler d’autre chose que son plan d’autonomie au Sahara occidental, rejeté par les Sahraouis.

Le Groupe de Rio "réitère son appui au processus de décolonisation et souligne l’importance de garantir à chaque peuple dans le monde l’exercice de son droit à l’autodétermination, qui constitue un des objectifs centraux de l’Organisation des Nations unies depuis sa fondation", en 1945, a souligné M. Macedo.

Le Groupe de Rio regroupe l’Argentine, Belice, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l’Equateur, le Guatemala, la Guyane, Haïti, le Honduras, la Jamaïque, le Mexique, le Nicaragua, Panama, le Paraguay, le Pérou, la République Dominicaine, le Salvador, l’Uruguay et le Venezuela.

SAHARA OCCIDENTAL/ONU
L’autodétermination, seule solution au Sahara occidental (SADC)


New York (Nations unies), La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a affirmé lundi soir devant la quatrième commission de l’Onu, chargée de la décolonisation, que "l’autodétermination est la seule solution à la situation au Sahara occidental".

"Pour nous, pays membres de la SADC, la lutte du peuple sahraoui est un combat pour l’autodétermination, basé sur les principes de décolonisation, de promotion des droits de l’homme, de la légalité internationale, ainsi que de la stabilité et la sécurité du continent africain", a déclaré l’ambassadeur sud-africain à l’Onu, M. Dumisani Shadrack Kumalo. "C’est un combat qui nous est familier dans notre sous-région", a-t-il ajouté, dans une allocution faite au nom de la SADC.

La SADC "appuie l’adoption d’une résolution sur le Sahara occidental par la 4e commission, qui réitère les principes d’autodétermination et de décolonisation. C’est le moins que le peuple sahraoui puisse attendre de nous", a-t-il ajouté.

Le diplomate sud-africain s’exprimait en plénière de la première réunion de la quatrième commission de l’Assemblée générale des Nations unies, officiellement appelée "commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation".

"Le problème jusque-là a été que le Maroc a essayé d’imposer son projet d’autonomie au peuple du Sahara occidental, à qui il dénie le droit à l’autodétermination, pourtant garanti par la Charte des Nations unies", a-t-il analysé. M. Kumalo a appelé, au nom de la SADC, les deux parties au conflit du Sahara occidental, le Front Polisario et le Maroc, à poursuivre le cycle de négociations directes entamé en juin 2007, "basé sur les deux propositions soumises par chacune d’elles au secrétaire général de l’Onu".

Le Front Polisario a, en effet, présenté en avril 2007 un plan de règlement basé sur l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, alors que le Maroc a également présenté le sien qui s’en tient à son projet d’autonomie.

Le but de ces négociations, dont quatre rounds se sont déroulés à Manhasset, près de New York, sans parvenir à une avancée, est de "parvenir à une solution politique juste, définitive et mutuellement acceptable qui garantisse l’autodétermination au peuple du Sahara occidental", a-t-il rappelé.

Pour que ces négociations réussissent, a-t-il également souligné, "il ne faut pas tenter de déformer l’intention du Conseil de sécurité, en prétendant qu’il avait mentionné dans sa résolution 1754, adoptée en 2006, qu’il préférait la proposition d’une des parties, au détriment de l’autre".

"Contrairement aux prétentions de la délégation marocaine, l’Afrique du Sud, en tant que membre du Conseil de sécurité qui a participé à la négociation sur le texte de la résolution 1754, peut confirmer que le texte de la résolution dit clairement que le Conseil +prend acte+ des deux propositions, sahraouie et marocaine", a-t-il affirmé.
"Toute tentative de placer l’une des deux propositions au-dessus de l’autre mine le processus de négociation et sera contre-productive", a souligné l’ambassadeur sud-africain. Le représentant de la SADC a rappelé que le Sahara occidental, qui "reste la dernière colonie sur le continent africain, a été inscrite par l’Onu depuis 1963 sur la liste des territoires non-autonomes.

"De ce fait, a expliqué M. Kumalo, la persistance de l’occupation coloniale du Sahara occidental par le Maroc constitue un défi aux principes de la Charte des Nations unies, ainsi qu’à la crédibilité et l’autorité de cet organe, et c’est pour cette raison que la SADC ne peut rester silencieuse sur ce sujet".

"Jusqu’à ce jour, ni les Nations unies, ni aucune organisation internationale ou régionale, ni aucun pays au monde, n’a reconnu les prétentions marocaines de souveraineté sur le Sahara occidental", a-t-il également rappelé.

La Cour internationale de Justice (CIJ) en 1975 et le Département juridique des Nations unies en 2002 ont également rejeté les prétentions marocaines, a-t-il relevé, mentionnant aussi la résolution 34/37 de l’Assemblée générale des Nations unies, adoptée en 1976, qui qualifie la présence marocaine au Sahara occidental d’"occupation continue".

Fondée en 1990, la SADC regroupe 14 pays : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

SAHARA OCCIDENTAL/ONU
La 4e commission de l’Onu entame l’examen annuel de la question du Sahara occidental


New York (Nations unies), La quatrième commission de l’Assemblée générale des Nations unies a entamé lundi après-midi au siège de l’Onu à New York son examen annuel de la situation des seize territoires non-autonomes, dont le Sahara occidental, qui occupe habituellement la plus grande partie de ses travaux.

Le président de la 4e commission, l’Argentin Jorge Agulero, a officiellement lancé les débats, lors d’une réunion plénière. L’agenda de la commission, officiellement appelée "commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation", a été fixé lors d’une première réunion jeudi dernier.

Après le débat général durant lequel les pays membres de l’Onu, individuellement ou au nom de groupes régionaux, auront l’opportunité de se prononcer sur les questions inscrites à l’ordre du jour, la parole sera donnée aux "pétitionnaires", représentants d’ONG ou individus désireux de témoigner sur l’une de ces questions, après l’accord préalable du président de la commission.

La question du Sahara occidental "occupe habituellement 90% des travaux de la quatrième commission, ce qui témoigne de l’attachement de la communauté internationale à la décolonisation du Sahara occidental", a déclaré à l’Agence de presse algérienne, (APS) le ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek.

Il reste aujourd'hui dans le monde 16 territoires considérés par l’Onu comme non autonomes.
Il s’agit, outre le Sahara occidental, d’Anguilla, les Bermudes, Gibraltar, Guam, les îles Caïmanes, les îles Falkland (Malvinas), les îles Turques et Caïques, les îles Vierges américaines, les îles Vierges britannique, Montserrat, la Nouvelle-Calédonie, Pitcairn, Sainte-Hélène, les Samoa américaines et les Tokélaou.

L'Assemblée générale de l’Onu avait déclaré en 1988 que les années 1990-2000 seraient la Décennie internationale de l'élimination du colonialisme. Le 8 décembre 2000, à la fin de cette première Décennie internationale, l’Assemblée générale avait adopté une résolution portant sur une "Deuxième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme", portant sur la période 2001-2010.

"Si le rôle de facilitateur des Nations unies dans le processus de décolonisation est un des moments de grande fierté de l'histoire de l'Organisation, ce chapitre n'est pas encore achevé", avait déploré en février dernier le secrétaire général de l’Onu, M. Ban Ki-moon.

Visite de Sidi Mohamed Daddach en Suisse

A l’invitation du Bureau International pour le respect des Droits de l’homme au Sahara Occidental (BIRDHSO), le défenseur sahraoui des droits humains Sidi Mohamed Daddach est arrivé aujourd’hui à Genève.Accueilli à son arrivée à l’aéroport de Genève-Cointrin par des représentants du BIRDHSO, de la communauté sahraouie à Genève, du Comité Suisse de Soutien au peuple sahraoui et de la Ligue Suisse des Droits de l’Homme, il séjournera en Suisse jusqu’à début octobre.Au cours de son séjour, il participera aux travaux du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies qui se tient à Genève du 8 au 26 septembre et aura l’occasion de rencontrer des représentants d’organisations et d’institutions qui travaillent dans le domaine des droits de l’homme.C’est la première fois que M. Daddach peut se rendre en Suisse, les autorités marocaines l’ayant empêché de voyager en mars 2003, alors qu’il devait venir à Genève avec 12 autres personnes pour une Rencontre des Familles des Disparus Sahraouis, et participer à la Commission des Droits de l’homme de l’ONU. Leurs passeports avaient alors été confisqués et M.Daddach n’a récupéré le sien qu’en 2007.

Genève, le 6 septembre 2008

Fonte: http://www.sahara-libre.blogspot.com/

Sandblast-arts organises a "mass public protest reading" in London in favour of Western Sahara


The British cultural organisation, Sandblast-arts, will organise “a mass public protest reading” of the 1975 International Court of Justice’s legal opinion, it indicated in a press release.

The text stresses that the Centre for the Study of Colonialism Empire and International Law and Sandblast are hosting “the first ever Western Saharathon”, where Students from all over the United Kingdom will congregate at SOAS to join with academics, activists and artists for a marathon public reading of the International Court of Justice’s Advisory Opinion (over 200 pages long)”.

These mass public reading, will take place at SOAS, in front of the Brunei Gallery, near “Russell Square tube” this October 16 to 31, from 12 p.m-01 p.m, except on weekends, the press release indicated.

The reading is a way to mark the 33rd anniversary of the International Court of Justice’s Advisory Opinion on the Western Sahara, issued on the 16th October 1975, and “famously upholding the right of self-determination of the people of Western Sahara over the territorial claims of neighbouring states, Morocco and Mauritania”.

It is also a way “to publicise and protest the continuing occupation of Western Sahara by Morocco, and the complicity of the international community in retreating from the right of self-determination”.

The organisation also asked for “at least 2 volunteers to help on Oct 16 and 17 to man the Sandblast stand, collect donations, sign-ups for the mailing list etc. Anyone who is able to help on other dates after these is also welcome to express his or her interest”.

(For more information, email: danielle@sandblast-arts.org or log onto facebook.com and join Sandblast-arts group).

Janet Lenz to speak before the UN 4th Committee in favour of the decolonisation of Western Sahara

07/10/2008


Ms. Janet Lenz, person in charge of International relation in the Christ the Rock Community Church, will speak before the UN General Assembly’s 4th Committee, in favour of the decolonisation of Western Sahara, on Tuesday.

Ms. Lenz will make her fifth appearance before the UN on Tuesday in New York City to request, again, that the Saharawi people be given their inalienable right to self-determination and independence.

She declared to the press that the Saharawis "have been refugees now for 32 years and 17 of those have been waiting for the UN to orchestrate a referendum for them, which has not happened".

"They have no way to speak for themselves about their own situation, especially at the UN level. Because of our long-term commitment and involvement there we know the truth about the situation, and that’s kind of a rare think there."

Lenz, who is married to the Rev. Bill Lenz, senior pastor of Christ the Rock Community Church, Menasha, is a regular visitor to the camp, as are hundreds of members of the church, many of whom have led seminars for women and dialogues between Christians and Muslims in past trips.

"I just feel a responsibility on whatever level whenever I can to speak for them until they can have their own voice," she said.


A Moroccan party asks to enable the Saharawi people to enjoy their inalienable right to self-determination

07/10/2008


The main Moroccan party of opposition, Enahdj Edemocrati (the Democratic Path) reiterated its position in favour of the Saharawi people’s right to self-determination as guaranteed by the international legality.

The SG of Enahdj, Abdallah Elharifi, declared that "the position of his party is based on the respect of the peoples’ right to self-determination", adding that his party "opposes the Moroccan official position that affirms that the unity of Morocco stretch out from Tangers to Senegal", he declared in an editorial published in the party’s October edition Magazine.

"In 1981 in Nairobi, Morocco recognised Western Sahara’s right to self-determination and rejected it later on", the Moroccan politician added, asking why "did Morocco accepted the division of western Sahara with Mauritania” in 1975 if it was really a Moroccan territory.

Mr. Abdallah estimated that the solution of the conflict "must pass through the international legality, starting from the Saharawi people’s right to self-determination », stressing that the current negotiations between the two parties to the conflict, Morocco and POLISARIO Front, must reach a peaceful solution.

An international association asks for the release of the Saharawi prisoner of conscience

07/10/2008


The International campaign for the release of the Saharawi prisoners of conscience, called for the support to its petition on line so as to put additional pressures on the Moroccan state to release the Saharawi prisoners, according to a press release published by the Saharawi Association of the Victims of the Flagrant Human Rights Violations Committed by the Moroccan State (ASVDH).

ASVDH, which is a member in the international campaign, strongly condemned the Moroccan forces’ attacks against the Saharawi prisoners of conscience, mainly Mohamed Tahlil (member of ASVDH) and Mr. Lehbib Elgasmi, who are deprived of the right to receive visits from their families.

It also demanded from Morocco to renounce its repressive practices and start investigations on the latest events of the occupied city of Smara and on the latest campaign of illegal arrests in the occupied city of El Aaiun.

ASVDH called on the UN to include the promotion and protection of human rights in the mandate of the UN Mission for the organisation of a referendum in Western Sahara.