quinta-feira, 28 de maio de 2009
La Guinée Bissau décide de rétablir ses relations diplomatiques avec la RASD
ALGER, Le Gouvernement de la Guinée Bissau a décidé mercredi de rétablir ses relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a-t-on appris de source diplomatique.
Le CRS salue le CRA pour sa contribution à réduire le déficit en produits alimentaires au profit des réfugiés sahraouis
Alger, Le Croissant-Rouge sahraoui (CRS) a salué mercredi le rôle du Croissant-Rouge algérien (CRA) et du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) pour avoir contribué à réduire le déficit en produits alimentaires destinés aux réfugiés sahraouis.
"Le CRA et le CNASPS ont engagé une compagne de sensibilisation qui a permis de réduire entre 12 à 14 %, le déficit en produits alimentaires complémentaires dans les campements des réfugiés sahraouis", indique un communiqué du CRS, distribué à la presse, en marge de la rencontre sur les activités d'aides destinées aux réfugiés sahraouis, organisée à Alger, à l'initiative du CNASPS.
"L'essentiel de l'aide humanitaire en produits alimentaires est fourni par le Programme alimentaire Mondial (PAM), l'Office humanitaire de la Communauté européenne (ECHO) et des aides bilatérales", a-t-on rappelé. A lui seul, "le PAM devrait couvrir les besoins en produits de base (céréales, légumineuses, huile et sucre) comme il s'est engagé à le faire", relève la même source qui souligne toutefois que "la réalité était toute autre en 2007 lorsque le déficit était évalué entre 20 et 25% (tous donateurs confondus)".
Le CRS affirme par ailleurs que les réfugiés sahraouis "ont fortement apprécié l'opération conjointe d'aide humanitaire mise en oeuvre en 2008 par le CRA et le CNASPS, à la faveur du mois sacré de Ramadhan.
Université d'été pour la jeunesse du Front Polisario en juillet prochain à Alger
Alger, Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), organisera en juillet prochain une université d'été au profit de la jeunesse du Front Polisario, a indiqué son président M. Mahrez Lamari.
Cette manifestation prévue entre le 1er et le 20 juillet prochain à Zeralda (Ouest d'Alger), verra la participation d'environ 100 militants et cadres issus d'organisations juvéniles et estudiantines du Front Polisario, a précisé M. Lamari lors d'une rencontre avec des représentants du CNASPS et des Croissant-Rouge algérien et sahraoui consacrée à la présentation du programme de solidarité au profit du peuple sahraoui pour les trois prochains mois.
Au programme de cette université d'été sont inscrites des activités à caractères politique et culturel encadreés par des jeunes sahraouis, selon le même responsable qui a ajouté que le rôle du CNASPS serait d'apporter l'aide et de fournir les moyens nécessaires.
Par ailleurs, dans le cadre de la solidarité avec le peuple sahraoui, quelque 2000 enfants sahraouis séjourneront entre le 6 juillet et le 19 août prochain dans les camps de vacances à travers les 14 wilayas de la côte algérienne.
Une caravane nationale populaire algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui sera également organisée durant le mois de Ramadhan suivie d'une manifestation politique de solidarité dans les camps des réfugiés sahraouis, a indiqué M.Lamari.
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de l'attachement de l'Algérie à sa position ferme de soutien au peuple sahraoui et de son droit à l'autodétermination, a-t-il souligné.
Il a rappelé que toutes les aides collectées chaque année par le CNASPS au profit des camps de réfugiés sahraouis se faisaient par le biais des Croissant- Rouge algérien (CRA) et sahraoui (CRS).
Le président du CNASPS a en outre annoncé la tenue à Alger de réunions et rencontres portant sur les activités de solidarité sur le plan international au profit des réfugiés sahraouis. Il a rappelé dans ce contexte que "l'Algérie abritera le 21 juin prochain une réunion entre le CNASPS, le CRA, le CRS, des élus français, des représentants d'organisations françaises et de la communauté algérienne établie en France".
Cette réunion vise, selon le même responsable à "définir les besoins nécessaires des réfugiés sahraouis dans le cadre d'une caravane humanitaire qui sera organisée en août prochain à l'occasion du mois de Ramadhan".
M. Lamari a cité plusieurs autres activités de solidarité prévues pour cet été et qui seront suivies par la signature de conventions de jumelage et de coopération entre des villes d'Algérie et du Sahara Occidental.
Des actions de solidarité sont programmées à ce titre du 8 au 12 juin à Tiaret. Une convention de coopération et de jumelage sera signée entre les villes de Tiaret et Smara comportant plusieurs activités et le lancement d'une caravane de solidarité de Tiaret à Smara.
Une autre convention de jumelage sera signée le 9 juillet entre les villes de Batna et Bir Lahlou.
Dans ce contexte, M. Lamari a affirmé que ces opérations de solidarité au profit des réfugiés dans les camps sahraouis, s'inscrit dans "le cadre de la solidarité avec les mouvements de libération et de soutien au droit des peuples à l'autodétermination".
De son côté le président du CRA, M.Benzeguir Hadj Hammou, a réaffirmé la disposition de son organisme à poursuivre son soutien indefectible aux réfugiés sahraouis notamment à travers la collecte et le renforcement des aides humanitaires.
"Le CRA lancera à chaque occasion des appels aux donateurs internationaux dans ce sens", a-t-il assuré.
Le CRS a de son côté salué dans un communiqué distribué lors de la réunion le "rôle essentiel" joué par le CRA et le CNASPS à travers les opérations de solidarité en faveur des réfugiés sahraouis notamment durant le mois de Ramadhan.
A cet egard, le responsable des relations internationales et de la coopération du CRS, M.Hammadi Bourahah a souligné la nécessité de hisser encore plus le niveau des aides alimentaires destinées aux camps de réfugiés sahraouis durant le mois de Ramadhan prochain.
L’Amérique latine solidaire de la cause sahraouie
Madrid, Le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui conformément à la légalité internationale a été réaffirmé mercredi à Madrid par plusieurs participants de pays latino-américains aux 3e Journées des universités madrilènes sur le Sahara occidental, dont les travaux se poursuivent pour la deuxième journée consécutive.
Intervenant sur des thèmes à débattre comme ceux consacrés à "l’Amérique Latine et le Sahara occidental" ou aux " Droits de l’homme au Sahara occidental", plusieurs conférenciers ont réitéré le soutien de leurs pays à la juste cause sahraouie et dénoncé les violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
Le sénateur mexicain, Salomon Jara Cruz, dont le pays reconnaît la RASD depuis 1979, a rappelé à cette occasion la position "ferme et constante" du Mexique en faveur du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément à la légalité internationale.
Dans ce cadre, il a souligné que son pays a toujours appuyé la " juste lutte" du peuple sahraoui et rappelé la réaction de l’ambassadeur mexicain auprès de l’ONU, suite à l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1871 sur le Sahara occidental.
Le diplomate mexicain avait insisté sur la nécessité de parvenir à une "solution juste, durable et mutuellement acceptable devant garantir l’autodétermination du peuple sahraoui". De même qu’il a relevé que le Mexique accorde une "grande importance" à la promotion et la protection des droits de l’homme qui constituent, a-t-il dit, un " élément prioritaire " de sa politique étrangère.
"Depuis l’invasion du Sahara occidental par le Maroc en 1975, ce pays n’a cessé de violer les droits de l’homme en exerçant une répression systématique contre la population civile sahraouie dans l’impunité la plus totale", a-t-il dénoncé.
Et de rappeler que plusieurs rapports élaborés par des organisations internationales de défense des droits de l’homme, le Parlement européen, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme avaient tous dénoncé le Maroc pour ses graves violations des droits de l’homme.
Le sénateur mexicain, qui a salué "l’intifadha pacifique" déclenchée en mai 2005 dans les territoires sahraouis occupés, a souligné : "c’est parce que le droit à l’autodétermination n’a pas été appliqué dans cette ancienne colonie espagnole que les violations des droits de l’homme sont monnaie courante".
Après avoir critiqué la France qui a " empêché l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme", M. Jara cruz a souligné que ce " pays, berceau des droits de l’homme, est devenu désormais l’ennemi du peuple sahraoui ".
De son côté le recteur d’une université de Managua (Nicaragua), Francisco Guzman Pasos, a souligné le soutien des pays de l’Amérique Latine à la juste cause du peuple sahraoui, " car leurs peuples sont sensibles à la question de la colonisation pour avoir été eux-mêmes sous domination étrangère", a-t-il expliqué.
"C’est un soutien constant et digne ", a dit l’académicien nicaraguayen qui a insisté sur " l’aspect juridique du conflit sahraoui afin de mieux faire connaître la réalité du peuple sahraoui sur la scène internationale".
Il s’est déclaré " convaincu que la lutte du peuple sahraoui, menée depuis des années par plusieurs générations, triomphera". Pour sa part, Arcelia Flores, de la Commission Afrique du ministère mexicain des Affaires étrangères, a longuement passé en revu les différents types de relations qu’entretiennent les pays de l’Amérique latine avec la RASD depuis sa création.
Tout en observant que des pays qui n’ont pas reconnu encore la RASD, "soutiennent, cependant, fermement le droits des sahraouis à l’autodétermination à travers l’organisation d’un référendum, conformément aux nombreuses résolutions de l’ONU".
Elle a relevé également l’existence de " nombreuses ONG de soutien au peuple sahraoui dans la grande majorité des pays latino-américains".
Après avoir fait une rétrospective du conflit sahraoui, elle a souligné également que le peuple sahraoui " n’a pas seulement livré d’héroïques batailles contre l’occupant marocain, mais s’est distingué aussi dans les forums internationaux en luttant aussi pour son droit à l’autodétermination et l’indépendance".
L’auditoire a eu droit aussi à des révélations livrées par un journaliste chilien, Juan Paulo Iglesisas, sur des " pressions exercées par un ancien dirigeant socialiste espagnol sur le gouvernement chilien pour ne pas reconnaître la RASD, alors qu’il était sur le point de le faire".
Intervenant, par ailleurs sur le thème des " droits de l’homme au Sahara occidental", l’avocate espagnole Inès Miranda, habituée à assister aux procès des militants sahraouis au Maroc, a dénoncé les violations de ces droits, les détentions arbitraires quotidiennes ainsi que les jugements iniques et les menaces de mort contre les militants sahraouis, pour le seul fait de s’exprimer librement en faveur de l’indépendance".
Dans son témoignage, elle a indiqué que la " résistance des sahraouis est de plus en forte depuis ces dernières années ", ajoutant qu’elle a perçu chez eux une " grande conscience ", avant d’affirmer " qu’il n’ya pas d’autre solution au conflit sahraoui que le droit pour le peuple sahraoui d’exercer son autodétermination"
Le directeur du Centre sahraoui des études stratégiques, Baba Sayed, a d’emblée appelé à " lever la chape de plomb imposée par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés, où l’on torture, viole et emprisonne à tour de bras et ce, dans l’impunité totale ".
Dénonçant la persistance du Maroc dans son refus de se soumettre à ses engagements pris dans le cadre des Nations Unis, il a appelé à la création d’une instance internationale pour faire respecter les droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés.
Cette instance permettra de " coordonner et de conjuguer les efforts des ONG des droits de l’homme", a-t-il dit, en préconisant également de " multiplier et de renforcer la pression internationale sur les autorités marocaines afin de les amener à respecter les droits de l’homme".
M. Sayed, qui s’est déclaré optimiste quant à l’issue finale de la lutte du peuple sahraoui, en soulignant que " l’espoir est né le jour où le Maroc n’a pas pu imposer la solution militaire au Sahara occidental".
Enfin, Ahmed Hamad, un militant sahraoui des droits de l’homme qui a connu la torture et les prisons marocaines, a livré un poignant témoignage sur la situation des droits de l’homme dans les territoires Sahraouis, tout en s’interrogeant sur le rôle de la MINURSO.
Il a durement critiqué la " passivité, voire la complicité" de l’Espagne et de la France avec le Maroc dans sa " politique de répression systématique contre la population sahraouie qui ne demande que son droit à l’autodétermination".
Une délégation des Iles Canaries dénonce depuis El Aaiun occupée les violations marocaines des droits humains au Sahara occidental
Iles Canarie (Espagne), Une délagtion de haut niveau des îles Canaries, ayant réussie récemment à visiter la ville occupée d’El Aaiun, a dénoncé la répression infligée aux citoyens sahraouis, par le Maroc qui occupe illégalement le Sahara Occidental depuis 1975, a indiqué un communiqué rendu publique mardi, par la Fédération des institutions solidaires avec le peuple sahraoui aux iles Canaries.
La délégation est composée de: Carmelo Ramirez, Président de la dite fédération, Mme Josepha Telde Milan conseiller municipal et membre de la fédération, et Mme Teresa Morales, conseiller du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) à Las Palmas.
"Malgré que la délégation à été menacée à tout instant par les autorités marocaines, elle a été capable de rencontrer et d'interviewer certains des défenseurs des droits de l'homme, des juristes et des militants sahraouis,dont Aminetou Haidar", a ajouté le communiqué.
Dans ce contexte, la délégation espagnole a précisé "avoir vu de ses propres yeux, la force de la résistance pacifique et la détermination des Sahraouis à poursuivre la lutte jusqu'à la liberté et l'indépendance du Sahara Occidental", a souligné le communiqué.
La délégation a lancé un appel à la communauté internationale, à "intervenir en urgence pour sauver la vie de Yahya Mohammed Al Hafedh Iaaza et ses compatriotes en grève de la faim illimitée depuis le 4 avril dernier dans les prisons marocaines d’Ait Melloul et Inzegan", ainsi que la libération, "immédiatement" des prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines.
La délégation s’est engagée à diffuser dès son retour aux Iles Canarioes, des informations sur cette visite et le programme d’action future du mouvement de solidarité espagnol avec le peuple sahraoui pour la défense du droit de ce peuple à l'autodétermination, réaffirmé dans les différentes résolutions des Nations Unies.
Réunion de la commission mixte de coopération entre la RASD et le Venezuéla
Complexe Houssein Tamek (camps de réfugiés sahrouis), La commission mixte de coopération entre la RASD et le Venezuéla s’est réunie mercredi au complexe Houssein Tamek, en présence des membres des deux parties, sahraouie et venézuélienne.
"Cette réunion vise à débattre les visions et les principes communs, partant de la signature en 2004 d’un compromis de coopération entre la RASD et le Venezuéla, en octobre 2004 pour une période de 5 ans", précisé le coordinateur sahraoui avec la Minurso, également membre de la dite commission.
"Pour la RASD, le repeuplement des territoires libérés en parralèle avec la résistance pacifique (Intifada) dans la partie occupée du Sahara Occidental et l’action diplomatique, constituent les principaux pilliers de notre stratègie de lutte, sans oublier l’option d’un retour aux armes en cas d’échec des négociations", a-t-il ajouté.
Il a enfin réitéré la volonté duGouvernement de la RASD à travailler conjointement avec le Venezuéla en faveur des intérêts communs des deux peuples frères, sahraouis et vénézuéliens, ainsi qu’à consolider les liens d’amitié et de coopération existants entre la RASD et le Venezuéla.
Ont pris part à cette réunion du coté sahraoui, le membre du Secrétariat national du Front Polisario, coordinateur avec la minurso Mhamed Khadad, et MM : Boulahi Sid, Hamada Selma, Mohamed El Mami Tamek et Salek Bobih, respectivement : ministres de l’intérieur, de la justice, de l’information et de la reconstruction des territoires libérés, ainsi que de la ministre de l’éducation, Mariem Salek Hmada, du ministre de la santé, Sid’Ahmed Tayeb et des Secrétaires d’Etat à l’hydraulique et à l’environnement et pour la Fonction publique, Ahmed Fall et Abeida Cheikh, l’ambassadeur au Venezuéla, Mboirik Hmoudi, Salama Salek et Aicha Abdallah du comité des relations extérieures au Parlement.
Du coté venezuélien ont été présents, Ammar Jabour, coordinateur général, Michel Mujica, ambassadeur auprès de la RASD, Jennifer Gil, viceministre de participation et du soutien académique, Crisanto Silva Aguilar, du ministère de l’environnement, Jesus Marreno, du ministère de l’hyadraulique, Orlando Chacin, et Jesus Romero du MAE du Venezuéla.
Arrivée d’une délégation vénézuélienne à la RASD
Wilaya de Smara (camps des réfugies sahraoui), Une délégation de la République bolivarienne de Venzuéla est arrivée mercredi à la wilaya de Smara (camps des réfugies sahraouis) dans le cadre d’une visite de travail de quelques jours à Répubblique sahraouie.
La visite de la délégation composée de Ammar Jabour, Coordinateur général de la commission, Jennifer Gil, vice ministre venzuelian de l’éducation et Michel Mujica, ambassadeur du Venezuéla auprès de la RASD, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des décisions convenues entre la commission mixte sahraouie et vénézuélienne pour la période allant de 2004 à 2009.
A son arrivée à Smara, un acceuil chaleureux a été organisé par les autorités de la wilaya présidées par le wali, Khatri Adouh, Mariam Hmada, ministre de l’éducation, Ahmed Fal Yahdih, secrétaire d’Etat à l’hydraulique et l’environnement, Ahmed Emborik, ambassaseur de la RASD au Venzuela, des autorités locales et un rassamblement des citoyens de la wilaya de Smara venues accueillir cette délégation.
"La position du Venezuéla, de soutien à la juste cause du peuple sahraoui pour l’autodétermination et l’indépandance découle des valeurs sur les quelles a été fondéé la révolution bolivarienne du peuple de Venzuela en faveur des peuples oprimés", a rappelé, Khatri Adouh, exprimant la pleine gratitude de la RASD et du peuple sahraoui au Venzuela pour sa solidarité avec la lutte menée par ce peuple depuis trois décenie contre l’occupation marocaine du Sahara Occidental.
Pour sa part le chef de la délégation venzuelienne, M. Jabour a réaffirmé que la résistance quotidienne du peuple sahraoui dans les territoires sahraouis occupés contre les différentes formes de répréssion marocaine est en elle même "un signe de l’approche de la victoire du peuple sahraoui".
Par ailleur l’ambassadeur venzuelian auprès de la RASD, M. Mujica a rappelé que cette initiative s’inscrit dans le but du renforcement des liens d’amitié et de solidarité existants entre les deux peuples frères, sahraoui et venzuelian.
La délégation durant son son séjour, visitera des institutions socio-économiques de la RASD, les territoires libérés et aura des entretiens avec des responsables sahraouis.
Le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui réaffirmé et l’intransigeance du Maroc condamnée à Madrid
Madrid, Le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui
a été encore une fois réaffirmé avec force mardi à Madrid, alors que l’intransigeance et les tergiversations du Maroc dans le conflit sahraoui ont été dénoncées à l’ouverture des 3 e Journées des Universités publiques madrilènes sur le Sahara Occidental.
La rencontre, qui a drainé un nombreux public, a été inaugurée en présence notamment du Chef du Gouvernement sahraoui, Abdelkader Taleb Omar, des personnalités espagnoles, le président de la Commission Afrique du Congrès américain, Donald Payne, l’ancien représentant de la MINURSO, Francesco Bastagli, ainsi que plusieurs autres responsables sahraouis et de représentants d’ONG de soutien au peuple sahraoui et une délégation universitaire algérienne.
Intervenant à cette occasion, Taleb Omar, a indiqué que ces Journées se tiennent à un "moment crucial de l’histoire du conflit sahraoui qui nécessite la conjugaison des efforts de tous pour sauver la paix et éviter le retour aux armes".
Il a souligné dans ce contextes que les perspectives de paix sont "menacées par l’intransigeance et les tergiversations du Maroc qui tente de dénaturer l’essence même du référendum d’autodétermination pour imposer des solutions unilatérales afin de légitimer son occupation du Sahara occidental".
Il a également dénoncé le Maroc qui viole les droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, en rappelant à ce propos les différents rapports établis par des organisations internationales des droits de l’homme, le Parlement européen et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme.
Tout en réitérant l’engagement des Sahraouis à privilégier la voie pacifique dans la recherche d’une solution juste et équitable au problème sahraoui, et à continuer à collaborer sincèrement avec les instances onusiennes à ce sujet, M. Taleb Omar a relevé cependant que "18 ans de médiation sont plus que suffisants pour identifier la partie qui entrave la mise en application des résolutions de l’ONU".
Le chef du Gouvernement sahraoui, qui a appelé par ailleurs, au démantèlement du "mur de la honte", a appelé à la libération des détenus politiques sahraouis
et demandé à la France de "corriger" sa position au sein du Conseil de Sécurité
de l’ONU, où, a-t-il dit, "elle est en train de défendre les crimes perpétrés
par le Maroc".
Enfin, il a appelé aussi l’Administration américaine du président Barack Obama
de "traduire le +yes we can+ à la réalité sahraouie ".
Pour sa part, le Président de la Coordination espagnole des associations de soutien au peuple sahraoui (CEAS), José Taboada, a rappelé la responsabilité historique de l’Espagne dans la décolonisation de cette ancienne colonie espagnole, et réaffirmé, lui aussi le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, et dénoncé les "blocages et les obstacles" du Maroc empêchant ce peuple de "décider librement de son destin, à travers l’organisation d’un référendum juste et régulier, sous l’égide des nations-Unies". Il a affirmé également que la solution "ne doit pas être uniquement humanitaire".
De son côté, M. Bastagli, qui s’est prononcé en faveur des droits inaliénables du peuple sahraoui, a souligné "l’erreur politique" des Nations Unies qui traînent à imposer le respect de sa Charte, tant dans ses points relatifs aux droits de l’homme, à la préservation des ressources naturelles et autres.
Pour M. Bastagli, les Nations Unies ont failli à leur mission pour ne pas avoir su rendre effectives leurs différentes résolutions sur le Sahara occidental, qui toutes mentionnent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Le représentant du Front Polisario auprès des Nations Unies, Boukhari Ahmed a, quant à lui, relevé l’ensemble des contradictions du Maroc dans le dossier sahraoui, et dénoncé les nombreux revirements de ce pays, qui après avoir accepté le principe de l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, "s’oppose aujourd’hui à ce principe et se cramponne à son projet d’autonomie illégale et non viable qu’il veut imposer au peuple sahraoui et à la communauté internationale".
"Nous rejetons cette offre, et seul un référendum d’autodétermination juste et régulier pourra permettre au peuple sahraoui de décider librement de son destin", a-t-il affirmé lors de cette rencontre qui se poursuivra jusqu’à vendredi.
Un candidat pour les élections européennes souligne la responsabilité de l’UE dans la décolonisation du Sahara occidental
Madrid, Le numéro "un" de la liste d’Izquierda Unida (IU-Gauche-Unie, 3ème force politique en Espagne) aux élections européennes, Willy Meyer, a souligné la responsabilité de l’Union européenne (UE) dans le processus de décolonisation au Sahara occidental, tout en la critiquant pour avoir réduit sa contribution à la coopération du développement en Afrique.
"L’Union européenne a une responsabilité dans le processus de décolonisation
au Sahara occidental", a affirmé M. Meyer au cours d’une conférence de presse
tenue à Valladolid, rapportée par les médias espagnols.
Dans ce contexte, il a demandé aux deux grands partis nationaux espagnols, le
Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE- au pouvoir) et le Parti Populaire (PP-principal parti de l’opposition) de "s’opposer à l’élargissement du statut d’associé régissant les relations entre le Maroc et l’UE".
M. Meyer, qui a déjà siégé au Parlement européen lors du mandat précédant,
en se distinguant par ses positions de soutien à la cause sahraouie, a longuement évoqué la situation du peuple sahraoui en rappelant notamment, son droit inaliénable à l’autodétermination et l’indépendance.
Dans ce sens, il a dénoncé le Maroc qui se maintient toujours comme "puissance occupante" au Sahara occidental malgré les résolutions de l’ONU, et sans que l’Espagne n’affiche une "position ferme" dans la défense des intérêts du peuple sahraoui.
Par ailleurs, le responsable d’Izquierda Unida s’est montré "pessimiste" quant à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), dont l’objectif est de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d’ici à 2015.
Dans ce sens, il a critiqué le fait que les pays de l’UE axent leur coopération sur le domaine militaire, sans s’occuper de problèmes concrets comme la "mauvaise gestion et la malversation des ressources naturelles de l’Afrique avec la complicité d’entreprises transnationales".
Il a ainsi demandé à ce que les richesses du continent africain soient mises au service du développement de ses propres pays qui "doivent piloter eux mêmes leur essor sans ingérence étrangères".
Le ministre de la coopération s’entretient avec son homologue de la région italienne d’Emilie-Romagne
Emilie-Romagne (Italie), Le ministre de la coopération, Salek Baba Hassena a été reçu par le vice-président du Gouvernement de la région d’Emilia Romagne, Mme Muzzarelli Maria Giuseppina, chargée de la coopération, a-t-on appris de source proche de la représentation du Front Polisario en Italie.
L’entretien a eu trait aux derniers développements de la question du Sahara Occidental, en particulier la situation des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine et l'assistance de cette province italienne destinée aux réfugiés sahraouis, dans les domaines de la santé, la nutrition, la formation et la promotion de la femme.
Pour sa part, Mme Giuseppina a réaffirmé l’engagement de la Région d'Émilie-Romagne à développer la coopération avec le Gouvernement sahraoui, à travers de nombreux projets dans lesquels les communautés locales (municipalités et des Etats), les associations, syndicats, ONG, afin d’alléger les souffrances de ce peuple, contraint à l’exil pour plus de 30 ans.
La province EMILIA, Italie ROMAGNA estime lancer des nouveaux projets devant soutenir la nutrition pour les personnes les plus nécessiteuses, à travers l’achat et l’élevage des chamelles, ainsi que la fourniture des tentes aux familles sahraouies.
L’entretien a été assisté par le représentant du Front Polisario en Italie, Mih Oumar, rappelle-t-on.
Un parlementaire européen qualifie de ''néfaste'' l’occupation marocaine du Sahara Occidental
Alger, Le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), Luis Maria de Puig, a qualifié, dimanche, "néfaste" l’occupation marocaine du Sahara Occidental, réaffirmant que la responsabilité entière de cette catastrophe incombe à l’Espagne, qui a-t-il dit "a cédé le territoire à l’occupant marocain, au lieu de permettre au peuple sahraoui de jouir de son droit à l’autodétermination".
"L’Espagne et la France sont appelées à se départir instamment de leur positions illégitimes de la question du Sahara Occidental et de se conformer la légalité internationale, appelant à l’autodétermination du peuple sahraoui", a plaidé, M. Puig au cours d’une allocution devant l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN).
Par ailleurs, le président de la Commission parlementaire européenne a estimé que le projet de l’Union des pays de la Méditerrané est une initiative de grande importance, car les deux rives sont en besoin d’une coopération sur tous les niveaux.
M. Luis Maria de Puig est arrivé samedi en visite officielle de trois jours en Algérie pour assister la session ordinaire du l’APN, rappelle-t--on.
Celebration of Africa Day in Australia
The Saharawi representative to Australia, also Ambassador in East Timor, Kamal Fadel, participated on Monday in the celebrations marking the 46th anniversary of Africa Day, organised in Canberra, the capital of Australia.
The African Heads of Missions in Australia organised a function to commemorate the foundation of the Organisation of African Unity (OAU) now the African Union.
The function was attended by Australias Foreign Minister, The Hon. Stephen Smith, members of the Australian Government, Senior officials of the Australian Department of Foreign Affairs and Trade, the Diplomatic Corps accredited to Australia as well as members of the Federal Parliament.
The function was also attended by the Tanzanias Minister for Foreign Affairs and International Cooperation, Mr Bernard Membe, who is visiting Australia.
The Polisario representative to Australia met with many of those who attended the event.
The Australian Minister of Foreign Affairs delivered a speech during the function: http://www.foreignminister.gov.au/speeches/2009/090525_africa_day.html
He said “Tonight we commemorate the founding, 46 years ago, of modern-day African unity, the Organisation of African Unity, now the African Union.
30 of the then 32 independent African states gathered to sign the Organisations founding charter in Addis Ababa.
Decolonisation was nearing its end. African leaders made a commitment to work together towards a brighter future for the whole of their continent….
Mr. Smith concluded his speech by reiterating Australias commitment to strengthen links with Africa and added “in celebrating Africas achievements today we also look to the future and the greater role that Africa is destined to play on the world stage. Australia is determined to work with Africa as a friend and partner over the coming years and decades. We are confident our joint efforts to deepen our engagement will be to the benefit of both our continents. I congratulate you again on Africa Day.”
Africa Day is the annual commemoration on May 25 of the 1963 founding of the Organisation of African Unity (OAU). May 25th is the official day of the African Union.
US Congressman: We expect a different approach from Obama administration
US Representative Donald Payne, Member of Congress and President of the House Sub-Committee on Africa and Global Health, estimated on Tuesday that Obama’s administration will certainly have a different approach to the question of Western Sahara.
After taking part in the opening day of a series of conferences on the Western Sahara organized by six public universities in Madrid, US Representative Donald Payne, responded to questions from the Spanish press regarding to the United States’ position on the Western Sahara.
“I am not prepared to predict any change in policy, but I can say that President Obama is a person who listens, who is very concerned with human rights, and who meets with people who have experience and expertise. So you can certainly expect a different approach.”
During this press conference, many of the questions focused around the lack of clarity regarding the position of the new Obama Administration. The Congressman, however, was reluctant to answer any questions concerning the Executive Branch.
“I am not a representative of the Executive Branch or the State Department,” insisted Congressman Payne. “We as Members of Congress attempt to influence the Administration, but we need a majority to have any serious effect.
Responding to questions on whether the Members of Congress who had written a letter to President Obama supporting the Saharawis had received any response, the Representative said no, but that he was not concerned.
“The fact that we haven’t gotten a personal response from the President yet is not unusual,” said Mr. Payne. “The country’s priority right now is the economy. We certainly will hear back from him in due time.”
Representative Payne also spoke on the direct negotiations being arranged by the United Nations and the possible resumption of armed conflict.
“The best way to solve any problem is negotiation between two parties, in my opinion,” offered Mr. Payne. “Obviously, that hasn’t worked here, so other factors have gotten involved, but I still think that it would be a win-win solution if the two conflicting parties could negotiate a resolution.”
“Most of us work for the avoidance of war,” continued the Congressman. “War should be a last option and should be avoided at all costs. I would hope that there is not ever again a return to war in the Western Sahara.”
Before concluding, the US Congressman asked for patience with the new Administration, which has a number of serious issues confronting it.
“This is a very important issue, and there are those of us who are really giving it urgency. But I just want you to be aware that the US gets called on by countries throughout Africa and throughout the world,” concluded Mr. Payne. “Still, we will continue to push for a referendum in the Western Sahara.”
On hand for the press conference were a number of Spanish television stations and periodicals, as well as Al-Jazeera.
US Congressman participates in Western Saharan conference in Madrid
US Representative Donald Payne, Member of Congress and President of the House Sub-Committee on Africa and Global Health, participated on Tuesday in the opening day of a series of conferences on the Western Sahara organized by six public universities in Madrid.
Representative Payne, who is also the co-chair of the bi-partisan Western Sahara Caucus in the US Congress, traveled to the Círculo de Bellas Artes to offer his support and solidarity with the Saharawis and their movement for the realization of a referendum on independence.
Before reading a letter he had co-written to President Obama in favour of the Saharawis’ right to self-determination, Congressman Payne offered his reasons for supporting the independence of the Western Sahara.
“The right to self-determination is a basic, fundamental human right,” insisted the US legislator. “It is a principle upon which our country was founded.”
“There are, of course, other points of view in the US Congress…but our position is the right position, and therefore, hopefully in the long run, right will win out over wrong,” added Rep. Payne.
The Congressman’s speech, which was entitled “The Self-Determination of the Western Sahara and the Political Agenda of the United States,” touched briefly on the hope that the new Obama Administration will support the Saharawis’ UN-backed right to self-determination.
“The Obama Administration is putting together its [foreign policy] team, and that’s taking time,” assured Rep. Payne. “Ambassador Johnnie Carson has been named the Assistant Secretary of State for African Affairs, and he is a seasoned diplomat and a veteran with much experience in the continent.
“The team is being put together, and I suspect will have an answer [regarding the Western Sahara] before too long.”
The Congressman implored the Saharawis to have patience before returning to war, saying that the Obama Administration had a number of issues on its plate, and it would be a little while before it can come out with a clear policy on the Western Saharan conflict.
Representative Payne also encouraged other countries to take the lead and not wait for the new US Administration to act, which was met with applause from the primarily-European audience.
“Why doesn’t Spain go to France and put more pressure on them?” the Congressman suggested. “They’re your friend, your ally. Why don’t we get some movement right here in Europe? Everyone always turns to the US, but other countries need to take the lead, as well.”
Responding to questions from the audience, Mr. Payne talked about the level of familiarity of the US people with the Western Saharan conflict
“I would have to say that this is an issue that very few know about, because it is an issue that doesn’t resonate, like Darfur or Sudan resonate,” conceded Mr. Payne.
The US legislator received his best response from the audience when he answered a question regarding the historical alliance between the US and Morocco.
“As you know, Morocco has been one of the US strongest allies in North Africa in military terms,” said Congressman Payne. “But if we were to base our alliances on human rights, clearly Morocco would not be on our list. I never thought to ask my colleagues about the alliance, but I will have to do so when I get back!”
Congressman Payne, who was accompanied by Ms. Noelle LuSane, the Staff Director of the Subcommittee on Africa and Global Health, left Madrid on Tuesday evening, headed for South Africa.
Four days of Western Saharan begin in Madrid
On Tuesday, over 100 participants were on hand for the opening session of four days of debates, roundtables, and conferences concerning various aspects of the Western Saharan conflict. The theme of this year’s seminar is “Western Sahara: Internationalization and Human Rights.”
The conferences, which are sponsored and organized by a committee of six public universities in Madrid, primarily the Universidad Autónoma de Madrid, are taking place in the Círculo de Bellas Artes in downtown Madrid.
The opening session began with remarks from José María Sanz, Director of the Universidad Autónoma, Juan Barja, Director of the Círculo de Bellas Artes, José Taboada, President of the National Coordination of the Friends of the Saharawi Associations, and Abdelkader Taleb Omar, Prime Minister of the Saharawi Arab Democratic Republic (SADR).
“In terms of international relations, the Western Sahara is the most important issue for our country,” said Taboada. “There are many independence movements throughout the world…but our assistance to the Saharawis is part of the debt we must repay them.”
UN-decided
After the opening remarks, the conferences were underway with the first debate, whose theme was “The International Stage: The United Nations and the Western Sahara.” Bukhari Ahmed and Francesco Bastagli, the ex-Special Representative of the UN Secretary General to the Western Sahara, both spoke, offering their positions on the usefulness and future of the UN Mission for a Referendum in the Western Sahara (MINURSO).
“I’m not going to tell you the history of the UN in the Western Sahara, because I think you all know it by now,” began Bastagli.
“The international community has done practically nothing,” continued Bastagli. “There are human rights violations that continue daily in the Occupied Territories, but the absence of the international community continues daily, as well.”
Speaking of the failed efforts of the previous Special Representative to the Western Sahara, Peter van Walsum, Bastagli pointed out that the Dutch diplomat had determined that Morocco’s autonomy plan was the only realistic option because “Morocco will never abandon the territory voluntarily, and the Security Council and its member states will never put pressure on Morocco to respect international law.”
The ex-Special Representative also spoke briefly on the current UN strategy of using direct negotiations.
“It is a somewhat dangerous strategy,” admitted Bastagli. “Politically speaking, neither party can be the one to back out of the negotiations, even if they see they are fruitless.”
The Polisario Representative to the UN, Boukhari Ahmed, spoke about the double standards applied by the UN’s mission and his doubts that the resolution to the conflict lie in the hands of the UN alone.
“The Saharawi people have lost 90 percent of their confidence in the peace plan and the UN,” insisted Boukhari. “We are facing a barricaded process, and we have two basic options to find a resolution: the new American Administration, which has given some small signs of hope, and military pressure. If we do not see results from the first option within a year, we may turn to the second.”
During the question and answer session following the debate, Mr. Boukhari was questioned about the one-year timeline he set for the Obama Administration to act on the Western Sahara.
“Would you rather I set a timeline for us to die?” he responded. “I think a year is long enough to know where we’re heading. One year is enough.”
International solidarity
A delegation of Saharawi leaders and diplomats made the trip to Madrid to attend the events throughout the week. Included in the group are Abdelkader Taleb Omar, SADR Prime Minister; Khadija Hamdi, SADR Minister of Culture; Bukhari Ahmed, Polisario Representative to the UN; Lih Beiruk, Polisario Representative to the Netherlands; and
Mouloud Said, Polisario Representative to the US. In addition to dozens of Spanish activists, students, and reporters, also on hand for the opening session where participants from Nicaragua, Mexico, Chile, and the United States.
Yahia Mohamed Elhafed resumes his hunger strike after being returned to his isolated prison
The Saharawi human rights activist and prisoner of conscience, Yahya Mohamed Hafed, resumed his hunger strike after the Moroccan penitentiary administration refused to respect its promise to consider him as a political prisoner.
The administration of the prison of Eit Malul returned Mr. Yahia to his cell on Thursday, and the Director of the prison informed him that his demands were rejected by the general representation of the prison in Rabat.
Saharawi human rights sources said that the Saharawi prisoner of conscience Yahia decide to resume his hunger strike that he stopped last Tuesday, after the conversation with the administration of the prison.
The same sources added that the director of the prison prohibited the parents of the Saharawi prisoner of conscience from visiting him in the prison. The director of the prison further insulted the parents and threatened their lives with his car when they were waiting outside the prison to visit their son.
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