sexta-feira, 29 de maio de 2009
Dispersion violente d'une manifestation par la police, un journaliste et des responsables politiques arrêtés
Quelques éléments de la police, proches du général Aziz, ont intervenue mardi après-midi pour disperser une manifestation populaire et spontanée, non loin du marché « Point chaud ».
Les manifestants étaient en train de chanter l'hymne national lorsque les éléments de cette milice ont chargé la foule, sans avertissement préalable. Ces éléments ont été observés au moment où ils amenaient des manifestants pour les contraindre à embarquer à bord de véhicules. Une vingtaine d'individus ont été arrêtés parmi les quels figurent le célèbre journaliste Mohamed Ould Wediâ directeur du quotidien Assiraj, le vice-secrétaire général du parti Tewassoul Mohamed Ould Mohamed M'Barek et une responsable locale du RFD à « Teyaret ».
Dans la journée d'hier, des heurts violents ont opposé policiers et manifestants du FNDD et du RFD à Nouakchott et à Nouadhibou, se soldant par plusieurs blessé et arrestations dans les rangs des manifestants.
Mauritanie-web dénonce l'intervention violente de cette milice pour disperser des manifestations pacifiques pour exiger le retour à la légalité constitutionnelle par l'organisation d'une élection libre, transparente et consensuelle et donc pour le bien de la Mauritanie et de l'Afrique.
Climat des affaires, armement, situation au Sahel et Sahara occidental : les explications de l'ambassadeur US à Alger
La bureaucratie et l'absence de transparence constituent les deux principaux obstacles à l'investissement étranger en Algérie, a estimé, dimanche 24 mai, à Alger l'Ambassadeur américain David Pearce. « Je pense qu'il y a beaucoup d'opportunités d'affaires en Algérie mais il faut patienter un peu car il y a des problèmes de bureaucratie, un certain manque de transparence, une lenteur des procédures douanières, etc. La sécurité n'est pas vraiment le premier obstacle pour l'investissement. C'est plutôt les obstacles pratiques », a-t-il dit lors d'une table ronde avec des journalistes de la presse nationale au siège de l'ambassade américaine à Alger.
Un climat qui n'est pas de nature à susciter l'engouement des entreprises américaines quand bien même les responsables politiques tentent de les convaincre de venir. « Nos entreprises ont le choix de s'installer en Algérie ou ailleurs. Ce n'est pas une décision politique mais une affaire de business et de commerce. C'est le climat qui pose problème, et elles hésitent. Mais nous essaieront d'encourager les investissements et les contacts commerciaux », a t-il ajouté en précisant : « ceci dit, nous avons beaucoup de compagnies qui travaillent en Algérie ». 21 entreprises américaines vont participer à la foire internationale d'Alger qui débutera le 30 mai.
Interrogé sur les dernières mesures du gouvernement concernant l'investissement étranger, David Pearce a affirmé « c'est vrai que (ces mesures) ont crée quelques confusions auprès des Européens et des Américains. Mais je suis sûr que le gouvernement algérien a l'intention de clarifier les choses. Ce n'est pas une loi particulière. Le gouvernement essaye de corriger mais c'est un grand défi, on ne peut pas changer tout en très peu de temps ».
Sur la vente d'armes à l'Algérie, le diplomate a révélé l'existence de quelques hésitations « ici ». « Le problème ne se pose pas à notre niveau. En matière de vente d'armes, nous avons des règles de contrôle d'utilisation. Ces règles sont les mêmes pour tout le monde que ce soit pour les pays européens, Israël ou Arabie Saoudite. Ces règles ont créé certaines hésitations ici. Mais si les Algériens sont intéressés, nous sommes disposés à discuter ». Il a rappelé dans le même contexte que la coopération militaire entre l'Algérie et les Etats-Unis ne se limite pas uniquement à la vente d'armes mais s'étend aussi à la formation des officiers algériens aux USA.
Sur la question de la sécurité dans la région du Sahel, David Perce a estimé que cela relève des pays de la région mais que son pays est disposé à les assister s'il est sollicité. « La question de la sécurité dans cette région préoccupe le gouvernement algérien et ceux des autres pays de la région. Mais la sécurité dans cette région revient avant tout aux pays de la région. Nous nous pouvons assister que si on est sollicité. C'est une région très vaste et difficile à contrôler sans une coopération régionale ».
Concernant la question du Sahara occidental, M. Pearce a invité de façon indirecte le Maroc et l'Algérie à laisser le nouveau responsable de la MINURSO faire son « boulot ». « C'est dans l'intérêt de la région de régler ce problème. Espérons qu'il y aura une évolution positive.
L'ennemi pour l'Algérie ce n'est pas le Maroc et inversement. L'ennemi c'est l'intolérance, l'extrémisme, etc. Le Maroc et l'Algérie peuvent faire ensemble beaucoup de choses. Après tant d'années de difficultés, de statu quo, ce n'est pas facile en ce moment de faire des progrès. Il faut laisser du temps à M. Christopher Ross pour travailler. Ce serait mieux si on évite de faire des déclarations qui peuvent lui compliquer la tache », a-t-il dit.
Evoquant la coopération nucléaire, David Pearce a indiqué que « les deux partie sont satisfaites » après les discussions techniques entre les Algériens et des délégations américaines venus il y a quelque mois en Algérie.
Enfin, il affirmé que l'accord sur le transport aérien (accord Open-Sky avec ouverture prochaine d'une ligne Alger-New York) et la coopération judiciaire et douanier sont en « bonne voie ».
David Pearce, ambassadeur des USA à Alger : "La coopération algéro-américaine s'élargit à plusieurs secteurs"
L'ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, M. David D. Pearce, a indiqué hier à Alger que la coopération américano-algérienne s'élargit aux domaines des contacts commerciaux, de l'éducation, du secteur bancaire et des finances, ainsi qu'au secteur de la justice.
M. Pearce a souligné, lors du point de presse animé au siège de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, la "longue histoire de la coopération bilatérale, commerciale et d'échange qui a, a-t-il dit, "évolué" et s'est "développée", durant les dernières années, au-delà des hydrocarbures et de la lutte antiterroriste.
(....)
M. Pearce a indiqué, d'autre part, que les deux pays "se consultent souvent" sur les questions régionales telles que le Sahara occidental, le Sahel et plusieurs autres questions relatives au Moyen-Orient et à l'Afrique.
S'agissant du conflit du Sahara occidental, l'ambassadeur américain a mis en relief la volonté du nouvel Envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu, Christopher Ross, à aider à dépasser la situation du "statu quo" qui caractérise ce conflit, estimant qu"'il est préférable de laisser un peu d'espace à l'Onu pour faire avancer les discussions entre les deux parties en conflit".
APS
Élargissement de la zone économique exclusive (ZEE) marocaine à 350 miles sur le plateau continental à l'ouest des îles Canaries
Une délégation du gouvernement des îles Canaries s'est réunie mardi 26 mai à Rabat avec plusieurs ministres de l'exécutif marocain, rapporte EFE. L'objectif est de mettre en œuvre le partage des intérêts et d'identifier les points de coopération mutuelle pour le développement de la région géographique couvrant l'archipel et le Maroc.
Les premiers contacts de la journée se sont limités aux domaines d'intérêts communs déjà identifiés dans le passé. Il s'agit de l'agriculture et de la pêche, de l'industrie, de l'énergie et de la planification. De même, les premières discussions autour des secteurs du tourisme, de la culture et des sports ont eu lieu.
La commissaire des Affaires étrangères des Canaries, Elsa Casas, a paraphé un accord entre l'Institut canarien des sciences marines (ICCM) et l'Institut national marocain de recherche sur les pêches pour la coopération dans la formation des ressources humaines, l'information scientifique et le partage des connaissances dans la recherche. Concernant la planification, Elsa Casas a indiqué la création d'un plan d'aménagement et de gestion du Parc naturel du Sous-Massa-Draâ et d'assistance technique pour l'élaboration et le développement d'un système d'information géographique, à travers un projet partagé avec le Cap-Vert. En outre, la vice-ministre du Tourisme, Maria del Carmen Bento, a présenté aux interlocuteurs marocains, l'expérience des insulaires en matière de formation hôtelière à travers les hôtels écoles.
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Interrogée par ACN Press sur le dossier de l'élargissement de la zone économique exclusive (ZEE) marocaine à 350 miles sur le plateau continental à l'ouest des îles Canaries, Casas a répondu que « cette question n'est pas à l'ordre du jour de leur déplacement au Maroc, qui a d'autres objectifs », à savoir le renforcement des relations socio-économiques et institutionnelles avec le Maroc.
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C'est le troisième voyage au Maroc des membres du gouvernement canarien au cours des six derniers mois. Le président de la Communauté autonome Paulino Rivero est venu à Rabat en décembre 2008, suivi par son vice-président, José Manuel Soria, en avril dernier. La finalité est de maintenir un contact régulier avec le pays voisin, selon Elsa Casas.
Ibrahima Koné
Copyright Yabiladi.com
WSRW calls on Medvedev to halt Russian fisheries
Western Sahara Resource Watch asked today the government of Russia to halt fisheries offshore occupied Western Sahara, and make sure that their up-coming fisheries agreement with Morocco specifically excludes the occupied territory. WSRW has repeatedly found Russian fishing vessels in the disputed waters.
A letter similar to the one below, was also sent to the Russian Minister of Foreign Affairs, Mr. Sergey Lavrov.
President Dmitry Medvedev
Ilinka Str, No 23
103132, Moscow
The Russian Federation
Melbourne, 27 May 2009
Dear President
Western Sahara Resource Watch (WSRW) wishes to express serious concern about the current Russian-Moroccan fisheries cooperation, and the next Fisheries Partnership Agreement which, as we understand, is currently being renegotiated.
Our organisation, represented in more than 30 countries, working in solidarity with the Sahrawi people, has in recent years been following with great concern the repeated presence of Russian trawlers in occupied waters offshore Western Sahara, as well as numerous transports of fisheries products from Western Sahara to Russian ports.
The Government of the Russian Federation should know well that Western Sahara is treated by the UN as a Non-Self-Governing Territory, simultaneously as being illegally occupied by Morocco. While there can be no objection to Morocco granting Russia access to fishing in Moroccan waters, activities of Russian vessels in the unlawfully held territorial waters of Western Sahara are in violation of international law and undermine UN-led attempts to bring selfdetermination to the people of the territory and lasting peace to the region.
Ever since Morocco invaded Western Sahara in 1975, the UN has repeatedly called for the decolonization of the territory, which it both labels as occupied and annexed. Moreover, the International Court of Justice has rejected the Moroccan claims of sovereignty over the territory. No country in the world recognizes Moroccan claims to Western Sahara, and Morocco is in no position to exploit the Territory’s resources without the permission of the Sahrawi people or their internationally recognized representatives.
The Sahrawi people’s right to self-determination includes, inter alia, the right of permanent sovereignty over its natural resources. Permanent sovereignty over natural resources is a customary principle of international law.
Morocco has never laid claim to the waters adjacent to Western Sahara. Therefore, it is not in a position to offer fisheries licenses to Russia in respect of these waters. Moreover, any such fisheries are in direct violation of the ‘Law No. 03/2009 of 21 January 2009 Establishing the Maritime Zones of the Saharawi Arab Democratic Republic (SADR)’ (‘Law No. 03/2009’), which has the effect of establishing and defining with legal clarity the maritime zones of the SADR in accordance with international law, including a 200-nautical mile Exclusive Economic Zone.
As former UN Legal Counsel Corell stated,
Under all circumstances I would have thought that it was obvious that an agreement of this kind that does not make a distinction between the waters adjacent to Western Sahara and the waters adjacent to the territory of Morocco would violate international law.[1]
In addition to a legal obligation, we believe that the Government of the Russian Federation also has the moral imperative to contribute towards a durable and just solution for this lingering injustice, rather than complicating the matter by itself profiting from the illegal and illegitimate Moroccan presence in Western Sahara.
From the homepages of Murmansk Trawl Fleet, we read with interest the protocol from the 3rd meeting of the Russian-Moroccan Joint Fisheries Commission in 2008, stating that a new agreement is about to be renegotiated and signed later this year.
On this basis, Western Sahara Resource Watch calls upon the Government of Russia to:
1) immediately halt fisheries offshore Western Sahara under the current Russian-Moroccan Fisheries Partnership Agreement; and
2) clearly specify in the forthcoming agreement that the southern limit for fishing activities in Moroccan waters is the internationally recognized border between Morocco and Western Sahara, 27º 40’ north.
Yours sincerely,
Cate Lewis
International Coordinator
Western Sahara Resource Watch
www.wsrw.org
[1] Ambassador Hans Corell, The legality of exploring and exploiting natural resources in Western
Sahara, address to the Conference on Multilateralism and International Law with Western Sahara as a
Case Study, hosted by the South African Department of Foreign Affairs and the University of Pretoria,
held in Pretoria, South Africa, 4 to 5 December 2008, available at:
http://www.havc.se/res/SelectedMaterial/20081205pretoriawesternsahara1.pdf
Norway-based oil research in occupied territory
A research fellow attached to the Norwegian Geological Survey has been working on an oil research project in the occupied Western Sahara. Western Sahara Resource Watch requests that a scientific geological journal temporarily suspend further publication of her research data. The research institute is itself sceptical of the research project.
A French research fellow attached to the Norwegian Geological Survey (NGU) has been researching the geology of the occupied Western Sahara, and has published results of the work in at least two articles in the scientific geological journal Tectonophysics. In the published articles, where the researcher thanks the Moroccan military for their support during the collecting of project data, it also states that she is attached to NGU.
NGU is a geological research institute wholly owned by the Norwegian Ministry of Trade and Industry. Research in the occupied Western Sahara is done in cooperation with Morocco’s oil partners.
This work is thus done in stark contrast to the Norwegian government's own opinion that oil search in Western Sahara is "a particularly serious violation of fundamental ethical norms e.g. because it may strengthen Morocco's sovereignty claims and thus contribute to undermining the UN peace process".
The Director at NGU, Morten Smelror, in a recent meeting with the Support Committee for Western Sahara, underlined the view that they did not wish her to work on research such as that being done in Western Sahara during her working hours at the institute.
Mr. Smelror expressed his understanding of the political situation in the country and his sympathy for the Western Sahara issue. He underlined the fact that due to ethical and political reasons, NGU would not undertake the type of research that the French researcher was involved with. He also pointed out that NGU did not have the authority to stop publication of the stipendiary’s research findings. Research is done during the researcher’s own private time and as part of her post doctorate degree.
The NGU director was himself of the opinion that it was ‘regrettable’ that the French researcher referred to Western Sahara as ‘Morocco’ in her published work.
Mr. Smelror promised to relay the concerns expressed to the researcher and recommend that henceforth any published work referring to Western Sahara should be terminologically correct.
Controversial Data
In 2001, the oil company Total signed an agreement that allowed the company to search for oil in the occupied Western Sahara. A few months later UN legal advisors pronounced that further surveying is in violation of international law. Despite this warning Total began their operations in Western Sahara without any consultations with the Sahrawi people.
The search for oil was conducted by sending a seismic research vessel to survey the sea bed offshore the country’s coastline.
The data, which were collected in contravention of international law, are now being processed. It is in this work that the NGU researcher has played, and continues to play, a role. Although Total decided to discontinue its searches in Western Sahara, they continue giving financial support to a research project by oil geologists in Western Sahara. The French geological research institute Ifremer is the leading project partner.
Following Total’s example, the NGU researcher and her foreign colleagues also neglected to consult representatives of the Sahrawi people, in order to obtain their permission to survey the Sahrawi waters.
The Norwegian Support Committee for Western Sahara deeply deplores both the research activity and the methods employed in its execution.
“After 33 years of occupation, and as long as the present political situation continues, there is only one of the two sides that can derive any benefit from an increased knowledge of the geology of Western Sahara. Morocco plans to violate international law by drilling for oil in the occupied area. It is unacceptable that the European research community should support this initiative”, said the chairman of the Support Committee for Western Sahara, Ronny Hansen.
“It is therefore of the utmost importance that this research ceases immediately”, said Hansen.
The Support Committee for Western Sahara praises NGU for clearly stating that their researchers can not continue this type of research while they are attached to NGU.
On the 19th March of this year the Support Committee for Western Sahara and Western Sahara Resource Watch sent a letter to the editorial board of the geological journal Tectonophysics; the same journal that has published the data compiled by the NGU researcher.
The letter requests that the journal discontinue printing any further articles concerning the controversial research project until they have received the necessary permission from the Sahrawi authorities. No answer has so far been received.
The researcher in question has supposedly submitted yet another article that is currently being prepared for publication in the journal. Western Sahara Resource Watch and the Norwegian Support Committee wish this submission to be temporarily withheld from publication.
Thanked the army
Court proceedings are currently in progress, in Spain, against leading Moroccan military officers accused of genocide against the Western Sahrawi people. More than 500 Sahrawi citizens have disappeared since the unlawful invasion in 1975. The bombing of Sahrawi towns and villages with napalm and white phosphorous by military forces during the occupation of Western Sahara is well documented. Moroccan military and police forces have been, and continue to be, illegally established on Sahrawi territory; subjecting Sahrawi human-rights activists to violent persecution.
Regardless of this the researcher attached to NGU has, in Tectonophysics, openly thanked (above) the Moroccan military for their support in connection with data collection.
The researcher also thanked ONHYM, the Moroccan State oil company. It is they who are responsible for the issuance of oil exploration licences in the occupied territory, even though it is in contravention of international law and against the advice of the UN.
The research project is a cooperation between the oil company Total and the French geological institute Ifremer. The Universities of Brest, El Jadida and Lisbon are also involved in the project.
Ouverture d’une journée d’étude autour de la formation et de la promotion de la femme sahraouie
Chahid El Hafed, Une journée d’étude autour de la formation et de la promotion de la femme sahraouie, s’est ouverte jeudi au siège du Secrétariat d’Etat à la protection sociale et la promotion de la femme, avec la participation de l’Union natioinale de la femme sahraouie, du Secrétariat d’Etat à la fonction publique et des acteurs étrangers.
Rehaussée par la présence du président de la République, Mohamed Abdelaziz, des membres du Secrétariat national du Front Polisario, du Gouvernement de la RASD et des cadres sahrouies, les participants ont visité des expositions de production des diiférentes wilayas et les différents secteurs du siège du Secrétariat d’Etat à la protection sociale et la promotion de la femme.
Le responsable de la centrale politique politique du Front Polisario,Bachir Moustapha Sayed a salué le rôle du Secrétariat d’Etat à la protection sociale et la promotion de la femme, dans la formation des jeunes femmes et leur intégration dans la socièté, ainsi que toutes les organisations étrangères ayant assisté la femme sahraouie dans ce domaine.
Il a rappelé que le Gouvernement de la RASD avait ratifié des accords à l’Union africaine sur la promotion de la femme, afin "qu’elle puisse occuper la place qui lui revient au niveau de la société".
Le responsable de la protection au sein du HCR, Mamadou Diane a précisé "que la femme sahraouie occupe une place prépondérante dans la société sahraouie", ce qui, a-t-il dit, "constitue un signal positif, parce que la formation de la femme, veut dire la formation de toute une société".
Pou sa part le Secrétaire d’Etat à la fonction publique, Abeida Cheikh a souligné l’intéret du Gouvernement de la RASD pour la formation et la promotion de la femme, saluant le rôle de la femme dans les différents domaines durant la lutte de libération.
A la fin de la session de la matinée, le Secrétariat d’Etat à la protection sociale et la promotion de la femme a procédé à la remise dex prix aux lauréats parmi les stageaires des centres régionaux de formation féminine, à l'occasion de la fin de l'année scolaire 2008-2009.
La Guinée Bissau décide de rétablir ses relations diplomatiques avec la RASD
Chahid El Hafed, Le Gouvernement de la Guinée Bissau a décidé d’annuler la décision, prise en mars 1997, concernant le retrait de la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique RASD et de réétablir sa reconnaissance formelle de la (RASD), selon un communiqué du Gouvernement la République de la Guinée Bissau.
En voici le texte du communiqué que nous publions dans son intégralité, traduit en français par la SPS.
"Gouvernement de la République de la Guinée Bissau
Présidence du Conseil des ministres
26 mai 2009
Communiqué
Le Gouvernement de la République de Gunée Bissau,
Après avoir analysé la question du Sahara Occidental, à la lumière des résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité de l’ONU, qui appellent le Royaume du Maroc et le Front Polisario à engager des négociations directes entre les deux parties en vue de trouver une solution politique juste durable et mutuellement acceptable par les parties au conflit,
décide d’annuler la décision, prise en mars 1997, concernant le retrait de la reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique RASD.
Le Gouvernement de la République de Gunée Bissau,
informe à cet effet, la communauté internationale qu’à travers cette décision, il entend réaffirmer un principe cardinal sur lequel a été toujours basée sa politque extérieure, à savoir, le respect de l’application des résolutions de l’Organisation des Nations Unies.
Le Gouvernement de la République de Gunée Bissau,
A décidé, par conséquence, et avec effet immédiat, de réétablir sa reconnaissance formelle de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), et estime que, par cette décision, il réitére sa disponibilité à contribuer au processus de négociations initié entre les deux parties".
Il est à rappeler que la Guinée Bissau a été parmi les premiers pays à reconnaitre la RASD, le 15 mars 1976, à deux semaine de sa proclamation.
Obama et le Sahara Occidental
Donald Payne, président de la subcomission pour l’Afrique de la Chambre de Représentants des EEUU, reconnaissait hier à Madrid que ce contentieux qui dure depuis 33 ans ne se trouve pas parmi les dossiers qui, selon le gouvernement nordaméricains, réclament son attention urgente. Et encore, il a pronostiqué qu’avec l’arrivée d’Obama à la Maison Blanche "il y aura des changements" dans le traitement que Washington donne à ce conflit. Il n’a pas précisé lesquels, mais il a rappelé la disposition au "dialogue" et "le compromis avec les droits humains" du président des EEUU.
Le Congresman démocrate s’est exprimé ainsi lors d’une conférence de presse qui a suivi son intervention dans les III Journées des universités publiques madrilènes sur le Sahara Occidental, entamés le 26 mai à Madrid sous le titre "Sahara occidental : Internationalisation et droits humains". Dans leur missive envoyée au président Obama, un groupe de congresmen américains ont souligné l’urgence d’étendre le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme, car, a-t-il observé, "c’est la seule mission de l’ONU qui ne surveille pas ces droits".
M. Payne a indiqué, en outre, que ses pairs au Congrès ont rappelé au président Obama l’avis rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) affirmant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, ainsi que l’ensemble des résolutions de l’ONU en faveur de ce droit. Dans ce cadre, il a souligné que "le droit à l’autodétermination a été un principe sur lequel nous avons établi notre nation, et que toute tentative de s’en éloigner ne servirait ni la paix, ni la stabilité dans la région du Maghreb".
La missive n’a pas encore eu de réponse. Un silence que Payne qualifia de "normal" pour un président qui doit aborder des questions "plus urgentes" dans le monde entier et dans le continent africain. Quatre mois après l’installation de Barack Obama à la Maison Blanche, on dirait que l’Obamania est en train de s’éteindre. Surtout au Maroc, où l’on a organisé tout un carnaval d’initiatives pour inviter le président américain a donner son premier speech à Rabat. Quelle désillusion ! Il le fera en Egypte. Avec tous les dossiers épineux, ce serait tout à fait compréhensible que la question du Sahara Occidental ne soit pas prioritaire pour Obama. Nonobstant, il affiche une sincère volonté de se débarrasser de tout ce que Bush a laissé comme héritage néfaste. Cette volonté nous laisse espérer des choses meilleures que celles que nous avons eu avec Bush. Naturellement, il faudra s’attendre à ce qu’il fasse des erreurs. Concilier les désirs avec la dure réalité n’est pas une tâche facile. À la différence de Bush, Obama se dit enclin au dialogue. Par ailleurs, il s’est prononcé en faveur du retrait progressif des troupes américaine d’Irak, et cherche à renouer le dialogue avec l’Iran. Il a un capital confiance que n’avait plus son prédécesseur. C’est de bon augure, même si Obama n’a pas de baguette magique.
Sous le mandat de Bush, la balance américaine penchait plutôt côté marocain sur la question du Sahara. Tous les médias officiels au Maroc avaient répété maintes fois que la position des Etats-Unis ne risque pas de changer en ce qui concerne le conflit du Sahara Occidental. Lors des derniers débats au sein du Conseil de Sécurité, l’ambassadeur américain était loin de donner un intérêt quelconque à l’affaire. Seule la France s’est battue pour les thèses marocaines et contre l’élargissement des compétences de la MINURSO pour y inclure la surveillance des droits humains dans la région.
L’administration Obama ne s’est pas encore prononcée en faveur du plan d’autonomie marocain malgré le déploiement des lobbys promarocains aux Etats-Unis qui essaient de forcer la main du nouveau président avec le fantôme ressucité de la menace terroriste. Avec la farce du "terrorisme sahélien", certains sénateurs américains, des habitués de la généreuse "hospitalité" des terres marocaines, veulent faire revivre l’ère Bush et éloigner Obama des objectifs qu’il s’est fixés pour rétablir la confiance et le respect des autres pays du monde. Des buts pour lesquels, il semble avoir fait du retour à la légalité internationale son credo.
Le véritable terrorisme est pratiqué par l’administration marocaine contre tous les peuples de la région. A cause de l’expansionisme marocain, cette région d’Afrique n’a pas connu le goût de la stabilité depuis 50 ans. D’abord, c’est l’agression militaire contre l’Algérie et le peuple sahraoui. Ensuite, c’est le soutien du ministère de l’intérieur marocain aux infiltrations d’armes et d’islamistes à travers ses frontières pour encourager la déstabilisation de l’Algérie et affaiblir son soutien au Front Polisario. L’autre facette terroriste du régime marocain, c’est la répression sauvage contre les populations civiles marocaine et sahraouie, le bombardement des camps de réfugiés avec des bombes de napalm, de phosphore, des bombes à fragmentation, etc.
La stabilité en Afrique du Nord, les questions de sécurité, de paix et de développement dans la région font partie des constantes US en termes de politique étrangère. Des questions qui dépassent le périmètre des relations bilatérales et l’intérêt d’un Etat. Au nom de la stabilité, il est impératif d’éteindre les foyers de tension. Obama a bien indiqué qu’il voulait régler le problème iranien diplomatiquement. On peut légitimement admettre que le principe qui vaut pour un problème aussi crucial que celui que constitue l’Iran, peut bien valoir pour un problème de décolonisation en principe plus facile à résoudre et sur lequel il y a un consensus international : le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Bush a pratiquement anéanti les relations des Etats-Unis avec l’Algérie avec son soutien sans conditions à l’annexion du Sahara Occidental par le Maroc. L’échec de la politique de Bush dans le Nord de l’Afrique sera le moyen idéal pour guider la politique d’Obama dans la région et affirmer une réelle présence à travers la résolution de ce conflit vieux de 34 ans.
Le moment propice pour l’intervention américaine commence à se dessiner maintenant qu’on parle d’un nouveau round de négociations entre le Front Polisario et le Maroc. Les sahraouis sont convaincus que cette fois est la bonne. Le président sahraoui avait déclaré, au mois de janvier : "Nous avons l’impression que, durant la présidence Obama, l’indépendance du Sahara Occidental sera enfin reconnue".
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