segunda-feira, 27 de outubro de 2008

TERRITOIRES OCCUPES/REPRESSION/DENONCE



Une ONG sahraouie interpelle l'ONU pour le respect des droits humains au Sahara occidental


El Aaiun (territoires occupés),L’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits humains commises par le Maroc (ASVDH) a interpellé, dimanche l’ONU pour le respect des droits humains des citoyens sahraouis, notamment les défenseurs des droits de l’homme et les anciens prisonniers politiques dans les territoires occupés du Sahara occidental.

Elle a également exhorté l’ONU à "faire pression sur l'État marocain pour l’amener à respecter ses engagements relatifs aux droits de l'homme", réclamant l’élargissement des pouvoirs de la MINURSO pour y inclure le contrôle de ces droits au Sahara occidental, ainsi qu’à la protection de la liberté d'expression, de mouvement et le droit de réunion et d'organisation".

L’ONG sahraouie a demandé à toutes les organisations locales et internationales de défense des droits humains de travailler pour exposer ces graves violations, regrettant que "le Maroc cherche par tous les moyens à mystifier les infractions et les violations qui se passent, afin de tromper l'opinion publique locale et internationale".

Dans ce contexte l’ASVDH a condamné le harcèlement contre les domiciles de ses membres et leur arrestation en plein public "sans aucune raison juridique", citant le cas de Mr. Hammadi Naicir, membre du Comité pour la défense des droits de l'homme à Smara, qui a été licencié abusivement de son travail et son salaire a été suspendu.

Elle a en outre déclare sa pleine solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis, appelant à leur libération "immédiate et sans conditions", à leur tête, le président de la section de Boujdour, M. Mohamed Tahlil, et, Mr. Ahmed Mahmoud Haddi Elkainan.

Par ailleurs, l’ASVDH a dénoncé l’interdiction mardi dernier par les forces marocaines d’un sit-in organisé par les mères des 15 disparus sahraouis depuis le 25 décembre 2005, à la veille de la visite du ministre marocain de la justice à El Aaiun, afin de s’enquérir du sort de leurs fils.

"Ces mères ont été également interdites de rencontrer le ministre et ont été menacées et soumises à des humiliations et de mauvais traitements de la part des forces marocaines, a déploré l’ONG sahraouie dans son communiqué parvenu à SPS.

Sem comentários: