domingo, 26 de abril de 2009

Front Line profondément préoccupée par la situation du défenseur sahraoui, Yahya Mohamed el Hafed iaaza


Dublin (Irlande), L’organisation internationale pour la protection des défenseurs des droits humains, Front Line, a exprimé jeudi sa " profonde préoccupation", après avoir appris la torture et l’isolement du défenseur sahraoui des droits humains, M. Yahya Mohamed el Hafed Iaaza, dans une cellule individuelle à la prison marocaine d’Ait Meloul, selon une déclaration publié sur son site internet : www.frontlinedefenders.org.

Le prisonniers politique sahraoui, Yahya Mohamed el Hafed Iaaza a été torturé et maltraité par l’administration pénitentiaire de la prison marocaine, Ait Meloul, en raison "de ses opinions politiques en faveur l’autodétermination du peuple sahraoui", a estimé Front Line.

"M. Yahya Mohamed el Hafed Iaaza, qui souffre de rhumatismes, d’asthme, d’anémie et d’autres maladies pour lesquelles il a passé trois mois à l’hôpital lors de son arrestation à la prison marocaine d’Inzegan, a été interdit de visite le 4 avril 2009, de la part de sa femme et son père par les autorisés marocaines, leur exigeant une autorisation du Directorat général des prisons marocaines à Rabat", a regretté Front Line.

Front Line avait lancé le 4 mars 2008 un appel dénonçant l’arrestation arbitraire de Yahya Mohamed el Hafed Aaza sous les mains des agents de sécurité marocaine, réclamant sa libération immédiate et inconditionnelle.

Elle également condamné l’agression survenue le 3 avril 2009 contre Yahya Mohamed el Hafed Iaaza et neuf autres de ses compatriotes dans la prison d’Inzigan, avant d’être par la suite transférés vers la prison d’ Ait Meloul, où Yahya a été placé dans une cellule individuelle (cachot) sans couverture ni vêtement et sans suffisamment d’eau et de sucre, dont il a besoin.

Yahya Mohamed el Hafed Iaaza a été arrêté le 29 février 2008 alors qu’il travaillait dans son magasin à Tan-Tan, au sud du Maroc. Il semble que son arrestation soit liée à des manifestations pacifiques en faveur de l’autodétermination et l’indépendance du peuple du Sahara Occidental, qui avaient eu lieu deux jours plus tôt à Tan-Tan. En septembre 2008, il a été condamné à 15 ans de prison lors d’un procès inéquitable, rappelle-t-on.

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