sábado, 21 de março de 2009

Des difficultés politiques empêchent toujours le référendum d’autodétermination au Sahara Occidental (IED)


Genève, L’organisation internationale du développement pour l’éducation (IED) a déclaré que des difficultés politiques empêchent toujours l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental, promis depuis 1990 par l’ONU, devant permettre au peuple sahraoui de décider librement de son avenir, devant la 10ème session du Conseil onusien des droits humains qui se tient à Genève du 2 au 27 mars courant.


"Les résolutions des Nations Unies et les différents rapports du SG de l’ONU ne se penchent malheureusement pas assez sur la situation des droits de l’homme des populations du Sahara Occidental qui témoignent sans cesse leur appui au référendum et au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui", a indiqué IED dans sa déclaration sur la situation des droits humains au Sahara occidental.


IED a également révélé qu’un nombre important de sahraouis ont été emprisonnés pour s’être exprimé de la sorte, et il existe plusieurs rapports tout à fait crédibles qui dénoncent les mauvais traitements subis par les détenus sahraouis, les dénis flagrants, ainsi que les violations des droits garantis aux articles 9, 10, 14 et 22 du pacte international sur les droits civils et politiques.


"Au Sahara occidental, ceux qui ne partagent pas l’avis du Maroc concernant son option d’autonomie pour le Sahara occidental sont traités de manière très dure", a-t-elle ajouté, signalant que la liberté d’expression écrite et parlée, les protestations et les manifestations pacifiques "sont carrément interdites".


IED a regretté que le peuple sahraoui souffre de harcèlements continus, ainsi que des arrestations arbitraires et les détentions illégales et que cela s’est reproduit plusieurs fois à El Aaiun, notamment en 2006 et 2007 où les personnes arrêtées ont été souvent victimes de tabassages et de tortures physiques et mentales brutales, alors que les plaintes demandant la poursuite des responsables de mauvais traitements n’ont connu aucune suite, et dans les procès pénaux de nombreuses irrégularités ont été signalées.


En suite elle a estimé qu’il est clair que le Maroc utilise la défense de sa "sécurité" pour essayer de museler le peuple sahraoui et le priver de ses pleins droits, espérant, peut être, que s’il y arrivait, les nations Unies abandonneraient l’organisation d’un référendum d’autodétermination.


Enfin, IED a considéré que le Conseil des Nations Unies des droits humains "pourrait jouer un rôle significatif dans cette situation, Plus important encore, il devrait introduire une composante des droits humains au sein de la Mission des Nations Unies chargé de l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), afin que les prérogatives de cette dernière puissent s’élargir à la protection des populations civiles sahraouies.


"D’autres titulaires de mandat des Nations Unies pourraient traiter la situation d’une manière qui permettrait de résoudre la cause qui demeure la base des violations des droits de l’homme, à savoir le retard pris dans la tenue du référendum d’autodétermination", a-t-elle ajouté.


L’organisation a formulé l’espoir que le peuple sahraoui pourra jouir de ses pleins droits par la voie d’un référendum d’autodétermination, notamment à "l’arrivée de la nouvelle administration des USA et aux changements significatifs au sein de la Communauté internationale", a conclut la déclaration.

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