sexta-feira, 8 de maio de 2009

Une ONG suisse déplore le peu d’intérêt de l'ONU aux violations des droits de l’homme au Sahara occidental


Paris, Le Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental (BIRDHSO) a regretté le fait que le dernier rapport du SG de l’ONU et la résolution du Conseil de sécurité "n’aient pas pris en considération plus fermement la question des violations des droits de l’homme subies par le peuple sahraoui".

"Le BIRDHSO s’étonne néanmoins que le rapport du secrétaire général de l’Onu et la résolution du Conseil de sécurité n’aient pas pris en considération plus fermement la question des violations des droits humains subies par la population civile sahraouie et qu’aucune mesure n’ait été prise, comme le recommandaient de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme", a souligné cette ONG, basée à Genève, dans un communiqué reçu lundi à Paris.

Elle a rappelé que de nombreuses organisations comme ''Human Rigths Watch, Amnesty International, BIRDHSO ainsi que la délégation ad hoc du Parlement européen avaient recommandé à ce que le mandat onusien inclut la surveillance des droits de l’homme dans le territoire".

"Nous regrettons vivement que cette situation urgente n’ait pas été prise en compte, malgré les nombreux rapports d’ONG et d’institutions faisant état de violations flagrantes et constantes des droits humains", a indiqué le BIRDHSO.

Dans ce contexte, elle a salué "les Etats membres qui, comme le Costa Rica et l’Ouganda avec le soutien du Mexique et de l’Autriche ont défendu la dimension du respect et de la protection des droits de l’homme dans la région, la Minurso demeurant à ce stade la seule opération des Nations unies qui ne comporte pas de composante +droits humains+ en dépit des besoins criants sur le terrain".

L’ONG suisse s’est indignée "fortement" de la position de la France, berceau des droits de l’homme, qui s’est opposée à l’élargissement du mandat de l’ONU à cette question d’une "extrême gravité".

Elle a réaffirmé son engagement à "demander, aux côtés des autres organisations de défense des droits de l’homme, que la communauté internationale et les Nations unies assument le rôle qui leur incombe pour la protection des droits humains dans la région" et "mettent en place de manière urgente un mécanisme de contrôle indépendant pour la surveillance du respect des droits de l’homme dans le territoire".

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