sexta-feira, 8 de maio de 2009

Le CORELSO plaide pour un mécanisme de surveillance du respect des droits de l'homme au Sahara Occidental


Paris, Le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara Occidental (CORELSO) a exprimé sa détermination à "poursuivre son action, avec d'autres ONG, pour la mise en place d'un mécanisme spécifique de l'ONU pour la surveillance du respect des droits de l'homme au Sahara occidental".

"Le CORELSO est décidé à poursuivre son action, avec d'autres associations des droits de l'homme pour la mise en place d'un mécanisme spécifique de l'ONU pour la surveillance du respect des droits de l'homme au Sahara Occidental" et "pour l'envoi d'une nouvelle mission du Haut commissariat des droits de l'homme des Nations unies avec un mandat préalable de rendre son rapport public", a souligné cette ONG, dans un communiqué.

Le Comité, qui a réagi suite à l'adoption de la résolution 1871 par le Conseil de Sécurité des Nations unies, a déploré le fait que cet organe "n'ait fait aucun cas des appels lancés par de nombreuses associations internationales, comme Amnesty international, Human Rights Watch, et par la délégation ad hoc du Parlement européen qui a proposé en mars 2009 d'inclure dans le mandat des Nations unies, le monitoring de la situation des droits de l'homme dans la région".

"Une fois de plus, c'est le Gouvernement français qui s'est opposé à l'inclusion dans le mandat de la MINURSO de la surveillance des droits de l'homme et de la protection de la population sahraouie dans les territoires occupés", constate cette ONG.

Le CORELSO a "condamné l'attitude du Gouvernement français qui, non seulement, a bloqué le dossier des droits de l'homme mais a également soutenu ouvertement le plan d'autonomie du Maroc qui bafoue le droit international".

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