sábado, 2 de maio de 2009

"Il faut un courage politique pour organiser le référendum sur l’autodétermination au Sahara Occidental" (Député français)


Paris, Le député-maire Jean-Paul Lecoq du groupe Gauche démocrate républicaine (GDR) a estimé jeudi que "tout a été dit sur la question du Sahara occidental" et qu’"il ne manque que le courage politique pour mettre les parties concernées devant leur responsabilité et organiser le référendum sur l’autodétermination".

"Tout a été dit sur la question du Sahara occidental. Il ne manque que le courage politique pour mettre toutes les parties devant leurs responsabilités. Les résolutions des Nations unies existent et on doit organiser le référendum sur l’autodétermination", a déclaré le député-maire français à la presse, en marge de la rencontre qu’il a eue, à Paris, avec la délégation du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS).

Jean-Paul Lecoq a ajouté qu’avec ce référendum "plusieurs pistes sont possibles. C’est au peuple sahraoui de faire son choix et personne ne peut le faire à sa place".

Le membre de la commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale française a souligné "la nécessité de lutter pour que cette question juste ne tombe pas dans l’oubli" car, a-t-il exliqué, "c’est la pire des choses qui puisse arriver au peuple sahraoui".

Dans ce contexte, il a relevé le travail accompli régulièrement "pour sensibiliser les autres députés sur la question du Sahara occidental". "Malheureusement, ce dossier n’avance pas suffisamment", a-t-il estimé.

Sur les violations des droits de l’homme subies par les populations sahraouies dans les territoires occupés, Jean-Paul Lecoq a indique que "le Conseil de l’Europe qui se réunit à Strasbourg et travaille sur les questions des droits de l’homme, doit être saisi dans ce contexte. C’est son rôle de sensibiliser les Etats à cette réalité".

''Ces actions font partie des combats à mener aussi bien sur le plan humanitaire que juridique, en soutenant les victimes de ces violations, les défendre devant les tribunaux marocains. Il y a également le combat politique à mener et à tous les niveaux'', a-t-il ajouté.

Le député-maire également membre de la délégation parlementaire française au Conseil de l’Europe a estimé que "pour l’action politique, un espace de combat s’ouvre avec le projet de l’Union pour la Méditerranée".

"Aujourd’hui, tout le monde est conscient que l’UPM ne pourra se faire tant que subsisteront les problèmes du Sahara occidental et de la Palestine. Tant que ces deux situations ne seront pas réglées, il sera très difficile de mettre en place une UPM sincère et de manière à partager un projet commun".

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