terça-feira, 19 de maio de 2009

La Task Force regrette que le mandat de la Minurso n’ait pas été élargi au monitoring des Droits de l’Homme au Sahara Occidental


Chahid El Hafed, La "Task Force" Coordination des Comités de Solidarité avec le peuple sahraoui EUCOCO, a regretté que le mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara Occidental (MINURSO) n’ait pas élargi au monitoring de la situation des Droits de l’Homme au Sahara Occidental.

Lors de sa réunion vendredi dernier à Rome, la Task force, s’est inquiétée que le Conseil de sécurité n’ait pu inclure monitoring de la situation des Droits de l’Homme au Sahara Occidental dans sa résolution 1871 adoptée le 30 Avril dernier, selon un communiqué parvenu à SPS.

"Le Secrétaire Général de l’ONU ait été lui même sérieusement alerté à ce sujet par des rapports pertinents, émanant aussi bien de délégations de Parlement Européen, que d’importante ONG spécialisées dans le droit humanitaire, notamment Human Right Watch, Amnesty International ; rapports ayant conclu de multiples missions d’observations et d’investigation effectués dans les territoires du Sahara Occidental", a constaté l’EUCOCO.

"Ces rapports ont été unanimes à constater et à vérifier les violations systématiques des droits de l’homme commises par le Maroc et ses forces de répressions dans des territoires qu’ils occupent illégalement", a-t-elle ajouté.

La Task Force "dénonce avec vigueur, que la France qui se revendique patrie de la première déclaration universelle des droits de l’Homme, ait menacé de faire usage de son droit de veto et s’est catégoriquement opposée, au cas où cette recommandation de monitoring et de suivi de droit de l’homme était intégré dans le mandat de la MINURSO".

"Une telle attitude qui discrédite en passant la France est inacceptable, car elle porte atteinte à la neutralité et à l’efficacité du rôle des Nations Unies pour une solution juste pacifique et définitive du conflit du Sahara Occidental", a averti la Task force.

La Task Force poursuivra son action de mobilisation pour interpeller la commission et le Conseil Européens, en vue de dénoncer la négociation engagée avec le Maroc pour un “statut avancé”’ de coopération et de voisinage, "aussi longtemps que ce pays occupe illégalement le territoire du Sahara Occidental, et s’oppose au referendum d’autodétermination du peuple sahraoui".

Elle rappelle à l’Union Européenne que les accords de pêche, ainsi que "tout accord visant à l’exploitation de ressource naturelle du Sahara Occidental, violent les droits fondamentaux du Peuple sahraoui et le droit International notamment les Conventions de Genève sur le droit et devoir de la puissance occupante d’un territoire qui ne lui appartinrent pas.

D’autres questions relatives au soutien de la lutte du peuple sahraoui, notamment à la résistance pacifique dans les territoires occupés, ainsi que les autres aspects de la solidarité, dimensions et espaces actuels, ont été au centre de ces discutions.

Les membres de la Task Force ont participé samedi à la conférence sur la communication organisée par le Comité italien de soutien au peuple sahraoui.

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