sábado, 4 de abril de 2009

Le prisonnier sahraoui Ibrahim Baryaz, transféré en coma à l’hôpital


Marrakech (Maroc), Le prisonnier politiqué sahraoui, Ibrahim Baryaz, a été transféré, mardi, à l’hôpital civil (Ibn Toufeil) de Marrakech dans une situation "critique", en raison de la détérioration de son état de santé, suite à la grève de la faim qu’il mène depuis le 12 février dernier à la prison locale de Boulemharez (Marrakech), a rapporté un communiqué parvenu à SPS.

Ibrahim Baryaz mène au coté de ses deux compatriotes, Ali Salem Ablagh et Khalihenna Aboulhassan une grève illimitée de la faim depuis plus de 48 jours, en protestation contre les conditions de vie inhumaines dans cette prison, après le rejet par l’administration pénitentiaire de leurs doléances, a précisé la même source.

"A son arrivée aux urgences, Ibrahim Baryaz a été isolé dans une chambre entourée par des agents de sécurité marocaine qui assiègent littéralement l’hôpital, malgré l’état de santé critique du prisonnier politique sahraoui, qui est enchaîné par des menotes au lit", a déploré le communiqué.

Selon le médecin traitant, le prisonnier politique sahraoui, Ibrahim Baryaz doit rester à l’hôpital pendant au moins 4 jours et stopper la grève à la faim, car sa santé est "sérieusement menacée".

Le prisonnier politique refuse toujours de s’alimenter, et persiste dans sa grève "jusqu’à ce que les autorités répondent favorablement à ses revendications légitimes", a ajouté la même source.

Les trois prisonniers politiques sahraouis ont été arrêtés entre avril et décembre 2008 à Marrakech et Goulimine, en raison de leur opinion politique en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui, rappelle-t-on.

Par ailleurs, les prisonniers politiques sahraouis à la prison de Tiznit (Maroc) et à la Carcel negra d’El Aaiun avaient observé des grèves de la faim en guise de solidarité avec leurs confrères à la prison de Boulemharez.

Pour sa part, l’Association pour la protection des prisonniers politiques sahraouis, basée dans la capitale sahraouie occupée, El Aaiun, a lancé un appel à la communauté internationale pour exercer "plus de pression sur le Maroc pour la libération immédiate et inconditionnelle de ces prisonniers, afin d’éviter le pire.

Le Président de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA), Jean Paul Escoffier, avait saisi le Roi du Maroc au sujet de la situation de trois étudiants sahraouis en grève de la faim à la prison de Marrakech, rappelle-t-on.

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