Chahid El Hafed, Le Président de la République, Mohamed Abdelaziz, a reçu mardi à dîner, le Président de l'Association pour le Référendum au Sahara Occidental (ARSO), M. Emmanuel Martinoli, qui était l'invité d'honneur de la SPS pour son 10ème anniversaire, le 29 mars dernier.
"Votre détermination et l'énergie qui ont caractérisé votre travail de solidarité avec le peuple sahraoui, votre femme, Marie Claire et vous, seront pour toujours enregistré dans les anales du combat du peuple sahraoui pour sa liberté et son indépendance", a souligné le Président de la République au cours de cette réception assistée par le Président du Parlement, Mahfoud Ali Beiba, le Secrétaire général de la Présidence, Daf Mohamed Fadel, Bechir Sghair, conseiller à la Présidence, Baba Sayed, directeur du centre de Saguiet Al-Hamra et Rio d’Oro pour les études stratégiques et politiques, ainsi que par le directeur de la SPS, Lemhamid Sidi Mohamed.
M Abdelaziz a loué "l'abnégation" de ce couple suisse, qui a "épousé la cause sahraoui, depuis l'invasion militaire marocaine du Sahara Occidental en 1975, à travers les actions humanitaires et d'information de l'opinion publique internationale, au moment où un blocus médiatique régnait en maître sur notre combat", a-t-il dit.
Il en outre relevé qu'ARSO est aujourd'hui "une référence incontournable pour les chercheurs et les journalistes et pour ceux qui s'intéressent à la lutte du peuple sahraoui", remerciant le couple pour "la banque de données" qu'ils ont ainsi créée et qui contribue à "enrichir" l'archive nationale sahraouie.
Mme Marie Claire et M. Emmanuel Martinoli s’étaient solidarisés avec la cause sahraouie depuis 1976, date d’une première visite dans les camps de réfugiés sahraouis alors qu’ils venaient tout juste de prendre pied dans la terre d’exil en Algérie, fuyant les bombardements aériens marocains.
Depuis lors, les deux époux n’ont cessé de soutenir activement la lutte du peuple sahraoui pour sa liberté et son indépendance, soutien qui a culminé avec la création de leur site ARSO devenu désormais une référence incontournable pour les journalistes, chercheurs et autres solidaires avec la cause sahraouie, rappelle-t-on.
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