quarta-feira, 8 de abril de 2009

"État critique de trois prisonniers sahraouis au Maroc", titre le quotidien espagnol "El impartial"


Madrid, Le quotidien indépendant espagnol, "El Impartial" a rapporté le calvaire qu'endurent trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis plus de 51 jours dans la prison de Boulemharez (Marrakech), dans sa livraison du mardi.

Sous le titre "État critique de trois prisonniers sahraouis au Maroc", le journal
reprend les appels "urgent" de plusieurs ONG pour sauver la vie de ces prisonniers qui "protestent contre les conditions et les mesures répressives auxquelles ils sont soumis", et qui réclament l'autodétermination pour leur peuple soumis à l'occupation coloniale marocaine depuis 1975.

Leur état de santé a atteint "un seuil critique: vomissements de sang, difficulté à respirer et à se mouvoir", a indiqué le journal espagnol, citant une ONG sahraouie.

Cet appel d'alerte sur la situation des détenus sahraouis coïncide avec une campagne internationale visant à "proroger le mandat de la MINURSO" (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental), de sorte qu'il compte parmi ses attributions "la protection des droits de l'homme au Sahara occidental", a ajouté le rotatif, qui rappelle que cette approche a été aussi celle de la délégation du Parlement européen qui s'est rendue dans le territoire du Sahara occidental et les camps de réfugiés à Tindouf, entre autres organisations internationales des droits humains.

La MINURSO, créé en 1991 à la faveur due cessez-le-feu signé entre le Polisario et le gouvernement du Maroc est devenu, au fil des ans un "témoin impotent" pour "la perpétuation d'une situation d'occupation par la force, et de graves violations des droits humains recueillies par les organismes internationaux, tels que le Haut Commissaire aux droits de l'homme, le Parlement européen et les organisations internationales des droits de l'homme comme Amnesty International , Human Rights Watch ou l'Organisation mondiale contre la torture", a rappelé le quotidien, qui rapporte la photo de l'une des victimes dans un lit d'hôpital.

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