terça-feira, 24 de março de 2009

La vie trois prisonniers politiques sahraouis en péril après plus de 40 jours de grève de la faim à Boulemharez


El Aaiun (territoires occupés), L’état de santé des trois prisonniers politiques sahraouis incarcérés à la prison de Boulemharez (Marrakech) mènent depuis le 12 février dernier, une grève de la faim, se trouve dans un "état critiques", selon des sources judicaires sur place.

Les trois prisonniers politiques sahraouis, khalihnna Aboulhassan, Bariaz Brahim et Ablagh Ali Salem mènent depuis plus de 40 jours une grève de la faim en protestation contre les conditions de vie inhumaines dans cette prison, après le rejet de leurs doléances par l’administration pénitentiaire.

Le prisonnier politique sahraoui, Khalihnna Aboulhassan, licencié à la faculté de lettres à la sociologie (Université Kaddi Ayyad Marrakech (Maroc), a été arrêté le 13 avril 2008 à l’intérieur d’une station de voyage à Marrakech.

Les deux autres Bariaz Brahim et Ablagh Ali Salem, sont licenciés à la faculté de droit en Sciences Politiques (Université Kaddi Ayyad Marrakech. Ils sont également étudiants et chercheurs en Master à l’Université Hassan1 Settat (Maroc).

Ils ont été arrêtés le 13 décembre derniers à Goulimim, en raison de leur participation à une manifestation pacifique réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination organisée dans cette ville située au sud du Maroc et peuplée majoritairement par les Sahraouis.

Les prisonniers politiques sahraouis à la prison de Tiznit avaient annoncé, la semaine dernière une grève de la faim en signe de solidarité avec leurs compatriotes à la prison de Boulemharez, en grève de la faim depuis un mois.

Par ailleurs, les prisonniers politiques sahraouis à la Carcel negra d’El Aaiun observeront à partir de mercredi prochain une grève illimitée en guise de solidarité avec leurs confrères à la prison de Boulemharez, qui se trouvent dans un "état critique" en raison de la négligence des autorités pénitentiaires de leurs demandes légitimes, a rapporté l’ASVDH.

Pour sa part, l’Association pour la protection des prisonniers sahraouis, a lancé un appel à la communauté internationale, et en particulier la campagne internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis à exercer plus de pression sur le Maroc pour la libération immédiate et inconditionnelle de ces prisonniers, afin d’éviter une "catastrophe humanitaire".

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