sábado, 28 de fevereiro de 2009
UN envoy on Western Sahara finishes ‘intensive’ talks in Algeria
As he left for Spain today to continue consultations on Western Sahara, Secretary-General Ban Ki-moon's Personal Envoy on the matter said that his talks with Algerian officials had been "intensive, frank and useful."
"These discussions dealt with Algeria's position toward the Western Sahara issue and the best means to resume the negotiating process," Christopher Ross said before resuming a trip which has taken him to Rabat, Morocco and Sahara refugee camps and which will continue in Paris and Washington.
He recalled that negotiation between the parties –Morocco and the Polisario Front –¬ were called for by the Security Council to find a "just and lasting political solution…that provides for self-determination for the Saharawi people," he said.
Morocco holds that its sovereignty over Western Sahara should be recognized, while the Frente Polisario's position is that the Territory's final status should be decided in a referendum that includes independence as an option.
In Algeria, discussions were held with President Abdelaziz Bouteflika and the country's Minister of Foreign Affairs by Mr. Ross, for whom this is the first trip to the area since taking up his post last month.
At this stage of his trip, he said, he had "arrived at a clear understanding of the positions and points of view of the two parties and one of the neighbouring states and have found them to have a sincere desire to continue down the road and support my efforts."
He added that he also intends to visit Mauritania at the earliest possible opportunity.
Mr. Ross, who replaced previous Personal Envoy Peter van Walsum, is expected to return to New York following the trip for further consultations at UN Headquarters.
Several rounds of UN-led talks, bringing together representatives from Morocco and the Frente Polisario, held last year resulted in the parties agreeing to continue negotiations in good faith towards a solution to the issue.
A convite de Organizações de paz Palestinianas e Israelitas, delegação portuguesa desloca-se à Palestina e Israel.
Uma delegação composta por Sandra Benfica do Conselho Português para a Paz e Cooperação, Fernando Maurício da CGTP-IN, Regina Marques do Movimento Democrático de Mulheres e Amílcar Sequeira e Berta Macias da Audiência Portuguesa do Tribunal Mundial sobre o Iraque, desloca-se à Palestina e a Israel, no período de 27 de Fevereiro e 4 de Março próximos.
Esta visita inicia-se exactamente no dia que assinala dois meses sobre o início do massacre na Faixa de Gaza de Dezembro, que assassinou mais de 1500 palestinianos, na sua maioria crianças e mulheres, e deixou mais de 5.000 feridos, para além de uma devastação cuja amplitude ainda está longe de ser contabilizada.
O programa da visita inclui reuniões com a Autoridade Nacional Palestiniana e outras estruturas politicas, sindicais e sociais palestinianas e israelitas, incluindo deputados eleitos no Knesset (Parlamento Israelita). Esta iniciativa de paz tem por objectivo levar ao povo palestino e às suas estruturas representativas a solidariedade portuguesa para com a sua justa causa, e manifestar solidariedade para com as organizações israelitas que lutam e resistem à política sionista de ocupação e de violação sistemática de todos os direitos dos palestinianos.
A delegação parte no dia 27 de Fevereiro, às 11 horas do aeroporto de Lisboa.
A Direcção Nacional do
Conselho Português para a Paz e Cooperação
L’Espagne retrouve le « sens » de la légalité internationale
Elle soutient le principe de l’autodétermination du peuple Sahraoui
Le gouvernement espagnol semble recentrer sa position concernant le conflit du Sahara occidental en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui.
Le secrétaire d’Etat espagnol aux Affaires étrangères, Angel Lossada, a en effet exprimé jeudi dernier à l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, le « ferme engagement actif » de l’Espagne pour contribuer à « un accord politique juste et durable devant permettre l’autodétermination » du peuple sahraoui. Le ministère espagnol des Affaires étrangères s’est bien référé, dans un communiqué sanctionnant l’entretien de M. Ross avec M. Lossada, à la résolution 1813 du Conseil de sécurité de l’ONU qui consacre le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Une résolution que le Maroc refuse toujours d’appliquer, tentant de faire aboutir son plan d’autonomie que rejette en bloc et dans le détail le Front Polisario.
La volonté que vient d’afficher le gouvernement espagnol de soutenir la démarche onusienne, si elle viendrait à être traduite sur le terrain, va certainement être d’une grande contribution dans le processus de résolution de ce conflit, dans le cadre défini par les Nations unies. Contrairement à la droite, la gauche espagnole, représentée actuellement par le Premier ministre José Luis Rodriguez Zapatero, s’est toujours distinguée, faut-il le souligner, par sa position plutôt « proche » du Maroc. Certes, l’Espagne, comme l’a maintes fois précisé le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, n’a jamais reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Mais à chaque fois, le pouvoir passe à gauche, sa position s’éloigne des résolutions onusiennes.
A titre de rappel, lors d’un passage en 2005 à Alger, M. Zapatero, tout en évoquant la légitimité internationale, avait bien évité de parler de référendum, préférant afficher son soutien à « une solution juste et définitive qui permettrait au peuple sahraoui de voir le bout du tunnel ». Mais le rapprochement entre l’Espagne et la France apparaît cette fois moins influant. Paris a toujours appuyé Rabat dans ses visées expansionnistes dans la région du Maghreb et a exprimé ouvertement son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc. Rien que la semaine dernière, alors que M. Ross effectuait sa première visite dans la région, Eric Chevallier, porte-parole du Quai d’Orsay, avait déclaré que « le plan d’autonomie présenté par le Maroc en avril 2007 est une base de négociation pour aboutir à une solution négociée raisonnable entre les parties dans le cadre des Nations unies ».
Ainsi, le porte-parole du Quai d’Orsay a simplement ignoré la revendication sahraouie fondée sur le droit à l’autodétermination. De ce fait, l’émissaire onusien, M. Ross, doit également s’entretenir avec des responsables français avant de repartir pour les Etats-Unis où il se rendra à Washington avant de faire son rapport au secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon. Le Conseil de sécurité de l’ONU, faut-il le préciser, a appelé à « une solution mutuellement acceptable qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». Au cours de sa première visite dans la région depuis sa désignation le 7 janvier dernier comme nouvel envoyé personnel de M. Ban Ki-moon en remplacement du diplomate hollandais Peter Van Walsum, M. Ross semble optimiste quant à la résolution du conflit. Il dit avoir constaté, au terme de sa tournée qui l’a conduit à Rabat, à Alger et dans les camps de réfugiés sahraouis, la volonté des différentes parties d’aller vers une solution juste, définitive et durable de ce conflit. Il espère ainsi aboutir à une relance rapide du processus de négociation lancé en juin 2007 entre le Maroc et le Front Polisario sous l’égide de l’ONU.
Quatre séries de réunions n’ont pas donné d’avancées. Une nouvelle série est prévue à une date qui n’a pas été encore fixée. L’Algérie, quant à elle, demeure attachée au principe de l’autodétermination qui lui a permis de recouvrer son indépendance. Dans un message adressé au chef du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, à l’occasion du 33e anniversaire de la proclamation par le Front Polisario de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le 27 février 1976, le président Bouteflika dit espérer que le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, « favorisera des avancées en vue de parvenir à une solution politique qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui ».
Sahara Occidental : L’optimisme de Christopher Ross
Des éléments de respect, de sincérité, d’optimisme et de maturité, c’est avec tous ces fondements de la diplomatie que je quitte l’Algérie. » Telle est la déclaration de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu au Sahara occidental, Christopher Ross, juste avant de quitter Alger, hier. Ce diplomate chevronné était venu dans le cadre d’une tournée qui l’a mené successivement au Maroc et dans les camps de réfugiés sahraouis, à Tindouf.
Avant de rallier le même jour la capitale espagnole, Madrid, M. Ross a indiqué, au salon d’honneur de l’aéroport international d’Alger, que sa tournée dans la région (le Maghreb, ndlr) lui a permis de prendre clairement connaissance « des positions et des différents points de vue ». « Pour cette première étape, dans le cadre de mon importante mission dont m’a chargé le secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, je suis arrivé à prendre connaissance clairement des positions et points de vue », a-t-il déclaré. M. Ross n’a pas omis de préciser : « Cette tournée m’a également permis de sentir une volonté sincère de poursuivre le processus (de négociation autour du règlement du conflit) et m’aider dans mes efforts de la part des deux parties en conflit ainsi que de la part d’un pays voisin. » Christopher Ross fait là certainement allusion à l’Algérie. Auparavant, le successeur du Néerlandais Peter van Walsum a souligné que lors de son séjour à Alger, il a eu « des discussions profondes, franches et utiles » avec le président Bouteflika, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. « Ces entretiens ont porté sur la position de l’Algérie vis-à-vis de la question du Sahara occidental et sur la meilleure voie pour la poursuite du processus de négociations auquel a appelé le Conseil de sécurité de l’Onu entre le royaume du Maroc et le Front Polisario pour aboutir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui », a-t-il poursuivi. Tout en rappelant les entretiens qu’il a eus, dans le cadre de cette tournée, avec le roi Mohammed VI et les responsables sahraouis, dont le SG du Front Polisario, M. Ross a indiqué que sa tournée le conduira également à Madrid, Paris et Washington pour « trouver avec les hauts responsables dans ces trois capitales une contribution qui pourra le soutenir dans sa mission ». De Tindouf, Christopher Ross avait promis, pour rappel, de fournir « tous les efforts pour la réussite de sa mission ». Ainsi, il indiquera : « La mission qui m’a été confiée est très importante pour l’avenir de l’Afrique du Nord », assurant qu’il va fournir tous ses efforts « pour sa réussite, dans un climat franc, d’équilibre et d’optimisme ». Une mission qui vise à relancer le processus de négociations entre le Front Polisario et le Maroc pour une solution garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. A signaler que M. Ross envisage également d’effectuer une visite en Mauritanie « le plus tôt possible » dans le cadre de ses consultations.
L'Institut Cervantès: un rôle "important" dans la promotion de la langue espagnole au sein de la population sahraouie
Tifariti (territoires sahraouis libérés), L'Institut Cervantès de la langue espagnole a un "rôle important" à jouer dans la promotion de cette langue au sein de la population du Sahara Occidental, a souligné jeudi à Tifariti, le professeur à l'Université autonome de Madrid, Juan Carlo Gimeno.
"Nous avons sollicité l'Institut Cervantès de la langue espagnole pour participer à la promotion de cette langue au sein de la population sahraouie. Il a un rôle important à jouer dans cette opération", a déclaré le professeur Gimeno qui assume, aussi, la tache d'animateur principal du séminaire international des universités pour le repeuplement des territoires sahraouis.
Il a affirmé, dans le même cadre, que les participants à ce séminaire souhaitent aussi voir l'Institut Cervantès s'impliquer dans l'opération de promotion de la langue espagnole dans cette région.
Il a expliqué, à ce sujet, que l'intérêt manifesté par les universitaires espagnols à la promotion de cette langue au sein de la population sahraouie découle de la présence de cette langue dans cette région du fait de la colonisation.
"Nous avons marqué notre intérêt à ce thème en raison, aussi, du nombre important d'associations et d'ONG espagnoles qui activent dans ce domaine, pour aider la famille de l'éducation sahraouie à une meilleure prise en charge de cette langue", a-t-il encore argué.
Le professeur Gimeno a rappelé, par ailleurs, que "depuis des années, les universités espagnoles œuvrent en faveur de la sensibilisation à la cause sahraouie", ajoutant que cette action vise à "élever le niveau de solidarité des universités espagnoles avec les sahraouis".
"Nous voulons aussi créer les conditions favorables pour gagner plus de sympathie et de solidarité à cette cause et surtout, amener l'opinion internationale à appuyer la revendication du principe d'autodétermination".
Il a souligné, dans le même sillage, que les universités espagnoles œuvrent pour "élever le niveau de coopération avec les universités internationales dans la réalisation des projets de repeuplement des territoires libérés et améliorer les conditions de vie des Sahraouis dans les camps de réfugiés".
La stratégie du repeuplement des territoires libérés va mettre l'occupant marocain devant un dilemme (responsable)
Tifariti (territoires sahraouis libérés), La stratégie de repeuplement des territoires sahraouis va mettre, indirectement, l'occupant marocain devant un dilemme. Celui de "choisir la paix ou faire le saut dans l'obscurité, en mettant fin à la trêve", a estimé, jeudi à Tifariti, M. Bachir Mustapha Seyid, membre du Secrétariat national du Front Polisario.
M. Seyid qui intervenait à la clôture de la deuxième journée du séminaire international des universités sur le repeuplement des territoires sahraouis libérés, a indiqué que "la stratégie arrêtée par le Polisario lors de son 12ème congrès national, va mettre, indirectement, l'occupant marocain devant un dilemme.
Soit, il réagit d'une manière pacifique, et avec sagesse et maturité, en reconnaissant le droit inaliénable des Sahraouis à l'autodétermination, soit il s'engage dans une voie obscure, celle de rompre la trêve scellée grâce aux efforts de la communauté internationale en 1991".
Il a souligné, par ailleurs, que "l'opération de reconstruction des territoires occupés par les Sahraouis ne date pas d'hier", soulignant les infrastructures réalisées à ce jour dans plusieurs endroits des territoires libérés.
"Dès le déploiement de la Minurso et l'acceptation des plans détaillés du référendum pour l'autodétermination, nous avons commencé à reconstruire les infrastructures de base, en préparation au retour des Sahraouis des camps de réfugiés, a-t-il encore indiqué.
S'agissant des premiers résultats du séminaire, le responsable du Front du Polisario a soutenu que "les premiers jours de la rencontre ont permis de récolter une véritable banque d'idées utiles pour les Sahraouis, pour l'avenir".
Il a rappelé, en outre, que les thèmes arrêtés pour cette rencontre sont axés sur le repeuplement des territoires libérés, la construction d'une université à Tifariti et l'usage de la langue espagnole chez les Sahraouis.
S'agissant du choix de l'axe sur l'usage de la langue espagnole chez les Sahraouis, il a rappelé que la Sahara Occidental est le seul pays africain et arabe à pratiquer cette langue, ajoutant que "l'Espagnol est le seul héritage qui mérite d'être cité des cent ans d'occupation espagnole".
M. Seyid a annoncé, d'autre part, l'organisation dès la fin du mois de mai, d'un séminaire international autour du même thème, à l'Université du Madrid, avec la participation de la majorité des universités espagnoles, et un nombre important d'universités d'Amérique Latine et d'Afrique.
De son côté, M. Juan Carlo Jamino, coordinateur de la solidarité des ONG d'Espagne avec les Sahraouis, a rappelé que ce séminaire ne sera pas la première rencontre du genre, assurant que "d'autres rencontres seront organisées autour du même sujet".
Il a exprimé, dans le même sillage, sa satisfaction, sur la qualité des interventions lors de cette rencontre, estimant que "les prestations des universitaires et des experts ont fait montre d'un travail collectif de qualité".
"Ceci, nous a démontré que nous pouvons travailler dans d'autres domaines pour marquer notre soutien à la résistance du peuple sahraoui", a-t-il encore souligné, ajoutant que "par cette action et nos actions futures, nous affirmons que la question sahraouie est la notre aussi".
Le repeuplement des territoires sahraouis libérés doit passer par un schéma d'aménagement du territoire global (experte)
Tifariti (Territoires sahraouis libérés), Le repeuplement des territoires sahraouis libérés doit être intégré dans un schéma global d'aménagement du territoire du Sahara occidental qui englobe aussi les territoires occupés, a souligné, jeudi à Tifariti, Mme Samia Ben Abbès, architecte urbaniste de l'Université de Constantine et membre du Conseil national économique et social (CNES).
"Contrairement à l'approche de quelques universitaires espagnols qui favorisent la vision urbaniste du repeuplement des territoires libérés, nous considérons que cette question doit intégrer un schéma global d'aménagement du territoire qui englobe, aussi, les territoires occupés", a déclaré Mme Ben Abbès.
Elle a ajouté que "ce schéma d'aménagement du territoire doit prendre en compte des projections sur le long terme, ainsi que la réalité sociale, géographique, écologique, culturelle et physique du Sahara Occidental".
Dans le même cadre, elle a mis l'accent sur le caractère "foncièrement bédouin" de la population sahraouie, précisant qu'il faut prendre en compte la nature steppique et désertique de ces territoires et le mode de vie basé sur la transhumance.
"Il est mieux indiqué dès lors, de penser à des installations qui permettent aux populations une transition dans leur mode de vie, sans faire dans l'urgence ou la précipitation", a-t-elle plaidé à cet effet.
Mme Ben Abbès a encore souligné, dans le même contexte qu'il est "plus intéressant" d'aller vers la construction de petites bases de vie, à l'image de ce qui existait en Algérie, à savoir des petits Ksars et des palmeraies.
"Les sahraouis possèdent des atouts majeurs pour réussir cette mutation", a-t-elle relevé, ajoutant que "ces atouts résident dans leur niveau de conscience très élevé, en plus d'espaces de liberté importants et de pratiques sociales intéressantes, telle que la place de la femme dans la société".
Elle a estimé, en outre, que le deuxième axe de travail du séminaire, à savoir, la promotion de l'enseignement de la langue espagnol, "est un autre facteur de réussite pour les Sahraouis qui montrent, à travers cet intérêt, leur abnégation pour réussir à s'ouvrir sur le monde".
"Cette langue va leur permettre de s'ouvrir sur un espace où elle est pratiquée, à l'image entre autres de l'Amérique Latine", a-t-elle relevé, ajoutant que "cet intérêt va leur permettre aussi de se repositionner sur le plan international".
Sahara Occidental : Christopher Ross entame sa mission à Madrid
Madrid, L’envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU au Sahara occidental, M. Christopher Ross s'entretiendra ce jeudi à Madrid avec le Secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires étrangères, Angel Lossada, a-t-on appris de sources diplomatiques espagnoles.
Ces entretiens, s'inscrivent dans le cadre d'une tournée dans la région destinée à relancer le processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario en vue d’un règlement du conflit du Sahara occidental, a-t-on précisé.
L'émissaire onusien est arrivé mercredi dans la capitale espagnole, au terme d'une tournée qui l'avait conduit à Rabat, aux campements de réfugiés sahraouis et à Alger en vue de s'enquérir des différentes positions sur les modalités à mettre en œuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de Sécurité de l'ONU pour parvenir à une "solution mutuellement acceptable et qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
A Madrid, et en l'absence du chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, se trouvant depuis mercredi en Equateur pour une visite officielle de quatre jours, il est attendu que M. Christopher Ross examine avec les responsables espagnols, en charge de ce dossier, la contribution qu'ils peuvent apporter dans l'exercice de la mission que lui a confiée le Secrétaire général des Nations-Unies, M. Ban Ki-Moon.
"Le fait que la visite de Ross ait lieu est déjà en soi un élément positif. Nous étions dans l'attente de sa désignation afin qu'il puisse entamer son travail", avait commenté récemment à Rabat, le Secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires étrangères, soulignant que l'Espagne lui apportera "tout son appui pour avancer dans le règlement" de ce conflit.
M. Lossada avait également réitéré le soutien de son pays aux efforts de l'ONU et à l'application des résolutions du Conseil de Sécurité pour trouver une issue au problème sahraoui.
Il s'est déclaré, en outre, confiant que le changement de gouvernement aux Etats-Unis va donner une impulsion aux négociations entre le Maroc et le Front Polisario "pour que le processus de solution puisse avancer conformément aux paramètres des Nations unies".
S'exprimant lui aussi sur ce problème de décolonisation, le dernier en Afrique, M. Moratinos a nié dernièrement que son pays ait modifié sa position sur la question du Sahara occidental.
"Notre position n'a pas changé et l'Espagne est toujours en faveur d'une solution basée sur le principe de la libre détermination du peuple sahraoui et sur son droit à l'autodétermination", a-t-il souligné devant des correspondants de la presse étrangère accrédités en Espagne.
M. Christopher Ross dont c'est la première mission dans la région, a été désigné le 7 janvier dernier comme nouvel envoyé personnel de M. Ban Ki-Moon, en remplacement du diplomate hollandais Peter Van Walsum.
Après Madrid, il se rendra à Paris et à Washington pour des consultations similaires.
L'Algérie réitère son soutien à l'autodétermination du peuple sahraoui
Alger, Le président de la République algérienne démocratique et populaire, M. Abdelaziz Bouteflika a réitéré le soutien de l'Algérie à l'autodétermination du peuple sahraoui formant son vœu que la désignation du nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU "favorisera des avancées" en cette direction.
"Je me félicite que les Nations unies dont la responsabilité à l'égard du Sahara Occidental est établie, soient engagées dans la mise en œuvre des résolutions 1754 et 1783 (2007) et 1813 (2008) du Conseil de sécurité qui établissent clairement le cadre et le format dans lesquels les négociations doivent être menées", a écrit le Président Bouteflika dans un message à son homologue sahraoui Mohamed Abdelaziz a l'occasion de la célébration du 33 éme anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Le Président algérien a formé, dans le même contexte, son vœu que la désignation du nouvel envoyé personnel du SG de l'ONU "favorisera des avancées en vue de parvenir à une solution politique qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".
Réaffirmant la position adoptée par l'Algérie à cet égard, M. Bouteflika a indiqué qu'elle "demeure attachée à la stricte mise en œuvre de la doctrine des Nations Unies dont sont justiciables les pays et les peuples coloniaux".
"Elle continuera, comme elle l'a toujours fait, à promouvoir les vertus du dialogue et de l'empire du droit", a-t-il affirmé ajoutant qu'"en sa qualité de pays voisin des deux parties en conflit, elle continuera à se reconnaître dans la démarche de la communauté internationale qui, avec une constance remarquable, a préconisé une solution basée sur l'autodétermination du peuple sahraoui afin de parachever durablement le processus de décolonisation du Sahara Occidental".
Il a souligné, dans le même cadre, que la proclamation, le 27 février 1976, de la RASD constitue "une étape marquante" dans son histoire et "une percée significative, appréciée par les nombreux pays qui l'ont reconnue et l'accompagnent, en accord avec la légalité internationale sur la voie de l'expression souveraine de la volonté du peuple sahraoui".
En cette occasion "particulièrement agréable", le président algérien a adressé à son homologue sahraoui et à "la direction du Front Polisario et au peuple sahraoui frère" ses "chaleureuses félicitations" et "ses meilleures vœux".
quinta-feira, 26 de fevereiro de 2009
Talks on Western Sahara ‘useful’
As he left for Spain today to continue consultations on Western Sahara, Secretary-General Ban Ki-moon’s Personal Envoy on the matter said that his talks with Algerian officials had been “intensive, frank and useful.”
Talks on Western Sahara ‘useful’
"These discussions dealt with Algeria’s position toward the Western Sahara issue and the best means to resume the negotiating process,” Christopher Ross said before resuming a trip which has taken him to Rabat, Morocco and Sahara refugee camps and which will continue in Paris and Washington.
He recalled that negotiation between the parties –- Morocco and the Polisario Front -- were called for by the Security Council to find a “just and lasting political solution…that provides for self-determination for the Saharawi people," he said.
Morocco holds that its sovereignty over Western Sahara should be recognized, while the Frente Polisario’s position is that the Territory’s final status should be decided in a referendum that includes independence as an option. In Algeria, discussions were held with President Abdelaziz Bouteflika and the country’s Minister of Foreign Affairs by Mr Ross, for whom this is the first trip to the area since taking up his post last month.
At this stage of his trip, he said, he had "arrived at a clear understanding of the positions and points of view of the two parties and one of the neighbouring states and have found them to have a sincere desire to continue down the road and support my efforts."
He added that he also intends to visit Mauritania at the earliest possible opportunity.
Mr Ross, who replaced previous Personal Envoy Peter van Walsum, is expected to return to New York following the trip for further consultations at UN Headquarters.
Several rounds of UN-led talks, bringing together representatives from Morocco and the Frente Polisario, held last year resulted in the parties agreeing to continue negotiations in good faith towards a solution to the issue.
Enviado procura retomar processo de Paz
Christopher Ross está a promover consultas para retomar negociações entre as partes, para encontrar uma "solução política justa e duradoura"
Um diálogo “intenso, franco e útil” foi como o enviado especial do secretário-geral da ONU ao Sara Ocidental definiu o seu encontro com as autoridades argelinas, antes de embarcar para Espanha, onde manterá consultas sobre este território ocupado por Marrocos.
Christopher Ross lembrou que as negociações entre as duas partes – Marrocos e a Frente Polisário – foram convocadas pelo Conselho de Segurança da ONU para encontrar uma “solução política justa e duradoura, que prevê a autodeterminação para o povo sariano”.
“Estas discussões abordaram a posição da Argélia sobre o Sara Ocidental e a melhor maneira de retomar o processo de negociação” de paz, afirmou Ross, antes de retomar uma viagem que já o levou a Rabat, em Marrocos, e aos campos de refugiados no Sara, em território argelino, e que continuará em Madrid, Paris e Washington.
Allow Sahrawis self determination – UN envoy
The United Nation's new envoy to the Western Sahara has maintained the Saharawi people's right to self-determination, a position that analysts fear could complicate negotiations with Morocco.
Morocco which has annexed Western Sahara territory since 1976 has been a cause for concern and a feud on its neighbours and the country's main militant group, Polissario which claims to be fighting for its independence from Morocco.
The envoy Christopher Ross who is in Tindouf about 2,000 kilometers southwest of Algiers said his mission in north Africa is to revive negotiations between Polisario Front and Morocco for a solution allowing the Sahrawi people's right to self-determination.
Talks between Morocco and the Polisario independence movement have stalled for nearly a year since Morocco backtracked on the UN plan for a referendum to determine Western Sahara's future.
"I am in Tindouf to inquire about Polisario Front position and its view on the modalities to be implemented to progress in the UN-brokered negotiations, in a series of decisions, for a mutually acceptable solution which takes into account the Sahrawi people's right to self-determination," Mr Ross said.
The Sahrawi leadership has in the past expressed disappointment with the UN which in 1991 reached a ceasefire agreement between Polisartio and Morocco and was to organise a referendum over independence of the Sahrawi citizens.
However, the UN never managed to organise such a referendum due to Morocco's wrecking of the process, and during the last few years, with the UN mediators having strayed from the original ceasefire agreement.
Morocco wants to reopen talks with the condition that they focus only on its autonomy plan, not a referendum. The referendum plan included in the cease-fire deal that never took place because the two sides cannot agree on voting lists.
Morocco wants to include the 100,000 settlers it brought to Western Sahara, while the Polisario wants to count only the original residents and the 160,000 Saharawi refugees now living in camps near Algeria.
La représentation du Front du Polisario en France se dote d’un site Internet
Paris, La représentation du Front du Polisario en France vient de lancer son site Internet, à l’occasion du 33ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), qui sera célébré vendredi dans les camps de réfugiés sahraouis.
Ce site, www.polisario.fr, vise à renforcer les liens d’amitié et de solidarité avec les milieux sympathisants avec la cause sahraouie et à "refléter les réalités de la lutte et de la résistance du peuple sahraoui, loin de l’image que tentent de donner la propagande des forces d’occupations et leurs plumitifs tant à l’intérieur du Maroc qu’à l’étranger", souligne mercredi un communiqué de la représentation du Polisario en France.
Les membres de la communauté sahraouie et les internautes français ainsi que tous ceux qui désirent apprendre plus sur le Sahara occidental trouveront toutes les informations sur l’histoire de ce pays illégalement occupé, la lutte de son peuple pour son autodétermination et le recouvrement de son territoire et son indépendance nationale ainsi que sur l’actualité relative à cette question.
La représentation du Polisario en France a été ouverte le 2 février 1982 pour pérenniser des relations établies depuis mai 1981 avec des organisations et personnalités françaises.
Le diagnostic et les défis de l'urbanisation et de reconstruction des territoires libérés, sujet d’une conférence à TIfariti
(Envoyés spéciaux)
Tifariti (territoires libérés), Le Secrétaire d'État à l'environnement et à l’hydraulique, Ahmed Fall Mohamed Yahadih a présenté un document sur les ressources naturelles, les énergies renouvelables et la recherche pour les populations futures dans le cadre des travaux de la Conférence internationale sur le développement urbain et de la reconstruction de territoires Libéré.
Dans son exposé, M. Ahmed Fall a rappelé les décisions du dernier congrès du Front Polisario, qui donne la priorité au développement et à la reconstruction des territoires libérés et les ressources disponibles dans la région dans ce sens.
Selon le secrétaire d'État à l'Environnement et à l’hydraulique, les zones libérées "n'ont pas été explorées en vue de déterminer avec précision l’emplacement des ressources naturelles", estimant que "les richesses dans les territoires occupés du Sahara occidental, en Mauritanie e et en l'Algérie, ont leurs extensions dans les territoires libérés, comme le pétrole."
À cet égard, Ahmed Fall a ajouté qu’"Il ya de fortes indications de la présence de nombreux minéraux comme le fer, les diamants qui se trouvent également en Mauritanie."
S’agissant de l'énergie solaire, le responsable sahraoui a déclaré que "le territoire du Sahara occidental est titulaire d'un potentiel prometteur pour les énergies renouvelables et de l'énergie solaire, suffisamment pour produire de l'électricité dans la région."
Se référant à la terre, Ahmed Fal a souligné "l’existence d’importantes zones propices pour la culture dans la région Mheriz, Tifariti, Bir Lehlu et dans toute la région Zemmour".
Pour sa part le Secrétaire général du Ministère du développement économique, Baba Fdeid, a fait une présentation sur l'histoire et la projection future de l'agriculture et l'élevage dans la RASD.
Avec la contribution de la part des enseignants algériens, Mme Benabas Souey, professeur à l'Université d'Architecture et d'Urbanisme de Constantine a fait un exposé sur l'approche urbaine.
Conférence sur le développement urbain et de la reconstruction des territoires occupés
(Envoyés spéciaux)
Tifariti (territoires libérés), Le ministre de la Coopération, Salek Baba a animé, mercredi, une conférence sur l'état actuel et les perspectives de la RASD pour l'urbanisation des territoires libérés dans le cadre de les travaux de la Conférence internationale sur le développement urbain et de la reconstruction de territoires Libéré, qui se tient à la localité libérée de Tifariti du 25 au 26 février.
Le ministre de la coopération a indiqué que cette conférence rentre dans le cadre des propositions pour le développement et la reconstruction des territoires libérés, ainsi que de retour et des institutions compétences de la RASD.
L’'idée de ce séminaire est née de la visite du recteur de l'Université Autonome de Madrid, en Décembre 2008 dans les camps de réfugiés sahraouis et les contacts avec les institutions sahraouis et de la coopération dans le cadre du plan en cours d'élaboration de l'Université de la RASD, puis rendu public dans un manifeste adopté par les universités publiques espagnoles, a ajouté M. Salek.
"La reconstruction et la création des conditions de vie nécessaires dans les zones libérées sont l'expression d'une volonté politique, adoptée par le dernier congrès du Front Polisario", a souligné le ministre de la coopération.
Selon le ministre sahraoui des territoires libérés, "ces zones sont situées à l'est du mur marocain construit au début des années 80 du siècle dernier, de 70 mille kilomètres carrés et couvre les établissements de l'époque coloniale que de Tifariti, Bir Lehlu, Mijek , Aghoueinit, Douguej, Zoug et d'autres nouvellement créées comme Mheriz et Bouer Tighissit.
Dans ce contexte, Salek Baba a déclaré que "depuis le cessez-le-feu, les Sahraouis, à l'aide de certaines ONG et d'autres institutions ont établi des unités d'infrastructure minimum compte tenu du rapatriement de réfugiés sahraouis de la population, tout en visant à fournir des services essentiels pour la population nomade"
Le XIIe congrès du Front Polisario avait décidé de lancer un plan de reconstruction des zones libérées de la RASD et à cette fin, un nouveau ministère pour les zones libérées a été créé, le ministre sahraoui de la coopération.
"Nous sommes convaincus que la mise en place de services de base, l'eau, hôpitaux, écoles et autres services sociaux attirent les nomades dispersés à créer de nouvelles colonies de repeuplement", a-t-il souligné.
Pour Salek Baba, "les territoires libérés sont plus vivable sur le plan climatique et nous sommes convaincus que la plupart de la population nomade, si vous fournissez l'accès au logement, la question de l'éducation et la santé, pourrait être réglée de manière stable. "
Salek Baba dit qu'il est "une priorité et il est inéluctable de déminer ces zones dans le cadre de la reconstruction à moyen et à long terme en présentant des projets viables sur la base du nombre de personnes enregistrées dans chaque domaine."
"Nous avons besoin de développer un éco-tourisme et de la solidarité. Nous devons souligner l'importance des sites archéologiques dans le Sahara Occidental", a ajouté M. Salek.
Le ministre sahraoui a parlé de l'importance de l'élevage et l'industrie artisanale et a mis l’accent sur la route et les communications téléphoniques.
Salek Baba demandé la participation de la communauté internationale pour réaliser le projet de développement, estimant que "le principal défi est l'eau, qui doit être une priorité pour le forage à la recherche d'une meilleure eau en qualité et en quantité."
Enfin, le ministre sahraoui a exprimé ses remerciements à la mise en œuvre des projets de solidarité internationale dans ce domaine, y compris les écoles, les hôpitaux, les plans de logements, du forage pour l'eau en faveur des cheptels et des programmes agricoles.
Ouverture des travaux de la Conférence internationale sur le développement urbain et la reconstruction des territoires libérés
(Envoyés spéciaux)
Tifariti (territoires libérés), La Conférence internationale sur le développement urbain et de la reconstruction de territoires libérés, s’est ouverte ce mercredi, à la localité de Tifariti libérée, en présence de centaines de Sahraouis des délégués et des dizaines de professeurs, des universitaires et des spécialistes de différentes universités et institutions à l'étranger.
La cérémonie d'ouverture a été présidée par Seyed Bachir Mustafa, membre du Secrétariat national et chef de la direction politique du Front Polisario, accompagné par le commandant de la deuxième région militaire, Brahim Ahmed Mahmoud, Mesdames : Khadija Hamdi et Mariam Salek, respectivement ministre de la Culture et ministre l'éducation, ainsi que l'espagnol, Juan Carlos Gimeno professeur de l'Université Autonome de Madrid et Isodro Morón de l’Université de Séville (Espagne).
Le commandant de la deuxième région militaire, a ouvert la cérémonie avec un discours de bienvenue en remerciant la présence qui a assisté à la Conférence et en particulier les étrangers issus de différents pays, tels que Cuba, l'Algérie et l'Espagne.
M. Brahim a souhaité un bon séjour aux hôtes du peuple sahraoui et un succès au séminaire, estimant que "c'est une grande contribution à la cause nationale sahraouie".
Bachir Mustafa pour sa part exprimé sa "profonde gratitude pour les professeurs, chercheurs et experts représentant des institutions universitaires d’Espagne, du Royaume-Uni, de l'Algérie et du Cuba".
Bachir Mustafa, a également exprimé sa gratitude au mouvement de solidarité internationale qui a accompagné la lutte du peuple sahraoui depuis les premières années e lui a apporté le soutien ", soulignant que" la solidarité avec ces efforts est d'alléger les souffrances et en même temps la nécessité des Sahraouis d’apprendre la langue espagnole".
Bashir n’a déclaré que le Gouvernement espagnol «tente simplement d’ignorer et de marginaliser ses politiques pour promouvoir l’espagnol à tout un peuple qui a été colonisé par l’Espagne depuis plus de cent ans, en lui laissant que l'espagnol comme héritage."
"Il est irraisonnable pour l'instant, que c peuple soit privé d’exercer sa volonté de préserver et de développer la partie de ce qui est déjà une propriété commune, tout en cherchant d’aller dans les coins les plus reculés de la planète pour apprendre l'espagnol", a mis en évidence le leader sahraoui.
"Ce séminaire a lieu dans les territoires libérés et sa conclusion implique un acte de souveraineté exercé par le peuple sahraoui dans leurs propres terres libérées», a précisé Bachir Mustafa, soulignant que "l'une des principales recommandations du XIIe Congrès du Polisario, est la reconstruction et le repeuplement des territoires libérés pour préparer l'avenir, l'Etat souverain du Sahara occidental".
"Nous sommes heureux et reconnaissants de la contribution des universités et leur soutien au peuple sahraoui, matériel et humanitaire, et à cet égard de grands espoirs dans le domaine de l'érudition dans le domaine de la recherche sur la cause du peuple sahraoui ", a déclaré Bachir Mustafa.
Le leader sahraoui a également déclaré que "parmi les grandes contributions que nous proposons à cette occasion, l’idée d’une université comme l’un des principaux projets visant à promouvoir la science et le développement".
Enfin, dans son discours, Seyed Bachir Mustafa, a rappelé la situation dans les territoires sahraouis occupés, où les citoyens sahraouis sont soumis à des violations systématiques des droits de l'homme "et a condamné le mur de la honte qui sépare en deux parties, le peuple et le territoire du Sahara occidental".
Après l'intervention de Seyed Bachir Mustafa professeurs parle espagnol, Juan Carlos Gimeno, Université autonome de Mardid et Isodro Morón de l’Université de Séville, ont passé en revue la proposition de ce séminaire et le rôle que peut apporter les universités à des questions comme celle du Sahara occidental. "
Il est à rappeler que la conférence se poursuivra jeudi avec d’autres conférences et tables rondes autours des différentes questions, selon le programme de cet évènement.
quarta-feira, 25 de fevereiro de 2009
M. Ross : "Ma tournée dans la région m'a permis de prendre connaissance des différents points de vue"
Alger, L'envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies au Sahara occidental, M. Christopher Ross, a déclaré mercredi à Alger que sa tournée dans la région lui a permis de prendre "clairement" connaissance des différents points de vue et positions.
"Cette étape de ma première tournée dans la région dans le cadre de ma mission en tant qu'envoyé personnel du SG de l'ONU au Sahara occidental, m'a permis de prendre connaissance clairement des positions et des points de vue", a dit M. Ross à la presse avant de quitter Alger dans le cadre d'une tournée qui l'a menée également au Maroc et aux camps des réfugiés sahraouis.
"Cette tournée, a-t-il poursuivi, m'a permis également de constater une volonté sincère de poursuivre le processus (du règlement du conflit) et de m'aider dans ma mission de la part des deux parties au conflit (Maroc et Front Polisario) ainsi que de la part d'un pays du voisinage".
Rappelant les entretiens qu'il a eus avec les hauts responsables marocains et sahraouis dans le cadre de cette tournée, M. Ross a, en outre, exprimé son intention de visiter la Mauritanie "dans les plus brefs délais".
L'émissaire onusien a indiqué qu'il poursuivra sa tournée en se rendant, tour à tour, à Madrid, Paris et Washington pour examiner avec les hauts responsables dans ces trois capitales "la contribution qu'ils peuvent m'apporter dans l'exercice de ma mission".
Par ailleurs, M. Ross a souligné que les entretiens qu'il a eus avec le président Bouteflika, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci et le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, ont été "francs" et "fructueux".
"Ces entretiens, a-t-il ajouté, ont porté sur la position de l'Algérie vis-à-vis de la question du Sahara Occidental et sur la poursuite du processus de négociations entamé entre les deux parties (Maroc et Front Polisario) pour aboutir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable garantissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
L'Envoyé personnel du secrétaire général de l'Onu avait eu dimanche à Chahid El Hafed, dans les camps de réfugiés sahraouis, des entretiens avec le président de la République, M. Mohamed Abdelaziz et des membres du Secrétariat national du Front Polisario.
Il avait déclaré que sa visite a pour objectif de s'enquérir de la position du Polisario et de son point de vue sur les modalités à mettre en œuvre pour progresser dans les négociations auxquelles a appelé le Conseil de sécurité, pour une solution mutuellement acceptable qui prend en charge le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
La tournée de M. Ross dans la région s'inscrit dans le cadre de la relance des négociations entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, avait indiqué l'ONU.
"Après les réunions qui se sont tenues à New York, la semaine dernière,
impliquant le secrétaire général, les membres du Conseil de sécurité, ainsi
que les parties au conflit que sont le Maroc et le Front Polisario, l’envoyé
personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, Christopher Ross,
est parti pour la région en prévision des consultations prévues", avait expliqué
la porte-parole de l'ONU, Mme Michèle Montas.
M. Ross, qui a succédé à ce poste au Néerlandais Peter van Walsum, a accompli une longue carrière au sein du département d’Etat américain, où il s’est spécialisé dans les questions concernant les régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, ajoute l'ONU.
Il a été ambassadeur des Etats-Unis en Syrie et en Algérie et a été aussi un des conseillers principaux sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Mission permanente des Etats-Unis auprès des Nations Unies. Il a également occupé le poste de conseiller principal à l’ambassade américaine à Baghdad en 2004, rappelle-t-on.
Western Sahara: "sincere desire" of the parties to continue dialogue
There is a "sincere desire" of Morocco and the Polisario Front to continue negotiations on the future of Western Sahara, said Wednesday in Algiers the new UN envoy for Western Sahara Christopher Ross, currently touring the region.
*
"This tour has allowed me to see a sincere desire to continue the process (the settlement of the conflict) and help me in my mission of both parties of the conflict (Morocco and Polisario Front) and from the neighbourhood countries", namely Algeria, told the press Mr. Ross, whose remarks were reported by the Algerian press agency APS.
"This first stage of my tour in the region allows me to hear clearly the positions and views," he added, before leaving Algiers, where he arrived Monday in connection with a tour intended to revive the negotiating process between Rabat and the Polisario Front.
Before Algiers, Ross had visited Morocco and the Sahraoui refugee camps in Tindouf (south west of Algeria).
The new UN envoy, appointed in January, said he would now travel to Madrid, Paris and Washington to "discuss with senior officials in the three capitals of the contribution they can make in the exercise of his mission.
Mr. Ross has also reported that in Algiers he had “frank and fruitful” talks with President Abdelaziz Bouteflika, Foreign Minister Mourad Medelci and the Minister Delegate for Maghreb and African Affairs Abdelkader Messahel.
Former Spanish colony with a sub-soil rich in phosphates, Western Sahara was annexed in 1975 by Morocco, which offers a wide autonomy under its sovereignty, rejecting any independence.
The Polisario, supported by Algeria, on the other hand requires a referendum for self-determination in which independence would be one of the options.
Irish oil company speeds up illegal oil hunt
The Irish oil company Island Oil and Gas today announced their intention to upgrade their licence in occupied Western Sahara from a frontier licence to an exploration licence.
Press Release
Island Oil and Gas
25 February 2009
Moroccan operational update:
-Aeromag survey defined promising structures
-Imminent negotiations with ONHYM to upgrade Frontier licence into Exploration Licence
-Highly positive regional moves: discoveries and international major farm ins Island Oil & Gas, the Irish exploration and production company with an international portfolio is very pleased to note today’s statement by San Leon, operator of the Joint Venture set up to explore the Zag basin, onshore Morocco.
Aeromagnetic surveys have defined a number of promising structures. The results of the survey have greatly encouraged the joint venture (Island 20%) and negotiations are to commence on upgrading the Reconnaissance Licence to a full Exploration Licence.
In addition, Island notes the highly positive regional news of both new discoveries on the Algerian side of the basin and the entrance of international major RWE to the licence adjacent to Island’s.
Paul Griffiths, CEO of Island Oil & Gas commented:
“All of these moves are highly positive in both a regional and specific context. The entrance of such a major company as RWE to the adjacent licence validates our first mover activity.
The results from the aeromag, whilst very early, are very exciting. With excellent terms currently being offered in Morocco, we look forward to the future with confidence”
25 February 2009
Enquiries:
Island Oil & Gas plc
Paul Griffiths
Carl Kindinger
Tel: +353 1 6313755
www.islandoilandgas.com
Davy (NOMAD and broker)
Anthony Farrell
Tel: +353 1 679 6363
College Hill (Financial PR)
Paddy Blewer
Nick Elwes
Tel: +44 (0)20 7457 2020
Notes to editors
Island Oil & Gas is an Irish based international oil and gas company, with recent history of proven exploration, development, production and asset trading successes. Its portfolio includes projects in Ireland, Netherlands, Albania and Morocco. With approved international operator status, Island has an access route into new projects denied to many of its peers.
Island has been involved in Morocco since early 2007, has found operating conditions to be excellent and has found ONHYM, the Moroccan National Office of Hydrocarbons and Mining to be a highly valued partner. Island is targeting high impact joint venture exploration plays in two prospective projects:
The Tarfaya Exploration Licence is located onshore Southern Morocco and covers an area of 13,434 square kilometres adjacent to the Atlantic Coast. The Exploration Licence was awarded by ONHYM in November 2007 and is effective from 14 January 2008 for an eight year term divided into three work phases. Island is the operator and owns 30% of the Licence, with AiM listed San Leon Energy plc as 22.5% partner]. A recent competent person report compiled by Netherland Sewell & Associates for San Leon’s AiM listing stated that ‘Probable Prospective’ oil in place for the Tarfaya exploration leads of 2,511.5 mmb and gross ‘Probable Prospective Oil Resources’ of 711.3 mmb. It quotes gross unrisked ‘Possible Prospective Oil Resources’ of 3,878.6 mmb.
The Zag Reconnaissance Licence is located in Southern Morocco and covers approximately 21,807 square kilometres. Island owns 20% of the Licence which is operated by San Leon Energy. The Zag Exploration Reconnaissance Licence lies within the Zag-Tindouf Basin of Southern Morocco and Western Algeria and is the westernmost of the prolific hydrocarbon-producing Palaeozoic Basins of North Africa. Petro Canada and RWE have taken acreage in adjacent blocks, and Repsol have made a major commercial discovery in the basin. Reconnaissance Licence upgradeable to a full Exploration Licence.
Time to let the Sahrawis decide
"WSRW believes it is time for the Saharawi people to settle the question of how they wish to be governed through the referendum which the UN calls for. Then it will be clear to companies with whom to deal", writes WSRW in letters to the editor in the petroleum journals Upstream and Petroleum Africa.
Saharawi must decide on Western Sahara
By Cate Lewis
International Coordinator, Western Sahara Resource Watch
Letter to the editor
Upstream, 20 February 2009
UPSTREAM’S coverage of Moroccan oil exploration in Western Sahara points out the dilemma that it is
a territory which is treated by the United Nations as an unresolved colonial issue, and an area under occupation.
In the 30 January edition of Upstream, Calvin Dark of the US-based Moroccan lobby bureau Moroccan American Center for Policy, in seeking to correct some “false and misleading statements” in your coverage, unfortunately makes a series of errors of his own.
Dark claims that the UN considers Morocco as Administrative Authority over Western Sahara, and that the Moroccan oil search in Western Sahara is legal since it is to the benefit of the people of the territory. His arguments are taken out of thin air.
Western Sahara Resource Watch, representing individuals and organisations in 30 countries, would like to clarify a few aspects of Dark’s interpretation of international law.
• No state in the world recognises Morocco’s claim to Western Sahara, a claim which is found groundless
by the International Court of Justice. The UN condemned the 1975 Moroccan annexation of Western
Sahara.
• Morocco is not recognised as the Administering Power of the territory. This was clearly confirmed by the UN legal office, in its much referred to 29 January 2002 Legal Opinion, paragrap 6. No agreement has ever legally transferred the administration of Western Sahara from Spain to Morocco, according to the UN.
• Had Morocco been the Administering Authority of Western Sahara, certain regulations would apply,
such as not carrying out natural resource exploration or exploitation unless it is respecting the wishes and interests of the people of the territory. But considering Morocco is not the Administering Power,
as the author of the UN legal opinion, Hans Corell, has repeated, even stronger rules must be considered as to when natural resources activity can be considered legal.
“Any limitation of the powers of such entity acting in good faith would certainly apply a fortiori to an entity that did not qualify as an administering power but de facto administered the Territory”, Corell said recently.
• It is not for Morocco to decide what is of the Saharawi people’s benefit. According to the UN, the exploitation of natural resources can only take place if it is in accordance with the “wishes and interests” of the people in the territory.
Only the people in Western Sahara can decide this, not Morocco. Despite more than 100 UN resolutions calling for the Saharawis’ right to selfdetermination, this right has still not been respected.
Western Sahara Resource Watch (WSRW) works to preserve the natural resources of Western Sahara
for the Saharawi people. These people are simply asking to exercise their inalienable right to selfdetermination endorsed by the United Nations. WSRW believes it is time for the Saharawi people to settle the question of how they wish to be governed through the referendum which the UN calls for. Then it will be clear to companies with whom to deal.Petroleum Africa
11 February 2009
WSRW Weighs in on Western Sahara Exploration Debate
Petroleum Africa has received many comments on recent reports published on www.petroleumafrica .com and in the February issue of the magazine regarding the exploration taking place off the coast of Western Sahara initiated by Kosmos Energy under an agreement with Morocco (see http://www.petroleumafrica.com/read_article.php?NID=7014). We have, in an effort to be fair to all, published each organizations’ perspective on the issue.
Recently, Petroleum Africa was contacted by Catherine Lewis, International Coordinator for Western Sahara Resource Watch (WSRW). Lewis offered the WSRW’s perspective on the statement issued to Petroleum Africa by Calvin Darks, Director of Communications for US based Moroccan lobby bureau the Moroccan American Center for Policy.
The clarification and position of the WSRW as received by Ms. Lewis follows:
11 February 2009
Petroleum Africa
Dear Editor
Petroleum Africa has written a series of good articles in recent weeks regarding the case of Moroccan oil exploration in Western Sahara. The dilemma as written by Petroleum Africa, is that Morocco is exploring for oil in a territory, which is treated by the UN as an unresolved colonial issue, and is an area under occupation.
Mr. Calvin Dark, Director of Communications of the US based Moroccan lobby bureau Moroccan American Center for Policy, in seeking to correct some "false and misleading statements" in your coverage, presented an opinion to Petroleum Africa which was published on 24 January, unfortunately makes a series of errors of his own (see article).
Western Sahara Resource Watch, representing individuals and organisations in 30 countries, would like to clarify a few aspects of Mr. Dark’s interpretation of international law.
Most gravely, Mr. Dark makes a serious mistake in suggesting that Western Sahara is part of Morocco. No state in the world, nor the UN, recognise Western Sahara as Moroccan. The 1975 Madrid treaty between Morocco and its neighbouring countries has never been recognised by the UN. On the other side, the 1975 Moroccan annexation of Western Sahara was condemned by the UN.
Morocco has furthermore never been recognised as Administrative Authority of the territory, as Mr. Dark suggests. It is all the more curious that he should state this, given that he himself quotes a legal opinion made by the former UN Under-Secretary General for Legal Affairs, Mr. Hans Corell of 2002. In the opinion’s section 6, it is stated that: "The Madrid Agreement did not transfer sovereignty over the territory, nor did it confer upon any of the signatories the status of an administering Power - a status which Spain alone could not have unilaterally transferred." How is it possible for Dark to claim that this means the "United Nations, which recognised the validity of the Madrid Treaty, also recognises Morocco as the Administering Authority in Western Sahara"?
If this premise doesn't hold, the rest of the argument falls. Morocco may be the de facto administrator in Western Sahara, but the claim by Polisario that its occupation is illegal is given a footing. Corell continues, "Morocco however, is not listed as the administering Power of the territory in the United Nations list of Non-Self-Governing Territories" (section 7)
Had Morocco indeed been the administering power of Western Sahara, certain regulations would apply, such as the fact that it does not carry out natural resource exploitation/ exploitation unless it is respecting the wishes and interests of the people of the territory. But considering Morocco is not the administering power, as Corell has repeated, even stronger rules must be considered as to when natural resources activity can be considered legal.
"Any limitation of the powers of such entity acting in good faith would certainly apply a fortiori to an entity that did not qualify as an administering Power but de facto administered the Territory," Corell stated in a conference in South Africa in December 2008: click here for statement.
Mr. Dark states that “The Polisario has taken out of context and manipulated the full findings of the 2002 advisory opinion of the UN's Legal Affairs Division, which explains the extent to which Morocco is authorised to undertake such developments and conditions governing use of any resulting benefits.” In this one sentence, Mr. Dark has omitted the most important aspect of the entire Western Sahara conflict, and the main conclusion of the 2002 opinion. It is not for Morocco to decide what is of the people’s benefit. The whole conclusion of the Corell opinion is that this can only take place if it is accordance with the “wishes and interests” of the people in the territory. The issue is thus self-determination for the people in the territory. More than 100 UN resolutions support this right for self-determination the Sahrawi people. This applies for the territory’s resources as much as for the territory.
Here, one can be assured that the opinion Dark attributes to the Polisario alone, is in fact shared by the community of international lawyers and academics as well as United Nations bodies. It is actually Morocco which is alone in its special pleading.
The International Court of Justice found in 1975 that Morocco never had any sovereignty over Western Sahara and that its people were entitled to the right of self-determination. The UN General Assembly resolution of 1979 (34/37) refer to the Polisario as the legitimate representative of the Saharawi people and resolution (35/19) of 1980 described Morocco's presence in Western Sahara as an "occupation". In any case its de facto administration covers only the part of the country west of the military wall or berm which divides the territory held by Morocco from that held by the Polisario Front.
The Polisario Front, by the way, is recognised by the United Nations as the proper representative of the Saharawi people (on both sides of the berm) in the current peace talks with Morocco. The Saharawi Republic is a full member of the African Union and recognised by many countries around the world. It has a democratic constitution and elects its president and government at a national congress every 4 years. Morocco, by contrast, is ruled by an absolute monarch who appoints the prime minister and has the power to dismiss any member of the government or parliament. If Western Sahara’s president has led his country for over 30 years, it is because he has been re-elected many times by his people. The change of the Moroccan head of state during that period occurred not by a vote but through the traditional rules of succession following the death of King Hassan II in July 1999.
Western Sahara Resource Watch works to preserve the natural resources of Western Sahara for the Saharawi people. These people are simply asking to exercise their inalienable right to self-determination endorsed by the United Nations. WSRW believes it is time for the Saharawi people to settle, through a referendum, the question of how they wish to be governed. Then it will be clear to companies with whom to deal.
Yours sincerely
Cate Lewis
Sahrawi teenager raped by police officers
The 16-year-old was undressed and raped during interrogation.
24.02 - 2009
Last Sunday night, on the way out of her family's house in al Quds street in El Aaiun, the 16 year old pupil was stopped by the police.
According to her own testimony to the Sahrawi human rights organizations ASVDH and ODS, she was handcuffed and her face was covered with a dirty cloth. She was then taken into a police car, where she was beaten. The police took her to an unknown location.
Shortly after being taken out of the car, two police officers arrived. The victim has been able to identify and name both of them to the Sahrawi human rights organizations. They interrogated her about Western Sahara flags that have been distributed around El Aaiun, and about Western Sahara graffiti that has been painted on come school buildings recently.
When she said she did not recognize the allegations, the two police officers undressed and raped her. During interrogation she was threatened that if she didn't give the police the information they sought, her younger siblings would be kidnapped as well.
As the interrogation ended, she she was threatened that she would be killed if she publicized the story.
But she did it anyway. Both the victim's name, descriptions of the rape method and photos of her have been distributed by email by human rights groups in Western Sahara this week.
"This is terrible. I know her well", said the winner of the Student Peace Prize 2009, Rabab Amidane.
Amidane is now in Trondheim, Norway, and is going to receive the award this Friday. When the Norwegian Support Committee for Western Sahara called Rabab on Tuesday morning, she had not yet heard of the episode.
She said the victim is a close friend of her family.
"She often comes to our house to drink tea or eat dinner. She is one of my little sister's best friends", said Amidane.
Western Sahara Project builds future for refugees. Mount Holyoke students aim to help Saharawis denied a homeland
Mount Holyoke News
By Samantha Silver
19 February 2009.
If you ask Senia Bachir Abderahman '10 where she's from, she will tell you she's from Western Sahara in North Africa, even though this is a place on which Senia has never set foot. A 1500 mile wall prevents anyone from coming in, especially its native people. Western Sahara has been occupied by Morocco since 1975.
As a refugee of Western Sahara, she and her family are not allowed citizenship in the territory and so Abderahman was born in Tindouf, Algeria, where her family lives in the Smara refugee camp. Despite a cease-fire between Morocco and the people of Western Sahara since 1991, this has not prevented the people of Western Sahara, called the Saharawis, from being tortured and killed by Moroccan soldiers. Western Sahara, located between Morocco and Mauritania, is recognized as a "non self-governing territory" by the United Nations because of Morocco's refusal to give the Saharawis referendum to self-determination, the right to choose their own status as a people.
If you Google "Senia Bachir Abderahman" you will find over a hundred hits from websites in English, Norwegian and Spanish, among other languages speaking the praises of a student who is doing all she can to make the plight of her people known. Abderahman has spoken before the United Nations and human rights groups, sharing her story and it was such a story that hit home with Nina Nedrebo '10.
Nedrebo, who is from Norway, has no connection to Western Sahara other than her own personal interest in helping the Saharawis and the Saharawi people she has met and spoken with. "There is no other project that has resonated so deeply with me," she said. Nedrebo has now taken on the plight of the Saharawi people as her own and along with Abderahman is embarking on a project that aims to help the Saharawis make their lives more sustainable.
Their plans for such an effort, called the Western Sahara Project, aims to create a library and cultural center for the people in Abderahman's refugee camp, and start a small sheep farm that will provide a source of income to the project and help to employ those who will work at the library. The Western Sahara Project was chosen by Mount Holyoke to be one of the 100 Davis Projects for Peace, awarding the project a grant for $10,000. "I was so excited we won. Every cent from the grant will be used," said Abderahman. Nedrebo and Abderahman's efforts are already taking the Mount Holyoke campus by storm, in hopes that starting small will help their efforts reach a more global scale. Abderahman won three awards last Monday (the most of anyone at the event) for her work within the Mount Holyoke and global community, including the Kelly Sottile award, the Center for Global Initiatives Award and the Weissman Center Award (which was given to both Nedrebo and Abderahman).
Abderahman and Nedrebo are also seeking donations of books for the library as well as funding to buy more books. There have already been donations of books from Putnam Press. Abderahman and Nedrebo are planning for a Western Sahara awareness week in March, which will start with a panel on human and civil rights in the Middle East and North Africa. They are also planning a benefit a cappella concert to feature the V8s, the Amherst Route 9 and the Smith Vibes, which will help raise money towards the project.
"Finally something that I have been dreaming about is becoming a reality," said Abderahman.
Marathoners trek across Sahara
Monday February 23,
Sports Illustrated/CNN (USA)
LAAYOUNE REFUGEE CAMP, Western Sahara (AP) -- Marathon runners from more than two dozen countries raced through the rock-strewn desert of Western Sahara on Monday to celebrate the 33rd anniversary of the conflict-ridden territory's call for independence.
Mostly Spaniards and other Westerners, the competitors covered 26.2 miles of what organizers say is a safe circuit because it's next to refugee camps. The area is near Algeria and far from the front line of the Western Sahara's conflict.
About 450 racers from 26 countries took part. The course runs between two of the sprawling camps where many of the 160,000 ethnic Saharawi refugees live in mud houses and tents on the border with Algeria.
The number of racers has more than tripled since the annual event began in 2001, organizers said. Conditions are Spartan: The racers have no running water or electricity; they eat ethnic Saharawi food; they are housed in refugees' homes or tents because there is no hotel in Western Sahara.
The Sahara Marathon was part of celebrations for the anniversary of the Polisario Front's declaration of independence in 1976. Morocco holds two-thirds of the territory, while the United Nations strives to revive negotiations between Moroccans and the Polisario that have dragged on and off since a 1991 cease-fire.
While Western Sahara is one of the world's oldest conflict zones, competitors appeared unfazed about running through a no man's land held by Polisario troops and some 150,000 Moroccan soldiers guarding the 1,600-mile barrier of barbed wire, walls and 5 million land mines.
"People think Africa is stressful, but it's really fine," said Tracy Urquhart, a 37-year-old office assistant from Kitchener, Ontario.
"This race is a really unique experience," she said, as Saharawi boy scouts sang national chants and nomads on camels waved the Polisario Front's flag amid the loud traditional "you-you" cries of refugee women.
Urquhart and her running partner, Alain Jacques, 27, a retail manager, said they'd heard of the marathon through the running circuit in Canada and had signed up on the Internet.
"We plan to do a marathon on each continent," Jacques said as they warmed up for the race in Laayoune, a refugee camp named after Western Sahara's capital, which is under Moroccan control.
Miguel Martin de Vega, a university professor in Castilla de la Mancha who had brought 75 students to spend a week in refugee schools, said taking part was "a way to show international solidarity with the Saharawis."
The marathon was less a competition than a symbol for many refugees.
"We appreciate that they're coming, but we'd like independence even more," said Um Barka Sidi, a refugee woman who cheered on the competitors as they ran across the rocky sand steppes.
"Our goal is for everybody to enjoy, and for outsiders to realize how Saharawis have to live," said Mohammed Sid Ahmed Bougleida, the national sports director for the Polisario, which co-organizes the race with partners in Spain and Italy.
High-profile runners such as 1995 world marathon champion Martin Fiz help promote the cause for Saharawi independence, he said.
The runners "learn a lot from the families they live with," Bougleida said. "And for the Saharawis it's an opening to the outside world," he added, noting that most refugees never leave their camps in the Sahara.
Reaching out to the Sahrawi people: Student Peace Prize for Human Rights Activist
European Students' Union (ESU)
23 February 2009
It's a long-disputed, largely neglected and forgotten corner of North Africa. But finally, Western Sahara has something to celebrate with the announcement that one of its citizens, Rabab Amidane, is this year's winner of the Student Peace Prize 2009. Amidane was awarded the Prize for her work on human rights, students' rights and peace in the controversial territory.
Western Sahara was a Spanish colony up until 1975, when the Spainish withdrew. Morocco invaded the same year and has occupied the country ever since. Much of the population is confined to a miserable existence in refugee camps in Algeria, and the people still in Western Sahara itself live under strict surveillance by the Moroccan police and with a constant threat of violent repression if they show dissent to Moroccan rule.
Through her work, Amidane is making a considerable contribution to alerting the world to the discrimination and violence that the Sahrawis are exposed to by the Moroccan Government. What makes her work all the more impressive is that even though Amidane herself has always used peaceful means in her fight for human rights, she has been exposed to torture and arrested by the Moroccan police on several occasions and also seen her brother sentenced to five years in jail and her sister arrested and beaten for speaking out about the situation.
The Prize comes in recognition of her extensive work which focuses heavily on documenting the situation in Western Sahara through photography and writing reports for the Sahrawi human rights organisation, CODESA. She has even taken the brave step of publishing videos on the internet of students being attacked by the police, which led to her receiving anonymous threats to her safety. Amidane has also worked tirelessly to highlight the situation of the Sahrawi people of Western Sahara at international level through travelling abroad and lobbying European political leaders. This included a trip to Norway in 2007 to meet meet with Prime Minister Jens Stoltenberg in which she called for political support for Western Sahara's independence from Morocco.
According to Sigrun Espe, leader of the Student Peace Prize Committee 2009, Amidane was a natural candidate for this year's Prize. "The reason why Rabab Amidane was awarded this year's Peace Prize is precisely because of her involvement with students' rights and human rights in Western Sahara, and her contribution to a peaceful solution to the conflict. Additionally, Rabab is a strong and charismatic woman, and she speaks English, both of which have helped her to build up a strong international network."
"By giving the Student Peace Prize to Rabab Amidane the conflict is becoming more visible, which is an important contribution to peace in Western Sahara," claims member of the Student Peace Prize Committee and former leader of the Norwegian Nobel Committee, Ole Danbolt Mjøs. "The conflict in Western Sahara has been going on for more than thirty years, but only a few people know about the violation of human rights committed by the Moroccan government. A referendum about Western Sahara's right to self determination should have been carried out a long time ago, but nothing has happened yet. "The Student Peace Prize can contribute to carrying through the referendum promise, and to a just peace in Western Sahara," continues Mjøs.
ESU has been following the work of Amidane since 2007 and extends its warmest congratulations to her on this Prize. We will continue to support her work and that of other Sahrawi students fighting for the right to self-determination in Western Sahara.
UN envoy commits to Saharawi self-determination
Associated Press (AP)
RABOUNI, Western Sahara
22. February 2009
By ALFRED de MONTESQUIOU
The United Nations' new envoy to the Western Sahara on Sunday reasserted
the Saharawi people's right to self-determination, a stance that could
further complicate negotiations with Morocco, which refuses any such
solution to the long-standing conflict. Christopher Ross said his main
goal was to restart peace talks between Moroccans and the Polisario
Front to end the conflict that has dragged on since Morocco annexed the
desert territory in 1975. Negotiations must tend to "a solution that
includes the right of the Saharawi people to self-determination," Ross
said in speech he read in Arabic to the Saharawi president-in-exile and
an assembly of ministers and chiefs from the nomadic tribes that make up
Western Sahara. Talks between Morocco and the Polisario independence
movement have stalled for nearly a year since Morocco backtracked on a
U.N. plan for a referendum to determine Western Sahara's future. Morocco
wants negotiations to focus instead on its proposal for enlarged
autonomy. Ross was appointed U.N. envoy in January after his
predecessor, Peter van Walsum, angered the Polisario by calling its
demands for independence unrealistic. Ross declined to comment on when
negotiations might resume or whether Morocco's King Mohamed VI, whom he
met earlier this week, had agreed to the idea of again discussing
self-determination. He did not explicitly mention any possible timing
for a referendum, but his call for "a political solution mutually
acceptable to Morocco and the Polisario" was perceived by the Saharawis
as strong backing. "It's positive, Ross told me he'd work on reopening
negotiations without preconditions," said Mohamed Abdelaziz, the
Saharawi president-in-exile. "He could truly contribute to solving this
conflict," Abdelaziz told The Associated Press in an interview after
Ross' departure for the capital of neighboring Algeria, Algiers. Morocco
said it had no immediate comment. "We will react after having closely
examined the special envoy's statement," the country's information
minister and government spokesman, Khalid Naciri, told The Associated
Press on Sunday. Morocco wants to reopen talks with the condition that
they focus only on its autonomy plan, not a referendum. Talks have been
on and off since fighting ended in 1991. The referendum plan included in
the cease-fire deal never took place because the two sides cannot agree
on voting lists. Morocco wants to include the 100,000 settlers it
brought to Western Sahara, while the Polisario wants to count only the
original residents and the 160,000 Saharawi refugees now living in camps
near Algeria.
Associated Press Writer Hassan Alaoui contributed to this
report in Rabat, Morocco.
88 partis et organisations politiques adoptent une résolution en faveur du peuple du Sahara Occidental à Athènes (Grèce)
Athène, 88 délégations représentant des partis, des organisations politiques, présentes au 18eme Congrès du Parti Communistes Grec, ont cosigné avec celui-ci une résolution dans laquelle, elles expriment leur solidarité avec peuple sahraoui, qui lutte sous la direction du Front POLISARIO, pour son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.
Les participants dénoncent également la politique de répression et de violations des droits de l’homme menée par les autorités d’occupation marocaines contre les populations sahraouies, demandant la libération des prisonniers politiques sahraouis, et l’ouverture des territoires occupés du Sahara Occidental, aux observateurs et à la presse internationale .
Tout en appuyant la poursuite des négociations directes entre le Front POLISARIO et le Royaume du Maroc, "ce afin de parvenir à une solution juste, pacifique et définitive du conflit conforme au droit international".
Les signataires demandent à l’Union Européenne d’exclure le Sahara Occidental dans " le statut avancé octroyé au Maroc" et exigent la révision de l’accord de pêche signé avec le Maroc pour inclure illégalement les eaux maritimes du Sahara Occidental, territoire qui fait l’objet d’un processus de décolonisation, et dont les ressources doivent être préservés de toute exploitation iilicite.
Mohamed Sidati, ministre délégué pour l’Europe, membre du Secrétariat National qui représentait le Front POLISARIO au Congrès du parti KKE, a participé à un grand meeting de Solidarité avec la lutte du peuple sahraoui, organisé à Athènes, à l’occasion de ce congrès..
Par ailleurs le diplomate sahraoui a été reçu au Ministère des affaires étrangères Grecque et a eu des entretiens avec Paulina Lampsa, responsable des relations internationales du PASOK, ainsi qu’avec la Direction de la coalition de la gauche (Synaspismos)..
La résolution rappelle enfin, que la question du Sahara Occidental est un problème décolonisation dont la solution est liée au libre exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.
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