sábado, 18 de julho de 2009

Application de la légalité internationale au conflit du Sahara occidental Obama favorable


Le président américain Barack Obama «est en train de faire des pressions» sur le Maroc pour l'amener à accepter une «solution au conflit du Sahara occidental conforme à la légalité internationale», a affirmé, mercredi à l'APS, le juriste et expert en relations internationales, l'Espagnol Carlos Ruiz Miguel.

«La lettre adressée dernièrement par Obama au roi du Maroc ne fait aucune référence au soutien américain à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara occidental, mais lui demande, au contraire, de soutenir les démarches de l'envoyé spécial pour le Sahara occidental Christopher Ross», a ajouté Ruiz Miguel.
Pour le juriste espagnol, auteur de plusieurs analyses sur la question sahraouie, M. Ross a visité dernièrement la région avec une «nouvelle proposition basée sur le respect du droit international» et ce fait, a-t-il ajouté, «est en lui-même significatif dans la mesure où cela veut dire purement et simplement que la proposition marocaine n'est pas prise en considération».
Evoquant la position des Etats-Unis à l'égard du conflit sahraoui, le juriste espagnol a indiqué que la nouvelle Administration américaine «perçoit mieux aujourd'hui ce problème qui relève avant tout d'une décolonisation inachevée».
Pour étayer son argumentation, il a rappelé que lors de la dernière résolution du Conseil de Sécurité en avril dernier, le nouvel ambassadeur américain à l'ONU «n'avait apporté aucun soutien à la proposition marocaine, contrairement à la réunion antérieure, sous l'ère de l'ancien président George Bush, où a été adoptée la résolution 1813». «Pour moi, il est clair que ni les Etats-Unis ni Ross ne soutiennent la proposition marocaine d'accorder une large autonomie au peuple sahraoui, et tout porte à croire que l'on s'achemine vers une version corrigée du plan Baker, qui est d'ailleurs toujours d'actualité pour trouver une solution juste et durable au conflit», a-t-il affirmé.
Poursuivant son analyse, l'expert espagnol, a souligné que la dernière visite de Ross dans la région «a plongé le régime marocain dans le désarroi», au point où, a-t-il dit, «il a été boycotté à Rabat par les principaux dirigeants marocains et la presse de ce pays».

Redouane N.

Sem comentários: