quarta-feira, 4 de março de 2009

Les élus français s’engagent à ''clamer haut et fort'' l’injustice imposée au peuple sahraoui


Chahid El Hafed, Les élus français ont promis, "d’ores et déjà, de clamer haut et fort l’injustice dont fait l’objet le peuple sahraoui et de faire pression sur le Maroc afin qu’il revienne sur son entêtement contre la justice et les droits de l’Homme au Sahara Occidental", a rapporté le quotidien algérien, Le Jeune indépendant dans son édition du mardi.

Les élus français sont venus pour entendre, comprendre et mieux connaître le "conflit oublié", a précisé Nadia Hamoudi, adjointe au maire de Tours, estimant que le sujet du Sahara Occidental est méconnu en France. Il a été occulté par le conflit israélo-palestinien. Cette rencontre participe effectivement, de la méconnaissance totale de la réalité sahraouie et de sa marginalisation dans le débat français fermé au cas sahraoui, a ajouté la même source.

Pour sa part, Salah Merabti, président de la communauté islamique d’Indre-et-Loire a assuré que "loin de toutes considérations géopolitiques, je fais une visite d’information pour combler les lacunes sur la question sahraouie, de mes propres yeux". Le "boulot" effectué par les élus leur permettra "de faire le travail de sensibilisation autour des associations à caractère humanitaire et social".

Cette visite, pour la plus jeune élue, Ager Ouslati du Val-de-Marne (22 ans), aide à "prendre conscience de ce qui se passe dans la région". Elle espère que l’opinion internationale se réveille pour faire "barrage à l’injustice qui sévit à quelques centaines de km de la France".

"Je ne connais pas particulièrement ce dossier. J’ai été sollicité en tant qu’élu pour aller voir dans quelles conditions vivent les réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf et j’ai répondu présent. J’ai accepté pour me faire une opinion précise sur la question et voir dans quelle mesure je pourrais apporter ma contribution", a expliqué Emile Mouheb, maire-adjoint de Cerney, une commune française, située dans la région d’Alsace (est de la France) et membre de la délégation.

De leurs côtés, l’’Association d’intervention sociale de la France et du Mouvement paix sans frontières, qui sont arrivés également de Metz pour voir de près la réalité dramatique. "Aujourd’hui nous venons de découvrir la face cachée du drame aux portes de Paris".

Le militantisme en faveur des Sahraouis sera renforcé à partir de la France, ont promis les deux associations, a-t-on indiqué.


La visite des élus français pendant trois jours dans les camps de réfugiés, leur a permis d’entendre, comprendre et mieux connaître la situation du peuple sahraoui méconnue en France depuis plus de 33 ans. Ils se sont entretenus avec la population, les membres du Front Polisario et du Gouvernement de la RASD et enfin avec le président de la République, Mohamed Abdelaziz, rappelle-t-on.

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