domingo, 31 de maio de 2009

AI réaffirme la pérsistence de la répression marocaine contre les Sahraouis qui réclament leur droit à l’autodétermination


Londres, L’ONG Amnesty International (AI) a réaffirmé, jeudi que le régime marocain perssiste dans sa répression contre des voix sahraouies appelant au droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental, garanti par la légalité internationale.

"Plusieurs centaines de Sahraouis soupçonnés d’avoir participé à des manifestations contre l’occupation marocaine du Sahara occidental ou d’avoir diffusé des publications favorables au Front Polisario ont été arrêtés. Certains ont été remis en liberté après avoir été interrogés, d’autres ont été jugés pour participation à des actions violentes dans le cadre de procès qui, semble-t-il, ne respectaient pas les normes d’équité internationalement reconnues", a sougliné AI dans son rapport annuel publié, récemment, à Londres.

AI précise que "nombre d’entre eux se sont plaints d’avoir été torturés ou maltraités durant leur interrogatoire par les forces de sécurité marocaines, et ont affirmé que des informations obtenues sous la torture avaient été retenues par le tribunal à titre de preuve à charge".

Elle a en outre indiqué que"comme les années précédentes, des défenseurs sahraouis des droits humains ont été harcelés et inculpés pour leurs opinions politiques en faveur l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui. Leur liberté de mouvement était restreinte et ils étaient confrontés à des obstacles administratifs qui empêchaient la reconnaissance légale de leurs organisations".

A cet égard AI a cité le cas de Ennaâma Asfari, coprésident du Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara Occidental (CORELSO), qui vit en France, s’est plaint d’avoir été torturé par des membres des forces de sécurité marocaines qui l’ont arrêté lorsqu’il s’est rendu dans la région en avril dernier. Les autorités n’ont ordonné aucune enquête sur ses allégations. Déclaré coupable de violences, il a été condamné à deux mois d’emprisonnement.

Elle a également ajouté que "les services de sécurité marocaines ont averti Brahim Sabbar, président de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme commises par l’État du Maroc (ASVDH), qu’il ne devait pas se rendre dans les quartiers d’El Aaiun où vivaient d’autres membres de cette association après sa remise en liberté, en juin.

Elle a enfin, rappelé que le prisonnier politique sahraoui, Yahya Mohamed Elhafed Iaazza, membre du Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme (CODESA), "a été déclaré coupable en octobre pour participation à des actions violentes et condamné à quinze ans d’emprisonnement. Accusé d’avoir participé à une manifestation organisée à Tan Tan contre l’administration marocaine du Sahara occidental".

Huit autres de ces compatriotes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à quatre ans d’emprisonnement. Leurs allégations faisant état de torture durant leur interrogatoire n’ont fait l’objet d’aucune enquête, conclut le rapport.

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