quarta-feira, 28 de janeiro de 2009

L’ancien chef de la MINURSO compte poursuivre son action jusqu’au référendum d’autodétermination au Sahara occidental


Bruxelles, L’ancien chef de la MINURSO, l’Italien Francesco Bastagli, a réitéré à Bruxelles son engagement à poursuivre son action jusqu'à l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental.

Lors d’une conférence qu’il a animée, mardi au Parlement européen, M. Bastagli, responsable de la Minurso de 2005 à septembre 2006, a indiqué que quelques jours avant la fin de son mandat, une femme sahraouie l’avait interpellé en lui demandant ce que l’ONU a fait pour le Sahara occidental.

Ce qui l'a poussé, a-t-il dit, à "aller jusqu’au bout, jusqu’au référendum". Pour lui, la Minurso est une "dérive" du droit international. "Elle a été créée pour neuf mois et la voilà qui dure depuis 17 ans, en raison du refus du Maroc d’accepter les accords conclus concernant l’organisation d’un référendum d'autodétermination pour le Sahara occidental".

Il a, d’autre part, indiqué à son auditoire qu’il était présent à Bruxelles pour demander aux institutions de l’Union européenne de "suspendre l’accord de pêche en vigueur avec le Maroc".

Pour lui, l’Union européenne "n’a pas le droit d’inclure le Sahara occidental dans l’accord avec le Maroc relatif au "statut avancé" qu’elle envisage de lui accorder. Du point de vue du droit international, le Sahara occidental figure sur la liste des territoires non autonomes, a-t-il fait remarquer relevant de la doctrine des Nations unies de décolonisation.

Au chapitre des mesures à envisager pour mettre un terme à ce conflit, l’intervenant a appelé la communauté internationale à "faire pression sur le Maroc pour poursuivre les négociations avec le Front Polisario".

Il a également exhorté les parties au conflit d'exclure le recours à la guerre, convaincu que cette éventualité aurait des "conséquences négatives".

Plusieurs députés européens et des représentants de la société civile, parmi eux les eurodéputés, la Portugaise Anna Gomez et l'Espagnol Raul Romero, ainsi que le représentant du Sahara occidental en Belgique étaient présents à cette rencontre.

M. Bastagli devra animer mercredi une conférence de presse au Centre international de presse de Bruxelles, en présence de la presse internationale.

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