domingo, 18 de janeiro de 2009

La NNHRC regrette le retard de l’ONU pour "la surveillance et de protection des droits de l'Homme au Sahara occidental"


Abuja, La directrice exécutive de la Commission Nigérienne de Droits Humains (NNHRC), Mme. K. F. Ajoni a vivement regretté que l’ONU et sa Mission au Sahara Occidental "n’aient pas assumé, jusqu’à présent, leur responsabilité juridique et morale à l’égard du peuple sahraoui par la mise en place des mécanismes internationaux de surveillance et de protection des droits de l'Homme au Sahara occidental".

Mme Ajoni qui recevait, vendredi, au siège du NNHCR l’ambassadeur sahraoui au Nigeria M. Oubi Bachir, a exprimé "la grande préoccupation" de son organisation à l'égard de "la situation alarmante des droits de l'Homme qui prévaut dans les territoires occupés du Sahara Occidental par le Maroc et qui est corroborée par de nombreux rapports internationaux que nous accueillons régulièrement" a-t-elle souligné, ajoutant que "les recommandations formulées par le dernier rapport de Human Rights Watch doivent être prises en considération par le nouveau médiateur de l’ONU au Sahara Occidental".

Dans son exposé devant les principaux responsables de la Commission Nigérienne de Droits Humais (NNHRC), l’ambassadeur sahraoui a invité "toutes les organisations nigériennes ainsi que les médias à se rendre dans le territoire du Sahara Occidental pour dévoiler la vérité au monde et briser le black out imposé à ce territoire depuis plus de trois décennies".

Le diplomate sahraoui a averti que "tout retard peut précipiter la région dans une situation aussi dangereuse qu'incontrôlable", estimant "la situation des droits de l'Homme dans les territoires occupés par le Maroc est tellement grave qu'il n'est plus possible d'attendre une solution politique du conflit".

La Commission Nationale des Droits de l’Homme du Nigéria (NNHRC) mise en place en 1995,.est la structure nationale qui veille pour le respect et la promotion des droits de l’homme au Nigeria, rappelle-t-on.

Sem comentários: