sábado, 6 de junho de 2009

Les relations entre Alger et Madrid, sur fond de conflits gaziers


Les négociations engagées entre l'Algérie, et l'Espagne, n'ont pas pu régler, mutuellement, ce conflit gazier, malgré que l'Espagne soit considérée comme l'un des plus importants clients du gaz Algérien, qui constitue 60% des besoins de l'Espagne.
Dans ce contexte, la partie algérienne a mal négocié les avantages offerts par l'économie et le marché Algériens, et quoique l'Algérie soit le premier fournisseur du gaz pour l'Espagne, les intérêts bilatérales des deux pays, n'ont jamais atteint le niveau de la coopération établie entre le Maroc, et l'Espagne, notamment, en matière des investissements étrangers directs, et le nombre des entreprises actives.

En effet, le Maroc est la première destination des investissements des patrons espagnols, avec un montant estimé à 15 milliards de dollars. La majorité des investissements sont axés dans les secteurs des services, le tourisme, les banques, et les télécommunications. L'Espagne a adopté, il y a cinq ans, un plan spécial pour le Maroc, visant à encourager les entreprises qui optent pour le Maroc, ainsi que la création d'un fond spécial, destiné pour la réalisation des grands projets.

En parallèle, les investissements espagnols hors hydrocarbures, en Algérie, restent timides. Dans ce contexte, l'un des plus grands projets, en l'occurrence « le pont logistique » reliant Oran à Alicante, au sud de l'Espagne, n'est pas encore réalisé, il a été même abandonné ; ce projet stratégique a été conçu dans la perspective d'encourager les PME espagnoles à ouvrir des branches en Algérie, tout en apportant la technologie nécessaire, mais malheureusement, ce projet n'a pas vu le jour.

Sur le plan énergétique, les relations entre Madrid, et Alger, depuis 2005, ont subi des hauts et des bas. Les entreprises espagnoles ont décroché des contrats très importants, dans la prospection et la production du gaz, à l'exemple de CEPSA, et Gas Natural, ainsi que d'autres projets du dessalement d'eau de mer, et des stations de production de l'électricité. Par la suite, l'Algérie avait rouvert le dossier relatif à la révision des clauses des contrats gaziers conclus en 1995, un conflit né après l'augmentation du prix du gaz et du pétrole. Et Après deux années de négociations infructueuses, l'arbitrage international s'est imposé.
De sa part, la partie espagnole a émis des réserves sur l'application des clauses concernant les fluctuations du marché gazier mondial. L'Espagne s'est opposée, aussi, dans le cadre du projet du gazoduc, MEDGAZ, contre la commercialisation d'une quantité évaluée à 3 milliards mètres cubes de gaz, ce qui a obligé les deus parties à recourir à l'arbitrage international.

Un autre conflit a apparu suite à la résiliation du contrat conclu entre les deux géants espagnols, REPSOL, et Gas Natural, relatif au projet de Hassi Touil, suite à l'intention exprimée par ces dernières de renégocier le contrat.

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