quarta-feira, 8 de abril de 2009
Une association marocaine critique le refus des autorités marocaines de répondre aux revendications des grévistes de la faim
Rabat (Maroc), L’Association marocaine des droits de l'homme (AMDH) a critiqué, mardi dans une lettre adressée au responsable général des prisons marocaines, l’indifférence de l’administration pénitentiaire de la prison de Boulemharez, face aux revendications légitimes de trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis plus de 54 jours.
L’AMDH a été "surprise par la persistance des agents généraux de la prison marocaine à tourner le dos aux revendications légitimes des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim à la prison de Boulemharez (Marrakech) et leur refus d'ouvrir un dialogue avec ces personnes et leurs familles, afin d’examiner leurs demandes", a ajouté le texte parvenu à SPS.
L’association a appelé à sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis, Ibrahim Beryaz, Khalihenna Abou Al-Hassan et Ali Salem Ablagh, après leur abstention de prendre l’eau et le sucre, "d’une tragédie qui peut survenir à tout moment", a averti la lettre.
Les trois prisonniers politiques sahraouis ont décidé mardi d’entrer dans la deuxième étape de leur grève de la faim, en raison de refus de l’administration pénitentiaire de la prison Boulemharez de Marrakech à répondre à leurs revendications légitimes, appelant à l’amélioration des conditions inhumaines d’emprisonnement et leur traitement en tant que prisonniers politiques", rappelle-t-on.
Marche internationale contre le mur marocain, les délégations visitent des installations sociales dans les camps de réfugiés
Ecole 27 février (camps de réfugiés sahraouis), L’Ecole 27 de février a abrité, mardi des activités en marge de la marche internationale contre le mur marocain de défense en présence des centaines de délégués venus d’Espagne, Italie, France, Suède, Autriche et de Salvador pour protester contre cet ouvrage qualifié de crime contre l’humanité dans la dernière colonie en Afrique.
Les délégations ont visité les expositions de photos relatant les graves violations des droits humains commises par l'État marocain contre les citoyens sahraouis "sans défense" dans les territoires occupés du Sahara occidental, ainsi que les dangers de ce rempart militaire marocain sur la population sahraouie et son cheptel.
Les visiteurs ont également visité un campement installé par l’Union nationale de femmes sahraouies (UNFS) exposant des vêtements, matériaux et jeux relevant de la culture traditionnelle sahraouies.
Organisé par l'union l’UNFS en coopération avec des ONG françaises et suédoises, la marche internationale vise à dénoncer devant l’opinion publique internationale ce mur qui divise le Sahara Occidental et sa population en deux parties, ont indiqué les organisateurs.
Parallèlement à cette marche qui aura lieu le dix avril courant, l'organisation des femmes suédoises organisera un sit-in devant l'ambassade du Maroc à Stockholm, pour protester contre le mur ainsi que d’autres manifestations se tiendront en Irlande et au Mexique sous le même thème, rappelle-t-on.
Sit-in de familles des prisonniers politiques sahraouis à la prison d'Inzegan (Maroc)
Inzegan (Maroc), Les familles d'onze détenus politiques sahraouis à la prison d'Inzegan tiennent depuis dix un sit-in devant les portes du pénitencier pour exiger la visite de leurs fils, qui avaient entamé le même jour une grève illimité de la faim pour protester contre les mauvais traitements qu'on leur inflige dans cette prison, a-t-on appris de source proche des familles.
Les prisonniers ont été bastonnés par les gardes de la prison, samedi dernier, pour avoir scandé des slogans en faveur de l'autodétermination de leur peuple, et contre le mauvais traitement de l'un d'entre eux, Ali Boumoud, ont-elles indiqué.
Les familles des prisonniers qui se sont déplacées vers cette prison loin de quelques 300 et 400 Kms de leurs domiciles dans les territoires sahraouis occupés, craignent leurs fils soient dans un état physique tel que les autorités pénitentiaires ne veulent pas les montrer.
Les prisonniers politiques sahraouis à Boulemharez s’abstiennent de prendre l’eau et le sucre
Marrakech (Maroc), Les trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis le 12 février dernier, ont décidé lundi, de s’abstenir de se nourrir en eau et en sucre, a indiqué une source judiciaire sahraouie, avertissant contre une "catastrophe humaine".
"Les prisonniers politiques sahraouis, Ibrahim Baryaz, Khlihenna Abouelhassen et Ali Salem Ablag ont décidé d’entrer dans cette deuxième étape, en raison de refus de l’administration pénitentiaire de la prison Boulemharez de Marrakech à répondre à leur revendication légitimes, appelant à l’amélioration des conditions inhumaines d’emprisonnement et leur traitement en tant que prisonniers politiques", précise la même source.
En signe de solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis à la prison de Boulemharez, leur compatriotes qui croupissent encore dans les prisons marocaines Tiznit, Ait Meloule, Inzigin, Taroudainte, Ben Slimane (Maroc) et la Carcel negra d’El Aaiun (prison noire) Sahara Occidental mènent une grève de la faim illimité depuis quelques semaines.
Plusieurs organisations internationales et sahraouies ont également exprimé dans des communiqués leur pleine solidarité avec les trois prisonniers politiques sahraouis, dénonçant l’indifférence de l’administration pénitentiaire de Boulemharez à leurs revendications légitimes, rappelle-t-on.
Campagne internationale pour l’extension aux Droits humains de la Minurso
Genève, Le Bureau International pour la défense des droits humains au Sahara Occidental (BIRDSHO) a lancé une campagne internationale pour l’élargissement des prérogatives de la Minurso à la protection des Droits humains dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Dans une lettre adressée à l’actuel Président du Conseil de Sécurité, l’Ambassadeur mexicain, Claude Heller, le BIRDSHO estime que les populations civiles sahraouies "sont la cible quasiment quotidienne de la répression par les forces marocaines qui ont envahi le Sahara Occidental en 1975" et qu’il est "urgent d'élargir le mandat de la MINURSO à la protection de la population civile sahraouie tout en faisant rapport des violations des droits de l’homme qui sont perpétrées dans un territoire qu’elle surveille".
"Devant la situation de violence, d’emprisonnement, de tortures, de procès arbitraires, de disparitions, de déportations vers le nord du Maroc, partiellement relatées dans les documents officiels du Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme (rapport de sa mission en 2006), dans les rapports d’Amnesty International et de Human Rights Watch (2008), entre autres, les forces de la MINURSO n’interviennent pas pour protéger les civils lors de manifestations pacifiques", déplore le BIRDSHO.
Pire encore, ajoute l’organisation basée à Genève, la Minurso "n’acceptent pas que des personnes en danger immédiat puissent se réfugier dans leurs lieux de cantonnement, d’ailleurs inaccessibles puisque totalement encerclées par les forces de police marocaines".
"Les responsables de la Mission s’excusent sous prétexte qu’ils ne sont pas mandatés pour mener cette tâche, malgré le fait que l’Organisation des Nations-Unies, en tant qu’organisation, se consacre à la protection des normes internationales en matière des droits de l’homme" (rapport du Secrétaire Général de l’ONU S/2005/648), ajoute la lettre.
Pour le BIRDSHO, "la préoccupation" du sort de la population civile sahraouie au Sahara Occidental occupé "est largement partagée" tant par des missions parlementaires de très haut niveau, par des instances et Commissions spéciales de l’ONU (le Haut-Commissariat pour les Droits de l’Homme qui prépare une nouvelle mission), par des ONG internationales reconnues pour le sérieux de leur travail comme Amnesty International et Human Rights Watch, par des ONG marocaines et sahraouies "qui sont sur le terrain même des violations des droits de l’homme".
Les candidats à la présidentielle algérienne appuient le soutien de l'Algérie au peuple sahraoui
Alger, Des représentants des candidats à la présidentielle ont exprimé, dimanche, leur soutien "total" à la politique extérieure de l'Algérie et particulièrement leur appui appuient à la position de soutien de l'Algérie au peuple sahraoui, rapporte l’agence de presse algérienne, APS.
Intervenant à l'émission "Alternatives et propositions" de la chaîne I de la radio nationale algérienne consacrée à la "politique extérieure de l'Algérie et son positionnement dans les espaces diplomatiques", les représentants des candidats en lice pour la présidentielle ont souligné l'impératif règlement du conflit du Sahara Occidental
Evaluant le rôle de l'Algérie sur la scène internationale, le représentant du candidat du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaïne, a soutenu que la position de l'Algérie vis-à-vis de la question du Sahara Occidental est une position "honorable".
De son côté, le représentant du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika a rappelé que la position de l'Algérie à l'égard de la question du Sahara occidental émanait de "sa conviction quant au droit des peuples à leur autodétermination", appelant le Maroc à "accepter le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
Le représentant du candidat Mohamed Djahid Younsi a exprimé, quant à lui, le soutien de son parti à la position de l'Algérie "soutenant l'autodétermination du peuple sahraoui".
Pour le représentant du candidat Mohamed Saïd, si le problème du Sahara Occidental n'était pas réglé, la région "sera davantage fragilisé", appelant le Maroc à "œuvrer pour le règlement du problème".
Le représentant du candidat Ali Fawzi Rebaïne a, de son côté, indiqué que dans la question du Sahara Occidental, l'occupant espagnol a quitté les territoires sahraouis en 1973 "sans assumer ses responsabilités". Le Maroc a occupé le Sahara occidental, a-t-il rappelé, appelant à "respecter les frontières héritées de la période coloniale".
Il a également rappelé que le mur érigé par le Maroc et qui a annexé 80 % des territoires sahraouis a été réalisé par des "architectes militaires israéliens".
Arrivée des premières délégations participantes à la manifestation internationale de la femme contre le mur marocain
Ecole du 27 février (camps de réfugiés sahraouis), Les premières délégations étrangères devant prendre part à la manifestation des femmes contre le mur marocain, sont arrivées depuis samedi à l’Ecole du 27 février dans les camps de réfugiés sahraouis.
Des délégations étrangères d'Espagne, Italie, France, États-Unis d'Amérique, d'Amérique latine et d’ Afrique, ont commencé à arriver au 27 Février pour participer à cet événement qui se tient parallèlement avec la deuxième édition de la colonne des 1000, pour exprimer leur solidarité avec le peuple sahraoui et exiger le démantèlement du mur marocain qui divise le Sahara Occidental et sa population en deux parties.
Une étudiante espagnole de l’Université de Madrid, Raquel Castello, a déclaré à SPS, qu’"à travers cette manifestation, nous demandons à la communauté internationale le démantèlement de ce mur qui menace la vie des citoyens sahraouis, dont certains ont été contraints à l’exil dans des dures conditions depuis plus de 33 ans"
"Le Gouvernement espagnol doit assumer ses responsabilités historiques, juridiques et morales envers le peuple sahraoui, afin de lui permettre d’exercer librement son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance" , a-t-elle ajouté.
D’autres activités sont également au menu de cette manifestation organisée par l'Union nationale des femmes sahraouies (UNFS), notamment des conférences et des forums autour de la femme sahraouie, des ressources naturelles sahraouies et la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
Les délégations étrangères viennent également pour exprimer leur "soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et condamner les violations des droits humains commises par le Maroc dans la partie occupée du Sahara Occidental", ont indiqué les organisateurs.
La Ministre de la Culture reçue au siège du Mouvement cubain pour la paix
La Havane (Cuba), Le ministre de la Culture, Khadija Hamdi, également membre du secrétariat national du Front POLISARIO, a été reçue vendredi au siège du Mouvement cubain pour la paix et la souveraineté des peuples (MOVPAZ), par son président, José Ramon Rodriguez, a rapporté l'Agence de presse cubaine.
M. Rodriguez qui a apprécié la visite de la ministre de la culture, a réitéré le soutien de son pays pour la juste cause du peuple sahraoui. Il a également parlé des activités menées par le Mouvement pour marquer son anniversaire, et des actions de Cuba en matière de défense de la paix au niveau régional et international.
Le ministre sahraoui a félicité l'institution cubaine à l’occasion du 60ème anniversaire de sa fondation , exprimant son intérêt à en apprendre davantage sur l'organisation et les travaux du Conseil mondial pour la paix, dont Cuba est le coordonnateur pour l'Amérique latine.
Le Plan marocain d'autonomie ''est mort'' (Khadad)
Londres, "Le Maroc ne veut pas reconnaître que son pseudo plan de solution est mort et que la désignation d'un nouvel envoyé personnel est l'expression la plus explicite et la plus solennelle de cette réalité", a déclaré M. Mhamed Khadad, membre du Secrétariat national du Front Polisario à l'issue de la récente rencontre qu'il a eu avec de hauts responsables du ministères des Affaires étrangères du Royaume uni et d'Irlande du nord à Londres.
Les entretiens entre M. Khadad et les officiels britanniques, à la veille de la prochaine rencontre du Conseil de sécurité à New York, ont porté sur "les derniers développements de la question sahraouie et les efforts en cours des Nations Unies avec la dernière tournée dans la région de l'envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, l'Ambassadeur Christopher Ross", a-t-il indiqué.
Il a déploré le Maroc continue de "s'accrocher à ses thèses colonialistes qui ont été rejetées par le Conseil de sécurité".
Le diplomate sahraoui a également attiré l'attention de ses interlocuteurs sur "la grave situation des droits de l'homme dans les zones occupées du Sahara Occidental".
"Une situation qui, après les conclusions édifiantes de plusieurs organisations et ONG, vient d'être décriée par une délégation du parlement européen. Une situation qui exige une réaction urgente et énergique de la communauté internationale", a-t-il estimé.
A cet égard, Khadad a insisté pour que le Conseil de sécurité, lors de sa prochaine réunion, confie à la MINURSO le mandat de "superviser la question des droits de l'homme au Sahara Occidental".
Manifestation devant le consulat marocain à Milan pour dénoncer les violations des droits humains au Sahara Occidental
Milan, Des dizaines de personnes ont défilé dimanche devant le consulat général du Royaume du Maroc à Milan (Italie) pour dénoncer "la violation des droits de l'homme au Sahara Occidental" et réclamer "la non-violence et l'autodétermination du peuple sahraoui", a constaté le correspondant de la SPS.
La manifestation a été organisé à l'initiative de l'Association italienne "Jaime de Reggio Emilia" et de l'Association "GHERIM de Nembro" (Bergamo), qui envisagent de remettre dans les prochains jours, un dossier sur les droits de l'homme au Sahara Occidental au consul général du Royaume du Maroc à Milan, exprimant leur "préoccupation" pour "la répression féroce contre le peuple sahraoui, coupable seulement de revendiquer l'exercice de son droit à l'autodétermination, reconnu en Droit international", ont indiqué les organisateurs.
Ils ont rappelé dans un communiqué que les forces de sécurité marocaines avaient "empêché les défenseurs sahraouis des droits de l'homme de rencontrer la délégation ad hoc du Parlement européen lors de sa visite au Sahara Occidental en janvier dernier".
"Plusieurs défenseurs des droits humains ont été emprisonnés, et des manifestations pacifiques spontanées en faveur des droits de l'autodétermination pour le peuple sahraoui ont été dispersées" lors de cette visite, ont-ils déploré.
L'Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental ''satisfait'' de l'intérêt de plusieurs acteurs
Bruxelles, L'Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental s'est déclaré "satisfait" de l'intérêt de plusieurs acteurs à la question de "la préservation des ressources naturelles contre le pillage éhonté de celle par l'occupant colonial marocain", a indiqué à SPS, M. Mhamed Khadad, membre du Secrétariat national du Front Polisario.
La réunion de l'observatoire international, tenue du 28 au 29 mars dernier à Bruxelles, regroupe les représentants de plus d'une vingtaine de pays.
Les participants ont arrêté un programme d'action pour les prochains accordant "une priorité à l'Europe", à travers des contacts avec les représentants des membres de l'Union européenne et des députés européens, a souligné M. Khadad, ajoutant que la prochaine réunion annuelle de l'Observatoire se tiendra en septembre 2009.
La réunion a compté également avec la participation des représentants du Polisario en Belgique et en Allemagne Salec Abderrahman et Djamal Zakari ainsi que le docteur Sidi Omar.
"État critique de trois prisonniers sahraouis au Maroc", titre le quotidien espagnol "El impartial"
Madrid, Le quotidien indépendant espagnol, "El Impartial" a rapporté le calvaire qu'endurent trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis plus de 51 jours dans la prison de Boulemharez (Marrakech), dans sa livraison du mardi.
Sous le titre "État critique de trois prisonniers sahraouis au Maroc", le journal
reprend les appels "urgent" de plusieurs ONG pour sauver la vie de ces prisonniers qui "protestent contre les conditions et les mesures répressives auxquelles ils sont soumis", et qui réclament l'autodétermination pour leur peuple soumis à l'occupation coloniale marocaine depuis 1975.
Leur état de santé a atteint "un seuil critique: vomissements de sang, difficulté à respirer et à se mouvoir", a indiqué le journal espagnol, citant une ONG sahraouie.
Cet appel d'alerte sur la situation des détenus sahraouis coïncide avec une campagne internationale visant à "proroger le mandat de la MINURSO" (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental), de sorte qu'il compte parmi ses attributions "la protection des droits de l'homme au Sahara occidental", a ajouté le rotatif, qui rappelle que cette approche a été aussi celle de la délégation du Parlement européen qui s'est rendue dans le territoire du Sahara occidental et les camps de réfugiés à Tindouf, entre autres organisations internationales des droits humains.
La MINURSO, créé en 1991 à la faveur due cessez-le-feu signé entre le Polisario et le gouvernement du Maroc est devenu, au fil des ans un "témoin impotent" pour "la perpétuation d'une situation d'occupation par la force, et de graves violations des droits humains recueillies par les organismes internationaux, tels que le Haut Commissaire aux droits de l'homme, le Parlement européen et les organisations internationales des droits de l'homme comme Amnesty International , Human Rights Watch ou l'Organisation mondiale contre la torture", a rappelé le quotidien, qui rapporte la photo de l'une des victimes dans un lit d'hôpital.
"L’autodétermination et le droit international", thème d'une conférence à l’Université de Durham (Grande Bretagne)
Durham (RU), A l’occasion du vingtième anniversaire de son département des frontières internationales, l’Université de Durham a organisé du 1 au 3 avril 2009 une conférence internationale autour de nombreux thèmes dont "l’autodétermination et le droit international", "les frontières et la souveraineté", "les territoires contestés", "la souveraineté et l’intégrité territoriale", "les frontières maritimes et l’environnement".
Plus de 210 chercheurs, professeurs, experts en relations internationales, représentants de gouvernements et d’organismes internationaux, en provenance d’une cinquantaine de pays, ont débattu pendant trois jours ces cinq thèmes.
L’atelier consacré au Sahara Occidental, ouvert le 2 avril dernier, a traité de trois thèmes : « la souveraineté et le droit à l’autodétermination », « comparaison des cas du Sahara Occidental et de Timor oriental » et enfin, « le droit international et les ressources naturelles du Sahara Occidental ».
Intervenant sur le premier thème, M. Mhamed Khadad, membre de la direction du Front POLISARIO a rappelé l’historique du conflit mettant en relief qu’au regard du droit international et notamment l’avis de la cour internationale de justice et des résolutions des organes les plus prestigieux des Nations Unies, "l’occupation marocaine est illégale et partant constitue un défi inacceptable pour la communauté internationale".
A cet égard, il a fait remarquer "l’attitude de certaines grandes puissances membres permanents du Conseil de sécurité qui s’arrogent un droit de « super souveraineté » dont ils abusent selon la conjoncture et, surtout, selon leurs intérêts, comme le fait la France en ce qui concerne le Sahara Occidental".
En pointant du doigt "la politique de deux poids et deux mesures des grandes puissances qui pèse souvent sur les décisions du Conseil de sécurité générant injustice, frustration et tensions parfois difficiles à contrôler", a-t-il ajouté.
Il a émis l’espoir pour une "résurrection du système international, non seulement au bénéfice des Sahraouis, mais au bénéfice de tous". Cela voudrait dire, a-t-il conclu, que "le droit de notre peuple à l’autodétermination soit, conformément aux décisions de l’ONU, respecté. Que notre destin soit entre nos mains".
Pour sa part M. Pedro Pinto Leite, secrétaire général de la plate-forme internationale des juristes pour Timor, a fait une comparaison argumentée et détaillée entre les cas du Sahara Occidental et du Timor oriental.
Il a souligné à cet égard, qu'en ce qui concerne le droit international, "les deux situations se ressemblent comme deux gouttes d’eau". Les deux territoires ont été considérés par l’ONU comme des territoires non autonomes, les deux peuples ont été empêchés à la même date, en 1975, d’exercer leur droit à l’autodétermination, les mêmes crimes ont été commis par les envahisseurs des deux pays, de même que le pillage de leurs ressources naturelles.
"Si l’on se réjouit aujourd’hui du fait que Timor oriental a rejoint le concert des Nations en tant que membre des l’ONU, "la communauté internationale doit tout faire pour que le peuple sahraoui puisse exercer librement son droit à l’autodétermination", a ajouté M. Pinto Leite.
Il a enfin insisté pour que les rapports des ONG qui ont visité les territoires occupés et du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme "soient pris en considération pour que cessent les violations et la terreur au Sahara Occidental".
Pour sa part, M. Dean Bialek a souligné que la question des ressources naturelles est "au coeur de la dynamique géopolitique du conflit du Sahara Occidental".
Dans ce cadre, il a rappelé "le précieux et important potentiel" de ressources naturelles dont dispose le Sahara Occidental: Phosphates, fer et autres métaux mais aussi "de grandes potentialités de pétrole ainsi qu'une des côtes les plus poissonneuses du monde".
Il a ensuite brossé un tableau de l'exploitation "effrénée" de ces richesses de la part de la force occupante marocaine. Une exploitation insiste-t-il, preuves à l'appui, "illégale au regard de tous les principes de droit".
"Cela, a-t-il ajouté, est aussi valable pour tous les partenaires de ce pillage et notamment l'Union européenne qui a conclu en 2007 un accord de pêche avec le Maroc incluant les eaux territoriales du Sahara Occidental".
Seule la Suède, a-t-il précisé, "s'est opposée à cette conspiration contre le droit, la légalité, l'éthique et la morale".
Il a enfin appelé à "l'arrêt du pillage organisé" des ressources naturelles du Sahara Occidental et a rappelé, à l'assistance, à cet égard, la déclaration d'une zone économique exclusive faite par la RASD en janvier 2009.
Il faut enfin signaler que la délégation sahraouie, comprenant Mhamed Khadad et Lamin Baali, respectivement membre de la direction du Front POLISARIO et représentant en Grande Bretagne et en Irlande, a eu de nombreux contacts avec les participants à la conférence de Durham.
Les services médicaux sahraouis ont été toujours fonctionnels et efficaces (ministre de la santé)
Chahid El Hafed, Les services médicaux sahraouis ont été toujours fonctionnels et efficaces, réaffirmant que les épidémies en Afrique du Nord n'ont jamais touché les camps réfugies sahraouis, a déclaré le ministre sahraoui de la Santé, Sidahmed Tayeb.
"La population sahraouie est satisfaite des services de santé sahraouies, en dépit des difficultés qui surviennent, tel le manque des compétences et des installations ", a indiqué, M. Tiyeb dans un entretien, lundi à la télévision nationale, en présence de cadres du ministère de la santé.
Il a également évoqué que les fonctionnaires et des centres sanitaires ont connu dans les dernières années une évolution en nombre et en qualité dans les camps de réfugiés sahraouis et aussi dans les territoires libérés, grâces aux nouveaux dispositifs dégagés par le ministre de la santé.
L’UE appelée à intervenir d’urgence pour mettre fin à violations marocaines des droits humains au Sahara Occidental
El Aaiun (territoires occupés du Sahara Occidental) , Les prisonniers politiques sahraouis à la Carcel negra (prison noire) d’El Aaiun, ont appelé, lundi l’Union Européenne(UE) à intervenir d’urgence pour mettre fin aux violations graves des droits humains commisses par l’Etat marocain contre les Sahraouis "sans défense" dans la partie occupée du Sahara Occidental.
"Nous appelons l’UE à user de ses compétence pour la mise en œuvre des recommandations contenues dans les rapports des organisations judiciaires internationales ayant entamé des visites d’enquêtes au Sahara Occidental, par la mise en place "des mécanismes internationaux sous les auspices de l’ONU devant garantir la protection des droits humains des Sahraouis", ont-ils écrit à l’UE.
Ils ont en outre appelé l’Organisation européenne à exercer les pressions nécessaires sur le Maroc pour qu’il libère tous les prisonniers politiques sahraouis qui se trouvent encore dans les prisons marocaines, ainsi que la levée de l’état de siège médiatique et militaire imposé sur le Sahara Occidental depuis le 31 octobre 1975, conclut la lettre dont une copie est parvenue à SPS.
L’ambassade sahraouie à Alger condamne les ''mesures arbitraires'' perpétrée par le Maroc contre les grévistes de la faim
Alger, L'ambassade sahraouie en Algérie a exprimé sa condamnation et sa dénonciation face aux "mesures arbitraires" pratiquées par l'État marocain contre les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis 52 jours à la prison de Boulemharez (Marrakech).
Dans un communiqué parvenu à SPS, l’ambassade a exprimé sa solidarité avec ces grévistes, félicitant "les militants et sympathisants de par le monde qui les ont soutenu et condamné les crimes commis par les autorités coloniales marocaines à l’encontre des Sahraouis, dans les prisons du Maroc, les territoires occupés et au sud du Maroc".
L'ambassade a également lancé un appel aux organisations de défense des droits de l'Homme et aux instances internationales à intervenir "d'urgence" pour sauver la vie des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent dans les prisons marocaines et à permettre à la presse, aux observateurs étrangers et aux représentants de la société civile, de leur rendre visite pour voir la réalité de ce qui se passe, a conclut le communiqué.
La proposition marocaine d'autonomie n'est pas acceptable pour le peuple sahraoui (Khadad)
Durham (RA), La proposition marocaine d'autonomie n'est pas acceptable pour le peuple sahraoui, tant elle est injuste au regard du droit international, a déclaré M. M’hamed Khadad, membre du Secrétariat National du Front Polisario et coordinateur sahraoui avec la Minurso, à la conférence de l'Ethique d'action pour le développement (EAD) organisée récemment à Durham (Royaume-Uni).
"Certains tentent d’imposer le plan d'autonomie comme un fait accompli", a relevé le diplomate sahraoui, estimant que "c’est là une récompense de l’agression et des activités illégales de la monarchie marocaine, qui ne devraient en aucun cas être favorisée".
"Cette tendance est, comme on peut le voir, une inversion de la même éthique des relations internationales, la rupture de tout lien avec la légalité et rien de moins qu’un coup de poignard dans le dos du peuple sahraoui", a-t-il déploré.
"Le problème est que non seulement la notion de souveraineté est devenue corrompue, en proie dans les cercles diplomatiques à quelque chose que nous pourrions appeler Super souveraineté, engendrée par le droit de veto de l'ONU", a-t-il relevé.
Plus précis, M. Khadad a indiqué que "la souveraineté Super diplomatique de la France en particulier, a mélangé l'invasion illégale et l'occupation militaire marocaine du Sahara Occidental pendant plusieurs décennies avec les bases d’un règlement qui permet de garantir aux Sahraouis leur souveraineté et leur droits juridiques", a ajouté M. Khadad.
Il a également exprimé l'espoir que le système international puisse être ressuscité, non seulement à notre avantage, mais pour le bénéfice de tous."Cela signifie que notre peuple doit avoir le droit à l'autodétermination, tel que recommandé par l'ONU et accepté par le Maroc, sachant que le l’avenir de notre peuple est mis entre leurs mains", a-t-il conclu.
Un prisonnier politique sahraoui renvoyé de l’hôpital vers sa prison dans un état de santé critique
Marrakech (Maroc), Les autorités marocaines ont ramené, dimanche le prisonniers politique sahraoui, Ali Salem Ablagh à la prison locale Boulemharez dans un état de santé "critique", à la suite d’une grève de la faim qu’il mène aux cotés de ses compatriotes, Ibrahim Beryaz et Khalihenna Aboulhassan depuis le 12 février dernier.
"Les services de renseignements marocains et le médecin traitant ont décidé de faire revenir Ali Salem Ablagh à sa cellule, après que ce dernier a refusé d’être injecté par le médecin pour stopper sa grève de la faim", a indiqué une source judiciaire sahraouie à SPS.
Ali Salem Ablagh a été transporté samedi, en coma à l’hôpital Ibn Toufeil (Marrakech) avant de reprendre chemin vers la prison locale de Boulemharez où il observe une grève illimitée de la faim avec ses deux compatriotes depuis 51 jours, rappelle-t-on.
Arrivée des délégations de la marche internationale des femmes contre le mur marocain de défense
Chahid El Hafed, Les délégations devant prendre part à la marche internationale des femmes contre le mur marocain de défense, sont arrivée samedi dans les camps de réfugiés sahraouis, a constaté SPS.
Le coup d’envoi d’une marche internationales des femmes, la première de son genre au Sahara Occidental, aura lieu le dix avril prochain, avec la participation de plus 800 femmes étrangères et de 500 femmes sahraouies, pour dénoncer ce rempart militaire dressé depuis 1980 et parsemé par des milliers de mines anti-personnelles, d’engins militaires et de soldats.
"Cette manifestation vise à dénoncer ce rempart militaire qui s’étale sur plus de 2000Km divisant le territoire du Sahara Occidental et sa population en deux parties, ainsi que l’état de siège médiatique imposé par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés", a déclaré, la SG de l’Union National de la femme sahraoui (UNFS), à SPS.
Parallèlement à cette marche, d’autres activités culturelles et sportives soutenant la cause du peuple sahraoui, ainsi qu’une campagne de sensibilisation sur les dangers des mines, sont également au menu, a conclu la responsable sahraouie.
L’Irlande ''pour une solution basée sur l’autodétermination du peuple sahraoui'' (Ministre)
Cork (Irlande), l’Irlande a exprimé sa position en faveur "une solution basée sur l’autodétermination du peuple sahraoui irlandais", a déclaré son ministres des Affaires étrangères, Micheál Martin, au cours de la conférence sur l'éthique d'action et le développement (EDA), tenu vendredi à Cork, selon un communiqué de la représentation sahraoui au Royaume unis et en Irlande.
"L'Irlande n'a pas pris position sur l'avenir du territoire, que ce soit la pleine indépendance, l'autonomie, l'intégration sous souveraineté marocaine, ou autre formule, pour autant que cela est décidé dans un véritable exercice d'auto-détermination", a-t-il di, a précisé le communiqué parvenu à SPS.
"Il est acceptable de continuer dans le statu quo", a-t-il, estimant que la communauté internationale "ne peut se permettre d'ignorer les questions humanitaires, économiques, politiques du long conflit du Sahara occidental".
"À l'instar de tous les conflits, celui-ci jette son ombre, pas seulement sur le territoire sahraoui, le Maroc et l'Algérie, mais sur l'ensemble de la région, avec le tarissement des ressources financières qui pourraient être plus utilement utilisées au service de leurs citoyens; sachant également qu’il freine l'investissement, le développement économique et la prévention de la sécurité régionale, précieuse pour la coopération ", a-t-il conclu.
Aggravation de la santé de trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim: appel de détresse de leurs familles
El Aaiun (Sahara Occidental), Les familles des trois prisonniers sahraouis en grève de la faim depuis 51 jours à la prison Boulemharez de Marrakech ont lancé un appel de détresse en direction de la communauté internationale afin d'intervenir d'urgence pour mettre fin à la souffrance de leurs fils, rapporte un communiqué des familles publié vendredi dans la capitale sahraouie occupée.
"Nous appelons le communauté internationale à intervenir d'urgence auprès des autorités marocaines pour mettre fin à la souffrance nos fils, et à exercer plus de pression sur le Maroc pour les sauver et pour leur libération immédiate et inconditionnelle", ont-elles écrit dans ce communiqué parvenu à SPS.
Les prisonniers politiques sahraouis, Brahim Bariaz, khalihanna Abu Alhassan et Ali Salem Ablagh, purgent une lourde peine de prison dans la prison de Boulemharez (Marrakech), en raison de leur opinion politique en faveur de l’autodétermination du peuple sahraoui.
Leur santé s'est gravement détériorée suite à une grève de la faim qu'ils mènent depuis 51 jours, en protestation contre leur détention illégale et contre les conditions de vie inhumaines dans cette prison. Plusieurs organisations internationales de droits humains ont appelé à la libération de ces trois étudiants sahraouis.
Le Président sahraoui a saisi récemment le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon pour intervenir auprès du Maroc afin de les libérer et de sauver leur vie en danger, rappelle-t-on.
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