domingo, 21 de dezembro de 2008
Belkhadem compares French occupation to Algeria with Morocco’s occupation to Western Sahara
Algerian-Moroccan relationships should not be altered by Western Sahara
In response to statement made by high ranking officials in Morocco, while criticizing Algeria’s support to the Western Sahara, the Minister of State, and General Secretary of the Algerian major party FLN, said: “the Algerian people reached an agreement with one of the biggest colonial powers (France), and we accepted to hold self-determination referendum, then how could we oppose to such a solution for another people.”
When Mr. Belkhadem compares the referendum of self determination held in Algeria, in 1962, and the claim of the Saharawi people, he is alluding that the colonial power, France, which occupied Algeria for more than 130 years, and Morocco, are the same.
“We are targeted by an official campaign led by our brothers in Morocco, I seize this occasion to tell them we are brothers, and we have not intention to harm your Kingdom,” added Belkhadem, “ if Algeria supported the Sahrawi people, represented by the Front of Polisario, it did it for the respect of its principles.”
21-12-2008
By H.Y
Sahara occidental: Le nouveau coordinateur général de la Gauche unie (IU) critique le gouvernement espagnol
Madrid, Le nouveau coordinateur du parti Izquierda Unida (IU-Gauche-Unie), Cayo Lara a critiqué le gouvernement socialiste espagnol de José Luis Rodriguez Zapatero d’avoir "abandonné" le peuple sahraoui, et réitéré la "nécessité d’organiser un référendum d’autodétermination" au Sahara occidental.
M. Lara, qui a été élu récemment à la tête de cette formation politique en remplacement de Gaspar Llamazares, un fervent défenseur de la cause sahraouie, a affirmé que le règlement du conflit, tel qu'évoqué récemment par Zapatero, en parlant du modèle de l’autonomie en Espagne, "n’est pas la solution au problème de décolonisation du Sahara occidental".
Le responsable s’exprimait lors d’une conférence de presse à Algésiras (Cadix, sud de l’Espagne) à la faveur de la Conférence nationale du groupe parlementaire de la Gauche unitaire (Europe-gauche verte nordique) tenue dans cette ville.
Tout en dénonçant les "graves violations des droits de l’homme" dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc, M. Lara a appelé à déployer des observateurs internationaux dans cette ancienne colonie espagnole pour "faire respecter les résolutions de l’ONU qui appellent toutes à l’autodétermination du peuple sahraoui".
Evoquant de la position de l’Espagne à l’égard de ce vieux conflit, il a rappelé que l’ancien leader socialiste Felipe Gonzalez, avant d’arriver au pouvoir, avait promis en 1976 que le "Sahara occidental serait libre" mais sans pour autant tenir sa promesse.
M. Lara s’est référé également à d’autres gouvernements "conservateurs qui n’ont pas décolonisé le Sahara occidental" ainsi qu’à la récente déclaration de Zapatero qui, a-t-il relevé, "n’est pas la méthode pour la décolonisation" de cette ancienne colonie espagnole.
L’eurodéputé de la Gauche unie, Willy Meyer, a annoncé à cette occasion que le Parlement européen a souscrit une déclaration sur le Sahara occidental qui sera signée par l’ensemble des députés.
Cette déclaration, a-t-il expliqué, souligne que le statut avancé accordé par l’UE au Maroc "ne peut englober les territoires sahraouis occupés, dans la mesure où le Sahara occidental connaît un processus de décolonisation", et fait référence aussi aux "multiples violations des droits de l’homme perpétrés par le Maroc dans ces territoires".
La déclaration appelle également l’UE à "respecter le droit international" au Sahara occidental qui "n’appartient pas au Maroc" et à "exiger la tenue d’un référendum d’autodétermination", a-t-il conclu.
Le Maroc dans l’œil du cyclone pour la répression au Sahara occidental, écrit la presse espagnole
Madrid, "Le Maroc est dans l’œil du cyclone" pour la répression au Sahara occidental, souligne samedi la presse espagnole au lendemain de la publication du rapport de l’organisation Human Rights Watch (HRW), accusant le Maroc de violer systématiquement les droits de l’homme dans l'ancienne colonie espagnole. Sous le titre, "le Maroc viole les droits de l’homme au Sahara Occidental", El Mundo écrit que ce rapport révèle de "graves violations de la liberté d’expression, d’association et de réunions dans le territoire que le Maroc occupe depuis 1975".
Citant Eric Goldstein, chercheur pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord de HRW, le journal affirme que dans les campements de réfugiés sahraouis de Tindouf " il y a la liberté de mouvement, il n’y a pas de détenus politiques et la critique envers la gestion du Front Polisario est permise".
L’expert de HRW, qui a rappelé que les autorités marocaines considèrent que toute opposition au contrôle marocain du Sahara Occidental est une "attaque illégale contre l’intégrité territoriale" du pays, souligne que "de nombreux problèmes sont le résultat de cette interdiction qui est incompatible avec la liberté d’expression".
Le journal qui cite de larges extraits du rapport souligne que les militants sahraouis qui défendent leur droit à l’organisation d’un référendum d’autodétermination sont confrontés à "diverses formes de harcèlement y compris des restrictions de la liberté de voyager, des détentions arbitraires, passages à tabac ou des procès et emprisonnement sous de fausses accusations".
"Le traitement réservé par le Maroc aux sahraouis qui s’opposent à son contrôle continu du Sahara Occidental viole les droits de l’homme", affirme le même expert, ajoutant que "le système judiciaire au Maroc n’est pas indépendant et ne garantt pas des procès équitables, ce qui revient à dire que c’est une extension des opérations de sécurité".
El Pais titre de son côté : "Un rapport international accuse le Maroc de tortures au Sahara Occidental" et met en exergue la recommandation de HRW d‘étendre la mission de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental.
A ce propos, le journal rappelle que le Secrétaire général de la Présidence du gouvernement espagnol, Bernardino Leon, s’était prononcé en faveur de l’élargissement des compétences de la MINURSO, lors d’une visite à Rabat en juin 2005, à la suite d’une campagne de répression contre les sahraouis, un mois plus tôt à El Aaiun occupé.
Le président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero a indiqué mardi dernier, lors d’une conférence de presse conjointe avec le premier ministre marocain, Abbas El Fassi, à l’issue de la 9ème Réunion de Haut Niveau hispano-marocaine, que "l’évolution des droits de l’Homme au Sahara Occidental constitue une profonde préoccupation pour l’Espagne".
"Le Maroc, dans l’œil du cyclone à cause de la répression au Sahara Occidental", titre de son côté El Periodico de Catalunya qui, en citant le rapport de l’organisation américaine de défense des droits de l’homme, souligne que "le Maroc viole les droits de l’homme, en réprimant de manière systématique les sahraouis qui défendent l’indépendance".
Le journal barcelonais rapporte, par ailleurs, que le rapport de Human Rights Watch a suscité la grogne du gouvernement marocain qui a "très mal réagi" en affirmant qu’"aucune organisation ne doit s’ingérer dans les affaires internes du Maroc".
Plusieurs autres quotidiens espagnols ont publié également de larges extraits de ce rapport, à l’instar de ABC qui titre "un rapport accuse le Maroc de violer les droits de l’homme au Sahara occidental".
Ce rapport vient contredire les déclarations faites mardi dernier à Madrid par le premier ministre marocain, Abbas El Fassi, qui lors d’une conférence de presse, avait complètement nié les violations des droits de l’homme au Maroc, notamment dans les territoires sahraouis occupés, au point de présenter son pays comme étant le "paradis" de ces droits.
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