sexta-feira, 8 de maio de 2009
Grève de la faim des prisonniers politiques sahraouis en signe de solidarité avec la campagne pour la libération de Yahya Iaaza
Chahid El Hafed, Les prisonniers politiques sahraouis écroués dans les prisons marocaines de Kenitra et Bensliman ont décidé d’entamer des grèves de la faim en réponse à la campagne internationale lancée récemment par le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains (CODESA) pour sauver la vie de Yahya Mohamed El Hafed Iaaza et ses compatriotes en grève de la faim depuis 34 jours dans des cellules individuelles à la prison d’Ait Melloul.
Le prisonnier politique sahraoui, Hassan Abdallah en prison à Bensliman a décidé ce jeudi d’entamer une grève de la faim de 24 heures, alors que ses compatriotes, Salek Laasseiri et Saleh Amidan qui croupissent dans la prison de Kenitra ont décidé mercredi d’entamer une grève similaire en réponse à cet appel, a rapporté le correspondant de la SPS sur place.
Ces prisonniers ont dénoncé avec force la négligence des autorités marocaines face à l’état de santé de leurs compatriotes qui a atteint un "seuil critique", a déploré la même source.
Yahya Mohamed Al Hafedh Iaaza a été arrêté le 29 février 2008 à Tan Tan (sud du Maroc), torturé par la police marocaine en raison de ses positions politiques sur la question du Sahara occidental et condamné par la Cour marocaine d'appel a à Agadir à une peine d’emprisonnement de 15 ans.
Agé de 43-ans et père de trois enfants. Il a été enlevé à deux reprises par les forces marocaines en 2005 et 2006, actuellement, il souffre d'asthme, des maux d'estomac, des hémorroïdes et du rhumatisme, rappelle-t-on.
Le Comité suédois pour le Sahara libre appelle au respect des droits humains au Sahara Occidental
Stockholm, Le Comité suédois pour le Sahara libre a appelé le Gouvernement de son pays à intervenir auprès des autorités marocaines afin de mettre un terme aux violations systématiques des droits de l’Homme au Sahara Occidental et à ouvrir une enquête sur les agressions contre la famille de l’activiste sahraouie, Rabab Amidan.
Les Nations Unies doivent protéger les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental , à travers la Mission des Nations Unies pour un Référendum au Sahara Occidental (Minurso) ou un autre mécanisme. a précisé un communiqué parvenue à SPS.
L’ONG suédoise réclame également l’ouverture des territoires occupés du Sahara Occidental aux observateurs et médias internationaux pour pouvoir rapporter ce qui se passe dans cette dernière colonie en Afrique, depuis plus de 33 ans.
Il ya quelques jours, la mère de Rabat, Fatma Amidan, a été attaquée, humiliée et battue par la police marocaine, en raison de sa participation à une manifestation pacifique dans la capitale occupée du Sahara Occidental, El Aaiun.
L'un des tortionnaires, Aziz Anouch et ses collègues la menacent de la conduire à la prison, elle et ses enfants en cas de retour de nouveau à protester publiquement, a déploré la même source, constatant que " Fatma a été sanctionnée par le témoignage de Rabab sur la violence du Gouvernement marocain".
"Les autorités marocaine ont essayé d'exercer des pressions sur ma famille et mes amis. J'ai été suivis ici en Suède par les Marocains , qui ont probablement informé les autorités au Maroc ", avait déclaré Rabab.
"Fatma Amidan n’est qu’un exemple des milliers de Sahraouis qui sont affectés non seulement par la répression marocaine, mais aussi par le silence absolu de la communauté internationale", a regretté le comité.
Le CORELSO plaide pour un mécanisme de surveillance du respect des droits de l'homme au Sahara Occidental
Paris, Le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara Occidental (CORELSO) a exprimé sa détermination à "poursuivre son action, avec d'autres ONG, pour la mise en place d'un mécanisme spécifique de l'ONU pour la surveillance du respect des droits de l'homme au Sahara occidental".
"Le CORELSO est décidé à poursuivre son action, avec d'autres associations des droits de l'homme pour la mise en place d'un mécanisme spécifique de l'ONU pour la surveillance du respect des droits de l'homme au Sahara Occidental" et "pour l'envoi d'une nouvelle mission du Haut commissariat des droits de l'homme des Nations unies avec un mandat préalable de rendre son rapport public", a souligné cette ONG, dans un communiqué.
Le Comité, qui a réagi suite à l'adoption de la résolution 1871 par le Conseil de Sécurité des Nations unies, a déploré le fait que cet organe "n'ait fait aucun cas des appels lancés par de nombreuses associations internationales, comme Amnesty international, Human Rights Watch, et par la délégation ad hoc du Parlement européen qui a proposé en mars 2009 d'inclure dans le mandat des Nations unies, le monitoring de la situation des droits de l'homme dans la région".
"Une fois de plus, c'est le Gouvernement français qui s'est opposé à l'inclusion dans le mandat de la MINURSO de la surveillance des droits de l'homme et de la protection de la population sahraouie dans les territoires occupés", constate cette ONG.
Le CORELSO a "condamné l'attitude du Gouvernement français qui, non seulement, a bloqué le dossier des droits de l'homme mais a également soutenu ouvertement le plan d'autonomie du Maroc qui bafoue le droit international".
Les jeunes sahraouis sont capables de produire des films (formateurs)
Dakhla (camps de réfugiés sahraouis), Les moniteurs de formation d'audio-visuel ont estimé que "la jeunesse sahraouie est capable de produire des films, si elle dispose des moyens et de l'encouragement nécessaire dans ce domaine".
"Je suis venu pour enseigner les principes généraux du documentaire, mais j’ai constaté le grand talent chez certains étudiants, qui peuvent produire de films documentaires", a indique le professeur de photographie, M. Dominique.
"Je vais transmettre mes connaissances à ces jeunes, partant de mon expérience et mes connaissances dans le domaine du film documentaire", a-t-il ajouté.
Pour sa part, M. Huama Luiz, un technicien de son, "J'espère que les stagiaires sahraouis bénéficient d'un contact avec les spécialistes afin qu’ils puissent participer avec leur production à la 6ème édition du Fisahara".
Il est à rappeler que les 12 ateliers de production organisés en marge de la 6ème édition du Festival international du cinéma au Sahara Occidental, projettera un film de court métrage dans la cérémonie de clôture prévue dimanche prochain.
L’Algérie est disponible à former les jeunes sahraouis en cinématographie
Dakhla (camps de réfugiés sahraouis), Le directeur du Centre du cinéma algérien, M. Ahmed ben Kamla, a déclaré mercredi, que son pays "ouvre ses portes au ministère sahraouie de la Culture pour profiter de l'expérience cinématographique de l'Algérie, qui dispose d’un riche patrimoine de la production dans ce domaine".
Pour sa part la présidente de la délégation algérienne, directeur de la promotion des arts au sein du ministère algérien de la culture, Mme Zahia Bencheikh, lors d'une conférence de presse en marge des activités du 6eme festival international du cinéma au Sahara Occidental, s’est dit "très impressionnée par la détermination du peuple sahraoui à recouvrer ses droits légitimes à l'indépendance nationale et à vivre libre et digne".
"Malgré les difficultés et la cruauté de la nature, nous voyons de jeunes hommes et femmes avec l'esprit de défi et de désir pour l'apprentissage et l'accès au septième art afin de transmettre les revendications légitimes de leur peuple au monde", a-t-elle précisé.
La délégation algérienne participante à cette édition compte également trois rédacteurs connu dans le milieu algérien, Al Arbi ben Lakhal, Nourdine Zerrougui et, Rachid Ben Allal.
La communauté sahraouie à Vitoria appelle à la libération immédiate des prisonniers politiques
Chahid El Hafed, La communauté sahraouie à résident à Vitoria (Pays basques-Espagne) a appelé mardi à la libération immédiates et inconditionnelle des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines, selon une déclaration parvenue à SPS.
Elle a également réclamé à rendre justice aux victimes des graves violations flagrantes des droits humains commises par le Maroc dans les territoires occupés du Sahara Occidental et à faire toute la lumière sur le sort des disparus sahraouis.
La communauté sahraouie a en outre condamné la répression sauvage perpétrée par le Maroc contre les citoyens sahraouis sans défense et particulièrement les défenseurs sahraouis des droits humains, ainsi que le black out imposé sur le Sahara Occidental depuis son occupation illégale par le Maroc le 31 octobre 1975.
Enfin, la communauté a lancé un appel en direction des organisations de défense des droits de l'homme et des personnes éprises de conscience à intervenir d’urgence afin d’exercer des pressions sur l'Etat marocain pour l’amener à respecter les droits de l'homme au Sahara Occidental et à sauver la vie des prisonniers politiques en grève de la faim dans les prisons marocaines.
Par ailleurs la communauté sahraouie dans la région d’Asturies (Espagne) a exprimé sa solidarité avec les prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines d’Inzegan (Agadir), Ait Melloul (Marrakech) et la carcel negra d’El Aaiun (Sahara Occidental).
Le Front Polisario satisfait de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1871
Bir Lahlou (territoires libérés), Le Bureau du Secrétariat national du Front Polisario, réuni mercredi sous la présidence du SG du Front Polisario, président de la République, Mohamed Abdelaziz, a exprimé sa satisfaction de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 1871 qui réaffirme l’attachement de l’ONU à une solution devant permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l'autodétermination.
Dans ce contexte, le bureau du SN a exprimé la disponibilité du Front Polisario à engager des négociations directes avec le Royaume du Maroc en vue de parvenir à une solution, conformément aux recommandations du Conseil de sécurité et des résolutions de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies, selon un communiqué parvenue à SPS.
Il a également noté avec satisfaction les débats du Conseil de sécurité des graves violations commises par le Maroc des droits de l'homme dans le territoire occupé, confirmées par des organisations internationales, notamment , le Haut Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU, la délégation ad hoc du Parlement européen et autres, a ajouté la même source.
Le bureau du SN du Front Polisario a remercié tous les États membres qui ont contribué dans ce sens pour que l'Organisation des Nations Unies assume l'entière responsabilité de la dimension humaine du conflit, dénonçant la position de la France, qui s’est isolée cette fois-ci dans son soutien au Maroc et son opposition à la légalité internationale pour la mise en place d’un mécanisme chargé de la protection des droits de l'homme au Sahara occidental .
A cet égard, le Front Polisario a réitéré sa demande à la nécessité d'une extension des compétences de la Mission des Nations Unies au Sahara occidental (Minurso), afin de surveiller la situation des droits de l'homme ou la création d'une composante pour cette mission.
Coup d’envoi des activités de la sixième édition du festival international du cinéma au Sahara Occidental à Dakhla
Dakhla (camps de réfugiés), Le coup d'envoi des activités de la sixième édition du festival international du cinéma au Sahara Occidental (Fisahara), placée sous le slogan "Un geste de solidarité, un témoignage pour la libération et un regard vers l'avenir", a été donné mardi soir dans la wilaya de Dakhla.
Près de 500 participants dont des artistes, des intellectuels et des responsables des médias de plusieurs pays d'Afrique, d'Europe et d'Amérique Latine prennent part à cette manifestation culturelle.
Ce festival, qui s'étalera sur cinq jours, organisé par le ministère sahraoui de la Culture en collaboration avec la wilaya de Dakhla, constitue une occasion pour attirer un grand nombre d'intéressés au domaine cinématographique, qui seront témoins de la réalité politique sahraouie et des souffrances du peuple sahraoui en lutte depuis plus de trois décennies, a indiqué la ministre de la Culture, Mme Khadidja Hamdi.
La ministre a également souligné que la situation dans les territoires sahraouis occupés sera présentée lors de ce festival à travers des documentaires réalisés par de jeunes sahraouis, dont un documentaire sur l'insurrection "intifada" dans les villes sahraouies sous occupation marocaine.
Elle a ajouté, dans le même sens, que ce festival "a un écho politique que traduit l'hystérie de l'occupant marocain qui organise, lui aussi et en même temps, un festival cinématographique dans la ville de Dakhla dans les territoires occupés".
La ministre a, d'autre part, indiqué que 12 ateliers de création audiovisuelle seront organisés dans le cadre du festival qui sera marqué par la projection de 66 films africains et européens dont 33 films algériens.
La sixième édition du festival au Sahara occidental a collecté près de 300.000 signatures soutenant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et réclamant la reconnaissance de l'Espagne du statut diplomatique du Front Polisario.
Ouverture des ateliers de formation célébrant le 6ème festival international du cinéma au Sahara occidental
Dakhla (camps des réfugies sahraouis) , Les ateliers de formation en audio visuel célébrant le 6ème festival international du cinéma, se sont ouverts, mardi à la wilaya de Dakhla.
"Douze ateliers de formation en audio visuel, dont les jeunes sahraouis bénéficieront d’un apprentissage des leçons sur les techniques du photographe, du montage, de la rédaction et a réalisation ", a déclaré à SPS, Lahsan Salki Sidi Bouna, membre du comité organisateur.
"Les films des stagiaires sahraouis seront exposé sur les écrans du festival au public le jour de la clôture de cette manifestation artistique, dimanche prochain", a-t-il ajouté.
''Nous participons au festival international du cinéma au Sahara occidental pour se solidariser avec le peuple sahraoui'' (participants)
Dakhla (camps des réfugies sahraouis), Les participants à la sixième édition du festival international du cinéma au Sahara occidental ont réaffirmé, mardi à SPS qu’ils prendront part à cette manifestation pour se solidariser avec "la juste" cause du peuple sahraoui.
"Je suis venu pour la 3ème fois, participer à cet événement au côté des réfugies sahraouis, ainsi qu’à exprimer mon attachement constant à la lutte que mène ce peuple depuis trois décennies pour le recouvrement des droits inaliénables à l’autodétermination et à l’indépendance de son territoire sous occupation marocaine", a déclaré à SPS le célèbre acteur espagnol, Daniel Peres.
Il également souligné que sa participation vise à s’informer du près des traditions et de la culture du peuple sahraoui, réitérant son engagement à "œuvrer avec ses amis pour attirer l’attention de l’opinion publique internationale sur cette question de décolonisation".
A cet effet l’acteur espagnol a appelé le Gouvernement de Zapatero à mettre un terme à son soutien à l’occupant marocain du Sahara occidental et stopper son armement destiné à museler la lutte pacifique que mène le peuple sahraoui pour l’autodétermination.
M. Daniel Peres qui avait pris part à l’inauguration d’un atelier de formation en photographie durant sa participation à la première édition du festival à la wilaya d’El Aaiun des réfugies sahraoui, a estimé que "le cinéma est un moyen efficace pour faire connaitre la lutte du peuple sahraoui aux autres".
Arrivée du premier groupe des participants au festival international du cinéma au Sahara occidental
Dakhla (camps des réfugies sahraouis), Des délégations étrangères sont arrivées mardi à la wilaya de Dakhla pour prendre part à la sixième édition du festival international du cinéma au Sahara occidental, qui se tiendra jeudi prochain sous le thème : "station pour la solidarité, un témoignage de libération et une vision de l’avenir".
"Le festival comptera la participation de plusieurs acteurs de renommée du septième art venus des différentes régions d’Espagne, notamment, Alex de la Iglesia et Elena Ania", a déclaré à SPS, Oumar Mohamed, directeur du département de l’audiovisuel auprès du ministère sahraoui de la culture.
Il a également précisé que d’autres acteurs, rédacteurs et techniciens en provenance de l’Algérie, Mexique, Pologne, Italie, Venezuela, Autriche, Portugal, Colombie, Brésil, Grande Bretagne, Cuba, Belgique, Afrique du sud, Suède, Norvège et l’Allemagne, sont attendus à la wilaya de Dakhla.
"Le festival constitue depuis des années un rendez vous pour la solidarité avec la juste cause du peuple sahraoui", a estimé, M. Oumar.
L’AARASD dénonce "la position française qui appuie régulièrement le point de vue marocain"
Paris, L’Association des amis de la RASD (AARASD) a dénoncé mardi la position de la France qui "appuie régulièrement le point de vue marocain" au sujet de la question sahraouie.
Après l’opposition de la France, à la dernière réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, à ce que le mandat de la Minurso soit élargi à la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, l’association française a critiqué, dans un communiqué, "la position française qui appuie régulièrement le point de vue marocain".
"Au nom d’intérêts multiples, ce soutien français à l’intransigeance expansionniste marocaine, bafoue le droit international et les valeurs, défendues ailleurs par notre pays", a souligné l’association.
L’AARASD a regretté que "la France, membre permanent du Conseil de sécurité, poursuive son soutien inacceptable aux positions marocaines, soutien qui depuis 33 ans n’a mené qu’à des impasses et bloqué tout développement de perspectives de paix et d’unité au Maghreb".
Elle s’est montrée étonnée par le fait qu’"en dépit de la situation qui y prévaut, aucune possibilité d’expression pour tous ceux qui s’opposent à la +marocanité du Sahara+, répressions brutales et quotidiennes, procès inéquitables et lourdes condamnations pour des délits d’opinion, la France et le Conseil de sécurité s’opposent à ce que la Mission de paix des Nations unies installée dans la région depuis 1991, dispose de moyens pour surveiller ce qui se passe au Sahara occidental".
Par ailleurs, L’AARASD s'est félicitée "des positions défendues par l’ONG Human Rigths Watch et par la délégation "ad hoc" du Parlement européen, proposant que le mandat de la Minurso inclue le monitoring de la situation des droits de l’homme dans la région".
Dans ce contexte, elle a demandé "à ce que cette exigence soit fortement maintenue" et appellé "les organisations des droits de l’homme, les citoyens à soutenir cette exigence et l’application du droit du peuple sahraoui à s’autodéterminer".
Le peuple sahraoui milite pour une "cause juste" (responsable)
Alger, Le secrétaire général de l'Union de la jeunesse et des étudiants de la Saguiya El Hamra et du Rio de Oro (UJSARIO° , M. Moussa Salma, a affirmé mardi à Alger que le peuple sahraoui milite pour une "cause juste", à savoir son autodétermination.
"En tant qu'organisation de jeunesse, nous respectons la légitimité internationale qui assure notre droit à l'autodétermination", a souligné M. Salma, membre du secrétariat national du Front Polisario, à l'issue d'une rencontre avec le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS).
Il a indiqué que sa visite en Algérie entre dans le cadre de la campagne de sensibilisation qu'il a entamée, depuis décembre dernier, par le Mexique, l'Italie, L'Espagne, La France, l'Union européenne et le Parlement européen.
Par ailleurs, M. Salma a affirmé ne pas comprendre la position de la France, membre permanent du Conseil de sécurité, qui a refusé d'élargir les prérogatives de la Minurso à la surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
"Toutes les organisations non-gouvernementales et internationales ont relaté évoqué dans leurs rapports les violations des droits de l'homme au Sahara occidental. Par conséquent, le Front Polisario a demandé à ce que la Minurso prenne en charge ce volet", a-t-il dit.
De son côté, le président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), M. Khaled Mahrez, a indiqué que l'Algérie accueillera, entre le 25 et 30 mai, une délégation de scouts sahraouis à l'occasion de la création du Scout musulman algérien (SMA).
L'Algérie, par le biais du CNASPS, organisera également, entre le 1er et le 18 juillet, une université d'été au profit du Front Polisario, composé essentiellement de ses étudiants et de ses jeunes.
Elle accueillera aussi, les mois de juillet et d'août, une délégation de 2 000 enfants sahraouis qui séjourneront chez des familles algériennes et dans des complexes.
Message de félicitations du président de la République au nouveau président panaméen
Bir Lahlou (territoires libérés), Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a adressé un message de félicitations au nouveau président du Panama, Ricardo Martinelli, après avoir remporté les élections présidentielles de dimanche au Panama.
"Il est un grand honneur pour moi, de vous exprimer, au nom du peuple sahraoui et de Gouvernement de la RASD et en mon nom personnel, les plus sincères félicitations, à la suite de ce triomphe aux élections qui ont eu lieu dimanche dernier dans cette République sœur", a écrit le président de la République dans une lettre à son homologue panaméen, parvenue à SPS.
"Nous sommes convaincus que votre arrivée à la tête de la République du Panama , ouvrira une nouvelle ère de progrès et de bien être pour l’ensemble des panaméens", a ajouté la même source.
"Comme vous le savez, le Panama est le premier pays d’Amérique latine à reconnaitre la RASD après sa proclamation en 1976, cette décision constitue un fait historique pour le Gouvernement et le peuple sahraouis, à laquelle nous sommes engagés à reconnaitre et préserver comme une dette envers la République du Panama", a souligné le président de la République.
M. Abdelaziz a enfin réaffirmé la ferme volonté de la RASD à "'œuvrer avec le Gouvernement du Panama pour consolider les liens bilatéraux d'amitié et de solidarité qui unissent nos deux peuples frères".
L’Algérie salue la position du Mouvement des non Alignés soutenant l’autodétermination du peuple sahraoui
La Havane, Le ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel a salué la position adoptée par le Mouvement des non-Alignés sur le conflit au Sahara occidental, réaffirmant toutes les résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité sur cette question.
Les participants ont appuyé "énergiquement" les efforts déployés par le secrétaire général et son envoyé personnel afin de parvenir à un règlement politique qui soit mutuellement acceptable et assure l'autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre d'accords conformes aux buts et principes de la Charte des Nations unies et aux autres résolutions pertinentes.
L'Algérie a salué le soutien "constant" apporté par le Mouvement des non-alignés à un règlement "juste et durable" du conflit au Sahara occidental garantissant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
Dans le cadre de ses fondements, le Mouvement des non-alignés doit continuer de servir de vecteur de solidarité et de tribune pour la défense des causes justes dans le monde, a poursuivi M. Messahel, ajoutant que la communauté internationale, dont les pays non-alignés, engagée en faveur du respect du droit à l'autodétermination du peuple, "se trouve également interpellée par les atteintes aux droits de l'homme, clairement attestées par des délégations parlementaires et des organisations non-gouvernementales dans les territoires sahraouis occupés".
A propos des diverses résolutions adoptées par l'ONU et qui demeurent non appliquées, il a indiqué que le problème se pose en termes de capacité de mise en œuvre. "Il s'agit aujourd'hui d'amener les Nations unies à prendre beaucoup plus leur responsabilité dans l'application de leurs propres résolutions", a-t-il estimé.
Le Premier ministre qualifie ''d’importante'' la dernière résolution du Conseil de sécurité
Madrid, Le Premier ministre, M. Abdelkader Taleb Omar, a qualifié "d’importante" la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara occidental qui a réaffirmé, a-t-il précisé, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination comme "objectif essentiel" des négociations entre le Front Polisario et le Maroc.
"Le fait que cette résolution rappelle que le droit du peuple sahraoui à s’exprimer sur son destin suppose l’objectif primordial des négociations, est extrêmement important", a souligné le chef du Gouvernement à l’agence de presse espagnole EFE.
Dans sa résolution 1871, adoptée jeudi soir, le Conseil de sécurité a demandé au Maroc et au Front Polisario de poursuivre les négociations "sans conditions préalables et de bonne foi" en vue de "parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental".
Le chef de l’exécutif sahraoui a déploré, cependant, qu’en dépit de la "clarté" de la position des Nations unies, le Maroc "persiste encore à vouloir imposer son plan d’autonomie", qu’il a jugé "inconcevable et inacceptable".
"Malheureusement, nous pouvons affirmer aujourd’hui, en nous basant sur certains indices, notamment la persistance de la partie marocaine dans sa politique de fait colonialiste, qu’il n’y a pas d’évolution et pire encore, nous ne voyons pas la perspective de progrès", a-t-il relevé.
Dans ce cadre, il a déclaré que la persistance du conflit sahraoui risque "d’ouvrir les portes aux problèmes et à l’instabilité" dans la région. "Lorsque les voix de la paix sont étouffées, elles donnent lieu à la guerre", a-t-il dit avant d’ajouter que le Front Polisario demeure engagé, pour sa part, dans la recherche d’une "solution pacifique" au vieux conflit du Sahara occidental.
"Nous avons toujours dit et nous ne cesserons de le répéter : nous sommes plus que jamais disposés à suivre la voie du dialogue pour trouver une solution juste et durable au conflit", a-t-il encore souligné.
Tout en exprimant la disponibilité du Front Polisario à coopérer "pleinement" avec l’ONU et à soutenir les efforts de l'envoyé personnel de son secrétaire général dans le règlement du conflit, M. Taleb a précisé, cependant, que la partie sahraouie "continuera d’être intransigeante concernant le droit du peuple sahraoui à décider librement de son destin et n’acceptera aucune alternative" autre que l’organisation d’un référendum d’autodétermination.
Il s’est "félicité", par ailleurs, du fait que la résolution 1871 mentionne "pour la première fois" l’aspect humain du conflit sahraoui, lié aux droits de l’homme. "Il est fondamental que cet aspect soit pris en considération, mais nous n’arrivons pas à comprendre comment toutes les missions de l’ONU dans le monde ont pour mandat de surveiller les droits de l’homme, à l’exception de la Minurso" (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental), s’est-il interrogé.
Dans ce contexte, le chef du Gouvernement a condamné la politique de la France qui "encourage le colonialisme marocain et sa politique de répression" en bloquant toute tentative de doter la Minurso d’un mandat en vue de protéger les droits de l’homme au Sahara occidental.
Le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, considéré comme territoire non-autonome par l'ONU depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé en juin 2007 des négociations directes, sous l'égide de l'ONU, dont quatre rounds ont eu lieu depuis à Manhasset, près de New York, sans aboutir à une avancée réelle.
Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit au Sahara occidental, qui respecte le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Un cinquième round de pourparlers doit avoir lieu à une date qui reste à déterminer.
Marches de solidarité avec le peuple sahraoui en Suède
Stokholm, Les groupes suédois de solidarité avec le peuple sahraoui ont exprimé leur soutien au peuple du Sahara Occidental, au cours des marches célébrant le 1er mai, fête international du travail, a-t-on appris de source ^roche de la représentation du Front Polisario en Suède..
Les participants ont voulu attirer l'attention des suédois sur la situation dramatique du peuple du Sahara occidental contraint à l’exil depuis que le Maroc a envahi son pays en 1975, a précisé la même source.
Au cours des marches ont été distribués des brochures et autres documents relatifs à cette situation.
Les participants ont également exprimé leur solidarité avec la cause sahraouie , en vue d'élargir le mouvement de solidarité dans ce pays.
L'action suédoise pour le Sahara occidental (SWESA) a exprimé sa "profonde préoccupation" par les violations continues des droits de l'homme dans les territoires sahraouis sous l'occupation marocaine, dans une lettre au Président du Conseil de sécurité, l'Ambassadeur Claude Heller, rappelle-t-on.
Campagne internationale pour la libération du défenseur des droits humains Yahya Mohamed Al Hafedh Iaaza
El Aaiun (territoires occupés), Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l'homme (CODESA) a lancé une campagne internationale pour sauver la vie du défenseur des droits humains, Yahya Mohamed Al Hafedh Iaaza, selon un communiqué cité par le Ministère des territoires occupés et des communautés.
Le CODESA a appelé toutes les organisations internationales des droits de l'homme et les défenseurs des droits de l’Homme à s’inscrire dans cette campagne, afin "d’éviter une catastrophe humaine", dont voici l’adresse électronique : saveyahyaslife@gmail.com
Le prisonnier politique sahraoui, Yahya Mohamed ElHafedh Iaaza mène une grève de la faim illimitée au coté d’un groupe de ses compatriotes dans les prisons marocaines d’Inzegan et Ait Melloul , depuis le 4 avril dernier, alors que leur état de santé a atteint un seuil critique.
Yahya Mohamed Al Hafedh Iaaza a été arrêté le 29 février 2008 à Tan Tan (sud du Maroc), torturé par la police marocaine en raison de ses positions politiques sur la question du Sahara occidental et condamné par la Cour marocaine d'appel a à Agadir à une peine d’emprisonnement de 15 ans.
Agé de 43-ans et père de trois enfants. Il a été enlevé à deux reprises par les forces marocaines en 2005 et 2006, actuellement, il souffre d'asthme, des maux d'estomac, des hémorroïdes et du rhumatisme, rappelle-t-on.
Une ONG suisse déplore le peu d’intérêt de l'ONU aux violations des droits de l’homme au Sahara occidental
Paris, Le Bureau international pour le respect des droits de l’homme au Sahara occidental (BIRDHSO) a regretté le fait que le dernier rapport du SG de l’ONU et la résolution du Conseil de sécurité "n’aient pas pris en considération plus fermement la question des violations des droits de l’homme subies par le peuple sahraoui".
"Le BIRDHSO s’étonne néanmoins que le rapport du secrétaire général de l’Onu et la résolution du Conseil de sécurité n’aient pas pris en considération plus fermement la question des violations des droits humains subies par la population civile sahraouie et qu’aucune mesure n’ait été prise, comme le recommandaient de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme", a souligné cette ONG, basée à Genève, dans un communiqué reçu lundi à Paris.
Elle a rappelé que de nombreuses organisations comme ''Human Rigths Watch, Amnesty International, BIRDHSO ainsi que la délégation ad hoc du Parlement européen avaient recommandé à ce que le mandat onusien inclut la surveillance des droits de l’homme dans le territoire".
"Nous regrettons vivement que cette situation urgente n’ait pas été prise en compte, malgré les nombreux rapports d’ONG et d’institutions faisant état de violations flagrantes et constantes des droits humains", a indiqué le BIRDHSO.
Dans ce contexte, elle a salué "les Etats membres qui, comme le Costa Rica et l’Ouganda avec le soutien du Mexique et de l’Autriche ont défendu la dimension du respect et de la protection des droits de l’homme dans la région, la Minurso demeurant à ce stade la seule opération des Nations unies qui ne comporte pas de composante +droits humains+ en dépit des besoins criants sur le terrain".
L’ONG suisse s’est indignée "fortement" de la position de la France, berceau des droits de l’homme, qui s’est opposée à l’élargissement du mandat de l’ONU à cette question d’une "extrême gravité".
Elle a réaffirmé son engagement à "demander, aux côtés des autres organisations de défense des droits de l’homme, que la communauté internationale et les Nations unies assument le rôle qui leur incombe pour la protection des droits humains dans la région" et "mettent en place de manière urgente un mécanisme de contrôle indépendant pour la surveillance du respect des droits de l’homme dans le territoire".
Le Royaume-Uni : est pour l'autodétermination du peuple du Sahara occidental
New York, Le Représentant permanent du Royaume-Uni, auprès de l'Organisation des Nations Unies, John Sawers s’est prononcé en faveur "d’une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental".
M. John Sawers qui s’exprimait jeudi lors de la réunion du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental, s'est félicité de l'adoption à l'unanimité de la résolution 1871, ainsi que son soutien à l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross dans sa mission.
S’agissant de la référence de la résolution à la "dimension humaine" de la situation, le Royaume-Uni s’est dit "fermement convaincu que l'élargissement de l'aide humanitaire des mesures de confiance contribuerait grandement à rétablir la confiance entre les parties".
Le président de la République adresse ses condoléances à la famille du savant cheikh Mohamed Salem Ould Addoud
Bir Lahlou (territoires libérés), Le président de la République, Mohamed Abdelaziz a adressé dimanche ses vives condoléances à la famille du savant cheikh Mohamed Salem Ould Addoud, ainsi qu’au peuple mauritanien frère à cette triste occasion.
"Avec une profonde tristesse, nous avons appris la douloureuse tristesse survenue récemment au peuple frère de la Mauritanie, après la mort tragique du grand savant, Mohamed Salem Ould Cheikh Abdul Wadud, plus connu sous le nom de Addoud", a écrit le président de la République dans une lettre à la famille du défunt.
"En mon nom personnel, au nom du Gouvernement et du peuple de la République arabe sahraouie démocratique, j'adresse à tous les membres de la noble famille et à l'ensemble du peuple mauritanien frère, nos sincères condoléances et sympathie, implorant Dieu le Tout Puissant de recevoir le défunt en son ample Paradis", a-t-il ajouté.
"Le peuple qui a des liens de fraternité, d'amitié et de bon voisinage avec le peuple frère de Mauritanie, estime avoir perdu une figure emblématique du monde des sciences et des connaissances et un repère en matière de droit, des recherches scientifiques, des études islamiques, de poésie et de littérature", a conclu le texte.
La question du Sahara occidental : thème d’une journée de sensibilisation à la capitale danoise
Copenhague, Le Comité danois pour la solidarité avec le Sahara occidental, a organisé vendredi, à Copenhague une journée de sensibilisation autour de la lutte juste et légitime du peuple sahraoui pour l'indépendance du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, a-t-on appris auprès de la représentation du Front Polisario au Danemark.
Cette journée a été marquée par une exposition à l’occasion de la journée internationale des travailleurs afin de sensibiliser l'opinion publique danoise sur la question du Sahara occidental, à travers la présentation des documents et des brochures reflétant les multiples fronts de la lutte pacifique du peuple sahraoui
Des photos décrivant les des violations marocaines des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et dévoilant certains intérêts étrangers impliqués avec le Maroc dans le pillage illicite des ressources naturelles sahraouies.
Le comité a en outre mis en évidence les dangers du mur de la honte marocain, qui divise le territoire du Sahara occidental et son peuple en deux parties. Le Maroc a construit ce mur au cours des années 80, afin de consacrer son occupation illégale des territoires sahraouis riches en minéraux.
La ministre de la culture critique l’alignement de Paris en faveur de l’occupation marocaine du Sahara Occidental
Chahid El Hafed, La ministre de la culture, membre du Secrétariat national du Front Polisario, Mme Khadija Hamdi a critiqué dimanche l’opposition de la France, jeudi dernier à New York contre l’élargissement par le Conseil de sécurité, du mandat de la Mission des Nations Unies pour un référendum au Sahara Occidental (MINURSO) à la surveillance des droits de l'homme dans l'ancienne colonie espagnole.
Mme Khadija, qui animé une conférence de presse au siège de la télévision de la RASD, à la veille de la tenue de la 6ème édition du Festival international du cinéma sahraoui, a regretté la "persistance de la France, pays des libertés, à soutenir l’occupation illégale du Sahara Occidental et son refus de la mise en place d’un mécanisme onusien pour la protection et le contrôle des droits humains dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine".
Dans ce contexte Mme Khadija a précisé qu’un "Etat sahraoui indépendant est un facteur d’équilibre et de stabilité dans la région", réaffirmant que "le peuple sahraoui luttera par tous les moyens légitimes en sa disposition pour le recouvrement de ses droits inaliénables à l’autodétermination et à l’indépendance".
D’autre part, elle a relevé la participation d’une délégation marocaine à cette édition aux cotés des quelques 550 participants, venus des différents pays du monde pour exprimer leur soutien et leur solidarité avec le peuple sahraoui contraint à vivre en exil depuis plus de 33 ans.
Le festival international du cinéma sahraoui est une station politique, culturelle et médiatique adoptée par le ministère sahraoui de la culture depuis plusieurs années, en collaboration avec la coordination espagnole de soutien au peuple, plus connu sous le nom de ‘Fisahara’
Cette manifestation d'artistes, de techniciens et de directeurs de l’information de pays d’Europe, d'Afrique et d'Amérique latine, a pour but également, à travers ses divers programmes, de faire découvrir la production audiovisuelle sahraouie et d’offrir l’occasion aux jeunes amateurs du 7eme art de présenter leurs produits de courts métrages et de reportages.
12 ateliers audio-visuels seront mis sur pied durant ce festival qui sera marqué par la présentation de 15 films africains et européens nouveaux dont des films espagnols, en plus de représentations artistiques, rappelle-t-on.
The most human of rights
Recently, the United Nations Security Council passed Resolution 1871, extending the mandate of the UN Mission for a Referendum in the Western Sahara (MINURSO) for another year. There was much talk before and after the passing of the resolution concerning the possibility of expanding MINURSO s responsibilities to include human rights monitoring in the parts of the Western Sahara currently under the control of the Kingdom of Morocco.
MINURSO is the only UN mission that does not include such activities, as the protection of human rights is one of the most basic and essential of UN doctrines. Unfortunately, France, because of its unyielding support of the Moroccan throne, prevented the inclusion of human rights monitoring in the new resolution, despite calls to do so from Human Rights Watch, Amnesty International, the European Parliament, the Polisario Front, and a variety of other international organizations.
It is both a tragedy and travesty that the UN is not willing to ensure the protection of the Saharawis in the Occupied Territories in the face of well-documented cases of rape, forced disappearances, torture, violent suppression of peaceful protests, unjustified imprisonment, and even deaths at the hands of Moroccan police forces. Both the Human Rights Watch and the European Parliament s Ad-hoc Committee for the Western Sahara found ample cases of these atrocities in the few days they spent investigating human rights in the Western Sahara.
But there is another human rights violation that occurs at a more discrete level in the Western Saharan conflict, and it is one that is not sexy enough to receive coverage by human rights organizations or international news sources. It is perhaps one of the most fundamental of human rights.
Namely, it is the right to youth.
Despite cultural, religious, geographical, or historical differences, young people around the world share similar hopes, dreams, and aspirations. It is an infallible truth that young people desire to be entertained and to build a better future for themselves. For the tens of thousands of Saharawi youth living in the refugee camps outside of Tindouf, both of these are next to impossible.
Western parents often tell their children, "Enjoy your youth, it is the best time of your life."
Here, such advice seems painfully out of place.
"It s impossible for foreign visitors to understand," says Ilmommy, a 20-year-old living in the camp of February 27th. "People come for a week and then they leave, but we ve been here our whole lives."
Meet me at the
As you walk through the streets of the various camps, you can find groups of teens and 20-somethings huddled in the shade next to buildings, sharing an MP3 player or watching pop music videos on a portable DVD player. Friends will gather in a house to watch movies from Egypt, India, and the US, Spanish League football games, or the latest news from Aljazeera. There are a few musical groups, a pair of youth volunteer organizations (the Sumud Brigade and the Freedom and Peace Group), the national youth union (UJSARIO), and occasional celebrations and parties.
But beyond those meager activities, the young people are prevented from leading the lives that adolescents around the world dream of leading. There are no movie theaters, football fields, swimming pools, or places for young people to gather at night.
There are a pair of Internet cafes where, for a few hours a day, adolescents can go to download music, chat with friends from other countries, or read about developments in sports, news, pop culture, and politics, but most do not have the money to do so.
Further, because of the conditions here young Saharawis are unable to escape the watchful eyes of adults. While family cohesion is much stronger here than in many Western countries, what teen does not occasionally desire to leave his parents behind and have some private time with his or her friends or significant other?
Will work for…anything
Perhaps most frustrating for the teens and young adults is the inability to feel productive. The lucky ones are able to find work in cell phone or grocery stores, as taxi drivers, or as camel herders in the countryside. Such jobs, however, are scarce, and so primarily taken by the bread-winners in the households. In is an undeniable fact that young people have an instinctive desire to put their talents to work, to try to change the world around them, to feel that they are productive. Such cravings are motivated by their dreams of a better future and the joys and successes that it may bring.
Thousands of young Saharawis have traveled abroad to Algeria, Libya, Cuba, Spain, and other countries to study, as there are no universities here in the camps. Upon returning to Tindouf, the differences in the two lifestyles are painfully apparent. In a foreign university, the Saharawis are surrounded by young people like themselves, and, more importantly, opportunities. Here, it is difficult to see where their studies and work will take them.
"It is very frustrating," says Tata, a young Saharawi girl from Auserd who works as a reporter with UPES. "The young people here have nothing to do, and they are very frustrated. Very frustrated."
Perhaps most illustrative are the comments of Ana, a French girl studying in England, who has come to the camps to fulfill an international travel requirement for her degree.
"I feel so useless here," confessed Ana, after a week in the camps. "I don t know what I m supposed to be doing here. I don t know what I can do here."
Ana s feelings were completely understandable after 7 days. It is difficult to comprehend what it must feel like for a 22-year-old who has lived her whole life in the refugee camps.
And then there is the identity crisis. There is no doubt among the Saharawi people that they are distinct from the Moroccan population (though the Moroccan crown would has tried to convince both the international community and the Saharawis themselves otherwise), but the young people here have grown up without ever seeing their homeland. They have been raised in a country that is not their own, and their only knowledge of that land is through the stories of their parents and grandparents.
Adolescence is by nature a time of identity crisis, confusion, and soul-searching. Imagine, however, adding on top of the normal anxieties of youth a constant apprehension about whether or not you will ever return home. For this reason, along with the harsh conditions of the Saharan Desert and refugee life, young people are forced to lose their innocence at a very early age.
Losing patience
A few weeks ago, the day after a peaceful protest by over 2,000 Saharawis and foreign activists in front of the 2,500 km Moroccan wall ended in a tragic landmine explosion, a rally was held in the February 27th camp. The majority of the hundreds of participants were under the age of 25, and the expression of frustration was tangible.
"Through our struggle and our arms we will redeem the Western Sahara with our lives!" shouted the young people, among other chants.
Protests such as these are one of the few chances the young people have to express their frustration. As part of a unified independence movement, they know that it is necessary to follow the policies of the leaders of the Polisario Front, but after sitting idly in refugee camps as their adolescence passes them by, they are beginning to lose their patience.
"As you witnessed in the protest this morning, the young people are demanding that we return to arms," said Abdelkadar Talib Omar, the Prime Minister of the Saharawi Arab Democratic Republic (SADR) in an address after the protest.
"Almost all of the young people want to go to war," admits Ilmommy. "It s better than sitting around in the deserts and wasting our lives."
This simple quote sums up yet another horrible human rights violation in the Western Saharan conflict. These tens of thousands of young people would rather die in pursuit of freedom and a decent future than spend another year in the desert. Is it not the right of all human beings – especially young people – to have hopes and dreams that go beyond dying for one s country?
The Kingdom of Morocco has repeatedly tried to sell to the world the idea that the Polisario Front is trying to keep the Saharawis here against their will, an idea whose absurdity is immediately evident in the camps, where the leaders of the government work, eat, and sleep among the normal Saharawi citizens with no body guards or security. And frustrated as the young people are with their lives in the camps, their dedication to the Saharawi movement for independence surpasses even their own aspirations and desires.
"Of course we are all tired of living here," says Badr, the leader of the Sumud Brigades, "but the older generation knows the horrors of war, and we don t. If they think it is best we don t go to war, we must listen to them."
So by obedience, not by will, the young people continue spending their most fruitful years under the sweltering Saharan sun.
The time is now
The Western Saharan conflict has a simple solution – a democratic referendum on the political future of the territory, which must include the option of independence – but it has been complicated by the interests of major world powers. For the sake of international law, for the future legitimacy of the United Nations, for the Saharawis suffering beatings and torture in the Occupied Territories, it must be resolved now.
But also, the UN absolutely must find a way to enforce the Saharawis right to self-determination so that thousands of children, teens, and young adults can begin to live the youth that has been unjustly taken from them. They are innocent victims of the Moroccan occupation, and the UN and the international community must ensure their right to a decent adolescence.
Saharawi Red Crescent – a well-oiled machine
For 35 years, the Saharawi refugees living in the five camps surrounding Tindouf, Algeria, have survived largely on emergency humanitarian food aid. Approximately 2,760 tons of food aid arrive in the Saharawi camps each month, every ounce of which must be efficiently transported to the proper recipients, who occupy five different camps, all of which are separated by at least a 30-minute Land Rover drive. What international organization is in charge of undertaking this gargantuan process?
The reader may be surprised to learn that, unlike in the traditional Western image of refugees, the Saharawis do not line up in long queues, awaiting their spoonfuls of unidentifiable morsels to survive another day of existence. Rather, the process of humanitarian food aid distribution is organized, coordinated, and undertaken by the Saharawis themselves, through the Saharawi Red Crescent (SRC).
The following information is taken from an interview with Bouhabayni Yehyeh, the current director of the Saharawi Red Crescent.
From the ground up
Just like all Saharawi institutions here outside of Tindouf, the Saharawi Red Crescent was built from scratch, with little to no experience, but an intense desire to improve the lives of their fellow countrymen. In its 30-plus years of existence the SRC has developed into an incredibly complex and transparent organization.
The SRC was founded in November of 1975, immediately following the invasion and occupation of the Western Sahara by the Royal Moroccan Army and hundreds of thousands of Moroccan settlers. The SRC s original activities were focused upon reuniting of families who had fled the Moroccan napalm and mortar attacks and supplying the Saharawi refugees with food, water, and housing (tents made of tarps). In the mid-1980s, when humanitarian aid from international organizations began to arrive in the camps, the SRC had to adapt its role.
Currently, the SRC receives food bought with donations from the UN High Commissioner on Human Rights (UNHCR), the World Food Program (WFP), the United Nations Children s Fund (UNICEF), the Spanish Agency for Cooperation, the Algerian Red Crescent, and the European Commission s Humanitarian Aid Office (ECHO).
"Our mission now is to facilitate the search, reception, storage, and distribution of the basic food basket ," cites Bouhabayni.
Each month, 125,000 individuals – those identified by the UNHCR as the "most vulnerable" – receive the following foodstuffs: 2 kg of lentils, 1 liter of vegetable oil, 1 kg of sugar, and 13.5 kg of carbohydrates, which for decades consisted entirely of flour, but was diversified in late-2008 to include 2 kg of barley, 2 kg of rice, and 2 kg of corn or peas.
"These food items are essential, but still not enough to provide a balanced diet," says Bouhabayni.
Whereas food aid used to arrive in 6-month increments, it is now delivered on a monthly basis, and sometimes the deliveries are late.
"We have no emergency stock," admits Bouhabayni, "so if there is a delay, we all suffer. Families sometimes do not know if they are receiving last month s food, or this month s, or maybe even next month s."
The WFP, which annually requests $50 million from donor organizations for the Western Saharan refugees, is dependent on the good-will of external sources.
"We have a problem with donor fatigue, because it s not a sexy conflict," admits Bouhabayni. "That s why a main part of our mission consists of international campaigns for donations."
Pointing fingers
As with the sending of young Saharawis to study in Cuba, the cohesion of the Saharawi people in the camps, and non-alignment during the Cold War, the SRC has somehow found its way into the annals of Moroccan propaganda against the Polisario Front, the leaders of the Saharawi movement for independence.
In a 2005 report published on the Web site of the Moroccan American Center for Policy (MACP), a registered agent of the Kingdom of Morocco, it was reported that a confidential document of a World Food Program inspection in the Tindouf camps stated that "[t]he inspectors noted a certain number of weaknesses in aid control and management both in the logistic chain and in distribution."
When asked about the diversion of humanitarian food aid and its selling on the black market – the possibility of which has been cited in a number of Moroccan-supported reports – the director of the SRC cast a sideways glance and left the office. He re-entered carrying a stack of papers and carbon-copy receipts. It was clear that he had been asked this question before.
How do they do that?
This is the process of food distribution as Bouhabayni explains it:
Once per month, the food aid arrives at the port of Oran, where it is immediately loaded onto trucks and shipped to Algiers. In Algiers, a committee consisting of representatives of the UNHCR, UNICEF, the Spanish Agency of Cooperation, the Saharawi Red Crescent, the Algerian Red Crescent, ECHO, and the Algerian Ministry of Foreign Affairs (as an observer), meets to inspect and record the quantities of the products and the SRC s plan for distribution.
From Algiers, the foodstuffs are transported by land to the administrative Saharawi camp of Rabouni, where the SRC headquarters are located. Records of all of the food received are written down and signed by the director of storage, the drivers of the trucks, and individual managers within the storage sections (which are separated by food type). The aid is immediately divided up by product and stored.
Before the end of each month, the SRC must produce three documents. The first is the stock of the storage facilities. The second is the distribution plan, which includes the number of rations/kilos of each product that will be given to each of the recipient refugees, who are listed by name, age, gender, family information, and address within the camps, which is broken down to wilaya (camp), daira (city), and barrio (neighborhood). The third document is the distribution schedule, which lists the day that the food will be arriving to each daira of each wilaya.
The WFP receives copies of all of these documents each month, and the SRC representatives and the presidents of each daira are given a copy of the distribution schedule several days before the aid is scheduled to arrive in a particular camp.
"We record everything, down to the distribution of each kilo of each product to each person in every camp," boasts Bouhabayni.
Load em up
Once these documents are completed and presented to the WFP, the SRC begins the long, arduous process of delivering vital foodstuffs to the 125,000 "most vulnerable" refugees. The SRC s self-devised methods for doing so would put any international aid organization to shame.
First, a truck arrives in the Distribution Center, where the chief of distribution must fill out a form including the quantity of each product to be delivered, the organizations that donated the products, the month of distribution, the truck s registration number, and the name of the driver. The form must be signed by the driver and two representatives from the Distribution Center.
At this point, the driver does not know his final destination.
He must take two copies of the completed form to the Storage Center, where he presents one of them. At the storage center, another form is filled out, including the name of the director of storage that day, the section (aka, product) the driver is loading from, the name of the director of the particular section, the name of the leader of the group of six SRC workers in that section, and the driver s name.
The truck is loaded, and the form is signed by the director of storage, the director of the section, the leader of the group of section workers, and the driver, who takes two copies back to the Distribution Center.
Here, the driver must present the copy of the form from the Storage Center, and he his given his final orders of delivery, which include a list of the products he is carrying and the daira to which he must deliver.
On the road again
At this point, the driver can finally begin the journey to the particular wilaya, with copies of each form in hand (the other copies are presented to WFP representatives on a daily basis).
Once in the daira, the driver is met by the local SRC representative, the president of the daira, and the leaders of the daira groups. (For purposes of food distribution, the dairas are broken down into groups of 150 individuals, which are further divided into sub-groups of 50 people, since the food aid often arrives in 50-kg bags. The groups and sub-groups democratically select their own leaders).
The contents of the truck are checked by these individuals, and a form must be signed by all three, noting any irregularities or inconsistencies between the documents carried by the driver and the actual products of the truck.
At this point, the food is unloaded and taken to a central meeting place in each sub-group s neighborhood, where individual family members must come and claim their food, checking their names off of a list.
All of the documents produced during this daily process are provided to the WFP and the SRC s Office of Monitoring and Control. Further, WFP representatives are free to enter the SRC Distribution and Storage Centers at any time, and they can speak with individual families or group leaders to inquire about the distribution.
After displaying this dizzying parade of paperwork, Bouhabayni succinctly dispelled the theory of diversion of humanitarian aid by the Polisario leadership.
"Look, there are over 150,000 hungry, frustrated refugees here in the camps," he said. "Do you really believe that the leaders of the Polisario could walk and sleep peacefully among the people if they thought that their food was being taken from them? Muhamed Abdelazziz [Secretary General of the Polisario Front and President of the Saharawi Arab Democratic Republic] lives in a normal house with no guards. If the Polisario was stealing food, do you think he could that?"
Not here for the long run
While it is apparent that, at least at present, the food distribution chain is a well-oiled, highly transparent process, the fuel that fires it is still based on emergency international aid, which makes the SRC s efforts more complicated.
"We can t use the same standards that are applied to short-term emergency standards – we ve been here for over 30 years!" Bouhabayni points out. "We re not trying to develop or settle in here, but we do need enough to survive and maintain the health of the Saharawi people."
Profile of a Cubarawi
Cubarawi – (coo-ba- ra-wee) n. A person of Saharawi birth who has spent at least five years studying in Cuba, and thus currently displays a mix of the two lifestyles and is fluent in both Spanish and Hassaniya.
You won t find this definition in Webster s Dictionary, World Book Encyclopedia, or even Wikipedia. It is not a recognized word in any language, but it is an expression with considerable meaning for hundreds of Saharawi refugees here in the camps outside of Tindouf, Algeria. A Cubarawi is a very real phenomenon, and it is yet another aspect of the Western Saharan conflict that is horribly mis- or underreported by international media outlets.
A Cubarawi, by definition, has spent anywhere from four to sixteen years – oftentimes uninterrupted – studying in a Cuban secondary school and/or university. Usually, he or she left the Saharawi refugee camps or the Occupied Territories (the part of the Western Sahara currently under the control of the Kingdom of Morocco) at a young age, because there are many more educational opportunities in the cities of Cuba than in the sands of the Saharan Desert.
Cubarawis eventually leave the Republic of Cuba and return to the refugee camps with degrees in general medicine, nursing, mechanical engineering, law, literature, English language, and a plethora of other areas of study.
"Be careful with that!" shouts Mansoor in his Cuban-accented Spanish as Yalul (an electrical engineer) rolls up his friend s law school diploma. Cubarawis are understandably proud of their long, arduous studies on the Island of Youth.
Pointing the finger
The existence of Cubarawis has unfortunately provided the Kingdom of Morocco with yet another unfounded basis for international propaganda in its attempt to sell the Polisario Front as a brutal, controlling regime that abuses the Saharawi people.
"Within the framework of Cuban/Polisario relations, one of the major aspects of cooperation is the deportation of Sahraoui [sic] children from the Tindouf camps to Cuba primarily to be educated, " claims a 2006 report by the Moroccan American Center for Policy (MACP). "However, this education cooperation also comes with a very substantial dose of Cuban propaganda."
"Cuban propaganda? Yeah, there was Cuban propaganda. In Cuba, they made us enjoy life and live as we pleased, which is more than we can do here in these camps," said Mafoot, who studied electrical engineering in Cuba for 13 years.
The MACP report goes on to insist that "the children reportedly receive no education in their own language." It is not much of a stretch to imagine that Hassaniya, the language spoken only by Saharawis and Mauritanians, is not a language of educational instruction on the Caribbean island.
Furthermore, the report cites that "the program consists of a half day of class…and a half day of agricultural work in the sugar cane fields to teach the virtues of work. "
"Yes, we worked in the fields in the afternoons, but we didn t mind," admits Aftaim, who studied for 12 years in Cuba and now works as a nurse in the clinic in February 27th camp. "They paid for us to study and live for over a decade, so it wasn t too much to ask us help clear a one-square-meter plot of land once a day."
The MACP document claims that "these young people have been wholly out of touch with both their families and life in the camps for a dozen years or more. Their native language skills have deteriorated and they are unaware of the customs and practices."
The testimony used by MACP to write its report, according to a number of Cubarawis living in the camps, was provided by two Saharawis who were not able to find work in Cuba after completing their studies, but did not want to return to the harsh lifestyle of the refugee camps.
"Some people will do anything for money," says Moustafa, who studied in Cuba for two full decades. "These two found out they could make money off of Morocco by spreading this propaganda about our conditions in Cuba. Life wasn t perfect, but we were not forced to do anything we didn t want to do."
A handful of the points of the report are true, but either blown completely out of proportion or taken completely out of context.
The MACP, a registered agent of the Kingdom of Morocco operating in Washington, claims that the Polisario leadership forcefully separates children from their families in an attempt to indoctrinate them with Cuban ideology. It does not, however, point a finger at Morocco for preventing the holding of a UN-recognized, democratic referendum on the political future of the Western Sahara, thus forcing the Saharawis to live in refugee camps in the Sahara Desert in conditions that any human being in his right mind would want to escape.
Notably, almost all of the Cubarawi students return to the camps because of their undying support of the movement for the liberation of their homeland.
La vida bonita
So, what is the general consensus of the Cubarawis who have returned to the refugee camps about their supposedly forced stays of educational indoctrination?
"I loved it!" shouts Aftaim with a smile. "I loved the people, the beaches, the lifestyle, and especially my studies. We got a taste of the world outside of this hell we re forced to live in by the Moroccans."
"The people there were wonderful, and they treated us with kindness and respect," insists Badr, who returned to the camps in 2004 and helped found the Brigada Sumud volunteer youth organization.
Of the 11 Cubarawis interviewed before the writing of this article, everyone single on of them looked back with fondness on their lives in Cuba, and above all, the Cuban people.
A difficult transition
The MACP is right to conclude that the children and young adults live outside of their own culture for over a decade, and thus suffer from a certain degree of cultural disconnect when they return.
"Of course it was a difficult transition," says Badr. "We have no independence here. We were used to living on our own, and here, everyone wants to know everything about you. They re always asking where you re going and where you ve been. I m still not used to that."
"I ve never made tea," confesses another Cubarawi, who asks not to be named because of the sensitivity of such a statement.
Above all, after over a decade in a Spanish-speaking country, some Cubarawis have considerable problems with the Hassaniya language when they return. But after a few months, the Saharawis eventually recover most, if not all of their native tongue.
"It was definitely difficult to come back," confesses Saleh, a Cubarawi after 12 years in the Republic of Cuba. "There are still some words in Hassaniya that I don t know, and people look at me funny when I can t think of them."
"But you know what I really miss?" he continues, with a playful grin. "Walking around my apartment in my underwear. There s no privacy here. I just can t do it."
Having left the camps at an early age, the Cubarawis picked up not only some Cuban customs, but also the Caribbean mindset. Because of this interesting mix of cultures, they understandably connect best with each other.
"We don t only hang out with each other, but when we re together, people think we re the best of friends," says Salama, who studied English in Cuba.
"Sometimes Arab people are too concerned with money and planning for the future," offers Mafoot. "The Cuban people are very happy people, because they live in the now. It is hard to live in the now when our whole existence is based on the future of our country."
When life back in the camps gets too burdensome for these young people accustomed to the freedom of Cuba, they know that they can always meet up to speak in Hassaniy-ish (a mix of Hassaniya and Spanish), play cards, and talk about the good old days.
"No matter how frustrated I get here," says Badr, "I know I can always go meet up with my friends who have the same mindset as me."
All dressed up but no place to go
Perhaps the most abrasive aspect of the return to the camps is the lack of comparable opportunities that the Saharawis witnessed in Cuba.
"It s tough here, because in Cuba, we saw how people would get their degree and then be able to get a job that they could use their skills in," says Saleh. "Here, a lot of people struggle to find work related to their expertise."
Once back in the camps, the Cubarawis do what they can to find ways to utilize their expertise and contribute to improving the lives of their fellow Saharawis.
Aftaim is a nurse. Salama is an English teacher. Mehedi is a computer technician. Mafoot works in the Ministry of the Rehabilitation of the Liberated Zones. Saleh has opened a small group of stores based on an alternative economic system.
Still, there is a noticeable sense of anxiety when you talk to a Cubarawi – they are used to being surrounded by activity and opportunity, and here outside of Tindouf, there is little.
"We find work where we can," offers Jalul, who studied engineering, "but sometimes it s not stuff that you studied."
A rose by any other name
Thus, the Cubarawi is a very real phenomenon here in the Saharawi refugee camps. Despite having spent half of their lives on the Island of Youth, however, there is no doubt in the minds of the Cubarawis who they really are.
"Of course we made tea in Cuba!" shouts Moustafa. "I was born a Saharawi, and I ll die a Saharawi!"
Still, as a group of four Cubarawis cruise towards the sunset in a Land Rover blasting music and waving and shouting to all passers-by, it is clear that these Saharawi students have brought back a little Caribbean flavor to the refugee camps.
Paris prevents the "Blue Helmets" from monitoring abuses in the Sahara
In the early morning hours on Friday, France vehemently opposed that the mandate of the United Nations contingent in the Western Sahara (MINURSO) include the supervision of human rights in said territory and in the Tindouf refugee camps (southeast Algeria).
The expansion of the MINURSO s responsibilities was defended by Costa Rica and Uganda, with the backing of Mexico and Austria, during the UN Security Council s debate over the extension of the mandate of the "Blue Helmets," who were first deployed to the ex-Spanish colony in 1991.
The big players of the Security Council listened in silence while French Ambassador to the UN Jean-Maurice Ripert rejected the petition put forth by Costa Rica and Uganda. MINURSO is the only UN peace-keeping force that is not tasked with the monitoring human rights.
A variety of NGOs, including Human Rights Watch and Amnesty International, have recently written to the Security Council insisting that it fix this inconsistency. The European Parliament s Maghreb Delegation petitioned for the same in a special report released in March.
The Kingdom of Morocco resists such an inclusion, considering it an "intrusion in its internal affairs." Its adversary, the Polisario Front, is in favor of such a provision. Ahmed Boujari, the Polisario Representative to the UN, accused France of being the "the primary responsible party" of the "double standards" the Security Council exhibits in the Sahara.
In the end, the Security Council members reached a lethargic compromise, which consists only of emphasizing "the importance of improving the human dimension in the conflict" – in other words, the securing human rights.
The debate over this topic delayed the approval – eventually made by a mandatory, unanimous vote – of the resolution that extends MINURSO s mandate by one year and encourages Morocco (who controls the bulk of the Sahara) and Polisario (who insists on its total independence) "to negotiate without preconditions and in good faith."
Before the formal negotiations begin – the last round of which took place in Manhasset, New York, in March of 2008 – the two adversaries will take part in a series of informal meetings. This development was taken at the suggestion of Christopher Ross, the UN Secretary General s new Personal Envoy to the Western Sahara.
Ambassador Ripert singled himself out, once again, by giving his explicit support to the offer of Western Saharan autonomy under Moroccan control, which Rabat put forward two years ago.
Costa Rica put up a tough fight in the UN for the Western Sahara mission
Costa Rica, Uganda and other member countries of the UN Security Council put up a tough fight on Thursday in favor of renewing the UN mission in the Western Sahara with the inclusion of human rights protection.
It was a lopsided battle of 14 countries against one: France, which even though it was the minority, emerged victorious because Security Council decisions must be reached by a consensus.
In the end, the dominant UN body passed a one-year renewal of the mandate of the Mission for a Referendum in the Western Sahara (MINURSO), without including the responsibility of human rights monitoring in the ex-Spanish colony.
Spain pulled out of the Western Sahara in 1975 without completing the decolonization process, and the Kingdom of Morocco subsequently occupied the territory, with the consent of Spain, contradicting historic rights that have been recognized in international courts.
Between 1975 and 1991 an armed conflict raged between Morocco and the Frente Polisario independence movement. In 1991, a truce was signed for the holding of a referendum that would have allowed the Saharawis to decide their own future, but Morocco has consistently blocked the referendum in the UN since then with the help of its allies, including France.
Around 150,000 Saharawis have lived as refugees in the Algerian desert for 33 years.
The Polisario and a variety of international NGOs have called on the UN to include human rights monitoring in MINURSO’s mandate, the only UN peace mission whose responsibilities do not include any such activities.
In the recently-approved document, the Security Council members encouraged the Kingdom of Morocco and the Polisario Front to continue the dialogue that began in 2007, but has yet to produce any results.
In the face of French opposition, a reference to the member states’ concern over the "human dimension" of the conflict was included in the document’s preamble.
At first, France refused to accept this wording, insisting that it preferred the expression "humanitarian dimension." The French representatives eventually conceded.
The Costa Rican Ambassador to the UN, Jorge Urbina, expressed the "dissatisfaction" of his country with the final resolution.
"The guarantee of human rights is a favorable provision for the resolution of this conflict and not an obstacle, as some consider it to be," he noted.
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