domingo, 17 de maio de 2009
L’ASDHOM s’inscrit à la campagne internationale pour la libération des prisonniers politiques sahraouis
Chahid El Hafed, L’association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), basée à Paris, s’est inscrite à la campagne internationale pour sauver la vie des prisonniers politiques en grève de la faim, selon un communiqué rendu public lundi, dont une copie est parvenue à SPS.
L’ASDHOM demande aux autorités marocaines de mettre fin aux exactions arbitraires et de se conformer à leurs engagements en matière de respect des droits de l’Homme, estimant que "les enlèvements et disparitions forcées nous rappellent un passé pas très glorieux".
Yahya Mohamed Alhafed Iâza, membre de l’AMDH -section de Tantan-, Ennajem Bouba et Ali Bouâmoud du CODESA, ainsi que d’autres prisonniers d’opinion, répartis sur les prisons locales d’Aït Mloul et Inzegan, sont en grève de la faim ouverte depuis le 4 avril 2009. Leur santé se détériore de jour en jour et "le pire peut survenir à tout moment", surtout pour Mahmoud El Barkaoui et Hassan Khallad qui "ne sont plus capables de communiquer ni de se mouvoir".
Ils sont détenus en isolement total après avoir subi un traitement inhumain et dégradant et après avoir été transférés de force de la prison d’Inzegan à la prison d’Aït Mloul.
L’administration pénitentiaire pratique la sourde oreille à toutes leurs revendications légitimes de ces prisonniers politiques sahraouis, refusant l’amélioration de leurs conditions de détention, les prive des visites de leurs familles, ainsi qu’à les séparer des prisonniers du droit commun, a regretté l’ASDHOM.
L’ASDHOM considère que "ces prisonniers politiques payent injustement pour avoir exprimé une opinion qui n’est pas celle des autorités marocaines concernant le conflit du Sahara Occidental".
Rappelant que le Maroc avait signé le 6 février 2007 la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, l’ASDHOM demande au Maroc de "la ratifier et surtout de la mettre en application en abandonnant ces pratiques qui lui font tant de mal".
L’ASDHOM s’inquiète de l’usage de la force pour mater le mouvement estudiantin, exprimant son soutien aux étudiants détenus qu’elle considère comme des détenus d’opinion.
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