sábado, 18 de julho de 2009
Le Polisario appelle l’ONU à mettre fin aux prospections des sociétés étrangères au Sahara Occidental
Chahid El Hafed, Le Front Polisario a demandé mardi au Conseil de sécurité de l'ONU de mettre fin à l'exploration de pétrole, menées par les deux entreprises irlandaises au Sahara occidental avec la permission du Maroc.
Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations unies, le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Boukhari Ahmed, a déclaré que les licences livrées par le Gouvernement marocain à ces entreprises, constituent une exploitation illégale des ressources qui appartiennent au peuple sahraoui et un obstacle devant la solution du conflit sur la souveraineté dans l'ancienne colonie espagnole.
"Pour l’intérêt de conduire ce long différend vers un règlement pacifique, le Conseil de sécurité doit exiger l’arrêt du pillage illégal des ressources naturelles appartenant à la population du Sahara Occidental", a affirmé M. Boukhari dans sa lettre adressée au président en exercice du CS de l’ONU, l’ambassadeur de l'Ouganda, Ruhakana Rugunda.
"Le Maroc n’à pas d'arguments juridiques devant lui permettre d’octroyer des permis pour l'exploration et l'étude dans un territoire qu’il occupe depuis 1975 et sur lequel la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté", a précisé le diplomate sahraoui.
L’Assemblée générale des Nations Unies avait réaffirmé dans plusieurs résolutions le droit du peuple sahraoui de jouir des ressources naturelles de son territoire, a-t-il dit, rappelant l’avis du Département des affaires juridiques de l'ONU en 2002, stipulant que l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles au Sahara Occidental contre la volonté et le consentement du peuple territoire, est "une violation du droit international".
"Les actions du Maroc au Sahara Occidental et la complicité des entités étrangères ne font que compliquer le processus en cours en vue de trouver une solution juste, durable et mutuellement acceptable", a averti M. Boukhari.
La RASD avait déclaré en janvier dernier une zone économique exclusive (ZEE), en affirmation du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la souveraineté permanente sur ses ressources naturelles.
"Cette décision vient soutenir le régime d’octroi de licences par la RASD qui reçoit actuellement des soumissions pour la prospection du pétrole et du gaz dans les eaux territoriales sahraouies", avait précisé le président de la République, Mohamed Abdelaziz, rappelle-t-on.
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