sábado, 21 de março de 2009
"Prétendre que le référendum est impossible, s’est : s’aligner avec la position de l'occupant'' (ministre des AE)
Chahid El Hafed, Le membre du secrétariat national (SN) et ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ould Salek, a fait savoir mercredi dans une déclaration, que le ministre espagnol des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos, "s’est malheureusement aligné avec le Maroc, en essayant d’exclure un référendum sur l'autodétermination", ce qui a-t-il dit, " vouloir mettre fin au cessez-le-feu".
Les déclarations viennent en réaction à celles de Moratinos qui répondait aux questions de la commission des Congrès sur la position du Gouvernement espagnol vis-à-vis du conflit du Sahara occidental.
"Nous regrettons profondément que, après 36 ans de lutte pour la libération nationale, le ministre des Affaires étrangères de la puissance administrant, se livre à l'amalgame dans ces déclarations toujours en contradiction avec la question", a déclaré Ould Salek.
"Le fait que le Maroc refuse d'accepter le référendum d'autodétermination ne veut dire en aucune façon son annulation", a précisé Oud Salek.
Il a affirmé à cet égard, que "le référendum réside le seul cadre juridique, politique et pratique devant permettre au peuple sahraoui de déterminer son propre destin, dont la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été mise en place pour l'organisation de cette consultation" depuis plus de 16 ans.
"Dire que le référendum est impossible ou dépassé, malheureusement, s’est s’aligner sur la position de l'occupant", a déclaré Ould Salek, précisant qu’ " exclure" la consultation " c’est "vouloir mettre fin au cessez-le-feu avec toutes ses conséquences", car les deux sont étroitement liés, selon les accords signés par les deux parties en conflit."
Selon Ould Salek, Moratinos se contredit avec l'Organisation des Nations Unies "en cherchant à donner le droit à l’autodétermination, une interprétation contraire à celui de l'Assemblée générale dans ses résolutions 1514 et 1541 1960.
Les résolutions de l'ONU "ont fixé clairement les options offertes par le droit à l'autodétermination, comme un pilier du droit international. Parmi ces options : l'indépendance, l'intégration au sein d’un Etat indépendant ou la libre association dans un autre pays", a-t-il ajouté.
"Le gouvernement espagnol, ne peut pas négliger les souffrances des notre peuple, est appelé une fois de plus à contribuer au règlement juste et durable du conflit et éviter d'être une partie au conflit, en agissant honnêtement, sans amalgame ou ambiguïté, afin de permettre au peuple sahraoui de pouvoir s’exprimer sur son destin de manière démocratique ", conclut la déclaration.
Moratinos a déclaré mardi devant la commission des affaires étrangères du Congrès espagnol que "la solution au conflit du Sahara occidental doit respecter le principe de l'autodétermination", estimant qu’il y a une marge de " négociation sur la manière d'appliquer ce droit, et que le référendum réclamé par le Front Polisario est devenu une demande explicite de l'ONU" , rappelle-t-on.
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