sábado, 4 de abril de 2009

Grève de la faim des prisonniers politiques sahraouis : L’AFAPREDESA appelle HRW à intervenir pour éviter le pire


Chahid El Hafed (camps de réfugiés sahraouis), Le Président de l'Association des disparus et détenus sahraouis et de leurs familles (AFAPREDESA), Abdesalam Omar Lahsen, a demandé, jeudi à Human Rights Watch (HRW) à intervenir "immédiatement" auprès des autorités marocaines, afin d'éviter la tragédie qui menace la vie de trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis 49 jours dans la prison Boulemharez de Marrakech (Maroc).

"Nous vous appelons à intervenir immédiatement afin d’éviter une tragédie humaine, en raison de la persistance des autorités marocaines dans leur répression sauvage, ignorant les droits fondamentaux de ces prisonniers politiques en grève de la faim ", a-t-il dit dans une lettre adressée, jeudi au directeur de HRW pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Sarah Leah Whitson.

"Nous appelons aussi à votre haute autorité morale de faire tout votre possible pour amener les autorités marocaines à respecter et à se conformer au droit international et au droit humanitaire", a ajouté la lettre parvenu à SPS.

"Je tiens à attirer votre attention sur le caractère particulièrement gravissime de la santé d'un groupe de détenus politiques sahraouis, qui ont commencé une grève de la faim le 13 février dernier, ainsi que sur la nécessité urgente de la libération des ces détenus d’opinion", a souligné le texte.

Il a également attiré l'attention de l’Organisation dans le cas d'un autre groupe de prisonniers politiques sahraouis qui ont "entamé une autre grève de la faim dans la tristement célèbre prison marocaine, la Carcel negra d’El Aaiun occupée, dans le but d’hâter la mise en œuvre du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination conformément aux décisions des Nations Unies".

Il a en outre rappelé "la dégradation constante des droits humains au Sahara occidental", relevée à plusieurs reprises par de nombreuses organisations des droits de l'homme et des institutions spécialisées, qui ont eu l’occasion à visiter les territoires occupés du Sahara occidental, tels que Human Right Watch.

"Ces rapports n'ont pas empêché les autorités marocaines de poursuivre les violations flagrantes de ces mêmes droits fondamentaux de l'homme et de continuer à tourner le dos aux appels répétés pour le respect des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.

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