terça-feira, 7 de outubro de 2008
SAHARA OCCIDENTAL/ONU
Le Polisario a accepté la nomination du nouvel Envoyé de l'Onu au Sahara occidental (Ould Salek)
New York (Nations unies),Le Front Polisario a été informé par les Nations unies de la désignation de l'Américain Christopher Ross en tant que nouvel envoyé personnel du secrétaire général au Sahara occidental et l'a officiellement acceptée, a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek.
Le secrétaire général de l'Onu, M. Ban Ki-Moon, "nous a informé de cette nomination que nous avons acceptée", a déclaré M. Ould Salek dans un entretien à l’Agence de presse algérienne (APS), en marge des travaux de la quatrième commission de l'Assemblée générale de l'Onu, entamée lundi à New York.
Le Front Polisario a donné son acceptation à l’envoyé personnel du secrétaire général "parce que nous sommes disposés, abstraction faite de qui est ce médiateur, à négocier sur la base des résolutions du Conseil de sécurité qui reconnaissent toutes la nécessité de l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination", a-t-il ajouté.
"La solution politique mutuellement acceptable" préconisée par le Conseil de sécurité dans ses résolutions sur le Sahara occidental, "doit garantir ce droit inaliénable à l’autodétermination", a-t-il affirmé.
L'Onu a annoncé en septembre la fin du mandat de M. Peter Van Walsum, comme envoyé personnel au Sahara occidental, mais n'a pas encore dévoilé officiellement l'identité de son successeur.
Le chef de la diplomatie sahraouie a expliqué cette situation par le fait que le Maroc n'ait pas encore accepté la nomination de M. Ross. Le Maroc "entreprend des pressions sur le secrétariat général et sur le nouvel envoyé personnel pour accepter la démarche de son prédécesseur, qui a été refusée par le Conseil de sécurité", a dit M. Ould Salek.
M. Van Walsum, qui a supervisé depuis juin 2007 quatre rounds de négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario, à Manhasset, près de New York, s’est vu retirer la confiance de M. Ban et du Front Polisario depuis qu’il a qualifié d’"irréaliste" l’option de l’indépendance du Sahara occidental.
"La démarche de Van Walsum n'avait pour objectif que la confiscation du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance", a dénoncé le ministre sahraoui.
Depuis le renvoi de M. Van Walsum, "la délégation marocaine est très nerveuse et essaie de créer toutes sortes de confusions lors des débats et des discussions avec les délégations, mais comme toujours elle ne parviendra pas à ses objectifs, car il est clair que pour la communauté internationale et spécialement la quatrième commission qui représente tous les pays du monde, la question du Sahara occidental est une question de décolonisation", a-t-il assuré.
M. Ould Salek a précisé que le secrétaire général de l'Onu n'avait pas besoin de l'aval de l'une où l'autre partie au conflit pour que la désignation de son nouvel envoyé personnel devienne effective.
"Le secrétaire général informe les pays membres du Conseil de sécurité de l'Onu et les parties au conflit, le royaume du Maroc et le Front Polisario, et n'a pas besoin de l'aval de l'une ou de l’autre partie", a-t-il dit.
Le Maroc "n'a pas encore réagi officiellement mais selon les informations que nous détenons, il est en train de faire du chantage et jusqu'à maintenant il n'a pas répondu favorablement à cette nomination. Il tente de faire des pressions sur le secrétariat général de l'Onu pour que l'on reconnaisse la démarche unilatérale de Van Walsum, qui a d'ailleurs valu à celui-ci d'être démis de ses fonctions", a-t-il indiqué.
Mais le peuple sahraoui "est le seul maître de son destin, pour choisir l'option qu’il lui convient", a-t-il affirmé. "Le Maroc essaie de retarder l'échéance de l'exercice par notre peuple de son droit à l'autodétermination, mais ses efforts seront voués à l'échec comme l'ont été tous les efforts des puissances coloniales dans le passé", a-t-il prédit. M. Ould Salek a estimé que "l'examen périodique annuel de la question du Sahara occidental par la 4e commission, témoigne de l'attachement de la communauté internationale à la légalité et au Droit et met le Maroc, chaque année, sur le banc des accusés".
Au premier jour des travaux de la commission, lundi, beaucoup de pays, individuellement et au nom de groupes, ont appelé à l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination et à la fin des violations contre les droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés.
Ainsi, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), le Groupe de Rio, qui regroupe 22 pays d'Amérique Latine et des Caraïbes, l'Ouganda, le Venezuela et Fidji ont clairement exprimé, lors du débat général, leur soutien au droit des Sahraouis à l'autodétermination.
D'autre, comme Cuba (au nom des Pays non alignés) et la Chine ont appelé plus généralement à débarrasser le monde définitivement du colonialisme. A l'issue du débat général, le président de la 4e commission (officiellement appelée "commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation"), l'Argentin Jorge Agulero, a indiqué que la parole sera donnée mardi après-midi et mercredi aux "pétitionnaires", représentants d'ONG ou individus désireux de témoigner sur l'une des questions portés à l'ordre du jour.
D'après la liste des 77 pétitionnaires citées par l'APS, 63 d'entre eux s'exprimeront sur la question du Sahara occidental, qui occupe la majeure partie des débats de la 4e commission.
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