terça-feira, 7 de outubro de 2008


SAHARA OCCIDENTAL/ONU
La 4e commission de l’Onu entame l’examen annuel de la question du Sahara occidental


New York (Nations unies), La quatrième commission de l’Assemblée générale des Nations unies a entamé lundi après-midi au siège de l’Onu à New York son examen annuel de la situation des seize territoires non-autonomes, dont le Sahara occidental, qui occupe habituellement la plus grande partie de ses travaux.

Le président de la 4e commission, l’Argentin Jorge Agulero, a officiellement lancé les débats, lors d’une réunion plénière. L’agenda de la commission, officiellement appelée "commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation", a été fixé lors d’une première réunion jeudi dernier.

Après le débat général durant lequel les pays membres de l’Onu, individuellement ou au nom de groupes régionaux, auront l’opportunité de se prononcer sur les questions inscrites à l’ordre du jour, la parole sera donnée aux "pétitionnaires", représentants d’ONG ou individus désireux de témoigner sur l’une de ces questions, après l’accord préalable du président de la commission.

La question du Sahara occidental "occupe habituellement 90% des travaux de la quatrième commission, ce qui témoigne de l’attachement de la communauté internationale à la décolonisation du Sahara occidental", a déclaré à l’Agence de presse algérienne, (APS) le ministre sahraoui des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek.

Il reste aujourd'hui dans le monde 16 territoires considérés par l’Onu comme non autonomes.
Il s’agit, outre le Sahara occidental, d’Anguilla, les Bermudes, Gibraltar, Guam, les îles Caïmanes, les îles Falkland (Malvinas), les îles Turques et Caïques, les îles Vierges américaines, les îles Vierges britannique, Montserrat, la Nouvelle-Calédonie, Pitcairn, Sainte-Hélène, les Samoa américaines et les Tokélaou.

L'Assemblée générale de l’Onu avait déclaré en 1988 que les années 1990-2000 seraient la Décennie internationale de l'élimination du colonialisme. Le 8 décembre 2000, à la fin de cette première Décennie internationale, l’Assemblée générale avait adopté une résolution portant sur une "Deuxième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme", portant sur la période 2001-2010.

"Si le rôle de facilitateur des Nations unies dans le processus de décolonisation est un des moments de grande fierté de l'histoire de l'Organisation, ce chapitre n'est pas encore achevé", avait déploré en février dernier le secrétaire général de l’Onu, M. Ban Ki-moon.

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