domingo, 15 de março de 2009
L’IGFM rend publique une déclaration sur les disparitions forcées au Sahara Occidental
Genève, La Société Internationale des Droits de l’Homme (IGFM) a rendu publique mardi une déclaration sous le titre : "les disparitions forcées au Sahara Occidental" devant les participants à la session annuelle du Conseil des droits de l’homme, qui poursuit ses travaux du 02 au 27 mars 2009 à Genève en Suisse.
Depuis plus de 30 ans d’occupation du Sahara Occidental, le Maroc a recouru à différentes méthodes répressives "pour faire taire la voix du peuple sahraoui qui réclame son droit à l’indépendance", a regretté l’IGFM, précisant que les détentions et pratiques de la torture ayant touché toutes les catégories sociales ne sont pas reconnues par les autorités marocaines, et de centaines de détenus sahraouis croupissent toujours dans les geôles marocaines.
Des juristes avaient même évoqué, par le passé, la tentative de génocide du peuple sahraoui.
En dépit du climat de peur qui règne au sein des populations civiles sahraouies et l'ampleur de la répression qui s'abat sur elles depuis de très longues années, plusieurs organisations de défense des droits de l’homme comme Amnesty international et les rares délégations étrangères qui ont visité, pour la première fois en 2002 les territoires sahraouis, ont pu s’enquérir de visu sur la situation réelle au Sahara Occidental, a ajouté la même source.
Le Secrétaire général des Nations unies s’est référé dans ses derniers rapports sur la question des disparus au Sahara Occidental, et dont le Comité International de la Croix Rouge (CICR) demeure saisi, rappelle-t-on.
"Les disparitions forcées au Sahara Occidental sont directement liées au conflit politico-militaire faisant suite à l’annexion et à l’occupation de ce territoire par le Royaume du Maroc. Les détentions et pratiques de la torture, qui ont touché toutes les catégories sociales ne sont pas reconnues par les autorités marocaines, et de centaines de détenus sahraouis croupissent toujours dans les geôles marocaines.
Il s’avère difficile de déterminer le nombre exact de détenus sahraouis, évalués par Amnesty international à 1500, par la FIDH à 850 et plus de 600 selon les estimations de l’association des familles des prisonniers et disparus sahraouis (AFAPREDESA), a indiqué l’IGFM dans sa déclaration.
Subscrever:
Enviar feedback (Atom)
Sem comentários:
Enviar um comentário