sábado, 28 de março de 2009
L’AFASPA saisit le Roi du Maroc au sujet des trois étudiants sahraouis grévistes de la faim dans la prison de Marrakech
Paris, Le Président de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFASPA), Jean Paul Escoffier, vient de saisir le Roi du Maroc au sujet de la situation de trois étudiants sahraouis en grève de la faim, détenus à la prison de Marrakech.
"Depuis 37 jours, trois étudiants sahraouis conduisent une grève de la faim illimitée à la prison de Marrakech, pour protester à l’encontre de leurs conditions de détention qui ne respectent pas les conventions internationales que le royaume du Maroc a signées", a rappelé Jean Paul Escoffier, dans une lettre adressée au souverain marocain Mohamed VI.
"Ces jeunes gens ont été arrêtés suite à leur participation à des manifestations pacifiques où ils revendiquaient la tenue du référendum d’autodétermination des populations du Sahara Occidental prévu par le Plan de Paix de 1991", a indiqué le Président de l’AFASPA.
Il a précisé que "Brahim Baryaz et Ali Salem Ablagh ont été arrêtés dans la rue de Guelmim le 13 février 2009 où ils ont été tabassés devant la population présente, puis emmenés au commissariat où ils ont été soumis à la torture durant leurs interrogatoires. C’est dans un état lamentable qu’ils ont été conduits à la prison de Marrakech".
Le troisième, "Khalihnna Abul Hassan a été condamné à 2 ans de prison en raison de ses activités syndicales au sein de l’Université".
Le Président de l’AFASPA a estimé que "ces faits illustrent le peu de cas du respect des droits humains dans les commissariats et les établissements carcéraux du royaume marocain" et fait état du désarroi des parents des détenus.
"A ce stade d’un si long jeûne, les familles des prisonniers ont lancé un cri d’alarme compte tenu de la détérioration grave de l’état de santé de leurs enfants", précise-t-il.
L’AFASPA a lancé un appel au Roi du Maroc pour "qu’un drame ne se produise pas", rappelant, dans cette lettre également adressée au Premier ministre et au ministre de la justice marocains, que "ces jeunes, dont deux sont étudiants en Droit et l’autre en Lettres, sont prêts à faire respecter leur dignité et leur droit à exprimer leur opinion, quitte à y perdre la vie".
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