sábado, 28 de março de 2009
ISMUN interpelle la communauté internationale à faire respecter les droits de l’homme au Sahara Occidental
Genève, La Communauté internationale est interpellée en toute "urgence" car "elle ne peut rester, plus longtemps, ni silencieuse, ni passive devant l’injustice énorme perpétrée contre le peuple sahraoui et les conséquences économiques et sociales dévastatrices de l’occupation illégale de son pays par le Maroc", a déclaré l’ ISMUN devant la 10ème session du Conseil des droits de l’homme qui se tient à Genève du 02 au 27mars courant.
Intervenant au nom du mouvement international de la jeunesse et étudiants pour les Nation Unies (ISMUN), M. M’Hamed Mohamed Cheikh, a rappelé que plusieurs rapports confirment que la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental s’est, davantage détériorée ces derniers temps, notamment depuis que le Maroc a accentué, encore plus, le bouclage des territoires, intensifié la répression et procédé à plusieurs arrestations arbitraires.
Les prisonniers politiques sahraouis ont, quant à eux, payé parfois de leur vie la répression systématique qui sévit depuis l’occupation de ce territoire par le Maroc. Plusieurs dizaines de prisonniers politiques sahraouis croupissent encore, sans inculpation ni jugement dans les prisons et centres secrets marocains tandis que les rescapés, d’entre eux vivent avec des séquelles et des maladies qu’ils traîneront toute leur vie, a-t-il ajouté.
La délégation ad-hoc du Parlement européen, qui a pu se rendre du 25 au 28 janvier 2009, à El Aaiun (Sahara Occidental) a demandé expressément l’Union européenne à travailler pour que la MINURSO puisse surveiller le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Human Rights Watch avait (HRW) avait recommandé dans son dernier rapport l’extension des prérogatives de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental et à la protection des populations civiles", a indiqué M’Hamed au nom du Mouvement International des Jeunes et des Etudiants pour les Nations Unies (l’ISMUN).
Les graves atteintes aux droits de l’homme sont documentées par plusieurs organisations et institutions internationales dont le Haut Commissariat aux droits de l’homme qui, avait également souligné dans son rapport de 2006, que " toutes les violations des droits de l’homme commises au Sahara Occidental se nourrissent de la non application du droit fondamental qu’est celui de l’autodétermination", a-t-il ajouté.
Pour quelle raison le Haut Commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme n’a pas encore rendu public le rapport de sa mission au Sahara Occidental et pourquoi il ne veille pas à la mise en œuvre de ses recommandations, s’est interrogé le diplomate sahraoui.
"Les longues souffrances endurées par le peuple sahraoui par la faute de l’occupation coloniale marocaine ne doivent, en aucun cas, laisser indifférent, la communauté internationale face à ses responsabilités morales et légales par rapport au Sahara Occidental, dernière colonie en Afrique", a-t-il déploré.
Subscrever:
Enviar feedback (Atom)
Sem comentários:
Enviar um comentário