quinta-feira, 9 de abril de 2009
Une ONG espagnole dénonce les "conditions inhumaines" des prisonniers politiques sahraouis
Madrid, Une ONG espagnole de soutien au peuple sahraoui a dénoncé les graves violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc et les "conditions inhumaines" auxquelles sont soumis les prisonniers politiques et les défenseurs sahraouis de ces droits.
Exprimant sa "profonde préoccupation" devant la dégradation de l’état de santé de trois prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim depuis le mois de février, la Coordination espagnole des associations de soutien au peuple sahraoui (CEAS), a appelé de nouveau à la libération de tous les détenus politiques et à la tenue d’un référendum d’autodétermination de l'ancienne colonie espagnole.
"Le référendum d’autodétermination est seul à même, conformément au Droit international, de mettre fin à une occupation sauvage qui a transformé le Sahara occidental en une énorme prison à quelques kilomètres de l’Europe, où sont violés de manière systématique les droits fondamentaux avec une totale impunité", souligne la Coordination dans un communiqué.
Dans ce contexte, elle a lancé un "appel urgent" à l’Etat espagnol et l’UE les enjoignant à "mettre fin à cette situation et déployer tous les efforts en faveur de la tenue d’un référendum juste et régulier au Sahara occidental, conformément aux résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU, du Conseil de sécurité et de l’Union africaine".
Se faisant l’écho du rapport du Parlement européen qui a dénoncé le Maroc pour ses violations des droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés, la CEAS demande elle aussi à ce que le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) soit étendu à la surveillance de la situation des droits de l’homme dans la région, une "situation qui s’éloigne considérablement des standards internationaux de protection de ces droits", affirme l’ONG .
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