sábado, 28 de fevereiro de 2009

La stratégie du repeuplement des territoires libérés va mettre l'occupant marocain devant un dilemme (responsable)


Tifariti (territoires sahraouis libérés), La stratégie de repeuplement des territoires sahraouis va mettre, indirectement, l'occupant marocain devant un dilemme. Celui de "choisir la paix ou faire le saut dans l'obscurité, en mettant fin à la trêve", a estimé, jeudi à Tifariti, M. Bachir Mustapha Seyid, membre du Secrétariat national du Front Polisario.

M. Seyid qui intervenait à la clôture de la deuxième journée du séminaire international des universités sur le repeuplement des territoires sahraouis libérés, a indiqué que "la stratégie arrêtée par le Polisario lors de son 12ème congrès national, va mettre, indirectement, l'occupant marocain devant un dilemme.

Soit, il réagit d'une manière pacifique, et avec sagesse et maturité, en reconnaissant le droit inaliénable des Sahraouis à l'autodétermination, soit il s'engage dans une voie obscure, celle de rompre la trêve scellée grâce aux efforts de la communauté internationale en 1991".

Il a souligné, par ailleurs, que "l'opération de reconstruction des territoires occupés par les Sahraouis ne date pas d'hier", soulignant les infrastructures réalisées à ce jour dans plusieurs endroits des territoires libérés.

"Dès le déploiement de la Minurso et l'acceptation des plans détaillés du référendum pour l'autodétermination, nous avons commencé à reconstruire les infrastructures de base, en préparation au retour des Sahraouis des camps de réfugiés, a-t-il encore indiqué.

S'agissant des premiers résultats du séminaire, le responsable du Front du Polisario a soutenu que "les premiers jours de la rencontre ont permis de récolter une véritable banque d'idées utiles pour les Sahraouis, pour l'avenir".

Il a rappelé, en outre, que les thèmes arrêtés pour cette rencontre sont axés sur le repeuplement des territoires libérés, la construction d'une université à Tifariti et l'usage de la langue espagnole chez les Sahraouis.

S'agissant du choix de l'axe sur l'usage de la langue espagnole chez les Sahraouis, il a rappelé que la Sahara Occidental est le seul pays africain et arabe à pratiquer cette langue, ajoutant que "l'Espagnol est le seul héritage qui mérite d'être cité des cent ans d'occupation espagnole".

M. Seyid a annoncé, d'autre part, l'organisation dès la fin du mois de mai, d'un séminaire international autour du même thème, à l'Université du Madrid, avec la participation de la majorité des universités espagnoles, et un nombre important d'universités d'Amérique Latine et d'Afrique.

De son côté, M. Juan Carlo Jamino, coordinateur de la solidarité des ONG d'Espagne avec les Sahraouis, a rappelé que ce séminaire ne sera pas la première rencontre du genre, assurant que "d'autres rencontres seront organisées autour du même sujet".

Il a exprimé, dans le même sillage, sa satisfaction, sur la qualité des interventions lors de cette rencontre, estimant que "les prestations des universitaires et des experts ont fait montre d'un travail collectif de qualité".

"Ceci, nous a démontré que nous pouvons travailler dans d'autres domaines pour marquer notre soutien à la résistance du peuple sahraoui", a-t-il encore souligné, ajoutant que "par cette action et nos actions futures, nous affirmons que la question sahraouie est la notre aussi".

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